| | | Seïki> Will you resist my favors ? FINITOOOOOOOO |  |
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| | Sujet: Seïki> Will you resist my favors ? FINITOOOOOOOO Jeu 26 Fév - 21:01 | |
| WHO AM I ?  Nom : ////
Prénom : Seïki
Surnoms : Kiki, mon amour
Sexe : Masculin
Age : 12 ans ( 20 en apparence )
Statut : Vagabond, rebelle
Classe Sociale : On va dire moyenne, puisqu'il a d'assez bons contacts dans le milieu qui assurent en général sa petite vie.
Questionnaire.
- L'amour? L'amour ? Seïki a cru le ressentir, un jour. Il n'en veut plus jamais. Les histoires d'amour sont beaucoup trop souvent cruelles. Il se trouve qu'il a ressenti de l'amour, une fois. Cette femme lui a été enlevée, plus précisément arrachée par les balles. Tout cela a brisé le cœur artificiel de Seïki. L'amour, désormais, ça se limite à un lit et à une chambre hôtel. L'amour, on peut le faire avec des prostituées en les payant grassement, ou à de petites délurées qui en sont en manque. L'amour, ce n'est pas un sentiment stable, et la souffrance lui fait peur.
- L'amitié? Il considère l'amitié comme l'un des plus grands préceptes de la vie, quelle soit humaine et mécanique. Il sera capable de dépasser ses limites par amitié... Peu importe comment il s'est fait ses amis, ils sont ses amis. Il déteste que l'on risque sa vie pour lui, par dessus tout. La vie est trop précieuse pour qu'on accepte de se la sacrifier, surtout pour un moins que rien comme lui qui pourra être soigné à coup de un ou deux tournevis sans grand renfort. Il entre souvent dans des colères folles, lorsqu'on attente à la vie de l'un de ses amis et est alors comme transformé. Le joyeux fêtard prend alors sa lame et se met en garde.
- La confiance? L'amitié. Les autres ne la mérite sûrement pas, mais Seïki ne veut pas croire que la race humaine soit entièrement pourrie et leur accorde une chance. La confiance est la clé pour rester en vie, dans ce milieu. Sans confiance, il n'aurait pas pu survivre longtemps et aurait dépéri, sans le moindre sous. C'est par confiance que Seïki accepte l'argent de ces riches industriels, et leurs réparations sur son corps. Et oui voyez-vous, car une fois possédé, ils pourraient faire toute autre chose que le réparer... [ * a regardé trop de yaoi...*]
- La musique? C'est la liberté. La musique est si variée, si abondante. Les rythmes en sont entraînants, joyeux, encore une fois si variés. C'est hallucinant comment la musique peut faire découvrir des tendances, et les ressemblances entre des musiques qui ont pourtant l'air si éloignées. La musique classique et la pop... Ne la voyez-vous pas, la différence ? * Et Seïki, après son explication illogique, tourne la tête vers les nuages avant de s'enfoncer des écouteurs dans les oreilles. *
- Le surnaturel? Le surnaturel... Que voulez-vous dire par là ? Des OVNIS ? Depuis longtemps, Seïki y croit. A vrai dire, il ne bafoue aucune piste de surnaturel, même si toutes ont l'air plus bizarres les unes que les autres. La dernière à l'ordre est la plus sérieuse. Celle sur laquelle il a le plus d'informations...Cela doit être si bon, de se fondre dans un autre monde... Grâce à ses contacts et son intelligence hors du commun, il sait quelques petites choses très utiles dessus.
- La chirurgie esthétique? Pas besoin ! * petit sourire de winner * En effet, le visage de Seïki n'a pas changé depuis douze ans. Douze qu'il s'admire ainsi dans le miroir, douze qu'il vante sa beauté à qui veut l'entendre... * Ses yeux se mettent à briller, il fait une moue charmante et entre-ouvre ses fines lèvres : " Toi-aussi tu me trouves beau, n'est-ce pas ? "
- L'actualité? Jamais aujourd'hui n'a eu l'air aussi réel. Il agira toujours contre le gouvernement...L'actualité, elle est en partie montée par le gouvernement qui nous bourre la tête de choses qui ne se sont pas forcément passées. Il ne dit pas ce qu'il pense, il agit, peu importe si les moyens par lesquels il passe pour combattre ce qui se passe en ce moment ne sont pas forcément admirables.
- Les Oubliés? * tend l'oreille* Quoi ? Vous avez dit quoi ? Je n'ai pas très bien entenduuuu ! Dans un monde où les murs ont des oreilles, le silence est Roi.
- La Gommose? La Gommose est un sujet qui rend Seïki plus sérieux qu'auparavant. S'il ne l'était pas déjà. La tension autour de lui est palpable et tout son être crie qu'il les hait.
- Chanson favorite? Requiem in D minor, Wofgang Amadeus Mozart. L'oeuvre qui caractérise le mieux sa vie.
- Personne admirée? Sans rire...Pensez-vous vraiment qu'il y a une personne que Seïki admire autant que lui-même ? Peut-être l'homme qui l'a construit, et encore, ce n'est même pas sûr.
- Mûgen Corporation?No comment.
- La Politique du gouvernement? Elle est tout sauf utile, mais c'est pas demain la veille que vous ferez échapper un mot de trop de la bouche du robot. Il a subite, il l'a haïe, il veut maintenant s'en venger.
- La théorie des deux mondes? * Un sourire rêveur apparut sur le visage de l'humanoïde. Il ferma les yeux quelques instants puis prit la parole. * Et si le vrai monde n'était pas celui qu'on croit ?
- Un mot a quelqu'un en particulier? A toutes les femmes qu'il ne cesse de séduire : Bouh !
- Les médias? Toujours s'en méfier. On n'est jamais trop prudent.
- Vin ou bière ? Sake. L'alcool lui sert en partie à noyer la définition qu'il a de l'amour. Mais c'est aussi un breuvage secret qui le revigore en toute circonstances. Attendez-vous à toujours croiser notre énergumène avec une bouteille de la meileur qualité à la main.
- Lieu favori ? La taverne. * fait mine de trinquer. *
Physical Appearance :
Le robot s'avança devant le miroir, et commença à contempler non sans orgueil son magnifique visage dénoué de rides, sa peau blanche de blanche et ses yeux brillants. Ceux qui ne connaissaient pas ses origines devaient sûrement se demander comment il faisait pour garder cette peau aussi claire, et aussi pure. Ils imaginent sûrement des séances interminables aux bains, des soins de chirurgie esthétique fréquents et abondants, pour que le garçon se ressemble encore après tant de tant. Qu'ils croient se qu'ils veulent. Tout cela ne dérange pas Seïki. Au contraire même...Avec un petit sourire mystérieux qui lui sied tant, il laisse planer un invariable mystère au-dessus de sa personne qui séduit tant les femmes, quelque soit leur âge et leurs tendances...C’est ça qui les charme, tout ce mystère, toutes ces petites choses à découvrir, et l’espoir qu’une nuit avec lui leur accordera sa confiance. Seïki a une figure décidemment très belle à regarder. Deux yeux d’un bleu limpide, si limpides qu’il est facile de se noyer dedans, comme l’on peut se noyer dans le saké. Son regard peut tantôt s’avérer gentillet, voire éventuellement niais, tellement noyés par le saké, mais aussi charmants et charmeur. Furieuses bêtes de chasse. En unissant deux de ses mains, il toucha le reflet de son nez et sourit. S’il était plus connu, les magazines people s’autodétruiraient pour posséder une quelconque photo de lui. Tous ceux qu’il connaissait vantaient déjà la délicatesse de ses cheveux bruns aussi souples, et il n’était pas rare qu’on lui demande quelle marque de shampoing utilisait-il. Vous n’imaginez pas sa fierté lorsqu’il répondait que c’était naturel ; même si le plus souvent, il prenait un air rieur et leur avouait que son secret était un bain avec des belles jeunes filles comme elles tous les jours. Naturel comme tout ce qui était présent chez lui : un petit nez mutin que les femmes aimaient tant toucher, des joues bien roses sous l’influence de l’alcool, ces mains si délicates, si finement musclées, comme son corps, à croire qu’il avait été fait pour se battre. Un robot délicat. Le regard de Seïki effleura une nouvelle fois le miroir : sa taille était fine, les habits moulant de couleur qu’il portait ne venaient pas contraster cette image. Pas bien gros, mais mangeait énormément ! C’est bien d’être un robot, lorsqu’on ne peut pas grossir. Avant de sortir à l’extérieur rendre à nouveau visite à quelques femmes robustes en même temps, Seïki se sourit à lui-même, laissant apercevoir ses magnifiques dents blanches, son allure de mannequin du dimanche qui osait sortir dans la rue vêtu d’habits peu ordinaires. Kimono et robes d’un ancien temps faisaient partis de sa penderie. Cela marquait une certaine sorte d’indépendance psychologique à l’égard de l’Etat. Un cri de femme en colère retentit au palier. Le robot se dirigea alors, avec un mouvement de bassin pour le moins évoquent, vers la fameuse porte pour lui ouvrir.
Read My Mind :
Un homme charmeur et intelligent, vous diront certaines. Un séduisant étalon, une perle rare, vous diront d’autres. Une seule chose est sûre : ces belles demoiselles n’ont que des avis positifs sur Seïki. Beau, intelligent, l’homme parfait. Il paraît être un homme subtil qui sait se contenter de bonnes boissons alcoolisées et de jolies filles, les plus belles le plus souvent. Certaines filles ne le considèrent que comme un pervers alcoolique. Ce sont généralement celles qui sont le plus accro à lui, celles qui sont jalouses des autres. Mais son tempérament est tel qu’il ne peut se contenter d’une, première faiblesse psychologique. Il a peur de tomber amoureux encore une fois, plus que tout, et de perdre sa Juliette. Rien ne lui résiste en matière d’amour. Délicat, même lorsqu’il ne s’agit point du bel amour, il charme les gens qu’il entoure. A-t-il été programmé pour être comme ça, ou bien au gré des circonstances, a-t-il évolué ? Ses circuits nous le diront peut-être une fois qu’il sera mort. Le robot a le rire facile, prends toujours la situation avec légèreté, sauf lorsqu’elle se complique et incluse la vie d’autres personnes que lui. Seïki ne supporte pas qu’on sacrifie sa vie pour lui. Il en a déjà fait l’expérience, il ne veut pas la refaire. C’est trop cruel, trop mesquin. Il désire protéger ses proches à tout prix, surtout à cause de ce qui est arrivé à Mikkie. Mikkie…Frêle et subtile fleur à peine éclose. Leur amour était digne de celui de Romeo et Juliette. Passion et ardeur, haine lorsqu’elle était morte, furie, colère, trahison. Il préfèrerait mourir plutôt que voir ce qu’il aime le quitter. C’est pourquoi, maintenant, un autre Seïki se superpose à son visage lorsque quelqu’un qu’il connaît est dans ce cas. Un Seïki brutal, un Seïki fort, imbattable au sabre et toutes lames qui existent. Un Seïki intelligent qui n’a pas peur de risquer sa vie pour en sauver d’autres. Mais ne croyez surtout pas que ceci est une double personnalité. Au contraire, tout cela fait partie intégrante de lui. Un Seïki rieur, séducteur, attirant, et puis un audacieux robot aux mystérieuses relations qui connaît bien plus de monde que vous pouvez l’imaginer. Il n’avouera jamais un secret à quelqu’un qui ne le mérite pas, il sait juger un homme. Il connaît beaucoup de personnes et beaucoup de choses sur le monde que n’importe qui d’autre. Et hait l’Etat. De toutes ses forces, autant qu’il le pourra. Un Etat corrompu jusqu’à la moelle, qui n’hésite pas à briser ses sujets car ils ont enfin retrouvé la voie de la lumière. Mais il n’entrera pas dans leur jeu. Il ne déprimera pas, mais combattra. Leur montrera qu’il est de plus en plus gai chaque jour, et que, à force d’efforts, il les brisera.
Dernière édition par Seïki le Lun 4 Mai - 1:32, édité 5 fois |
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| | Sujet: Re: Seïki> Will you resist my favors ? FINITOOOOOOOO Ven 27 Fév - 3:14 | |
| Dear Diary :
Préa-vie.
Un homme, d’apparence plutôt souple et mince, malgré le fait qu’il portait un imperméable, surgit d’une ruelle mal éclairée. Un chapeau de cuir souple cachait en partie son visage, et, de ce fait, l’on ne pouvait voir à quoi il ressemblait. Il avait l’air plutôt pressé, se hâtait sous la lumière des réverbères tandis qu’il consultait régulièrement sa montre. Enfin, il s’arrêta devant une porte. Sombre, comme tout le reste, couleur cachée par la nuit. Sa main passa une carte magnétique à l’endroit où il le fallait la porte métallique s’ouvrit. Ce n’était pas un appartement. Personne n’aurait acheté un appartement aussi grand, aussi blanc, et si froid. Il se rendit vers une autre porte, qu’il ouvrit de la même façon. Un long et large couloir l’attendait. Il s’y engouffra, saluant au passage les visages moroses et habitués à tout voir des savants qu’il croisait à son passage. Etant jusque là habitué à l’obscurité, il plissa les yeux et enfila des lunettes de Soleil. Un homme vint l’aborder, lui parla sur un ton sans équivoque. Il le suivit jusqu’à une pièce ronde inondée de lumière où était couché un humanoïde de la nouvelle génération. L’homme, souriant, contempla son visage. Agréable et séduisant. Il l’avait fait à son modèle, à l’époque de son antique jeunesse. Un savant vint lui serrer la main, puis le félicita pour son nouveau modèle.
Il appuya sur le bouton on, et la vie fut.
Un frisson électrique vint parcourir le corps de Seïki. Sa conscience jusque là mise sous cellophane s’éveilla peu à peu, ou du moins sa copie de conscience. Les programmes gravés dans son cerveau se mirent en route au fur et à mesure, tandis que l’humanoïde qui avait l’apparence d’un jeune homme ouvrait ses yeux. Ceux-ci étaient foncés et pétillants d’intelligence, comme l’avait voulu son créateur. L’homme enleva son chapeau et sourit au faux humain qui venait de se réveiller. La vue de cet homme ridé et lui ressemblant inspira au robot un amour sans précédent. Il lui tendit la main, puis, caressa d’un geste machinal les cheveux doux et lisses de sa créature. Il détacha son regard de lui pour soudain écrire quelque chose sur le registre. Puis, sortit et ne revint jamais.
Alcohol is good, drink me !
« A la tiennnnnnnnnnnnnnnnnnneeee ! »
Des cris de joies accompagnants le fracas des verres les uns contre les autres retentirent dans la taverne-café internet. Au milieu de tous ces fêtards, un se distinguait particulièrement des autres, avec ses cheveux longs et son petit nez mutin qui lui donnait assurément un énorme succès auprès des femmes. S’enfilant rasade d’alcool sur rasade d’alcool, le robot semblait bien tenir, même s’il paraissait un tout petit peu pompette. A grands cris, il étreignait à tour de rôle ses amis du soir, avant de commencer un strip-tease en direct. Le haut s’enleva, laissant apparaître la sublime peau du bonhomme. L’agitant au-dessus de sa tête, il l’envoya dans les bras d’une des poulettes qui le dévorait des yeux toute à l’heure. Derrière le bistro, le serveur faisait les gros yeux. Il aimait certes gagner de la monnaie, et Dieu savait qu’avec cet énergumène, sa caisse allait être pleine avant la fin de la soirée, cependant, ce bar n’était pas un endroit de débauche. Il jeta un regard évocateur à un homme baraqué, grand qui se trouvait près de la porte d’entrée.
Seïki se sentit soudainement soulevé. Bien pompette et un sourire très joyeux aux lèvres, il commença à chanter avec enthousiaste, tandis que le gorille le traînait jusqu’à l’extérieur. Les bras en ailes d’avion, il imitait curieusement le bruit du moteur de celui-ci pendant qu’il était envoyé dans l’immonde boue qui parsemait le monde. Les yeux de Seïki se fermèrent. Qu’est-ce que c’était confortable…
Le jour se leva. L’humanoïde se réveilla dans ce centre qu’il connaissait tellement, un mal de tête l’assenant en prime. La porte de sa cellule s’ouvrit, un homme ayant sans doute la cinquantaine apparut, l’air pas content du tout. Seïki se força à sourire, ce qui ne plut pas du tout à celui qui lui faisait face.
« Cela ne me plaît pas du tout. Mais vraiment pas du tout, Seïki. Si tu continues ainsi, l’on va régler ton compte à la manière dont les humains corrigent les robots défectueux. »
L’humanoïde ferma les yeux quelques secondes, puis lança un regard scrutateur à l’autre. Tout cela lui était bien égal. Il n’avait bien aucune raison de vivre maintenant qu’il l’avait perdue. Seïki se souvint. Tout cela était tellement douloureux et datait d’il y avait tellement peu de temps que la plaie se rouvrait facilement.
Remember
– When the dark side is here… :
Les trois premières années de sa vie, il les avait envisagées au service de ce même gouvernement qu’il haïssait maintenant. Soumis à un entrainement dur, il avait appris des techniques aujourd’hui oubliées. Durant sa jeunesse, il était frêle et impuissant. Il remerciait tous les jours son créateur de lui avoir donné la vie, il le remerciait de l’avoir fait si intelligent et curieux. Grâce à son corps, il avait accès à toute la puissance qu’il n’aurait pu maîtriser s’il était autre chose qu’un robot. Il vénérait tout ce qui avait attrait au gouvernement, quant aux Oubliés, il n’en avait cure, ou du moins officiellement. Ses journées étaient marquées par les séances de musculation intensives, par les cours donnés par les plus grands maîtres de sabre au service du bien, comme le pensait Seïki. C’est durant cette période de sa vie qu’il se changea en espion, parcourant les rues en ayant l’air d’un joyeux fêtard, traquant la moindre information qui sortirait de la bouche des saoulards à propos des Oubliés, ou d’un quelqu’un organisme illégal qui s’épandrait contre Leur Volonté.
En dehors de tout le cinéma qu’il faisait, Seïki était un garçon très sombre, ne respirant pas vraiment la joie de vivre. Un fois les missions à tour de rôle achevée, il s’isolait dans la petite cellule qu’on lui avait attribuée, se perdant dans les méandres de sa contemplation du plafond. Il se noyait complètement devant les sentiments qui l’assenaient, voyant la pauvreté qui contaminait de plus en plus le monde, sans que personne n’y prête attention. S’il avait eu le choix, se dit-il après maintes réflexions, il n’y avait aucun doute qu’il serait immédiatement parti d’ici. Il devint violent, colérique. Il commit des meurtres contre ceux qui en avaient contre le gouvernement afin de se défouler. Il se disputa ouvertement avec plus fort que lui.
Une bouteille de saké à la main, Seïki entra dans la pièce. Au milieu siégeait une table munie d’un ordinateur. Le jeune robot fronça les sourcils. Il n’était pas seul. Quelqu’un d’autre, ou plutôt quelque chose d’autre lui tournait le dos, juste devant lui. Des cheveux blonds, longs, attachés en tresse. Un circuit tilta dans le cerveau de Seïki, et il eut alors la certitude qu’il s’agissait de l’un de ses semblables. Celui-ci se retourna lentement vers lui, puis lui jeta un regard noir, avant de sortir de la pièce. Cette rencontre laissa à Seïki une impression glaciale. Il se renferma encore plus sur lui-même avant d’aller consulter les dossiers de l’ordinateur. Cette fois-ci, c’était une femme qu’il devait tuer. La missive que contenait le dossier décrivait de potentielles actions au sein d’un groupe illégal, et qu’elle en savait un peu trop. Comme d’habitude, presque machinalement, Seïki prit en note les divers renseignements sur la jeune fille. C’était une humaine. Âgée de 22 ans, elle avait fait de brillantes études, avant de finir dans un bureau comme médecin. Elle ne faisait curieusement pas beaucoup parler d’elle, et se débrouillait apparemment du mieux qu’elle pouvait pour vivre. Peut-être un peu trop. Plusieurs indications montraient qu’elle avait administré plusieurs consultations sans demander la moindre monnaie. Les gens comme ça devaient être punis. La flèche de la souris se dirigea sur le lien qui contenait sa photo. Cliqua, et vit. C’était une pure merveille. Ses cheveux resplendissait et rendait au ciel une couleur vive. Ses yeux pétillaient de joie de vivre et…non…il ne devait pas se laisser influencer par l’apparence de la cible.
22 heures, appartement de la jeune femme.
Seïki sonna deux fois de suite. Une voix aigüe lui disant gaiement : « Oui, oui, j’arrive ! » vint lui répondre. Et elle ouvrit. L’humanoïde aurait pu enfoncer tout de suite son sabre dans l’estomac de la jeune femme. Il aurait pu chasser ces doutes en balayant ses tripes et en défigurant ce visage si pure et sans reproche. Mais il ne pouvait pas. Il était bloqué, incapable de bouger. Elle, le regardait. Perplexe, elle se demandait se qui se passait. Elle balaya sa main devant les yeux de l’étrange spécimen qui était immobilisé au pas de sa porte.
« Youhouu ! Il y a-t-il quelqu’un ? C’est pour une consultation monsieur ? Vous n’avez pas l’air très bien ! Entrez, entrez ! »
Elle le tira du mieux qu’elle le pouvait jusqu’à un fauteuil de cuir, le fit asseoir, se dépêcha de faire demi-tour afin de refermer la porte, juste avant de fixer son regard une bonne fois pour toute sur ce mystérieux inconnu. Elle remarqua pour la tout première fois qu’il était armé, qu’il tenait son sabre à la main, qu’il aurait pu l’empaler lorsqu’elle l’avait croisé. Mikkie, car c’était son prénom, se hâta d’enlever cet engin des mains du garçon, qui avait l’air toujours aussi éberlué.
- Happy to live :
Depuis qu’il l’avait rencontré, il n’était plus le même. Pour Son propre bien, il avait décidé de changer. Elle l’avait rapidement ausculté, lors de leur première entrevue et s’était rendu compte que Seïki était un robot. Cela n’avait paru la déranger pour le moins du monde. Au contraire même. Avec un sourire, elle lui avait proposé une boîte de chocolat que Seïki n’avait guère tardé à vidé. Il s’était adapté à Sa vue, il avait commencé à changer. La vie dans l’appartement de Mikkie était joyeuse, les soirées étaient secouées de rire et de regards complices. Seïki avait enfin trouvé sa voie : il avait même décidé de ne plus jamais retourner dans ce centre où il avait grandi.
Deux mois peut-être, passèrent. Ils s’embrassèrent pour la première fois. D’abord prudemment, ensuite franchement, impulsivement. Seïki ne regrettait absolument pas de ne pas avoir passé sa lame par delà du corps de celle qu’il idolâtrait. Il l’aimait de toutes ses forces, et chacun de ses regards, de ses gestes le convainquait que c’était réciproque. Ils commencèrent à sortir de cet appartement trop petit et trop sombre dans lequel Seïki se sentait étouffé. Les premiers moments de leur nouvelle vie se firent au parc d’attraction. La bouteille de saké à la main, ils parlaient tous le deux gaiement trimbalant chacun au moins une demi- douzaine de peluches parlantes gagnées au tir, lui se réjouissait de voir ce beau sourire sur son visage, elle se réjouissant de voir ce malade dont elle était tombée amoureuse si bien remis. Il devint de plus en plus comme il est maintenant, c'est-à-dire joyeux, charmeur et sympathique. C’est dans cette époque où il se sentit soudainement libéré de toutes chaînes qu’il fit la plupart de ses rencontres utiles, souvent de grands entrepreneurs, séduits par son sourire et ses liens avec quelqu’un qui connaissait sans doute de très près l’un des plus grands réseaux illégaux. Il était de coutume qu’il restât tard à discuter avec ceux-ci, et ce jour-là en faisait parti.
- Dark Nightmare :
Il rentra tard, franchit le palier, appela que Mikkie qui ne répondit pas. Commença à l’appeler un peu plus fort. Ce n’était pas normal. Mikkie devait se trouver à la maison, à cette heure-là. Elle n’avait aucun patient la nuit, et il ne lui était jamais arrivé de s’absenter à une heure aussi tardive. Son pied buta soudain un tapis roulé en boule, tandis qu’il s’avançait à pas feutrés dans le salon. Il s’arrêta, pris d’un doute. L’absence d’une quelconque respiration dans la maison l’inquiéta. Mikkie était-elle sortie ? Sinon, où pouvait-elle être ? Les yeux bioniques du robot s’accoutumèrent à l’obscurité. Se reposèrent sur ce qu’il croyait être un tapis roulé en boule. Se rendit compte qu’il s’était trompé. Puis, anéanti, se rua sur Mikkie.
« Mikkieeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!»
Le cri de l’humanoïde retentit dans la nuit, et, comme pour lui répondre, un silence consternant, le forçant à regarder le corps inanimé qu’il tenait dans ses bras. Elle n’avait pas dû souffrir. Ses habits étaient marqués à tout jamais par son sang, et l’objet qui l’avait tuée l’avait touché de plein dos. Elle n’avait pas du souffrir. C’était en effet la seule consolation qu’il avait, maintenant qu’il avait tout perdu, tout ce pourquoi il vivait. Mikkie. Son seul bien, sa seule raison de vivre. Tandis que ses mains synthétiques effleurèrent le visage angélique de son ancienne compagne, quelque chose coula sur une de ses joues. Quelque chose lui sortant de l’œil : d’un doigt, Seïki vint enlever cette nouvelle substance bizarre. De l’eau. Il lécha la goutte. C’était salé. Etait-ce donc ce que les humains appelaient…une larme ?
Return to the future, to be aware :
Seïki se souvenait. Il savait aussi qu’il était un robot, et que par conséquent, il n’avait aucun droit pour ceux qui lui faisaient face. Il mit ses mains devant ses yeux, et les observa pendant quelques secondes. Elles étaient blanches et presque abîmées par ce sabre qu’il tenait depuis des années. On raconte que ceux qui sont humains sont ceux qui ont conscience de la mort. Pourtant, Seïki, n’avait jamais arrêté d’avoir conscience. Un sourire vint éclairer sa face déjà rieuse, s’interdisant à jamais de ne plus paraître heureux : il allait faire avancer ce monde arriéré, contacter les contacts que Mikkie lui avait permis d’avoir, et par-dessus tout, créer un nouveau monde plus juste.
Mikkie serait fière de lui, de là où elle était.
On entendit le bruit d’une clé qui se glisse dans une serrure, et la porte s’ouvrit silencieusement. Seïki tua le garde posté devant la porte, puis s’évapora dans la nuit.
Mais qui sait ? Peut-être que vous l’avez déjà rencontré ? Cet ange rieur, grand amateur de boissons alcoolisés, fervent pervers et fidèle client des bordels. Peut-être même que vous lui avez parlé, avez discuté ensemble de la pluie ou du beau temps, ou même élaboré des plans secrets dans le but de renverser un gouvernement inégal. En tout cas, amis des bonnes mœurs, vous saurez où le joindre !
Dernière édition par Seïki le Lun 4 Mai - 1:32, édité 3 fois |
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| | Sujet: Re: Seïki> Will you resist my favors ? FINITOOOOOOOO Lun 4 Mai - 1:27 | |
|  Nom : Nom et prénom, rien que des passe-partout qu'il a inventé. Sanada
Prénom : Seishima
Surnoms :Seïki
Statut : Vendeur d'alcools
Classe Sociale :Moyenne
Me & Myself :
Vous ne croiserez pas souvent Seïki dans cet autre monde : vous l’aurez compris, il s’agit d’un robot. Il ne peut y accéder que s’il est brusquement déconnecté du monde réel ou si toutefois il avait des informations exclusives qui lui permettent de se rendre à volonté sur ce monde à part. Là-bas, il est identique physiquement : il garde ses cheveux bruns mi-longs, ses yeux noisette et son look de samurai. Oui, car Seïki aime bien se faire remarquer, et que pour attirer les clients à la brasserie, il faut attirer l’œil. L’échoppe sur laquelle il présente ses produits est située sur une des grandes veines de la capitale du monde des rêves. En passant sur cette avenue, vous pourrez d’ailleurs entendre Seïki proposer, comme un poissonnier, les multiples alcools qu’il possède, ou sentir une délicieuse odeur vous picoter les narines et vous rendre soudainement plus fort. D’où vient le saké, le pastis, le martini et j’en passe ? Les importations sont diverses et variées. On dit que le jeune homme connaîtrait des personnes qui pourraient lui procurer pour peu cher ce genre de produit. On raconte également qu’il aurait également une mystérieuse cave dans la cave de son appartement qui jouxte l’échoppe. Dedans, il y confectionnerait les alcools les plus bizarres, et qui sait, y ferait même la fête, tout seul. Plusieurs voisins se souviennent de Seiki, même s’ils ne le voient que très rarement : celui-ci est un passionné des alcools et on ne le voit jamais moins d’une bouteille à la main. Fait étrange, il ramène toujours une ou deux filles différentes chez lui, sauf lorsqu’il n’y dort pas, évidemment.
Sa vie là-bas est plutôt calme. Vendre des vins, c’est ce qu’il a toujours voulu inconsciemment : penser à autre chose pour oublier. Il aime aussi se consacrer à la nature, les arbres, toutes les choses non humaines. Si vous le croisez là-bas, peut-être que vous l’apprécierez, ou, trop féministe, peut-être le giflerez-vous lorsqu’il essaiera de vous embrasser sans prévenir. Mais, comme je l’ai dit plus haut, ses présences sont vraiment occasionnelles. * REALITY SHOW *
Personnalités sur l’avatar : Yukimura Sanada powaaa ! 
Prénom : Marion
Pseudos : M commeeee... Mellow, Z comme...Zorro !
Âge :17 ans et demi !
Sexe : Féminin.
Comment trouvez-vous le contexte ? * incline la tête et se met à rêver...* So good...
Et le design ? Magnifique je pense bien ! Sinon je me serai pas inscrite ! x)
Où avez-vous connu le forum ? Le partenariat de la Wammy's House.
Avez-vous reçu un colis ?"CODE BON BY NEHOHI"
Quel parfum ? CODE BON BY NEHOHI...
Quelque chose à ajouter ? FINIEEEEEEEEEEEEE! ENFINNNNN !
 Yukimura is so cuteee ! * groupite *
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| | | | Yutsuki Majinaï [Isklive]
![Yutsuki Majinaï [Isklive]](https://nsa10.casimages.com/img/2009/11/21/091121085635314249.png)
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Age : 29
Localisation : Quelque part c'est toujours ailleurs.
Emploi/loisirs : Chef de la Police de Tokyo
Humeur : Je suis un sale poulet et je vous emmerde =')
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Profession/Occupation: Ennemi public n°1
| | Sujet: Re: Seïki> Will you resist my favors ? FINITOOOOOOOO Mer 6 Mai - 14:44 | |
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- YUKIMURAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAA *grosse groupie en vue*
C'EST MÊME MOI QUI AI FAIT CE PERSO PRE-DEF è_é, INCLINE TOI PETITE GROUPIE ET JE T'ORDONNE DE RP AVEC MOI èèè_ééé
Sinon je te valide pas. *ZBAF*
So perfect, darliiiiiing. Validay avec un gros "KYAAAAAH"
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| | Sujet: Re: Seïki> Will you resist my favors ? FINITOOOOOOOO | |
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| | | | | | Seïki> Will you resist my favors ? FINITOOOOOOOO | |
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