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 Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ...

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2 participants
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Yutsuki Majinaï [Isklive]
 
 
Yutsuki Majinaï [Isklive]


Nombre de messages : 98
Date d'inscription : 18/10/2008
Féminin
Age : 29
Localisation : Quelque part c'est toujours ailleurs.
Emploi/loisirs : Chef de la Police de Tokyo
Humeur : Je suis un sale poulet et je vous emmerde =')

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Nickname: Isklive
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MessageSujet: Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ...   Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ... EmptyDim 26 Oct - 19:02

WHO AM I ?

    • { FIRST ME *


Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ... Triggerhappyvigor-1

    Nom : Majinaï
    Prénom : Yutsuki
    Surnoms : Isklive
    Sexe : Pur mâle XD
    Age : 23 hivers bien sonnés
    Statut : Classical people
    Classe Sociale : Riche bien sûr <3





    Découvrez Marilyn Manson!

    Physical Appearance :






    Découvrez Marilyn Manson!

    Read My Mind :
    Il était une fois un…enfoiré !
    Voilà ce qui résumé brièvement notre jeune ami. Yutsuki a deux personnalités, non il ne souffre point de schizophrénie ni de mythomanie c’est juste un menteur et manipulateur hors pair. Commençons par sa première face, celle que vous voyez le plus souvent et qui vous jouera de très mauvais tours.
    Yutsuki mime une personne polie et très gentleman. Il arbore toujours un air gentil et malicieux. Avec une femme, son comportement sera des plus raffinés, c’est à dire : invitation à dîner ou un café, tenir la porte pour laisser passer ou la portière d’un véhicule, tirer sa chaise pour qu’elle s’assoit et cætera. Cette courtoisie qui se perd à travers les générations, Yutsuki l’a apprise très jeune et a toujours su jouer de ses gestes pour plaire aux femmes. Ses conquêtes ne sont pas rares mais elles sont extrêmement courtes et non sincères, il est exceptionnel de le voir avec une même fille pendant plus de deux jours. Le policier n’a jamais eu de relation sérieuse et n’en désire pas, l’amour pour lui ce n’est qu’un outil pour berner en beauté et les autres et surtout les femmes dont il tire un beau profit. C’est pareil pour l’amitié, son mépris prend tellement de place dans son âme qu’il déteste tout le monde sans exception même ceux qu’il ne connaît pas. Sans exception…C’est un peu faux…Yutsuki apprécie énormément une seule personne et celle-ci est Onigami, un humanoïde presque humain. Il ne l’a jamais traité en esclave et cela le dégoute de voir certain considérer leur humanoïde comme des servants faits pour satisfaire vos quatre volontés. En parlant de ça, si vous ne retrouvez plus votre robot, c’est peut-être car il est passé par là…C’est la seule ‘race’ qu’il ne déteste pas. Bizarre non ? Revenons à nos moutons. Yutsuki est quelqu’un d’extrêmement intelligent, un génie, déjà très précoce à l’âge de quatre ans. C’est pourquoi il a eu ce poste très important alors qu’il n’a que vingt-trois ans. Bref, son comportement avec les hommes est nonchalant mais sympathique, il se tient courbé à l’air désintéressé même si son sourire constamment amusé ne quitte jamais sa figure. Il fait mine d’être ouvert et serviable. Il faut savoir que Yutsuki a des talents de comédien parfaits, s’adaptant à toutes les situations, ne se laissant jamais influencer et restant indifférent aux scènes qui pourrait le démasquer, il est d’un naturel stupéfiant et si vous êtes au courant de son double jeu, sachez que : de un, vous n’arriverez jamais à le prouver, il est trop calculateur et planifie tous ses plans. De deux, vous n’allez pas vivre bien longtemps suivant votre cas. En clair, sous cette forme, il a l’air d’un ange, sans aucune nuance de traîtrise dans le regard. C’est vrai, si vous laissez tomber quelque chose par terre, il s’empressera de vous le ramasser et de vous le tendre avec une expression qui ferait fondre même la bouchère du coin.(xD)

    Alors, nous venons à sa deuxième personnalité, une vraie peste. Je vais vous donner en exemple tout bête pour illustrer ceci. Les anciennes conquêtes de Yutsuki en on fait les frais. Cela se résume à une rencontre, un café voir un dîner, une séduction qui les aveugle, il la ramène chez lui ou alors c’est le contraire, alcool, il lui soutire les informations qu’il souhaite, passe la nuit au pieux avec elle et l’abandonne ou la fout dehors le matin sans aucune gêne. Il se peut qu’il use (voir souvent) de drogue illicite pour faciliter tout cela. La femme retrouve à peu près ses esprits sur son lit ou sur le trottoir, et elle se met à pleurer d’avoir été aussi conne et se maudit jusqu’à l’os. Le pire c’est que quelques fois, elles ont tellement été bourrées qu’elles ne se souviennent plus de rien ou vaguement. Et dans les autres cas, si elles cherchent à le poursuivre, la mort les attend au tournant. Yutsuki, cela ne le gêne pas de tuer, il vous hait. Il a plein de morts sur son tableau de chasse et aucune pitié ni différence. Le Majinaï n’aime pas qu’on lui donne des ordres, et d’ailleurs, lorsqu’on lui en donne il fait tout le contraire à chaque fois. Yutsuki est rancunier, je peux vous l’assurer. Plus que lui vous ne trouverez pas, et il ne lâche pas facilement l’affaire ce sale gosse ! Tout comme Onigami, il vous poursuivra jusqu’à ce qu’il ait assouvi sa petite vengeance personnelle. Autant physique que morale évidemment. Il déteste les pots de colle et il jouit de les envoyer se faire voir chez les grecs.
    Le policier est un être arrogant, cynique et horriblement cruel. La distinction ? Connaît pas… Si par malheur vous osez toucher à SON Onigami, vous êtes morts, pas blessés ni agonisants mais MORTS. Sadique et de nature effrayante, il ne se retient pas en ce qui concerne de faire peur à sa victime. Son ton devient mielleux et plein d’ironie, il s’amuse avec ses armes et use d’une douceur diabolique qui tétanise son ennemi. Son sourire se métamorphose en un rictus du diable et ses yeux sont remplis de mépris et de haine. Yutsuki est un homme impitoyable, insensible, l’allure narquoise. Il n’hésitera pas à massacrer des familles entières, écarteler des femmes, étrangler des enfants, égorger des vieillards. Le rebelle a la tuerie dans le sang, celle qui tambourine à ses oreilles, vrillant ses tympans et réveillant ses instincts de prédateur. Vous êtes la souris, il est le chat. Il faut savoir aussi que Yutsuki a un honneur, il ne violera pas une femme par exemple.

    Du point de vue de ses collègues, Monsieur Sournois est quelqu’un de charismatique, c’est un meneur qui saura faire régner la justice et qui maintient l’ordre d’une poigne de fer. Malgré sa jeunesse, il est qualifié pour ce poste et ceux qui le dénigrent sont juste des imbéciles. A noter qu’il les a eux aussi embobiner jusqu’au bout du fil. « L’état » est satisfait de son travail, et les civils sont rassurés d’avoir une défense tel que lui. Bref, rien ne peut déranger ce tricheur.
    Détaillons sa singulière relation avec l’humanoïde. Déjà, il ne le quitte jamais (oui bon, sauf pour certaine chose -.-) et lui voue une confiance totale et c’est réciproque. Yutsuki n’aime personne, ne se fie à personne, ne fait confiance à personne et ne demande rien à personne. Il aurait seulement bien aimé qu’Onigami devienne un véritable humain, vu comme ça cela ressemble à un conte enfantin. Mais cela rend toujours triste et mélancolique le jeune homme rien que d’y repenser, la seule et unique chose qui le touche au plus profond de lui même. Mais bien sûr, il ne lui montra jamais car il sait pertinemment que le presque-humain ne comprendrait peut-être pas ( ?) ce chagrin. C’est SON ami, Yutsuki est possessif et jaloux, c’est ridicule pour un humanoïde comme Onigami mais c’est ainsi. Il le protégera au péril de sa vie, il ne souhaite pas que le drame d’il y a onze ans ne recommence, quitte à se prendre une rasade de balle à sa place, il le fera. Un duo inséparable, indivisible. « Jamais l’un sans l’autre ! » dit-il souvent. Les gens autour de lui (ceux qui savent qu’Onigami est un robot) trouvent cette amitié utopique et ridicule, mais Yutsuki les emmerde, et tous ceux qui ont un jour, eu le culot d’insulter, provoquer ou même manquer de respect à l’humanoïde l’ont payé du gauche légendaire de Yutsuki. Salopard, charmant ou respectable, chacun à son point de vue sur le bleuâtre mais personne ne l’a cerné, ne le cerne et ne le cernera. Mais pas…Onigami.
    PS : Son Q.I dépasse les 200


Dernière édition par Yutsuki Majinaï [Isklive] le Sam 12 Juin - 15:40, édité 8 fois
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MessageSujet: Re: Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ...   Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ... EmptyDim 26 Oct - 19:06




    Dear Diary :


PROLOGUE___

    A sa naissance, Yutsuki était déjà promis à un destin hors du commun. Comme un héros sur lequel on jetterait des lauriers, mais ce ne fut pas comme tel et loin de là. Il y a vingt trois ans de cela, pendant un hiver glacial et encore enneigé, Yutsuki vit le jour et ses poumons s’embrasèrent d’un air nouveau. Un bébé plus blanc que le tapis laiteux qui recouvrait le sol, dehors. Et ses yeux étaient bleus, comme son père, mais plus purs et encore plus magnifiques. Son prénom signifiait « Excellente Lune » et son nom « Malédiction ». Il grandit dans un milieu aisé, sa petite enfance était déjà toute tournée vers les études. En effet, son Q.I avait été évalué, et son niveau intellectuel dépassait largement tous ceux de son âge. Leurs jeux et la classe l’ennuyaient plus qu’autre chose, sa passion ce n’était pas d’empiler des cubes et de faire des puzzles pour moins de sept ans. Et il détestait les gosses autour de lui.


HISTOIRE___

    Le jeune garçon était assis au milieu de la salle, ses yeux livides regardant aux alentours avec un désintéressement royal. Cela chahutait, criait, hurlait, rigolait, pouffait ; tout mais pas travaillait. Les enfants souriaient jusqu’aux oreilles, s’amusant avec tout ce qui traînait par terre, se fichant bien de ce que cela pouvait être tant qu’il pouvait servir. Un seul d’eux ne jouait pas comme eux, et cette personne était Yutsuki. Il restait bêtement sur son fessier, pile au centre de la maternelle. L’institutrice lui jeta un coup d’œil, le frêle bras d’une fillette dans la main, mais ne lui accorda pas plus que ça. C’était tellement bruyant pour lui, et sans nuls intérêts. Il baissa son regard vers un garçon devant lui, qui lui aussi affichait un sourire de bébé innocent qui n’avait pas lieu d’être pour Yutsuki. Le garçon en question lui bourra les bras de jouets assez lourd quand même, l’invitant à s’amuser comme eux. Yutsuki regarda ses bras, impassible, avant de tout lâcher sans raison et sans prévenir. Le tas se reparti brutalement sur les pieds du gamin et il poussa un cri strident qui perça toute la salle. La maîtresse lâcha brusquement la fille et se retourna vers la source du hurlement. Elle s’y précipita pour constater l’ampleur des dégâts, un soulagement lui emplit le cœur en voyant qu’il n’y avait pas de sang ni de bambins couchés par terre. Juste un seul qui se tordait de douleur en pleurant à chaudes larmes tout en tenant les pieds l’un après l’autre, devant lui, Yutsuki restait tranquillement debout, le regardant, visiblement amusé de ce spectacle. Encore lui…toujours lui… La femme fronça les sourcils et s’approcha, empoigna brusquement le génie par l’encolure et le tira vers un endroit isolé.
    « Yutsuki, c’est la dernière fois que je te reprends, désormais tu resteras toujours là. Tu entends ?! »
    Et il ne répondit pas, conservant son rictus fondé sur une haine précoce et un amusement sombre. L’institutrice le ‘balança’ contre l’angle du mur et l’y laissa pour toute la journée, et cela ne le dérangea pas pour le moins du monde. Lui n’avait rien à apprendre, il savait déjà lire, écrire sans jamais faire de fautes, compter et même résoudre des problèmes sans calculatrice. Face à son mur, le front contre, il restait là à se parler à lui même, dans sa petite bulle d’enfant incompris et ennuyé. Le soir, sa mère vint la chercher, et la professeure se rendit compte qu’elle l’avait complètement oublié. S’injuriant, la maman rentra dans la classe, prenant son cher enfant par le poignet, l’entraînant dehors tout en promettant que cela ne se passerait pas comme ça et que le tribunal allait en avoir des nouvelles. L’instit’ les observa s’éloigner, avant d’écarquiller les yeux, Yutsuki s’était retourné et lui offrait son plus beau sourire moqueur, elle cru y voir un instant, une once de sadisme.


***

    « S’il te plait, Yutsuki, ne traîne pas dans mes jambes. »
    Dit alors le chef de la famille Majinaï, lisant un papier sûrement important, il contourna son fils et ne lui donna aucune attention. Celui-ci regarda son père s’éloigner de la pièce pour en sortir, l’air triste au fond de ses yeux d’enfant. Sa tête pivota, balayant la salle du regard, c’était si grand pour lui. Un vaste bureau s’étendait face à lui, plusieurs ordinateur y étaient déposés, tous allumés ou en veille. Yutsuki s’approcha, curieux, grimpant difficilement sur le fauteuil pour s’y assoir. Ses doigts s’accrochèrent au rebord du meuble et sa petite tête dépassait à peine, il glissa sa langue à la commissure de ses lèvres sous l’effort. Il tendit le bras pour effleurer au moins le clavier, pour ses sept ans, il était assez débrouillard et faisait tout en solitaire puisqu’il était fils unique. Soudain, il sentit un étau enserrait doucement sa taille, et ses pieds quitter le sol.
    « Tu es vraiment borné, que voulais-tu faire ? Petit pirate !
    Yutsuki sourit, son père le déposa sur ses épaules tout en pianotant sur l’ordinateur à une vitesse hallucinante. Après quelques minutes, la machine se bloqua d’un coup et quelque chose s’ouvrit, affichant un gros « FATAL ERROR », Ryûku Majinaï jura entre ses dents, asseyant Yutsuki sur le bureau. Il partit chercher de l’aide auprès de ses employés, quant au garçon, il se tourna vers l’engin électronique et commença à bouger les fils et les trafiquer comme un petit informaticien. Démontant des boitiers, déplacer les puces, bref, faire un vrai bordel à première vue. Il reposa le tout, toujours le sourire aux lèvres, attendant sagement. Ryûku revint, parlant d’un ton ferme et autoritaire avec ses collègues. Lorsqu’ils se postèrent devant le bureau, la surprise leur fit écarquiller les yeux. Et Yutsuki se tenait fièrement assis à côté des ordinateurs en état parfait de marche. Son père, indécis, regarda à sa droite puis à gauche. Avant d’esquisser l’ombre d’un sourire, ébouriffant les cheveux de son fils dont il était plus que fier. Ses compères le traitèrent comme un homme en le félicitant, et le garçonnet repartit de la pièce de bonne humeur.


***

    Yutsuki, depuis un an, avait appris beaucoup de chose et découvrait de plus en plus sa maison. Cette fois-ci, il s’était glissé dans les conduits d’aération et se laissait guider par ses instincts primaires. Parfois, une grille s’étendait sous lui et il pouvait voir la pièce qui s’offrait juste sous son corps et il avait la capacité d’espionner son père pendant ses réunions mais des mots lui échappaient souvent, comme : « héroïne, cocaïne ». Il entendait parfois « cher, dettes », malgré son intelligence il n’arrivait pas à comprendre. Mais aujourd’hui il n’y avait rien, alors il passa son chemin et s’arrêta au dessus de la salle de bain. Père et Mère parlaient, un avait les mains accrochées aux rebords du lavabo tandis que l’autre était assis contre la baignoire. Jugeant cela non digne d’intérêt, il continua à nouveau son chemin, il était tellement envie d’aventure qu’il n’entendit pas cette phrase : « J’ai des dettes, je ne sais pas si j’arriverai à les combler, et en plus de ça je leur dois beaucoup de drogue. »
    Yutsuki décida de sortir, il s’extirpa du petit trou rectangulaire, il força tellement qu’il roula par terre et termina sa chute aux pieds de Suiteki(= Goutte de Pluie), l’humanoïde de la maison. Ce dernier l’attendait depuis tout à l’heure, les bras croisés.
    « Monsieur ne devrait pas s’aventurer là dedans, ceci est bien trop dangereux. »
    Déclara le robot de sa voix aux nuances informatiques malgré son apparence humaine. Il l’aida à se relever tout en époussetant ses vêtements. Yutsuki se laissa faire, détaillant une énième fois l’humanoïde. Il était grand, les cheveux bruns mi-longs et un visage fin. Il l’adorait comme un ami, mais malheureusement cet ‘ami’ ne pouvait pas comprendre ses sentiments. Le petit passa ses bras autour du cou de Suiteki, ce dernier le porta sans problèmes, avançant dans les vastes couloirs de la demeure Majinaï.
    « Mais j’adore faire ça ! » Protesta Yutsuki. « Peu importe, je t’ai sous ma responsabilité.» Répliqua le robot en posant ses yeux noir corbeau sur lui, celui-ci gonfla ses joues et souffla d’agacement. Ils croisèrent la mère de famille qui posa un regard gentillet eux, sa voix claire et féminine s’adressa au plus grand :
    « Suiteki-san, pouvez-vous faire le dîner de ce soir ?
    - Bien sûr Madame. »
    Yutsuki décida de rester auprès de lui, l’observant couper les légumes entre ses doigts sans même se blesser. Il était à ses pieds, la tête levée pour pouvoir le contempler. Un visage statique qui ne changeait jamais. Le garçon tira sur le pantalon de Suiteki, ce dernier s’arrêta et baissa les yeux vers l’enfant, le questionnant du regard. Yutsuki ancra ses pupilles dans celles du robot :
    « C’est quoi pour toi l’amitié ? »
    Le brun posa son couteau impassiblement. Dans son cerveau artificiel, il chercha les informations concernant ce sujet. Une fois trouvées, il reprit son activité tout en récitant sans une seule émotion :
    « Affection réciproque, attachement mutuel entre deux personnes. »
    Yutsuki fit une moue déçue, et baissa la tête sans demander autre chose. Suiteki l’observa un moment sans comprendre sa réaction. Sans un mot, il termina le dîner pour la famille et s’en alla, mais le garçon ne l’entendit pas de cette oreille et le suivit sur ses talons. Il était fasciné par le comportement de cet être, il l’intéressait déjà plus que les pauvres gosses autour de lui. Suiteki lâcha un soupir, se retournant brusquement, et Yutsuki se prit son abdomen dur en pleine face. Il retomba sur son fessier dans un « ouch ! ». L’humanoïde leva les yeux au ciel, il le redressa puis il reprit son chemin. Mais cette fois-ci l’enfant ne le suivit pas, le regardant tristement disparaître dans l’obscurité du corridor. Yutsuki tendit la main avec un espoir, mais il était parti… *Suiteki…* pensa t-il avec un chagrin étrange. Le robot ne reviendrait pas sur ses pas, il était programmé pour ne jamais faire de faux mouvements ou de revenir sur son chemin. C’était ainsi, et cela fendait son petit cœur humain. Soudain, une voix humaine vint casser cette ambiance robotisée :
    « Yutsuki ? Viens manger mon chéri. »


***

    Quatre ans plus tard…21 Décembre 2169, 23 heures.
    Les bruits l’avaient réveillé, Yutsuki ouvrit grand ses beaux yeux pâles, il avait maintenant douze ans. Silencieusement, il se leva et posa ses pieds contre le parquet glacé par l’hiver. Les mains en avant, il chercha ses repaires et sa porte. Il sortit et se glissa dans le couloir, descendant les escaliers à pas de loup et se posta près de la porte entrouverte, avant de pouvoir regarder à l’intérieur, deux détonations lui arrachèrent les tympans. Ses yeux s’arrondirent, son cœur rata un battement. Le corps de ses deux parents gisaient au sol, atteints tout deux d’une balle dans le front. Deux hommes fouillaient les moindres recoins de la pièce, renversant tout au sol, piétinant les cadavres sans y faire attention. Il remarqua deux autres personnes, ses grands-parents paternels. Il y avait aussi les deux chiens de gardes et le chat…Les vases se pétaient, les tableaux volaient. Yutsuki serra les dents, un hurlement de rage sortit de sa bouche, il poussa la porte et se jeta sur l’un des hommes. Il planta férocement ses dents à l’intérieur de la chair et s’y agrippa fermement. Les criminels tournèrent brusquement la tête vers l’élément perturbateur et dans un mouvement désintéressé mais tout aussi fort, l’homme que mordait Yutsuki lui décocha un coup de poing magnifique dans la figure, ce qui le projeta contre un mur et pour combler cet impact une dague se planta méchamment dans son estomac. Il retomba lentement et pitoyablement au sol, à moitié dans le coma.
    « Putain de gosse, je les hais. »
    Dit le trafiquant en ressortant son revolver, visant le bambin. La balle fut tirée, mais il ne reçu rien. Un liquide autre que le sang lui souilla le visage, les yeux mi-clos, il fixa avec horreur, Suiteki qui s’était interposé. L’homme jura et tira une nouvelle fois dans le ‘cœur’ du robot qui s’effondra lourdement par terre, face à Yutsuki. Le tueur était tellement contrarié qu’il en oublia le môme.
    « Putain rien que pour ça je vais niquer sa mère !
    - Déconne pas elle est morte !
    - Elle est pas encore froide, héhé. »
    Yutsuki regarda avec dégout l’assassin déboutonner son pantalon, et se mettre par terre, attrapant sans douceur les seins de sa pauvre génitrice tout en lui bourrant son sexe dans le sien. Le préadolescent sentit les larmes lui piquer les yeux, puis dégouliner le long de ses joues blanches. La douleur le lançait, le couteau était encore planté dans son ventre. L’hémoglobine s’écoulait en un mince filet au coin de ses lèvres. Mais comme contraste un doux contact rassurant se fit sentir à sa main, Yutsuki tourna faiblement ses pupilles vers le bas. La surprise le tétanisa… Un sourire…Pas un sourire noir, sadique ou insensible. Un sourire tendre et protecteur. Que Suiteki lui adressait et seulement à lui. Ses fils étaient t-ils si endommagés pour qu’il fasse preuve d’humanité ? Non…Ses cheveux foncés cachaient ses yeux et son front, il serra un peu plus la main du Majinaï :
    « Pour moi…l’amitié c’est une chose qui ne s’explique pas car…c…car…c.. »
    Les mots butaient, s’enlaçaient et commençaient à se perdre. Bientôt, il n’y eu plus rien. Quand l’homme eut fini de prendre son pied, les deux bandits prirent la drogue et l’argent puis partirent sans rien demander de plus. Yutsuki, lui, voulait entendre la fin de cette phrase à tout prix, il secoua le poignet de l’humanoïde en murmurant son prénom, il n’avait pas la force de crier. Le corps de Suiteki ne répondait plus, il demeura allongé sur le côté, son visage figé dans un premier et dernier sourire. L’orphelin hoqueta sous ses pleurs, perdant encore plus de sang, il se traîna près de lui et se blottit contre, les alarmes des ambulances n’était plus qu’un vague murmure pour lui désormais.
    Allongé dans des draps de neige, pour la première fois depuis trois jours, Yutsuki se réveilla, et la violente lumière du néon l’aveugla. Quand il fut reprit à peu près ses esprits il regarda autour de lui, une femme était assise à son chevet et l’observait tristement. Quant à lui, il ne savait pas quoi penser, était-ce un mauvais rêve ? Il palpa son ventre et retint un gémissement de souffrance, il avait eu sa réponse. La femme qui était en fait sa tante s’exprima :
    « Ton père, ta mère et tes grands-parents sont morts, Yutsuki… »
    Le concerné ne dit rien, baissant la tête, plaquant ses mains contre son visage. Et il pleura, pleura de rage, de haine, de fureur et d’impuissance. Suiteki était mort aussi, et il était plus important que ses géniteurs pour lui. Sa tante ne pouvait pas le comprendre et elle jugea qu’il sanglotait de deuil pour sa famille. Le préado’ tourna ses yeux rougis sur le côté, regardant par la fenêtre, il pleuvait, c’était le Réveillon de Noël. Petit à petit, la pluie se transforma en neige. Et un flocon s’écrasa sur la vitre, dégoulinant doucement le long comme une larme, une Goutte de Pluie.


Dernière édition par Yutsuki Majinaï [Isklive] le Ven 20 Mar - 21:44, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ...   Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ... EmptyDim 26 Oct - 19:08

***

    Bien que ça soit la sœur de sa mère qui devait normalement s’occuper de lui, Yutsuki passait le plus clair de son temps dans un hôpital psychiatrique. On l’avait prit pour un fou quand il expliqua ce qui s’était passé, non pas à cause du viol de sa mère ni rien mais car un ROBOT avait exprimé des sentiments humains ce qui est totalement impossible. Et il s’entêtait à le dire, et puis il souffrait quand même de troubles psychologiques. Comment ne pas l’être après ça ? Ses études se passaient sans aucun problème dans le centre et il réussissait tout sur tout, son intelligence n’avait visiblement pas flanché après ce regrettable incident. Sa tante voyait bien qu’il lui manquait quelque chose, vers ses seize ans elle lui proposa un humanoïde et sa réaction fut plus que violente sur ce sujet. Il commença à fracasser des chaises, bousculer des tables, casser tout ce qui se trouvait à porter de lui, hurlant que rien ni personne ne remplacerait Suiteki. Maîtrisé et enfermé, sa tante le renia et ne revint plus jamais le voir. Ce qui ne lui manqua pas d’un poil. De toute façon cette grosse vache n’était qu’une femme toute bonne à faire la cuisine. Après deux années seul, à passer sa vie sur une chaise et apprendre des bouquins par cœur à l’endroit comme à l’envers et faire des examens simplets pour sa personne, quelque chose entra dans sa vie.


***

    Hôpital Psychiatrique de Tokyo, 17 Mars 2175, 20 heures.
    Son stylo crissait contre le papier en permanence mais cela ne dérangeait personne, évidemment car à part lui aucune âme qui-vive n’était aux alentours. Il se balançait sur sa chaise, menaçant de tomber à n’importe quel moment et se briser une vertèbre et finir paraplégique ou tétraplégique. Ce qui prouvait que la vie ne tenait qu’à un fil dans n’importe quelles circonstances. Dans un bâillement non caché, Yutsuki terminait un questionnaire pour son admission dans une école de police. Ni il ne se pressait ni il ne se creusait la tête pour les réponses, dès qu’il voyait le début de la question, la réponse lui venait automatiquement en tête. Continuant son petit jeu avec sa chaise, un discret toc-toc fit écho dans la pièce, il ne prit même pas le peine de répondre « entrez », ça devait être les infirmières ou les médecins chiants venus faire leur petit bilan de la semaine. L’inconnu rentra donc, il ne le regarda pas, continuant de griffonner sur sa feuille.
    « Yutsu ..
    - Oui j’ai pris mes cachets, mes pilules tout ce que vous voulez. L’infirmière m’a fait ma piqure et j’ai dormi plus de huit heures cette semaine, satisfait ? »
    Il coupa net l’homme dans ses paroles, un silence dédaigneux s’installa, ce qui ne perturba pas du tout l’orphelin. Dans un soupir las, l’arrivant reprit :
    « Je ne suis pas un médecin ni un quelconque employé ici. »
    *Alors qu’est-ce que vous foutez là, ducon.* Se retint de répliquer Yutsuki, sa mine appuyant un peu plus sur la feuille pour témoigner son agacement.
    « Je suis ton tuteur, chargé de tes comptes, on m’a donné quelque chose à te remettre impérativement.
    - Ah… »
    Répondit t-il totalement désintéressé, depuis son entrée il n’avait pas quitté les yeux de sa feuille, ce qui énervait au plus au point le tuteur. Ce dernier indiqua à une personne inconnue de rentrer, ce qu’elle fit. Un autre ‘homme’ pénétra dans la salle et il était assez…spécial ? Cheveux courts et roux, une quantité impressionnante de piercings sur le visage comme sur les membres et même le cou, clavicules etc… Ses pupilles étaient également très impressionnantes, habités par des cercles concentriques et hypnotisants. Yutsuki tourna légèrement la tête et écarquilla les yeux, figé sur place.
    « Je te présente Onigami(=Dieu puissant/irrité), un humanoïde, TON humanoïde. Ne me demande pas d’où il vient, il est venu se présenter à mon bureau et m’a donné une carte avec quelques informations mais elle n’était pas signé. »
    Le style se brisa sec entre ses doigts tellement il l’avait serré fort, Yutsuki se releva très brutalement, la chaise se renversant par terre. Il recula, le cœur battant à la chamade, l’air plus qu’affolé et dangereux. De son poing gauche, il renversa la table avec une violence peu commune. Il se mit à hurler de haine, frappant les murs tout en cassant la fenêtre de ses mains qui se gorgèrent de sang.
    « PERSONNE NE REMPLACERA SUITEKI ! »
    Le verre voltigeait ainsi que les éclaboussures de sang, Onigami restait imperturbable à ce spectacle, se recevant de l’hémoglobine sur le visage, ce dernier coulant délicatement et lentement. Les médecins ne tardèrent pas pour contrôler la furie qui se déchainait dans sa propre chambre, le tuteur était vite parti avant de ne se recevoir le gauche légendaire ( XD ). Une aiguille perça la peau de son bras, dans une veine, et le somnifère se répandit lentement à l’intérieur. Mais Yutsuki continua de s’agiter, ils l’attachèrent carrément au lit, poignet, thorax et mollets. L’anesthésiant l’endormit quelques minutes plus tard alors qu’il cherchait toujours à se débattre. Après un long sommeil de sept heures et demie, il secoua lentement la tête pour se déflouter(non c’est pas français ce mot XD) la vision et il poussa un soupir étouffé dans un grognement quand il aperçu l’humanoïde près de lui.
    « Dégage ou je te fais la peau !
    - Dans ton état j’en doute, tu as 99 % de chance de perdre contre moi. »
    Yutsuki serra les dents, une souffrance inconnue lui tiraillait les côtes. Il jeta un regard noir à Onigami et constata qu’il était toujours attaché…Merde…Aucun médecin ne viendrait le délivrer avant un bout de temps. Et il ne souhaitait pas de l’aide du robot, encore moins. Il tira comme un forcené sur les liens, s’excitant tout seul sur son lit. Onigami ferma les yeux un moment, soupirant. Ils n’étaient vraiment pas bien partis pour s’entendre, m’enfin…Il tendit une seule main et le détacha sans plus tarder, redoutant une éventuelle baffe de la part de son ‘maître’. Mais ce dernier se contenta de s’asseoir au bord de son lit, se frottant le visage, l’air pensif. Un sourire apparut au coin de ses lèvres, l’humanoïde plissa ses yeux cerclés, méfiant. Et il avait raison de l’être, Yutsuki se leva brusquement, chopant le rouquin par le col tout en conservant son rictus dément, Onigami le fixa, sans comprendre.
    « Attend je vais t’arranger. »
    Déclara le jeune homme, le plaquant contre un mur, son bras contre sa gorge. Son adversaire le transperça du regard, et le Majinaï n’en fut pas pour le moins du monde affecté. Il le mit à terre sans problème, son pied contre son abdomen. Onigami l’observa, de terre, impassible. Attendant patiemment.
    « Ecoute, je crois que je vais être obligé de cohabiter avec toi, alors je vais établir quelques règles. De 1 je ne suis pas ton maître, tu n’es pas mon esclave. De 2 t’es un être vivant pour moi, t’as des droits, capté ? Alors si je te donne un ordre fait pour les bonniches tu me fous un coup, d’acc ? »
    …Un énorme blanc prit forme, Yutsuki transforma son rictus en un vrai sourire. Lui qui avait si peur de revoir et d’approcher un humanoïde, il avait finalement affronté sa phobie, et réapprit à les adorer comme avant. Quant à Onigami, il fut légèrement étonné intérieurement qu’un humain raisonne ainsi, dans ses données artificielles, ce n’était pas écrit ainsi. Il lui tendit la main pour l’aider à se relever, et le roux accepta son aide sans ajouter autre chose.
    « Par contre, tu dois me laisser modifier quelque chose, tu permets ? »
    On ne sait comment, Yutsuki changea complètement ce pseudo robot. Il lui injecta son propre sang ce qui les lie symboliquement, inversa et retira des choses pour en rajouter, parfois des choses mêmes humaines. Pour la première fois dans l’histoire, un humanoïde s’était façonné sa propre façon de penser, un caractère et même des sentiments purement humains. Ils étaient deux, ils étaient amis, ils étaient complémentaires.


***

    4 ans plus tard…
    Yutsuki, élève studieux, sérieux à l’avenir tout tracé devant lui. Depuis ses vingt-ans (majorité au japon), il vivait dans un studio tranquille avec Onigami. Et pour tout avouer, il ne pouvait pas se passer de lui une journée voir une demi-journée. Il réussit brillamment ses études sans aucune petite nuisance, cette vie lui convenait, il entra dans une école de police spécialisée cette fois et il fut le premier diplômé de sa promotion en très peu de temps. Malheureusement, comme tout le monde, il commença par le poste le moins bien placé hiérarchiquement. C’est à dire un simple subordonné. Plus la société évoluait plus il la haïssait comme jamais. Mais il joua le rôle d’un chien de l’état sans problème, seul Onigami connaissait la vérité et d’ailleurs c’est toujours le seul qui connaît son but et sa manipulation. Ce dernier avait dû aussi passer des examens pour rester à ses côtés dans la police et même l’aider, ce qui ne fut pas très dur. Mais la pire qui se produit, c’était quand Yutsuki rencontra son chef. Devinez quoi ? C’était l’homme qui avait tué toute sa famille et violé sa mère, et son collègue n’était nul autre que acolyte. Ils ne le reconnurent pas, tant mieux, lui si, et il allait les tuer.


    21 Décembre 2179, 23 heures.
    Les rues étaient désertes et de faibles lumières provenant des magasins ou des lampadaires éclairaient les pavés. Le bureau de police était ouvert naturellement, à l’attente ou affut de n’importe quel danger quelconque. Mais ils n’étaient que deux, le patron et le compère.
    Sous le froid hivernal, un jeune homme aux cheveux blanc comme la neige qui tombait, avançait lentement dans l’allée, se dirigeant vers le bureau. Son corps agile lui permit de se faufiler à l’intérieur sans se faire remarquer. Ses yeux bleus fixèrent la porte entrouverte, et un flash-back lui voila les yeux pour un moment. Il s’approcha, ils parlaient calmement et sniffaient de la cocaïne sans crainte de se faire découvrir. Yutsuki Majinaï allait, ce soir, allait exécuter sa justice. Il avait ordonné à Onigami de rester chez eux, il ne voulait pas qu’il court le risque de se faire tuer. D’un féroce coup de pied, il ouvrit la porte et dégaina deux flingues, chacun visant un des deux scélérats. Ils le regardèrent sans comprendre, presque souriant, croyant à une blague. Le jeune homme les dévisageait d’un air plus qu’insensible et cruel, ce qui effaça leur mine réjouie.
    « Il y a dix ans, jours pour jours, vous avez assassinez toute une famille et leur humanoïde. Mais vous avez négligez de tuer l’héritier, dommage, car il ne vous l’a pas pardonné. »
    Deux coups de feu synchros résonnèrent dans tout le bâtiment, avant que les ambulanciers n’arrivent, Yutsuki avait disparu. Les enquêteurs furent surpris de voir que leurs gardiens de la paix n’étaient en fait que des drogués et trafiquants en plus de ça. L’affaire fut classée deux mois après le meurtre sans que l’on aille chercher plus loin, on jugea que c’était un règlement de compte.


EPILOGUE___

    Un an plus tard, Yutsuki débarrassait lentement son bureau de subordonné, mettant tout dans un carton. Ses collègues le regardèrent sans comprendre.
    « Tu t’es fais virer ?! »
    L’interpellé leur jeta un regard surpris, haussant un sourcil, il répliqua avec une expression malicieuse :
    « Moi .. ? Viré ? Tu rêves, je déménage. A partir de maintenant, je suis le Chef de la Police de Tokyo. »
    Et il partit avec Onigami dans son nouveau bureau, il déposa sans douceur ses affaires dessus et s’étira de tout son long, un frisson lui parcourant l’échine. Il s’approcha de la fenêtre, plaquant sa main droite contre, c’était de nouveau l’hiver. Le jeune avait toujours l’impression de ne vivre que pendant cette saison, mais peu importe, sa vie ne commençait que maintenant. Il avait été choisi pour ce poste en raison de ses qualifications et de ses diplômes qui ne se comptaient plus. Le duo avait aussi emménagé dans une grande demeure, une sorte de manoir. Yutsuki se retourna vers le roux, un sourire cynique dessiné sur la figure.
    « Tu vois Onigami-chan, c’est là que tout commence. »
    Ce dernier le regarda, hochant légèrement la tête. Yutsuki sauta sur le rebord de la fenêtre ouverte tel un voyou en fuite. Un vent glacé fouetta son corps, et il aimait ça. Son regard hautain surplombait la ville et son rictus s’étira sombrement, il les voyait tous grouiller comme des fourmis, les gens qu’il était censé protéger... D’une voix grave et ironique, il déclara :
    « Qu’ils me haïssent, pourvu qu’ils me craignent… »


F I N


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MessageSujet: Re: Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ...   Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ... EmptyDim 26 Oct - 19:11

    • { SECOND ME *


Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ... Amfhur

    Nom : Majinaï
    Prénom : Yutsuki
    Surnoms : Isklive ou The First Ennemy
    Statut : Terroriste =’)
    Classe Sociale : ? ( Riche <3 )
    Me & Myself :
    Ce qui se passe lors de ses nuits ? Et bien… Il est professionnellement tout le contraire de ce qu’il est dans la réalité. Il se surnomme et est surnommé « Isklive » mais pour les plus peureux – qui ont la frousse rien que de prononcer les syllabes de son pseudo - ou dans la grande majorité, il est aussi appelé « THE FIRST ENNEMY » autrement dit « Le Premier Ennemi » ce qui se traduit par le terroriste le plus recherché de la Floating World. Son visage est inconnu de la Police comme de la Presse, il porte tout le temps une capuche voilant sa chevelure et la partie supérieure de sa figure. Il créait des attentats à la chaîne, causant la mort de plusieurs dizaines de personnes. Mais ce ne sont quasiment jamais des « innocents à sa manière », il tue plus souvent les hommes d’affaires, les ‘stars’, policiers/militaires et personnalités importantes de ce monde. Son repaire n’a jamais été découvert à ce jour, mais on a récemment appris qu’il ne bossait pas tout seul dans ces crimes. En effet, il paraît qu’il y aurait une autre personne, un compagnon mais son pseudo comme des données quelconques sont indisponibles. Craint comme la peste, haït ou vénéré comme un dieu, Isklive ne fait pas dans la dentelle ni de quartier. Il est lié à de nombreuses disparitions d’humanoïde. Tout (pratiquement) ceux qui ont pu admirer son visage a été la dernière chose qu’ils aient pu voir de leur vie. Il rôde sur les toits de Neville East comme West et ne s’est jamais fait attraper une seule fois. Il incarne la terreur dans sa toute puissance, installant l’angoisse la nuit alors que vous êtes tranquille sous vos draps lorsque vous entendez des pas au dessus de vous… Lors des courses-poursuite, il n’est pas rare de le voir briser votre fenêtre et passer comme éclair dans votre maison pour s’enfuir. Mais Yutsuki peut également se confondre dans la masse(le jour le plus souvent), c’est à dire en simple civil et se faire passer pour un opposant à Isklive. Encore une fois son côté menteur refait surface, et il n’hésitera pas à manipuler les gens autour de lui, surtout si elle a à voir avec la Police. En ce moment, il est en position dominante par rapport à celle-ci, mais le vent pourra peut-être tourner, qui sait… Il n’a pas de métier et vit de ce qu’il vole et revend sur le marché noir et est d’ailleurs riche. Si quelqu’un lui pose une question sur le plan professionnel et privé, il débitera un mensonge parfaitement réfléchi et maîtrisé, comme toujours.

    P.S : Ses yeux sont rouges, ici.



#

    * REALITY SHOW *

    Personnalités sur l’avatar : Haine de Dogs Bullets & Carnage et Autres images de provenances inconnues.
    Prénom : Fleur
    Pseudos : Isklive & Badly
    Âge : 14 étés les gosses !
    Sexe : Fille héhé
    Comment trouvez-vous le contexte ? Original, ça change, c’est rare qu’un forum me motive autant ^o^
    Et le design ? Super, rêveur x)
    Où avez-vous connu le forum ? Hachinou =D
    In My Head ? CODE BON BY NEHOHI chayrie <3
    Quel parfum ? CODE BON BY NEHOHI, baby.
    Quelque chose à ajouter ? Fais gaffe à tes fesses ma jolie, Yutsuki is here !


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Humeur : Pensive

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MessageSujet: Re: Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ...   Yutsuki Majinaï { Oderint, dum metuant ... EmptyDim 26 Oct - 22:20

    *________________________________*

    AJODJEIDUEZGHFUEGDUZEGDYZEGFYR

    Syntaxe parfaite, histoire sublime, caractère contradictoire, physique d'Apollon...

    Bienvenue chère et tendre Admin de folle de mon cœur.

    Classical People > Fiche validée.
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