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 Kids don't play with fire~ | Seimei <3 |

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MessageSujet: Kids don't play with fire~ | Seimei <3 |   Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | EmptyMer 11 Fév - 19:04

    Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | Akito6kv4
    _________ Akio




« Itte rasshai ! »

Akio n'était pas sûr que sa voix fluette ait atteint Yutsuki et Onigami avant qu'ils ne partent au travail. La porte s'était déjà refermée derrière eux qu'il agitait encore niaisement et lentement sa petite main, l'air ailleurs. Doucement, il arrêta son geste et laissa tomber son bras le long de son corps menu. L'adolescent poussa un petit soupir et se retourna vers la pièce à vivre vide. La table du petit déjeuner était encore dressée et c'était lui qui était chargé de débarrasser et de faire la vaisselle en l'absence du maître de maison. Dans un sens, cette tâche ne le dérangeait pas, mais... il avait une fâcheuse tendance à laisser tomber tout ce qu'il avait entre les mains. Or, lui donner une assiette glissante à cause de l'eau chaude et du liquide vaisselle relevait de la folie ou de l'inconscience ! Enfin... Akio faisait de son mieux pour servir à quelque chose dans cette maison. Après tout, le chef de la Police l'avait recueilli dans la rue après sa fugue, en dépit de son poste, et lui fournissait le gîte et le couvert. Le garçon lui en était éternellement reconnaissant rien que pour ça.

L'ancienne idol poussa un nouveau soupir. Seimei n'était pas là non plus : comme d'habitude, il s'était éclipsé pour ne pas faire la vaisselle. Quel paresseux ! Et après, ça se dit vertueux et droit ! Ben voyons... N'empêche, Akio était incapable de lui en tenir rigueur. L'humanoïde avait fait, faisait et fera tant de choses pour lui... Il ne fallait pas oublier que c'était lui qui l'avait sorti de sa solitude lorsqu'il avait onze ans, que son grand-frère était mort, que son père n'était plus qu'une ombre vague toujours en voyage d'affaires et que sa mère semblait complètement déconnectée du monde réel et toujours absente. C'était Seimei qui avait éclairé ses journées mornes et tristes de son aura flamboyante. Son Amour.
Avant l'arrivée du robot sur-mesure dans sa vie, le jeune surdoué – déjà en première année de lycée à onze ans – vivait « à l'arrache ». Les jours d'école, les dégâts étaient à peu près limités jusqu'à ce qu'il rentre chez lui le soir, bien que son petit déjeuner aurait fait mourir un nutritionniste sur le coup, comme le reste de ses repas, d'ailleurs – à horaire variable et inhabituel et au contenu déséquilibré au possible. Par exemple, en rentrant de l'école entre 15h30 et 16h00, Akio mangeait, il remangeait vers 18h00, puis vers 21h00, puis vers 23h00 avant d'aller se coucher. Et les week-end, c'était pire ! Et pour revenir au contenu de ses repas, c'était tout le temps des trucs du genre : junk food à volonté, radis au coulis de fraise, sandwich aux chips, riz à la confiture de cerises, chocolat fondu à l'huile d'olive, sushi maladroitement grillés à la poêle, ramen au caramel carbonisés, œufs au plat cuits dans un fond d'eau sucrée,... Et la liste d'excentricités culinaires aussi écœurantes que mauvaises pour la santé était longue ! Et si ce n'était que ça... Avant que Seimei ne mette un peu d'ordre dans son mode de vie, Akio pouvait passer une journée entière à tremper dans son bain sans en sortir ( en changeant l'eau régulièrement pour ne pas avoir froid ). Il jouait aussi énormément aux jeux vidéos et regardait beaucoup d'animé – en grignotant bien sûr. Évidemment, il sortait pour faire du sport – de l'Air Treck trois heures par jour –, pour poser pour un magazine de mode et pour faire les boutiques, mais c'était tout. On se demandait comment il était encore en vie après avoir ingurgité toutes ses saletés...

Puis Seimei le Grand était arrivé sur ses beaux AT rouges, tel le prince puissant – et charmant aussi. On pouvait dire qu'il lui avait sauvé la vie. Ignorant les protestations du petit aux cheveux bleus, il avait considérablement redressé son hygiène de vie. Déjà, c'était lui qui cuisinait désormais et à heures fixes. L'accès au frigo et aux placards était très limité à Akio, que l'humanoïde surveillait comme le lait sur le feu, habitué aux nombreuses opérations commando « kidnapping des cookies et du coca » du gosse. Puis, interdiction de jouer aux jeux vidéos et de regarder des animés au-delà de 21h00 les soirs d'école et 22h00 les week-end. Les bains de douze heures et plus étaient également proscrits. Même si le petit être capricieux tirait la gueule au début, il finit par renoncer et se laisser faire, finalement pas trop traumatisé par ce nouveau régime de vie. En plus, ses trois heures de ride, il les faisait en compagnie du bel enflammé ! ♥ Ah la la... C'était il y a bien longtemps lui semblait-il. Maintenant, rien n'était comme avant... Tout avait changé, surtout en mal.

Gagné par la mélancolie, Akio décida de s'adonner à son antistress favori : le bain. Certes, Yutsuki menaçait de l'expédier par la fenêtre du dernier étage – sans ouvrir cette dernière – parce qu'il n'avait plus d'eau chaude, mais c'était plus fort que lui : la salle de bain et la baignoire, c'était son QG, comme le policier passait sa vie dans son bureau et Seimei devant son piano ( Et ça rime, c'est merveilleux ). Il monta donc les escaliers d'un pas traînant et s'engouffra dans son antre, clairement marquée comme étant son territoire : on avait l'impression que l'adolescent(e?)-enfant avait déménagé la moitié d'un institut de beauté à l'intérieur de la pièce tant elle regorgeait d'ustensiles et de machins superflus pour la toilette. Akio ou le gamin aux sept gels douches ; un pour chaque jour de la semaine.

Le chat – sobrement appelé Neko par Yutsuki, décidément très imaginatif – se faufila à sa suite dans la salle de bain, heureux de profiter du chauffage. Depuis presque deux mois que la starlette squattait, l'animal avait comprit que Akio + salle de bain = nid chaud et douillet. Ainsi, le félin se roula en boule sur les vêtements que le petit rider avait abandonné sur le sol en se déshabillant, juste sous le chauffage en marche. L'adolescent s'assit sur le bord de la baignoire – il fut parcouru par un frisson lorsque ses fesses chaudes rencontrèrent le rebord froid – et fit couler de l'eau brûlante après avoir bouché le trou d'évacuation avec le bouchon prévu à cet effet. Évasif et rêveur, il regardait la grande vasque blanche se remplir d'eau bouillonnante, puis versa du bain moussant là où l'eau était la plus agitée pour la voir se couvrir progressivement de mousse blanche et de bulles irisées. Quand la baignoire fut pleine, il se glissa délicieusement dans l'eau chaude et s'allongea, charlotte rose pâle sur la tête pour ne pas mouiller ses cheveux. Le grand enfant prit Pochi sur le bord et le déposa dans la mer blanche et moutonneuse, où il disparut. Akio ménagea un petit espace avec sa main pour que le canard en plastique jeune soit visible, puis joua négligemment avec.

Ainsi bercé par la chaleur et le bruit de la pluie qui tombait dehors, l'ex-idol laissa errer son esprit. Puisqu'il en était à évoquer le passé, le revoilà qui venait le hanter... encore. Bien sûr, en présence des autres, il essayait de ne rien montrer de sa peine et de sa détresse, pour ne pas les inquiéter, mais seul, il se permettait de broyer du noir. Or, c'était le cas à cet instant. Ses pensées voguèrent vers des flots dangereux et agités... des souvenirs qu'il ne souhaitait raviver ni remuer. Des souvenirs où Il apparaissait, Lui. A sa simple évocation, Akio fut secoué par un spasme de peur et de dégoût intense. Celui qui avait pourri sa vie alors qu'il avait reprit espoir et que tout allait bien : Takeshi Nakahara. L'écorché vif se tassa dans l'eau. Il se remémorait cette soirée-là, où il répétait une danse indécente, une idée de son bourreau...

~~~


L'Akio d'il y avait quelques mois se déhanchait furieusement sur une musique rythmée et rapide. Nakahara s'était placé derrière lui, histoire d'admirer son joli petit derrière ferme, en semi-liberté dans ce short en jean trop court et trop moulant, avide d'y promener ses mains comme il l'avait déjà fait avant. L'adolescent savait très bien pourquoi son producteur se mettait toujours derrière lui et cette pensée l'écœurait. Il mourait d'envie de couvrir ses fesses avec ses mains et de s'enfuir. Mais il ne pouvait pas, sinon Kenji – son manager – le punirait encore. La mini star avait encore le bleu à la hanche qu'il lui avait fait la dernière fois. Soudain, son bourreau lança :

« Akio, bouge plus les fesses, c'est mou tout ça ! ♪ »

Ses joues s'empourprèrent de honte. Venant de quelqu'un d'autre, Akio n'aurait pas réagit ainsi, mais venant de celui qui l'attouchait et le forçait à faire toutes sortes de choses dans son bureau, c'était très, très humiliant. Surtout devant tout le monde, des spectateurs qui ne saisissaient pas l'étendue de ses paroles. Même Seimei était présent dans la pièce. Et s'il venait à savoir à quelles choses honteuses il s'adonnait, forcé, le soir après l'entraînement, l'idol n'y survivrait pas et mourrait ridiculisée. C'est en retenant ses larmes que l'adolescent, à la demande du producteur, ondulait davantage des hanches, pour le grand plaisir de ce dernier. Il se sentait affreusement mal : il aurait pu tourner dans un film érotique que ça aurait été la même chose. C'était vulgaire cette danse, tout à fait vulgaire... Akio avait honte, mais honte ! Il avait envie de se cacher dans un trou de souris et de ne plus jamais en sortir, y mourir loin des regards.

La musique s'arrêta et l'idol aussi, épuisé par ses trois heures de danse presque non-stop. Alors que retentissait les « Ok, c'est fini pour aujourd'hui ! », la grenouille prit une serviette et essuya sa peau moite. Douloureusement, il attendait que son producteur lui dise la phrase habituelle... C'était devenu si fréquent – journalier même – qu'Akio avait dit à Seimei de rentrer directement tous les soirs.

« Akio ? Je peux te parler dans mon bureau ? ♥ »

Le susnommé plongea son visage dans sa serviette, le cœur lourd. Voilà, il l'avait dit, la phrase habituelle. Et lui, faible et soumis, il n'avait pas d'autre choix que de se laisser faire. Ah ! Ce qu'il se détestait dans ces moments-là... Qu'il se trouvait misérable ! Il aurait bien aimé porter plainte mais... il ne savait pas comment il l'annoncerait à Yutsuki. Est-ce débarquer dans le commissariat, la bouche en cœur, et déclarer simplement : « Bonjour ! Je me fais violer tous les jours par mon producteur~ » serait la bonne façon de faire ? Il ne saurait vraiment pas comment le lui dire. Et puis même, il avait trop honte pour dire quoique ce soit, il se sentait trop sale, souillé. Résigné, l'adolescent entra donc dans le bureau du quarantenaire...

*


Nakahara pesait lourd sur lui, il l'écrasait, lui faisait mal. A l'époque, il s'abstenait encore d'aller jusqu'à la pénétration, mais son producteur avait une imagination débordante lorsqu'il s'agissait de jeux sexuels et autres préliminaires. Tout ça donnait au garçon l'envie de vomir. Mais il ne pouvait se dérober de l'étreinte trop serrée de l'homme qui le maintenait allongé sous lui, sur le canapé, nu. L'enfant sentait que sa peau était poisseuse, gluante et collante à cause de la sueur et du sperme, tous deux appartenant à son bourreau. C'était très désagréable, vraiment beaucoup. Akio était profondément écœuré et de temps en temps, un haut le cœur le soulevait. Il pleurait en silence, de peur que ses sanglots n'empirent la situation. Sa bouche avait encore le goût abominable et répugnant de la jouissance de son violeur. Il avait envie de partir, maintenant ! Tout de suite ! Nakahara fourra violemment sa langue dans la bouche du jeune homme et la remua jusqu’à ce que ses larmes coulent sans retenue. Puis il se leva, le laissant allongé là, traumatisé, tremblant et sanglotant. Soudain, la scène s’obscurcit de plus en plus jusqu’à devenir totalement noire…

~~~


Akio ouvrir les yeux, porta une main à son cache-œil et murmura doucement :

« Akira ? »

Son double ne répondit rien. Cependant, la grenouille savait bien que c’était lui qui occultait ses pensées pour ne pas qu’il se torture trop. Il esquissa un petit sourire innocent, quelque peu ému par la sollicitude silencieuse de son hôte. Soudain, il entendit la porte d’entrée s’ouvrir et se fermer. Akio se redressa dans le bain et cria :

« Seimei ? C’est toi ? ♫ »

Puis il se tassa un peu. Ah oui… Il avait oublié. L’humanoïde ne lui adressait presque plus la parole depuis qu’ils étaient arrivés chez Yutsuki. L’enfant en ignorait la raison exacte, mais, paranoïaque comme il l’était devenu, il était persuadé que c’était parce que Seimei le trouvait sale et lui en voulait de s’être fait ainsi abuser bêtement…
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MessageSujet: Re: Kids don't play with fire~ | Seimei <3 |   Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | EmptyJeu 12 Fév - 2:25

    Souviens toi des moments divins,
    Planant, éclatés, au matin.
    - Placebo ; Protège-moi.

    Tel un bon robot, Seimei s’était réveillé à six heures tapantes ce matin. Sa mission ? Préparer le petit déjeuner avec Onigami, laver la salle de bain (et « débarrasser la salle de bain de toutes ces futilités » dixit Yutsuki) et après il serait libre. C’est donc tout content qu’il s’attela à la tâche de nourrir la famille recomposée Aoyagi-Majinai, résistant fortement à l’envie de faire glisser malencontreusement de l’arsenic dans le plat de Yutsuki. Ce serait évidement un accident et absolument pas, définitivement pas du tout prémédité, il le jurait, monsieur l’agent. Comment ça, la maison Majinai ne possédait pas d’arsenic entre le safran et le sucre en poudre ? Vous êtes sûr ? Seimei leva les yeux au ciel et se contenta d’un petit déjeuner classique. Sans ciguë, sans arsenic, ammoniac, ricine, cyanure, eau de javel, liquide vaisselle, pas même du ketchup (Seimei était intiment convaincu que le Ketchup était le mal, le pire poison qui soit et qu’il allait bientôt dominer la terre en rendant tout ces Tokyoïtes, odieusement beaux et riches, gros et mal-aimés. Le ketchup était un véritable fléau à éradiquer des rayons des supermarchés). Ou ketchup-mayo et autres hérésies de ce genre. Non, le petit déjeuner qu’il prépara était le plus sain possible.

    Puis, tel Dobby l’elfe de maison, tel Cendrillon la niaise future rebelle, tel le Pein enragé, il lava la salle de bain. Force est de dire que ce fut compliqué avec tous les produits de beauté dont elle regorgeait. Plus Seimei observait la salle de bain des Majinai, plus il se disait qu’ils pouvaient ouvrir un salon de coiffure, d’esthéticienne, de manucure et pédicure, et si Onigami prêtait ses talents de masseur, kinésithérapie. De quoi faire fortune. Sans compter le fait qu’Akio pouvait toujours nous faire un remix de « change ton look ! » Yutsuki nous apprendre l’art d’être « cooooool » et Akira, s’il se manifestait, pouvait chanter un morceau de rap. En bref, de quoi se faire une véritable fortune sur le dos du flic. Intéressant. Puis, l’idée qu’ils étaient en cavale lui revint en mémoire et il retira de sa tête cette fantastique action commerciale. Pour une autre fois. Après avoir bataillé avec la salle d’eau, il put enfin crier « LIBERTÉ » dans sa tête et s’enfuir en courant – ridant. C’était une journée qui commençait bien, les facteurs de ce jour de félicité éternelle étaient les suivants :
    Petit un : Yutsuki ne lui avait pas adressé un mot et il n’avait pas été obligé de se répandre en politesse hypocrite.
    Petit deux : Akio ne s’était pas réveillé et par conséquent ne pouvait pas le forcer à passer la journée avec lui.
    Petit trois : il avait esquivé la corvée de vaisselle.
    En soi cette journée démarrait bien.

    Mais la question que tous se posaient était la suivante : mais que diable allait faire le bel enflammé lorsqu’il ne s’occupait pas d’Akio. Il ne pouvait pas décemment se montrer dans les rues, des panneaux publicitaires et autres hologrammes le montrant absolument partout. Il pensa qu’il ne manquait plus que la mention « WANTED ! Dead or Alive for $5, 000, 000 » et l’illusion était parfaite. Enfin bref. Donc que faisait Seimei de ce temps libre qu’il passait à fuir ? Faisait-il du rodéo ? Des courses d’escargots argentins clandestines ? Du ride, tout simplement ? Vendait-il son corps délicieusement musclé et chaud au prix fort pour ces dames – et au prix exorbitant pour ces messieurs ? Doublait-il des mangas ? N’était-ce pas lui, la voix de Lambo +10 dans Katekyo Hitman Reborn ? Faisait-il le balayeur dans un hypermarché ? Revendait-il des organes ? Écrivait-il des doujinshi porno pour les yaoitiste étrangères se situant à l’autre bout de la planète ? Enfilait-il un collant rouge, un slip jaune par-dessus, avec sur son justaucorps hautement ridicule les initiales SF pour Super Fire, le défenseur de la veuve et de l’orphelin* (*offre soumise à condition : être mignon et adorable pour le morveux, sexy et bien gaulée pour la veuve) ? Et bien non, il ne faisait rien de tout cela. Enfin si, il ridait un peu, mais seulement durant le trajet qui l’amenait à la gare. De là, il commandait des billets pour le premier aller à Minato, station Roppongi. Et il allait à… Roppongi ! Bravo, vous venez de gagner l’appareil dentaire en diamant dix-huit carats de chez Cartier.

    C’était très drôle de le voir. On aurait put facilement comparer le roi de la nuit à une espèce de Brad Pitt tentant de passer dans Marseille incognito. Genre lunette noire hyper-classieuse, bandeau noir retenant ses cheveux, vêtements en contradiction avec ce qu’il portait habituellement… Bon, concrètement, il ne retirait que son blouson en cuir fin qui brillait dans la nuit, mais c’était déjà ça ! Bref, donc, après avoir pris le train et maté un manga nommé Kuroshitsuji (Akio avait demandé, que dis-je, exigé, qu’il le regardât), trois épisodes pour être précise, il arriva à destination. Et la question était la suivante : que faisait-il à Roppongi ? Draguait-il les jolies étrangères ? Bossait-il à mi-temps dans un bar nommé Yorokonde ? Organisait-il des ventes aux enchères de requins morts dans du formol ? Faisait-il… Enfin, vous avez compris l’idée quoi. Non, il ne faisait rien de tout cela, il achetait généralement un quelconque manga/livre/magasine (plus ou moins louche), se rendait dans un café, commandait un milk-shake à la fraise et se prélassait à la table du bar sus-nommé Yorokonde, le meilleur café du monde ! D’ailleurs, Seimei – connu ici comme étant Kaoru – ne pouvait boire que les milk-shakes du Yorokonde, d’où sa venue du district Sakura Drops jusqu’à Minato. Et puis comme cela, il était certain d’avoir la paix ultime. Personne n’avait idée de le chercher ici… Enfin si, une fois les fils Hiroto étaient venus pour lui défoncer sa race – ça lui apprendra à se trouver sur leur chemin – mais la voix divine de Dieu Xue le sauva d'un aller simple à la casse, sans toucher les deux mille euros… Et lorsque Seimei en avait marre d’observer les gens à la terrasse du Yorokonde, il lançait des Part Wars en plein Roppongi et les remportait haut la main, évidement.

    Ceci permettait d’éviter de penser à tout ce qu’il abandonnait, à la merde dans laquelle Akio et lui était… Aux mauvaises choses, comme Nakahara… Il avait été trop con. Comment avait-il fait pour ne pas remarquer que ce foutu producteur reluquait un peu trop son protégé ? Comment avait-il fait pour ne pas voir qu’Akio subissait les pires sévices et humiliations ? Puis une autre question s’insinua dans son esprit… Akira savait. Il savait tout mais n’avait rien fait. Pourquoi ? S’était-il trouvé impuissant face à ça ? Souffrait-il aussi des mêmes sévices, au travers du corps d’Akio ? Les personnes souffrant de double personnalité étaient bien trop complexes pour les comprendre. Surtout qu’un cas de double personnalité aussi tranchée n’était encore jamais arrivé. Akio était unique en son genre, dans le style maladie psychique. Il avait beau consulter encore et encore les articles de journaux ou les informations d’Internet, jamais on avait recensé un cas comme Akio – d’ailleurs Akio n’était même pas recensé, puisqu’il n’avait jamais fait un suivit psy ou avait séjourné en hôpital psychiatrique. Enfin, cela n’était pas grave. Il aimait bien Akira aussi… S’il était seulement capable d’aimer.

    Le robot soupira. Non, il en était incapable. Il avait été conçu pour feindre cet amour, pour protéger cette frêle petite chose brisée. C’était ainsi qu’il était programmé. Tout n’était qu’une suite de calcul et de probabilité en fonction de ce qu’il savait, de ce qu’on lui avait fait savoir. Et au final, même s’il semblait mu par un libre-arbitre affolant, il n’en était rien… C’était peut-être pour cela, qu’il n’avait pas pu remarquer le jeu macabre du producteur de son aimé, de celui qu’il devait considérer comme son aimé ? Seimei en eut assez. Il paya et décida de retourner chez Yutsuki. Il dut attendre pendant une heure le prochain train à destination de Sakura Drops et finalement, retourna dans la villa du chef de la police. Il n’avait pas encore retiré ses AT que la voix fluette d’Akio lui parvint d’en haut. Il sourit. Il n’y avait pas cet imbécile d’hypocrite avec eux, ni son robot – qui semblait être le seul à bénéficier de sa sympathie ici. Seimei se dit qu’il pouvait peut-être faire une entorse à la mauvaise humeur chronique qui l’entourait lorsqu’il pénétrait dans la maison Majinai. Qu’est-ce que ça lui coûtait, d’être aimable ? Rien. Et il rassurerait Akio comme cela.

    D’ailleurs, pourquoi diable était-il si froid ? Au début il pensait que le fait qu’il n’y avait pas de piano devait y être pour quelque chose. Cependant, lorsqu’un soir il était rentré et qu’il avait trouvé dans le salon le puissant instrument de musique, qu’il avait fait courir ses doigts agiles sur les touches de nacre pour jouer la sonate au clair de lune, son mal-être ne s’était pas envolé… Si mal-être pouvait-il avoir. Était-il… jaloux ? C’était… stupide. Il était un robot incapable d’aimer sincèrement quelqu’un. Alors comment la jalousie pouvait-elle s’emparer de lui ? Comment pouvait-il haïr une personne juste parce qu’elle était trop proche d’Akio ? Surtout qu’il ne devrait même pas détester Yutsuki. Ce dernier les hébergeait, les couvrait, avait participé au meurtre de Nakahara. Il lui devait beaucoup et tout ce qu’il trouvait à faire, c’était tirer la gueule et disparaître des jours entiers on ne savait où (enfin, maintenant vous savez mais les pauvres personnages sont des paumés incapable de voir un arbre dans leur appartement, alors retrouver un robot cent fois plus intelligent qu’eux…). Finalement, il n’y avait que la nuit où il était un tant soi peu social, où, malgré tout, il dormait avec Akio, le serrant contre lui comme on serrerait précieusement le plus beau trésor.

    Car oui, Akio était son trésor, son précieux, son anneau de la communauté, son horcruxe, son ce que vous voudrez tant que ça impliquait la notion de « à moi, mon mien, don’t touch Akio bitchy ». Il le chérissait plus que tout au monde. Il était né pour cela. Et il ne supportait pas de le savoir triste et seul… Et là, il se disait que sa chère et tendre petite grenouille kyatante était abandonnée depuis le départ de Yutsuki, donc, approximativement, six heures. Soit. Un peu trop longtemps à son goût. Quel robot minable il faisait ! Il avait bien trop pris goût à liberté que lui laissait Akio – ce dernier se persuadant que Seimei était un être à part entière et non pas un robot. Seimei consentit enfin à répondre, morose cependant, n’arrivant pas à contrôler sa voix, ce qui était paradoxal pour un robot, je vous l’accorde.

    « Ouais, tadaima. »

    Il retira ses AT définitivement, monta la volée de marche et les rangea précieusement dans la chambre. Il retira ensuite son déguisement de star incognito et faillit hurler en voyant les dégâts que provoquaient le bandana sur sa merveilleuse coiffure. Arg ! Horreur et damnation ! Il se trouvait très classe avec cet accessoire, mais putain le bordel que ça foutait dans ses cheveux après ! Rageur, il se jura que plus jamais il ne porterait une hérésie pareille. JAMAIS, vous entendez (et je vous parie dix kitkat que demain il le remet. Comment je triche car je connais mon personnage ? Mais pas du tout. Bref) ?! Il prit un long moment. Peut-être qu’au lieu de rester dans son coin, il pouvait aller voir Akio. De toute manière, il n’y avait pas besoin de réfléchir. Il avait besoin de voir son sourire, d’entendre sa voix fluette s’extasier sur Pochi, discuter de tout et de rien, comme s’ils n’avaient jamais fugués, comme si de rien n’était… Et depuis combien de temps n’avait-il pas pris un bain avec la petite grenouille ? Trop longtemps. Vraiment trop longtemps. Retirant ses vêtements dans la chambre, il entra sans toquer dans la salle d’eau, nullement gêné par sa nudité. Ce n’était pas la première fois.

    Silencieux et presque menaçant, il entra dans l’eau brûlante et finalement sourit à son petit Akio, avant de coller le dos de ce dernier contre son torse et de coller sa tête sur celle de la grenouille. Il soupira d’aise, combien il était heureux, dans cette position. Une espèce de sérénité l’envahit. Une quiétude qu’il n’avait pas ressentie depuis trop longtemps. Il ne bougerait pour rien au monde. Caressant avec légèreté les mèches bleutées de son « maître », il déclara simplement :

    « Ohayo roi des grenouilles. Ca va à peu près ? »

    Il marqua une pause et reprit, plus hésitant :

    « Désolé, de t’avoir ainsi délaissé ces derniers temps. »

    Il embrassa la chevelure de son cher Akio avant de s’adosser contre la baignoire, gardant fermement Akio contre lui.

    « Alors dis-moi ce que tu as fait en mon absence ? »

    [ HJ – Kyaaah ! Notre scène de la salle de bain~ ]
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MessageSujet: Re: Kids don't play with fire~ | Seimei <3 |   Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | EmptyMer 25 Fév - 18:49

    Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | Akito4
    _________ Akio


Entendre Seimei rentrer lui avait donné un coup de fouet et avait rempli sa jauge d'énergie et de bonne humeur au maximum. Il en oubliait que l'humanoïde était censé le bouder. Le simple fait de penser au bel enflammé suffisait à lui réchauffer le cœur. « Le pouvoir de l'amùùùr », me direz-vous ; et bien en effet, c'était ça. Akio était comme l'héroïne typique d'un film de filles : fleur bleue, ayant de l'amour à revendre, énergique, touchant, émouvant et déterminé. L'adolescent aurait dû naître fille et actrice au lieu de garçon et idol. N'empêche que grâce à ce statut d'idol, il avait quand même réussit à jouer dans des dramas, donc il n'avait pas totalement raté sa vocation. Il avait eu sa propre émission de télé aussi – du genre « Change ton look » justement ! xD –, doublé des mangas, participé à des jeux télévisés ou été invité à des émissions – il avait notamment été la vedette du concert du nouvel de la NHK de l'année passée, tel Misa Amane dans Death Note –, tourné ou posé pour des publicités diverses et variées, etc, etc. Bref, il avait trempé dans tout et n'importe quoi. D'ailleurs, s'il n'avait pas mis un terme à sa carrière, il serait probablement star de la pornographie infantile à l'heure qu'il était, avec même un petit surnom en prime, du style « peau de mochi », « fleur vierge », « petit minou », « douce gorge » ou bien encore « cookie tout chaud ». Remarque, il pouvait bien se considérer comme une pornstar : avec ses derniers clips qui, selon les exigences de son violeur, étaient à la toute dernière limite du décent et aussi... les photographies et vidéos que ce dernier avait pris lors de leurs ébats forcés, et qui comme de bien entendu, s'étaient retrouvées sur le net. Alors tout le monde en avait parlé aux informations, dans les journaux, à la radio... Et tous les pervers du coin s'étaient bien vite dépêchés de tout télécharger avant que ça ne disparaisse de la toile, histoire d'avoir de quoi se branler quand il fait froid dehors. Enfin ! Je m'égare...

Un coup d'œil à la pendule de la salle de bain – un truc en forme de grenouille qu'Akio avait lui-même exigé qu'on installât – lui indiqua qu'il avait dormi quatre heures dans la baignoire, à rêver – cauchemarder – de son odieux producteur. En plus, l'eau était tiède, presque froide. La grenouille frissonna ; autant à cause de son cauchemar que de la température de son bain. Il vida les trois quarts de l'eau pour re-remplir la vasque d'eau bien chaude et rajouter de la mousse et autres sels de bain aux vertus apaisantes. La voix sexy – bien que maussade – du rider de feu lui confirma sa présence et le garçon aux cheveux bleus – qui dans le cas présent étaient cachés sous une charlotte rose pâle – hulula de contentement. Un petit sourire niais aux lèvres, il pensa à tout à tas de mièvreries qui le mettait en scène avec le beau roux, des scènes de film de filles quoi. Seimei et Akio sur une plage de sable fin devant le coucher de soleil, main dans la main. Seimei et Akio qui folâtraient dans les prés d'herbe tendre. Seimei et Akio blottit dans une forêt enchantée avec les oiseaux qui gazouillent. Seimei et Akio contemplant la fleuraison des cerisiers par un beau jour de printemps. Seimei et Akio dans un lit aux draps de soie avec du Nutella étalé sur le corps et qui...

{ Pitié, arrête ça, j'vais dégueuler ! Fuck ! } le supplia intérieurement Akira qui tentait de dissiper les images mentales de leur esprit.

La petite grenouille émit un gémissement de frustration plaintive. Il pleurnicha mentalement :

{ Aki-kuuuun ! T'abuses ! Laisse-moi fantasmer tranquille, c'est ma seule consolation... }
{ C'pas ma faute si ton prince charmant est frigide ! Si ça s'trouve, c'est rien qu'un putain d'impuissant... Ou bien son designer a oublié d'lui greffer des couilles... } ricana son double.
{ Uuuh ! T'es méchant et vulgaire, Aki-kun ! } geignit la starlette. { Seimei n'est pas impuissant, il est délicat et soucieux de mon bien-être ! }
{ C'est ça, c'est ça... Cherche-lui des excuses ! En attendant, il s'occupe pas de toi, ton beau gosse ! }

Akio gonfla les joues et lança :

{ Et toi, tu t'en occupes de Blanche ? ♫ }
{ Blan... ? ! Mais... Mais fuck ! Pourquoi j'm'occuperais d'lui, d'abord ? Chuis pas sa mère ! } répliqua Akira, sur la défensive.
{ Tu vois très bien de quoi je parle... Roméo. ♥ } gloussa la rainette.
{ Fuck ! }

Et le requin se tut, piqué au vif. L'ex-idol jubila : désormais, il avait de quoi répondre aux moqueries du Roi des Crocs, une remarque sur sa nouvelle rencontre et il perdait tous ses moyens ! Hinhinhin ! Bien sûr, personne à part lui était au courant pour le moment et Akio s'en servait pour faire du chantage à son hôte : « si tu m'embêtes, je dis à tout le monde que tu as une touche ! Kyukyu~ ♥ ». Et là, miracle de Dieu, Akira la fermait. Halleluja ! Tout fier et savourant sa victoire contre le requin, la grenouille se blottit délicieusement dans l'eau en chantonnant d'une voix claire et pure :

« Un éléphant qui se balançait sur une toile, toile, toile, toile d'araignée~ ♪ »

Ce faisant, il baladait Pochi dans la baignoire, traçant un chemin dans la mousse vaporeuse. Finalement, il en vint à s'adonner aux « Folles aventures de Pochi Jones », digne successeur de l'Indiana du même nom. Il avait aussi enlevé sa charlotte qui, en fin de compte, le gênait pour s'amuser. Comme les enfants lorsqu'ils sont prit dans leur jeu, Akio faisait évoluer le canard dans l'eau et l'air en prêtant sa voix aux différents personnages de l'action, la modifiant selon qui parlait :

« Mwahaha ! Pochi Jones, jamais tu n'obtiendras les Regalia du Ciel ! ... Détrompe-toi, Lugubror, car j'ai avec moi les Regalia du Feu et des Crocs, donnés par mes fameux compagnons : l'Empereur Seimei Dracofeu du Volcan ♥, Akio la Princesse des Grenouilles et des Escargot, et Akira le Roi Requin de j'tire-la-gueule ! ... Ah ! Mais... Mais ? ! Comment ! Aaaah ! Pochi est trop puissant pour moi ! Je meurs ! Je meurs ! Ah ! M'accorderas-tu un dernier souhait, valeureux aventurier ? ... Mais bien sûr, dîtes donc, camarade ! ... J'aimerais pouvoir manger des cookies une dernière fois, et aussi dire à ma femme combien je l'aime, et aussi regarder en entier l'anime de Code Geass, lire tous les Air Gear, et puis aussi m'acheter un pantalon léopard à paillettes violettes, et surtout avouer mon amour à l'Empereur Seimei ♥, et... ... Naméo ! Tu veux cent mille yen et un mars aussi ? ! ... Ah ouais, pourquoi pas. Mais je préfère les bounty. ... Ah ouais, moi aussi. C'est bon les bounty. ♥ ... Ouais. ... Et si on était amis ? Pourquoi faire la guerre ? On irait chez Flunch tous les samedi, même tous les jours pour manger des frites au Nutella ! Seimei ♥ s'habillerait en soubrette et il nous servirait du vin rouge toute la journée ! On jouerait au twister ! Et à 1, 2, 3 Soleil ! aussi ! ♥ ... Ouaaais ! T'es mon meilleur ami ! ♥ ... Toi aussi Pochi ! Marions-nous sur le champ ! ♥ ... Quel champ ? Le champ de bataille ? ... Mais non ! Le chant des anges ! ... Caprice des Dieeeeux~ ♪ Je suis amoureeeeux~ ♫ Elvis Presley for the win ! Il va faire tout noir ! ... Ta gueule ! Et de toute façon, l'ananas, c'est délicieux ! Tu dors comment, toi ? ... Moi ? Je dors je cul en l'air de rien. ... Ah ouaaais ! Toi t'es toujours plus haut, toujours plus loin, toujours en r'tard, mais c'est pas possible ! ... Eh oh ! Calme-toi ! J'te signale que le bâillement, c'est comme un mini orgasme ! ♫ ... Vrai ? ! Génial ! Je vais pouvoir faire réparer ma voiture chez le boulanger ! Youpi ! ♥ ... Soudain, le choc ! Le Scrabble... »

L'adolescent fut coupé dans son trip par le fameux Empereur du Volcan... nu. Akio écarquilla son œil, mâchoire décrochée. S'il avait été dans un manga, des flots de sang se seraient écoulés de son petit nez. Les joues toutes rouges, il détourna pudiquement la tête au lieu de mater comme un dingue, comme on l'aurait cru. Dans un implacable silence qui faisait presque peur à la mini-rainette, Seimei se glissa dans l'eau brûlante, juste derrière lui. Le garçon tourna la tête pour le dévisager avec surprise et l'humanoïde lui sourit. Rassuré, Akio le lui rendit, rayonnant. Contre toute attente, le Roi du Feu l'attira contre lui afin de coller son dos contre son torse chaud et puissant et de poser son menton sur sa tête. Tout éprouvé par ce contact intime et plus qu'excitant, Akio retint sa respiration, le cœur battant à tout rompre. Seimei... Il était étroitement planqué contre Seimei ! LE Seimei ! Il pouvait sentir sa fine musculature contre sa peau ! Son Amour était doux et chaud... Rrrrraww ! ♥ Le bel enflammé lui caressa tendrement les cheveux et commença :

« Ohayo roi des grenouilles. Ca va à peu près ? »

Recommençant à respirer, la starlette roucoula suavement :

« Oh ouiiii~ Ça va même trèèèèès bien ! Hihi ! ♥ »

Il laissa échapper un petit gloussement de fangirl. Cependant, il n'osait trop se blottir contre Seimei pour la simple et bonne raison qu'en plus de sentir son torse contre son dos, il sentait aussi un peu l'intimité de l'humanoïde contre le creux de ses reins. Ce genre de chose l'impressionnait à chaque fois, et malgré ses fanfaronnades, il ne gigotait pas et ne se pressait pas trop contre lui. Ce n'était pas une question d'avoir peur, mais une question de pudeur. Et oui, même notre erogaki national peut en faire preuve, surtout depuis que sa vertu lui avait été dérobée par la force...

« Désolé, de t’avoir ainsi délaissé ces derniers temps. »

A ça, Akio se contenta de hausser les épaules. Généralement, il s'efforçait d'oublier le plus possible ce genre de détails afin d'éviter d'avoir mal. N'empêche, les excuses de son Amour suffirent à lui emplir le cœur de joie. Le Roi des Flammes embrassa sa chevelure bleue et s'adossa à la baignoire, l'entraînant avec lui. Là, la grenouille n'eut pas d'autre choix que de se blottir contre son aimé, puisqu'il était à demi-couché. Enfin ! Il n'allait pas se plaindre non plus ! Le rouge lui monta quand même davantage aux joues.

« Alors dis-moi ce que tu as fait en mon absence ? »

L'adolescent balada évasivement ses doigts fins sur les mains de Seimei et répondit simplement :

« Oh, et bien, rien de spécial. J'ai dormi, j'ai mangé et je me suis baigné. Et toi, qu'as-tu fais ? »

Il se mordit les lèvres, et ajouta aussitôt avec anxiété :

« Tu sais, je n'aime pas trop que tu sortes en plein jour... Si on t'attrapait, on pourrait te faire du mal et je ne le supporterais pas ! Si tu mourrais, je... je... J'en mourrai aussi ! »

Akio serra fort les mains de Seimei dans les siennes. Pour lui, il ne faisait aucun doute que le robot était un humain tout comme lui, d'où l'emploi du verbe « mourir » plutôt que « détruire » ou bien « recycler ». Il marqua une pause puis ajouta tristement, d'une toute petite voix :

« Seimei... ? Si tu m'évites, est-ce à cause de... Est-ce que... » Il se tordit nerveusement les doigts et acheva du bout des lèvres : « Est-ce parce que tu me trouves... souillé ? Tu sais, à cause de... de Ça... »

La petite grenouille se tut et baissa honteusement la tête, n'osant même plus toucher les mains de son Amour avec les siennes, dégoûté de lui-même. Lorsqu'il regardait son corps, Akio avait parfois l'impression d'y voir l'odieuse semence tacher sa peau, et même de sentir son goût dans sa bouche, de ressentir sa présence visqueuse au sein de son intimité violée... Le garçon ravala ses larmes et sa salive, appréhendant la réponse de Seimei.
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MessageSujet: Re: Kids don't play with fire~ | Seimei <3 |   Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | EmptyLun 23 Mar - 8:33

    I think I'm drowing,
    Asphyxiated.
    - Time is running out, Muse

    Seimei se sentait de plus en plus oublié et délaissé par sa petite idole, alors que c’était dans les faits l’inverse qui se produisait. Par une pure crise de jalousie il s’en allait vaquer ailleurs, ne supportant pas tout simplement qu’Akio puisse considérer autant Yutsuki. C’était simplement stupide et indigne d’un robot. Un robot n’était pas capable de jalousie. Ni d’amour, ni d’amitié. Un robot n’était qu’un amas de métal qui ne fonctionnait que grâce à une carte mère signée HX, pour Hiroto Xue qui marquait tous ses robots ainsi… Seimei possédait d’ailleurs le petit HX à l’intérieur du poignet gauche. Oh bien sûr, il fallait vraiment prêter attention à cette partie de son anatomie pour le voir mais au fond, ce simple signe prouvait deux choses : il n’était pas humain et il n’était pas complètement à Akio…

    Cependant maintenant si, l’humanoïde pouvait se considérer comme appartenant à Akio. Ce dernier avait passé tellement de temps à le trafiquer, à modifier ses composants et à tenter de rendre humain qu’au fond, il n’était plus un simple produit de la Mûgen Corporation. Nonobstant cela impliquait d’autres doutes dans la tête du rider impétueux : qu’était-il réellement ? Pas assez humain pour être considéré comme une personne à part entière. Plus assez robot pour ne pas ressentir d’émotion, le voici vaguant entre deux mondes totalement différents… Il lui manquait quelque chose pour être totalement humain, il le sentait. Cependant il aurait été incapable de guider Akio sur la bonne voie… Et cela l'énervait profondément. Comme il aurait aimé pouvoir aider sa chère petite grenouille. Qu'il devienne enfin totalement humain et qu'il puisse enfin offrir à l'adolescent ce qu'il attendait de lui...

    Seimei soupira a cette pensée et blottit son... Son quoi d'ailleurs ? Il n'était pas son maître ni son esclave, d'ailleurs. Il « aimait » trop Akio pour le considérer comme un ami mais ce n'était pas pour autant son amant... Pourtant, parfois, il espérait qu'un jour ce soit le cas, bien que cette pensée soit absolument contre les conventions morales qu’il chérissait tant. Akio était son protégé, son petit frère spirituel, peut-être ? Oui, probablement. Considérons le ainsi pour le moment, ce serait bien plus simple pour le robot se torturant les méninges jusqu'à faire griller ses composants. Il blottit son petit frère contre lui et embrassa la chevelure bleutée de son protégé, tout en écoutant attentivement le résumé rapide de sa journée. Il se demanda un instant quel genre d'aliment Akio avait encore ingurgité. Ce dernier était le roi des plats louches aux combinaisons d'ingrédients étranges et pas assortis. Quand sa rainette préférée – et la seule qu'il connaissait, avouons-le – lui demanda ce qu'il faisait de ses journées, il hésita à dire la vérité.

    Cependant, fort de sa nouvelle résolution qui était de s'occuper à cent pour cent de son cher et tendre, il décida qu'il valait peut-être mieux lui dire où il passait ses journées. Ça ne coutait rien et il suffirait qu'il lui demande de le laisser en paix pendant cette période pour qu'Akio ne vienne pas l'importuner. Du moins il l'espérait sincèrement. Puis le rassurer ne coutait rien. Il tiqua cependant lorsque le rider employa le mot « mourir » plutôt que détruire... Diable ! Qu'il cesse de s'enticher de lui alors qu'il était encore un robot blasé et vide de toutes émotions, s'amusant simplement à les feindre... Nonobstant, au fond il savait parfaitement que c'était inconcevable pour la grenouille de pouvoir le faire. Il leva les yeux au ciel et laissa courir doucement ses doigts sur le torse juvénile d'Akio, répondant d'une voix calme et apaisée :

    « Et bien j'étais à Roppongi... Il y a un café là-bas, le Yorokonde, qui fait les meilleurs milkshakes à la fraise au monde et je ne peux pas m'en passer. Cela dit j'y vais aussi pour me vider l'esprit ou au contraire, réfléchir sur mon trop-plein de pensées... C'est un peu comme toi avec ton bain. Le Yorokonde est mon refuge... »

    Il espérait de tout son être qu'Akio ait comprit le message voilé. Il espérait aussi qu'Akio ne le prenne pas trop mal. Après tout il avait déjà prévu de l'amener bientôt là-bas. Il marqua une longue pause, où il se contenta d'effleurer tendrement la peau humide et immergée de l'ex-idole, réfléchissant toujours à la seconde partie de sa phrase. Fermant les yeux, laissant sa tête reposer sur le rebord de la baignoire, il réfléchissait à toute vitesse à cette situation plus ou moins embarrassante. Vu de loin, on aurait pu croire que le robot était mort. Il ne bougeait pas un cil et son torse n'était pas soulevé par les spasmes d'une respiration quelconque. Les robots ne respiraient pas en théorie, enfin, ils n'en avaient pas besoin en tout cas. Seimei semblait être un vrai cadavre. Un corps étendu dans une ambiance humide et chaleureuse, la sérénité peinte sur son visage paisible... Puis enfin il lâche, d'une voix douce et éthérée :

    « Ne t'inquiète pas. Je fais très attention pour ne pas qu'on me reconnaisse... Toi aussi, Akio. Si tu mourrais je n'y survivrai pas... Hé, petite grenouille, tu sais qu'il y a de la marge avant qu'on arrive à attraper Spit Fire l'intrépide ? Ou Spit Fire l'ardent ? J'hésite encore sur ce qui claque le plus... »

    Cependant le sujet sur lequel embraya le rider décocha une grimace peinée à Seimei. Ce dernier écouta les inepties infondées d'Akio. Comment diable pouvait-il croire une hérésie pareille ? ! Bon Dieu ! Le robot aimait Akio. Plus que tout. Et ce n'était pas un connard de pédophile qui avait abusé de sa naïveté et de sa douceur qui allait y changer quelque chose. Pour marquer la rage qui l'animait à la pensée de ce salopard, Seimei poussa un grognement peu rassurant avant de serrer Akio un peu plus fort contre lui, possessif. Comme s'il voulait lui prouver le contraire. Puis, se relevant un peu, il effleura sa tempe du bout des lèvres, puis le coin de son oeil, sa joue, ses lèvres... Un contact qu'ils n'avaient pas eu depuis très longtemps. Contenant la haine qui s'emparait de lui à la simple évocation de Nakahara il lança, agacé :

    « Ne crois pas n'importe quoi, Akio. Je ne pourrais jamais te considérer comme tel. Tu es, malgré ce que tu as vécu, l'une des personnes les plus pures en ce monde... Jusqu'à un certain point, disons », s'empressa-t-il d'ajouter, se souvenant de la perversité dont pouvait faire preuve l'erogaki. Puis il continua : « Nakahara était un connard. Un putain de pédophile à la con qui – Dieu merci – a crevé. Et ce n'est pas parce qu'un malade mental a osé te toucher que je veux t'éviter ou te considère comme sale. Loin de là. Tu n'es pas coupable Akio. Tu es la victime de l'histoire, retiens-le... » murmura-t-il tendrement, embrassant de nouveau ses lèvres.

    Seimei réfléchissait. Que dire ? Comment pouvait-il justifier ses absences constantes au près de l'adolescent ? Il n'était même pas sûr de la raison ! Un robot ne pouvait pas exprimer de la jalousie, n'est-ce pas ? Et s'il n'était pas un robot comme un autre ? Après tout, comme dit tout à l'heure, Seimei alternait entre humanité et l'être humanoïde qu'il était à sa conception... Cependant, pour rassurer Akio il aurait pu dire n'importe quel mensonge et celui-ci n'en était pas réellement un, alors autant le dire. Il soupira, reposant sa tête sur le bord de la baignoire :

    « Aussi étrange que cela soit, je crois que je suis jaloux de Yutsuki... »
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MessageSujet: Re: Kids don't play with fire~ | Seimei <3 |   Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | EmptyDim 19 Avr - 17:03

    Kids don't play with fire~ | Seimei <3 | 3459076
    __________Akio



Le contact chaud et ferme de Seimei rassurait Akio malgré son anxiété. D'ailleurs, plus il y pensait, plus l'adolescent se disait que certaines choses se seraient vraiment mal passées si son Salamèche semi-apprivoisé n'avait pas été là. Et s'il savait à quel point ! Seimei était comme son garde-fou, sa conscience, son Jemini Cricket. La psychologue qui suivait d'ailleurs la starlette depuis le décès de son frère pouvait être reconnaissante envers l'humanoïde. Après avoir passé des heures et des heures en compagnie d'Akio, la jeune femme avait fini par comprendre un certain nombre de choses à son sujet.

De leurs nombreux entretiens, la psychothérapeute avait souligné un fort trouble concernant la vison de l'amour et des relations humaines chez le jeune homme, à cause de la situation amoureuse et maritale de ses parents. Et le traumatisme lié à la mort de son grand-frère dont il se sentait coupable n'avait fait qu'empirer les choses. Une vision déformée de l'amour couplée à un désir d'autodestruction plus ou moins affirmé. Un cocktail détonnant. Après une dépression de deux mois à se laisser mourir dans l'obscurité de sa chambre, Akio avait finalement trouvé la force de sortir de sa léthargie et de continuer à vivre, sous suivi psychologique cependant. Au début, le jeune garçon de 10 ans semblait vivre normalement – exceptés son amour des bains interminables et des plats immangeable qui causeraient le suicide de n'importe quel nutritionniste – et sa psychologue, Kuragano Chizuru-san, en était rassurée. Nonobstant, quand elle lui posait des questions de routine sur les personnes qu'il appréciait ou aimait, Akio ne lui parlait – avec un entrain pétillant – que d'hommes. Oh, le fait qu'il soit homosexuel n'était pas un problème en soit pour la jeune femme, mais c'était davantage l'âge des dits hommes qui était plus inquiétant... Son professeur de biologie au collège ( 32 ans ), son professeur de sport ( 26 ans ), le livreur de pizza ( 19 ans ), le caissier au combini le plus près de chez lui ( 21 ans ), le PDG de la Mûgen Corporation Xue Hiroto ( 30 ans ), et enfin, plus raisonnable par rapport aux autres, des camarades de classe : Kai Wanijima ( 14 ans ) et Ishida Kururugi ( 14 ans ). Dans chacun des cas, aucun n'avait son âge à deux ans près ; ils étaient tous plus âgés de quatre ans minimum et de vingt-six ans maximum pour le plus vieux ( un journaliste à la télévision de 36 ans ).

Et Akio devint un modèle dans les magasines puis, grâce à ses atouts physiques, une idol avec un succès grandissant chez les adolescentes... et chez les lolicon. Tout en lui évoquait une délicieuse nymphette, avec sa sensualité en bandoulière, ses lunettes en forme de cœur, sa sucette à la bouche et ses attitudes de gamin égoïste et cruel par moments... Une vraie lolita à la séduction innocente et perverse à la fois, à la sexualité déjà bourgeonnante et troublante, si jeune. Sans oublier que, conscient de son charme juvénile, le jeune prépubère en profitait et en rajoutait tant qu'il pouvait. Vêtements courts et intensément mignons, cheveux teints dans une couleur remarquable, comportement provocateur,... Mais même sans faire exprès, Akio était un aimant à pervers. Par exemple, à ses 11 ans, la petite starlette avait été victime d'un grave accident d'Air Treck et s'était cassé le genou droit – entre autres blessures. Sa démarche en avait été affectée et depuis, sa façon de marcher était également affriolante pour tous les amateurs de jeunes garçons émoustillés : les pieds légèrement rentrés, une sorte de dynamisme élastique en-dessous des genoux qui se prolongeait à chaque pas, une démarche qui se tortille, vive, infantile et infiniment racoleuse. Quant il marchait, ses hanches se balançaient avec une sensualité innocente et pétillante qui avait le don d'accrocher tous les regards des lolicon à ses petites fesses fermes et galbées, enfermées dans un minuscule short en toile ou en jean. Même chose pour ses jambes : longues et fines, mais délicatement musclées et sculptées par des heures d'entraînement d'AT. Avec une cicatrice luisante là où son genou avait été le plus gravement touché. Il y avait aussi son corps mince et souple, élancé et impétueux, ses bras fins et gracieux, son délicat cou d'agneau, ses petites mains avec leurs doigts effilés, son visage de poupée,... Bref, une cible idéale, avec ses airs d'ingénu.

Puis Seimei était arrivé et Akio lui avait assuré être fou amoureux de lui, un humanoïde doté de l'apparence d'un beau jeune homme d'une petite vingtaine d'années. Mais d'après les dires de l'idol, l'androïde était malgré tout – excessivement – sérieux et – beaucoup trop – à cheval sur les conventions morales. Chizuru en était heureuse : quelqu'un, même composé de métal et de composants électroniques, était là pour garder l'adolescent perdu sur le droit chemin et lui éviter de se noyer. Seimei le protégeait aussi des hommes mal intentionnés qui essayaient d'entrer en contact avec lui. C'était rassurant pour la jeune femme de voir que le petit Akio avait un compagnon pour traverser ces épreuves difficiles au sein de sa famille. Quelque part, la psychologue plaignait l'humanoïde qui devait supporter les caprices du garçon ; heureusement qu'il n'était qu'un robot, n'est-ce pas ? Mais la petite grenouille ne considérait pas l'androïde comme tel : il le traitait comme un humain en chair et en os, comme un frère, voire un amant vu comment il se comportait avec lui, séducteur et félin.

L'arrivée de Seimei apporta donc un regain à la vie de la petite créature sautillante, doublé d'un assainissement profitable et nécessaire. Jusqu'à ce qu'Akio se réécarte du droit chemin – outre avoir le béguins pour deux nouveaux, Lucifel et Samaël Esaias ( 16 ans ) –, à 12 ans, en passant à l'acte : il sortit avec un homme de vingt-deux ans son aîné, Riku Tsunayoshi, 34 ans. En y réfléchissant, Chizuru en arriva à ces conclusions : Akio ayant sauté quatre classes d'un seul coup, il aurait tendance à se croire du même âge que ses camarades plus âgés et par conséquent se comporter comme un adolescent de 16 ans au lieu de 12. Puis, il y avait cette vision déformée de l'amour à cause du couple parental qui avait dû le perturber – l'adultère de son père notamment. Puis, la culpabilité quant à la mort de son frère l'avait achevé : devenir le petit ami de cet homme plus âgé était un moyen comme un autre de se souiller, de passer aux yeux du monde pour une sale petite lolita. Deux ans plus tard, Akio rompit pour passer dans les bras malfaisant d'un autre homme qui profita de lui et le viola. Puis, le jeune Aoyagi disparut et Chizuru Kuragano n'entendit plus parler de lui que dans les campagnes de recherche ou les informations. Quelle triste histoire que celle du garçon qui avait grandis trop vite. Mais ce qui était sûr, c'est que cette histoire aurait été d'autant plus dramatique si Seimei n'avait pas été là pour préserver Akio.

La grenouille interrompit le fil de ses pensées pour écouter les paroles de la personne qui lui était la plus chère au monde. Il ne s'attendait vraiment pas à ce que le rouquin lui révèle l'endroit où il se réfugiait des heures durant. Il pensait que, comme à à son habitude, le jeune homme allait le renvoyer balader dans toute sa splendeur et couper court à la conversation en changeant de sujet à la vitesse de l'éclair, pour embrayer sur celui de l'interdiction de cookies par exemple, sujet qui pouvait les occuper très longtemps. A Roppongi, le Yorokonde. Akio ne fit aucun commentaire, se contentant de hocher la tête. Il voyait très bien que ce Seimei voulait dire par son « refuge », or il comprenait son désir le solitude. Ça ne le vexait pas, au contraire : le rider lui avait dit la vérité, ce qui prouvait qu'il avait confiance en lui. C'était suffisant. L'adolescent ne comptait pas aller l'embêter là-bas, il resterait sagement dans son bain en l'attendant pendant que Seimei siroterait un milkshake sur la terrasse du café.

Akio remarqua à peine que la main du bel enflammé l'avait effleuré. Il réfléchissait. Si Seimei avait besoin de se vider la tête ou réfléchir ainsi, quelque soit l'endroit, c'était qu'il avait des soucis. Probablement lié à lui, sans vouloir être égocentrique. Décidément, le petit être aux cheveux bleus causait bien des problèmes à tout son entourage... Quoiqu'il fasse, Akio avait la désagréable impression de créer des désagréments à ses proches. Génial... Puis l'humanoïde entreprit de le rassurer. La starlette esquissa un sourire malgré lui, malgré son inquiétude. Quelle que soit la nature de ses maux, le beau jeune homme arrivait toujours à lui faire retrouver le sourire. Akio ne pouvait pas être triste en présence de Seimei, c'était impossible. Tant qu'il était là, le garçon était heureux, ni plus ni moins.

Puis le jeune rider finit par mettre le sujet qui fâche sur le tapis... Un sujet sensible, une plaie encore à vif qu'il ne parvenait pas encore à refermer. Seimei grogna et serra fort Akio contre lui, possessif et protecteur. Ce dernier se sentait à l'abri dans l'étau de ses bras qui comprimaient son torse frêle. L'ardent jeune homme tendit ses lèvres vers lui et effleura sa tempe, le coin de son œil, sa joue, ses lèvres,... Le garçon frémit. Cela faisait si longtemps que son robot et lui n'avait pas eu ce genre de contacts, si rares et si précieux. Cette série de délicats baisers eut le don de rassurer Akio : Seimei n'était pas complètement dégoûté de lui et l'aimait toujours, même un peu... Celui-ci contredit ses craintes en bloc et insulta son violeur avec véhément, l'air furieux. A la fin de son discours, il embrassa la petite idol prisonnière de son étreinte. Il soupira et lâcha finalement la raison de ses absences : il était jaloux de Yutsuki. La starlette déchue écarquilla les yeux de surprise. Ça lui paraissait tellement insensé ! Pourquoi Diable celui qu'il considérait comme son Dieu se sentait-il menacé par son hôte ? Certes, Akio adorait Yutsuki et lui en était reconnaissant pour tout ce qu'il avait fait pour lui, mais il n'arrivait même pas à la cheville de Seimei dans son cœur ! Il aimait Seimei d'un amour profond et intense quand Yutsuki était un substitut de grand-frère, qu'il aimait aussi, bien sûr, mais pas autant que le rider enflammé. La petite grenouille lâcha un hoquet de stupeur et se tordit le cou pour essayer de regarder Seimei. Au final, il renversa la tête en arrière et s'exclama :

« Je t'assure qu'il n'y a vraiment pas de quoi, Seimei. Je t'aime vraiment très fort, de tout mon cœur ! S'il venait à arriver quelque chose à Yutsuki, ce sera long mais je m'en remettrais. Si jamais il t'arrivait quelque chose à toi, je ne pourrai m'en remettre tant tu m'es précieux et tant je t'aime. A moins que, au contraire, tu sois jaloux du fait que je le harcèle moins que toi. Mais sur ce point, tu n'as pas le choix : je suis un stalker et je te stalkerai toute ma vie. »

Il remit sa tête dans sa position initiale et massa un peu sa nuque endolorie. Akio poursuivit sur un ton moins vif :

« Et... Je te remercie d'être si... tolérant et compréhensif envers moi, à propos de... de l'Autre. Je pensais que... » Il se mordit les lèvres. « ...que tu croirais que c'était ma juste punition, que je l'avais cherché et que c'était de ma faute. Tu sais, vu que je me comporte parfois de façon... provocatrice avec ceux qui m'entourent, surtout les jeunes hommes. Comme avec... Riku. »

Akio prononça ce nom tout doucement, d'une toute petite voix. Il savait parfaitement que Seimei n'aimait pas son ex-petit ami et avait infiniment désapprouvé leur relation. Malgré cela, le garçon avait continué de voir le designer de la Mûgen Corporation et à avoir des relations avec lui, bien qu'il ait quand même préservé sa virginité. Il posa ses mains sur celles de l'humanoïde et les serra, comme s'il allait à tout moment sortir de la baignoire et le laisser en plan. Akio ajouta timidement pour tenter de détendre l'atmosphère :

« Sinon, je trouve que Spit Fire l'intrépide sonne très bien. Et ne t'inquiète pas, je ne prends pas mal le fait que tu ais besoin de t'isoler de temps en temps, je te laisserai tranquille. Sois sans crainte. »
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