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 Lelio___>> Sweet Jealousy Doll

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Lelio___>> Sweet Jealousy Doll Empty
MessageSujet: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll EmptyMar 24 Mar - 18:47

WHO I AM ?
    { First Me – Human Doll

    Nom :
    ...Il ne s'en souvient pas, mais à ce qu'on lui a dit, les humanoïdes n'en ont pas particulièrement besoin. S'offrir un nom, c'est s'attacher à la nature humaine ; inutile de pousser la douce farce jusqu'à singer les hommes dans leurs particularités les plus extrêmes ; se donner des prénoms depuis la naissance, sans savoir qu'ils nous sont aussi attachés que notre personnalité. Un humanoïde perd si facilement la mémoire... change de nom avec les époques. Mais pour nous, l'aimable humanoïde aux cheveux d'argent restera Lelio, « Hands of pleasure », « Arlequin ». A quoi bon allonger son prénom jusqu'à la risée ? Il aurait pu tout aussi bien s'appeler Isthmar, si c'était pour apparaître le plus humain possible. Imiter son maître... Jamais...Jamais... Il préférait rester Lelio, l'homme poupée. Ou la femme précieuse qui avait longtemps erré dans les bordels. Lelio Travesti. Lelio Prostitué. C'était là ses seuls noms de famille. Avant.

    Prenom :... X Lelio – comme le gentil amoureux d'Isabelle dans la Comedia dell Arte – il est tout aussi innocent... en apparence

    Surnom : « Hands of pleasure », « Poupée »

    Sexe : ...Masculin, il paraît

    Age : 6 ans – mais 19 physiquement.

    Date de naissance : 5 janvier 2174 à Londres //

    {__Questionnaire :

    L'amour ?...Il ne sait pas ce que c'est ; il a longtemps été utilisé comme un objet de plaisir luxueux dont il fallait s'emparer sans lui laisser le temps de réaliser ce qui lui arrivait. C'était peut-être la manière de la plus simple de le faire travailler sans état d'âme. Maintenant qu'il est au service de Terry, il n'arriverait même pas à dire que ce qui le lie au jeune homme dépasse le stade de l'indifférence ; le jeune homme ne sait pas différencier leurs relations, même si en apparence, elles ont toutes les qualités de la plus belle amitié. Et même Chandelle [cf Story] ne correspondait pas exactement à sa partenaire idéale.

    L'amitié ? Notion intéressante mais trop vague ; Lelio l'a déjà ressentie pendant ses jeunes années mais sa perte de mémoire l'a déboussolé. L'ex prostitué s'entend pourtant bien avec Terry ; il tient beaucoup au jeune homme... et c'est cette possessivité là qui peut se rapprocher le plus de sa vision de l'amitié. Aimer, c'est aussi détruire. Parce qu'il apprécie Terry au point de vouloir le garder pour lui tout seul.

    La confiance ? Lelio ne se gène pas pour confier tout ce qu'il pense, ce qu'il sait. Il ne sait pas accorder sa confiance à quelqu'un en particulier, même si sa froideur habituelle cache plus d'un secret. Il sait être discret et confier les choses importantes aux personnes qui le méritent.

    La musique ? L'humanoïde apprécie grandement la musique classique ; il peut se laisser bercer des heures par les mélodies exquises. Elles savent apaiser ses quelques rares colères, ses doutes. En écoutant les douces musiques venues du passé, Lelio s'apaise.

    Le surnaturel ?... What is it ? O_o L'existence des vampires ?

    La chirurgie esthétique ? Lelio aimerait bien en faire, dès que Terry aura de l'argent, pour effacer l'affreux tatouage qui couvre son dos pâle.

    L'actualité ? Il n'y fait pas très attention, plus occupé par ses tâches que par ce qu'il se passe actuellement dans le monde.

    Les Oubliés ?... Respeeeeect 8D

    La Gommose ? Pas plus de notions sur cette chose là que sur l'actualité ; Lelio en a vaguement entendu parler et n'est pas spécialement passionné par le sujet. Que chacun fasse ce qu'il veut.

    Chanson favorite ? « Falling again » Lacuna Coil

    Personne admirée ? Terryterryterry >___<

    Mügen corporation ? ... gné ? :3

    La Politique du Gouvernement ? Absurde.

    La théorie des deux mondes ? ... Inadaptée.

    Un mot à quelqu'un en particulier ? /prend le micro/ « eeeh, je voudrai remercier Chandelle et lui dire qu'on se reverra très bientôt. »

    Les médias ? « ... J'aime bien la tv :3 »

    Vin ou bière ? « ... Coca cola <3 »

    Lieu favori ? « Le canapé, avec un verre de coca à la main. »

    {__>> Physique : Humanoïde Modèle

    Le robot aux yeux de chat est une poupée métallique ; nombreux sont ceux qui l'ont voulu, pour sa beauté, son charisme, sa chair pâle. Mais d'autres ont été dégoûtés par ce regard qui ne montre rien de ses émotions. Les yeux sont le miroir de l'âme...? Ses iris à lui, d'un magnifique jaune doré aux reflets multiples, ne dévoile que le néant de ses souvenirs. L'homme qui veut son corps ne voit jamais que son propre reflet dans les yeux de Lelio. Lisses comme du verre, bordés de longs cils féminins, ils ne se ferment jamais. Ils s'accrochent à l'Humain qui regarde, comme à une proie fébrile, l'analysant jusqu'à ce que les lèvres de porcelaine s'entrouvrent. Lelio lâche d'une voix monocorde et pourtant aiguë quelques mots qui exposent tout ce que ses yeux cachent.

    Il caresse d'une main ses longues mèches qui ondulent sur ses épaules trop féminines. D'un blanc au reflets métalliques, elles s'enroulent autour de ses doigts fins, griffus. Il prend soin de ses ongles qu'il vernit de toutes les couleurs possibles, ajoutant une touche de joie à sa prétende « non vie » qu'il assume avec une froideur toute naturelle. Sa chevelure pâle s'accorde à la perfection avec les grands yeux de chat, presque agressifs lorsqu'ils ne montrent pas le reflet d'autrui. Lelio dégage un charisme d'ange déchu, dont on a arraché les ailes sans pitié. Dans son dos, à la place des griffures rouges auxquelles on s'attend, marques de sa déchéance, un tatouage de dragon est dessiné. Des omoplates aux reins, le divin reptile s'enroule sur sa colonne vertébrale et braque sur l'Humain un regard de feu. Nu, Lelio est presque squelettique. 1M90 pour un corps androgyne, élancé, aux muscles presque inexistants. L'humanoïde n'est certainement pas puissant, n'a pas été construit pour se battre. Son combat à lui se mène dans sa jolie tête bien faite.

    Son visage, si délicat qu'il paraît sculpté dans du marbre, n'affiche pas clairement ses émotions. Parfois, un sourire moqueur vient étirer ses lèvres légèrement bleutées, souvenir du temps où seul le néant peuplait sa figure de ses ombres gracieuses. De fins sourcils blancs se dessinent au dessus de ses yeux vipérins ; il en use à loisir. Lorsque l'envie lui prend de jouer à l'humain.

    Comme une poupée de boîte à musique, Lelio évolue avec des gestes de danseur. Ses hanches à peine marquées ondulent à chaque de ses pas. L'humanoïde flotte parfois dans des vêtements trop grands, chemises banals, cravates, vestons de serveur et uniformes. Il ne porte pas l'excentricité comme une deuxième peau, préférant largement les habits qui le rendent commun. Une casquette de nazi, relique d'un temps ancien, vient parfois couronner ses cheveux blanc qu'il attache souvent. Il enfile des bottes de cuir par dessus un jean trop souvent recousu, qui met à nu ses genoux maigres.

    Lelio est loin d'avoir l'air d'un petit seigneur humain ; il cultive sa banalité, ne sourit pas aux étranges mais sa beauté d'ange en fascine plus d'un. Dans son corps, un réservoir de larmes, lui permet d'en verser. Elles dévalent ses joues pâles, son visage trop fin. Lorsque la jalousie devient trop lourde. Trop dure à supporter. La rage anime alors ses traits. Lelio devient humain l'espace d'un court instant.

    « Il n'existe pas de beauté frappante qui ne possède quelques étrangeté de proportion. » Francis Bacon


    {__>> Colombine, Poupée de Plume :

    Lelio est un comédien passionné, rongé par la jalousie. Son visage, lorsqu'il daigne s'en servir, adopte toutes les expressions possibles, souvent exagérées. La joie étire ses lèvres d'un sourire de plaisir. La colère assombrit son regard. L'humanoïde est tout à fait apte à ressentir ces émotions dans son corps artificiel. Mais il n'offre pas tout aux nouveaux arrivants. Très méfiant la plupart du temps, lorsqu'il ne s'agit pas de Terry. Et encore...il fréquente le jeune homme depuis une année et il lui a fallut longtemps pour s'habituer à lui. Les autres, il les regarde froidement, ayant peur de leur accorder sa confiance. Mais une fois celle-ci donnée, il est d'une fidélité à toute épreuve. Il faut savoir discuter avec lui, malgré ses premières réticences... car, Lelio a parfois tout d'un asociale humain. Il s'isole, il ne supporte pas les attentions pressantes. Effrayé par une humanité qu'il a trop peu côtoyée. Cependant, cette affection qu'il donne difficilement le rend possessif et jaloux. Les rares êtres qui comptent à ses yeux doivent lui appartenir corps & âmes, autant qu'il leur appartient lui-même. Avec ces gens là, il est capable d'être agréable, souriant, généreux. Alors qu'il ne s'adresse que rarement aux inconnus ; il se montre mesquin, pessimiste et têtu. La personnalité qu'il cache sous son enveloppe de métal est nettement plus sensible. Un peu naïf, certes, effrayé par un passé dont il ne se souvient pas mais qui a laissé des séquelles sous forme de cauchemars enflammés. Inconsciemment, il hait son ancienne vie de soumission, ses années caché dans cette maison, ces clients obscènes et ce bordel. Les rares flashs qu'il a de cette existence passé le rendent quasiment hystériques. Il panique d'abords et roule des yeux effrayés, craintif. Tout se mêle dans sa tête, installant dans son regard une lueur de mort.

    Lelio ne s'aime pas. Fragile poupée de verre, il joue à l'individu méprisant, égocentrique, pour se rassurer. Alors que son simple reflet l'effraye, le tatouage qui couvre ses omoplates particulièrement. Il est pourtant capable de courage, d'assurance, ne manque pas de montrer qu'il sait être vaillant. Quand intérieurement il tremble. Immature, il ne sait pas se gérer lui-même. Il apprécie la frivolité des choses simples : un bouton de rose, un sourire suffisent à son bonheur. Il aime passionnément la beauté. Les oeuvres d'art, les traits gracieux d'un humain méritent son attention. Il les fixe jusqu'à devenir gênant, souriant d'une oreille à l'autre. Innocent en quelque sorte. Il est superficiel, honnête. Ne disant que ce qu'il pense lorsque la timidité ne l'empêche pas de parler.

    Toujours prêt à servir, il est ému d'un rien. Il pleure souvent de jalousie, les larmes bleues dévalent ses joues. Lelio a une peur si intense de la perte qu'il fait tout pour se rendre agréable.. Son esprit d'enfant invente vite les faits lorsqu'il est inquiet, plongé dans les questions les plus douloureuses.

    Mais la poupée enfant efface vite ses larmes, mimant la bonne humeur. Il n'a pas la rancune tenace, les mots aigres. Juste une mémoire de poisson rouge qui ne lui permet par de retenir les détails importants. Mais, d'un naturel calme, il prend le temps d'agir. Il ne se précipite pas.

    Angelot tremblant, candide. Et pur malgré son corps qui lui rappelle tous les jours ses péchés de chair. Lelio, poupée de cristal plus que de chair.
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MessageSujet: Re: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll EmptyMar 24 Mar - 19:12

  • Pierrot, la Poupée de Cire___>>

    Ténèbres, ténèbres...

    Il y avait toujours eu l'obscurité rassurante. C'était son monde, ce néant noir. Cette maison hantée aux dix esprits frappeurs. L'été comme l'hiver rien ne changeait. Il avait ouvert ses yeux dorés sur une existence de ténèbres, grand avant même de l'être dans sa tête. Aucune lumière ne filtrait des fenêtres totalement closes. Ou à peine quelques rayons qui jouaient sur le parquet. Il régnait toujours une épouvantable chaleur dans la petite pièce : l'humanoïde avait l'impression de sentir son corps en ébullition. L'éclat bleuté de ses cheveux transperçait l'obscurité ; il distinguait d'autres silhouettes, aux regards tout aussi mornes que le sien. Sa bouche lui paraissait scellée depuis le début. Jamais aucune parole n'avait été prononcée dans cet étrange sanctuaire où un exquis savant créait des robots tous plus beaux les uns que les autres.

    Léo, étrangement femme, était son chef d'oeuvre. Un adorable visage de poupée de porcelaine, sans la cicatrice mauvaise d'une bouche calomnieuse. Tous les androïdes d'art du vieux Nathaniel Orwell étaient dépourvus de lèvres ; un vide s'étendait sous leurs nez charmants... Ils ne parlaient pas, laissant la parole à leur maître lorsque celui ci daignait leur raconter une histoire. Autrefois un mécanicien de renom, il les créait pour remplir sa grande maison anglaise. Une dizaine de créatures parfaites, aux courbes sensuelles. Mais leurs yeux colorés restaient désespérément ternes. Elles ressassaient toujours les mêmes pensées sans fin, se fixaient entre elles. Léo était l'un de ces humanoïdes gracieux. Plus efféminé que les autres, ses longues mèches blanches ondulaient sur son corps dénudé. Le jardin Sauvage avec ses milles meubles, ses vierges luxuriantes. L'homme prenait un intense plaisir à s'asseoir en compagnie de ses Poupées vivantes. Il observait leurs longs corps nus à la lueur d'une bougie. C'est là qu'ils étaient tous nés, entre les mains folles d'un humain, passant leurs journées à évoluer dans l'obscurité rassurante avec des gestes de danseur. Ils fendaient les ténèbres, s'effleuraient... et au contact de leurs chairs froides, leur regard s'animait parfois :

    Je rêve parfois que nous avons des bouches pour nous embrasser...

    Aussi loin qu'il s'en souvienne, Léo n'était jamais sorti de la Maison. Il passait ses inlassables journées à errer, sans but, rêvant debout. Il captait le regard violet de Chandelle, une autre humanoïde au corps de rêve. Ses petits seins ronds apparaissaient en relief dans la douce pénombre d'une chambre. Ils s'échangeait de longs silences. Chandelle, avec ses longs cheveux noirs, était différente de lui. Ils posaient leurs mains paume contre paume et se fixaient. Ils imaginaient qu'ils avaient des bouches pour s'embrasser. Les lèvres de Chandelle seraient fines et rosées ; celles de Léo déjà plus viriles. Et d'une couleur excentrique. Comme s'ils parvenaient à se comprendre dans ce silence à peine brisé de soupirs. Leurs regards ne se quittaient pas, billes de verre perdues au milieu de visages poupins :

    « Léo...Assieds toi. » Soufflait Nathaniel Orwell

    Je rêve aussi que nous sommes dehors, que nous parlons. Nous n'avons pas de vie. Chandelle me regarde. Je la fixe mais nos lèvres ne remuent pas. Nous n'en avons pas. Seulement ce visage vide, ces yeux sans expression. Nos mentons se frôlent, je caresse ses épaules. Je suis né là. On m'a créé pour me regarder et c'est mon unique utilité. Futile.

    Nathaniel Orwell observait lui aussi ses oeuvres, ces statues de cire qui ne grandiraient jamais. Leur beauté ne changeait pas avec les années ; ils gardaient des visages d'enfant. De jeunes Dieux enfermés dans des corps immortels. Ils tournaient en rond dans leurs têtes bien faites. L'absence de bouche les empêchait de disserter. Les robots pouvaient bien se passer de ce qu'ils ne connaissaient pas. Les mots silencieux qu'ils auraient voulu échanger se contentaient de résonner sous leurs chevelures colorées. Rouge, verte, noire... Et enfin blanche. Nathaniel avait créé ses robots à l'image de l'arc-en-ciel :

    Nous ne faisons rien. Nous sommes des oeuvres d'art vivantes. Parfois, je touche le vide qui s'étend sous mon nez. Je ne suis pas vivant. Pas vivant. Même en effleurant les seins de marbre de Chandelle, essayant de connaître la chaleur de sa chair. Nous nous touchons, sans rien sentir. Nous vivons. Trop peu.

    Quatre années durant, les Poupées de cire hantèrent la Maison de Londres. Le temps n'existait plus, avant qu'un jour, Nathaniel ne s'effondre sur le parquet trop bien ciré. Le visage déformé par l'horreur d'une crise cardiaque, il s'affaissa sous le regard à peine étonné de ses créatures. Chandelle pressa la main de Leo, son principal compagnon. Leurs corps blancs luisaient, soudain étreints d'une sourde angoisse :

    Et maintenant ?

    Chrysalide, le robot androgyne aux mèches vertes, s'avança pour effleurer le visage sans vie du savant. Tous, ils s'approchèrent gracieusement. Leurs mains pâles, mues de leur propre vie, soulevèrent le Créateur. Le vieil homme, dans la solitude de sa retraite, leur avait raconté une fois une histoire, celle d'Achille durant la guerre de Troie. Après avoir si longtemps combattu, on l'avait mis sur un bûcher funéraire à sa mort. Pour l'honorer.
    Les androïdes d'Orwell ne formaient pas une grande et heureuse famille ; ils avaient conscience de leur presque-vie. Delph renversa une étagère de livres sur l'une des tables. Ils posèrent le vieux corps dessus ; l'acte ne nécessitait aucune parole. Chrysalide courut chercher dans toutes les pièces de quoi allumer le bûcher. C'était autant une délivrance qu'une mort solennelle. Immoler par le feu leur créateur. Léo n'était qu'un robot parmi d'autres ici.

    Avec une boîte d'allumettes datant d'une autre époque, l'humanoïde enflamma les livres. Dans un crépitement continu, les flammes s'élevèrent vers le plafond, faisant reculer Léo. Il serra plus fort sa main sur celle de Chandelle, tout en laissant son regard s'attarder sur les reflets qui naissaient dans ses cheveux noirs. Le feu léchait le corps du savant, consumait son être. Le Créateur disparut sous leurs yeux de verre. Mais bientôt le bûcher s' étendit à la maison entière, sans qu'ils ne fissent rien pour l'arrêter. Ils ne connaissaient pas le danger brûlant :

    Tu as allumé un brasier de la vengeance, Chrysalide.

    Le robot aux cheveux verts paniqua. La vieille Maison craquait de partout ; elle ne tiendrait pas face à l'assaut des flammes. Avec des gestes délicats, Chandelle attira son compagnon près de la fenêtre. Elle lui montra les panneaux qui l'obstruaient. Déjà le feu léchait leurs talons nus ; il allumait dans les yeux violets l'intelligence la plus vive :

    Nous aussi avons le droit de vivre.

    Ils poussèrent contre la fenêtre, soudain emplis par la peur des flammes. La chaleur était infernale ; les autres humanoïdes agitaient les bras, deux des « femmes » étaient déjà en proie au brasier. Elles gesticulaient inutilement tandis que leurs beaux cheveux s'illuminaient de rouge violent.
    Brusquement, un flot de lumière inonda la pièce, coulant par une brèche. Nus et beaux, Leo et Chandelle enjambèrent le bord de la fenêtre. Dehors, le monde s'étendait loin. Un univers de voitures et de maisons. Ils étaient isolés.
    Une brusque impulsion dans son dos projeta Léo hors de la maison en flamme. La chute dura à peine avant qu'il ne s'écrase dans l'herbe. Le monde tournait autour de lui, nouveau après quatre années d'ignorance. Comme une sirène naïve, il gisait par terre, l'épaule sûrement démise. Un second bruit de chute l'avertit que Chandelle avait suivit sa voie. Elle tomba à côté de lui, le regard enfin... humain. Mêlé de peur et de surprise.

    Léo hocha la tête mollement, se recroquevillant sous ses longues mèches. Une voiture rouge arrivait à toute allure ; des hommes pointaient déjà des tuyaux caoutchouteux sur la Maison qui flambait joyeusement.
    L'humanoïde se redressa lentement, assistant à la chute de Chrysalide depuis le troisième étage. Le robot gesticulait en sautant ; il roula à terre, totalement désarticulé. Ainsi, Léo connut la mort... Le visage éclaté d'un humanoïde, étalé au sol. Un hurlement silencieux défigurait sa tête, à peine dissimulée par les mèches éparses de sa chevelure. Et, mort en croix, son corps s'étalait. Débris artificiels de peau, câbles et nerfs électriques. Les poupées de cire n'avaient pas même un corps capable d'imiter la vie jusqu'au dernier instant. Les masques tombent.

    Isabelle, la Poupée de Verre___>>

    Sur les dix androïdes de la maison Orwell, seuls trois eurent la vie sauve. Les autres brûlèrent en même temps que leur créateur, poupées de pailles et de métal. Les survivants furent traînés dans une usine d'androïdes où l'on reconnut qu'ils étaient faits pour être regardés. Chandelle et ses yeux violets, Althéa à la chair dorée... et Léo, le bel énergumène au regard de vipère. Le vieil Orwell n'avait pas de descendant connu à ce jour ; il fut donc décidé que les robots seraient vendus. Au profit de la communauté londonienne il va sans dire. De telles merveilles valaient sûrement cher.

    On les habilla de la plus belle des façons avant de les mener dans une salle noire de monde. Les collectionneurs s'y trouvaient réunis, impatients de voir les oeuvres du défunt Orwell. Les enchères furent lancés après la présentation des trois marionnettes muettes. De son regard froid, Leo regardait la salle, les gens, les humains... Chandelle se tenait plus loin, vêtue d'une sage robe à col chinois. Quoi qu'ils fassent, ils avaient compris qu'ils seraient séparés et que jamais, jamais... ils ne pourraient s'embrasser. Ce n'était pas de l'amour à proprement parler. Léo n'avait pas de sentiments pour sa compagne, bien qu'il ait vécu en sa compagnie durant quatre années. Non, c'était quelque chose de différent. De l'amitié froide et curieuse :

    « 37000 livres pour le gentleman..! »

    L'humanoïde ne se doutait pas que son sort se jouait réellement. Il avait encore l'impression de flotter dans un rêve obscure, peuplé de Chandelle et d'Althéa. Le robot aux courts cheveux rouges se tordait les mains, le corps agité d'un frémissement presque humain. Elle fut vendue la première à un riche commerçant camerounais qui l'emporta sous le bras comme on prend un banal bibelot. Althéa tourna ses yeux inexpressifs vers ses compagnons de prison, leur adressant un ultime regard avant que la salle ne se referme sur elle.

    « Léo, chef d'oeuvre final de Nathaniel Orwell d'après les archives retrouvés intactes. Humanoïde de sexe masculin, il a été créé il y a quatre ans dans la maison londonienne du savant. A ce qu'il paraît, il n'aurait jamais vu la lumière du jour avant que l'incendie ne le force à sortir, lui et sa...camarade, Chandelle. »

    Une main se leva, puis deux, puis trois. Léo avait envie de frotter son menton contre celui de Chandelle, en un pitoyable simulacre de baiser. Mais déjà on le confiait à quelqu'un, un japonais à l'expression avenante. L'humanoïde quittait l'obscurité pour ne plus y revenir. Son exquise compagne s'éloignait déjà de ses souvenirs ; il n'eut même pas le droit de l'effleurer en quittant la salle.

    Welcome in a city of wonder...

    L'homme s'appelait Yorichi Hazuka. Mafieux. Il avait plusieurs bordels tokyoïtes en sa possession et pas un seul androïde comme putain. A croire que jusqu'à là il avait tenu à maintenir la qualité des putes humaines. Pourtant, un seul regard avait suffi et il était tombé sous le charme de Leo. Une belle Poupée dans son genre valait bien... hum... beaucoup de bénéfices.
    Une fois à Tokyo, il l'avait rebaptisé Leolio, comme le ténébreux amoureux de la comtesse de la « Fausse suivante ». Il n'aurait su comment expliquer cette impression mais il savait que sa nouvelle acquisition, bien que poupée d'art, ferait chavirer les coeurs... et les portes monnaies. Son absence de bouche donnait un air mystérieux à l'humanoïde.

    Il le plaça dans l'un des plus grands bordels de la ville et laissa les choses se dérouler. En voyant ce bel androïde muet, les clients affluèrent presque aussitôt. Lui, il ne connaissait rien de la chair, il se laissait faire sans rien penser. Les corps qui entraient en lui, les langues qui lapaient fougueusement son menton vide. Il ne regardait que le néant ; toujours pas de vie... Pas de vie. On lui prit sa virginité mécanique le deuxième jour de son arrivée. Il se contenta de fermer les yeux, crispant les poings lorsqu'un nouveau client pressait sa verge excitée contre ses fesses. Après l'absence de lumière, il connaissait l'absence d'espoir. Sans éducation, ne possédant que sa beauté irréelle, il passait de main en main, soumis aux pieds des clients furieux de ne pouvoir mordre ses lèvres. Il rêvassait parfois. Leolio, la Poupée qui rêve. L'époque où il évoluait en silence dans la Maison lui paraissait lointaine. Là, il était exposé aux caresses, aux corps humides qui voulaient le sien. Il ne se rendait jamais à cette affection. Jamais. [même quand on lui fit faire un grand show sur Disturbia]

    On grava dans son dos délicat un immense tatouage ; il appartenait aux mafieux et cela semblait être son ultime destin. Finir ses jours dans ce bordel, marqué par le dragon qui dansait sur ses omoplates blêmes. Même sa longue chevelure métallique ne parvenait pas à dissimuler l'horreur dessinée dans son dos, des reins jusqu'aux épaules délicates. Leolio se résigna ; il n'était pas fait pour la joie.


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MessageSujet: Re: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll EmptyMar 24 Mar - 19:16

  • Arlequin, la Poupée de Métal___>>

    « Boss, on nous a envoyé des réclamations pour Leolio. Y'a des clients qui voudraient qu'il ait une bouche. Vous savez...? Pour sucer quoi. Ils trouvent ça inadmissible que vous n'y ayez pas pensé en l'achetant. »
    « C'est vrai que.... hum... si on lui met des lèvres, les bénéfices seront deux fois plus grands. Bah, une bouche de payée, des queues de sucées..! Voilà une excellente idée..! » Le mafieux éclata d'un rire gras, tendant à son subordonné de quoi payer un bon mécanicien

    Leolio fut traîné hors de l'endroit où il rechargeait tranquillement ses batteries ; il adressa un regard humble à son tortionnaire lorsqu'on l'emmena chez un mécanicien banal, le présentant rapidement :

    « Faisable... Mais ca vaut cher les bouches de nos jours. » L'homme sourit à l'androïde, dénudant des canines d'or dans sa mâchoire

    Il l'allongea sur la table et entreprit de l'ouvrir en deux pour installer des cordes vocales dans son corps pâle. Au passage, il put admirer ses longs membres sans muscles, ses longs cheveux qui couvraient pudiquement son torse. Affolé par cette vision sensuelle, il soupira, gravant le visage délicat pour y faire naître deux pétales de chair bleutée. Le robot était parfaitement conscient. Il fixait son regard sur le plafond, ses organes artificielles exposés à l'air libre. Des sons désaccordés sortirent de sa bouche jeune. Leolio fut sincèrement surpris de ce cadeau. Il allait parler...! Parler ! Après toutes ces années de silence qui n'en finissaient pas. Il frissonna, empli d'un plaisir intense, sans sentir la douleur de sa gorge percée d'un nouveau canal.

    On ne le relâcha qu'au bout de deux heures ; le robot se redressa sur la couche, plaquant ses mains sur son cou refermé. Il hurla alors d'une voix perçante. Ses yeux emplis de folie s'accordèrent parfaitement à ce chant sans harmonie qui sortait de son corps. Il criait sans s'arrêter, surprenant les gens qui l'entouraient. L'expression la plus passionnée transfigurait son visage. La fuite de la Maison Orwell n'était rien à côté de ce cri infini. Leolio se laissait totalement aller à ce plaisir, broyant les tympans du mécanicien. Assis sur la table, il ouvrait largement la bouche sur ses dents parfaites et laissait échapper cette mélodie stridente :

    « AAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAH..! »

    « ARRETES LEOLIO...! »

    On essaya de le faire taire avec une gifle sur ses joues d'albâtre. Mais son regard rempli d'extase ne cillait pas. Il essayait sa voix sur tous les tons, comme rendu fou par cette découverte. On le frappa une nouvelle fois sans qu'il ne referme la bouche :

    « FERMES LA...! TA GUEULE, PUTAIN DE ROBOT DE MERDE...!!!»

    L'adjoint d'Hazuka le gifla à nouveau, avant de plaquer l'androïde contre la table. Il essaya de l'assommer, d'ouvrir sa tête contre le métal froid mais le Cri ne cessait pas. Artificiel, il brisait les verres, fendait les fenêtres. Le mécanicien observait la scène, effrayé. Ce robot, d'une beauté quasi divine, chantait toujours de sa terrible voix alors qu'on lui maintenait la tête en le frappant. Poussés à bout, le subordonné du mafieux colla son pistolet contre la tempe de l'androïde. Le seul moyen... Agacé par tout ce bruit, il tira, lui faisant sauter la cervelle. Se taisant enfin, Leolio s'écroula sur la table, les yeux vides et grands ouverts. Un fluide bleu coulait de ses lèvres pâles et neuves :

    « Merde...! On va dire quoi au boss ? »
    « Il était devenu fou, on y pouvait rien...! »
    « Ouais mais...! On va se faire déchirer la gueule »


    Ils traînèrent le corps dans la décharge, n'osant pas refermer les yeux jaunes qui fixaient le vide. Sous la chair blême, le coeur battait encore lorsqu'ils abandonnèrent le robot entre deux voitures.

    Lelio, la Poupée de Chair___>>

    Personne n'aurait jamais du retrouver l'humanoïde à la terrible voix. Il semblait condamné à croupir sous les immondices. Mourir là et ne plus jamais parler. Il tendit faiblement la main vers la lumière, le cerveau éclaté. Une ombre s'interposa devant le soleil, s'empressant de le tirer hors des poubelles avec des jurons horrifiés. Leolio ne se souvenait de rien ; il se laissa traîner, le visage défiguré par l'indifférence. Puis, par manque de batterie, il tomba dans l'inconscience la plus profonde.

    A son réveil, un adolescent... presque un enfant même, le fixait. Sa tête sonnait dure sous ses doigts ; quelqu'un avait essayé de le réparer. Par contre, sa mémoire centrale était bel et bien endommagée ; il ne se rappelait plus de ces dernières années. Levant les yeux vers le garçon, il entrouvrit les lèvres :

    « ...Bon...jour.»

    Sa voix sonnait étrange. Qui avait pu le croire mort ?... Il effleura ses cheveux blancs, les laissant couler entre ses doigts. Il n'y avait plus rien dans sa tête qu'un grésillement ininterrompu. Et son reflet dans un miroir lui dévoilait son dos tatoué :

    « Moi, c'est Terence... 'fin Terry. »

    Lelio se tourna vers l'adolescent, essayant de sourire. En vain. Il s'avança d'une démarche pataude, pâle comme jamais :

    « Ter-ry... »

    Son esprit lui semblait engourdi, il ne parvenait plus à penser correctement. Espérant que le garçon ne le prenne pas pour un demeuré. L'androïde tâta son crâne, surpris de le trouver sans faille. Il ne souffrait plus pour l'instant.

    Terry lui permit de rester à son service ; ne sachant pas d'où il venait, Lelio ne voulait pas prendre le risque de s'aventurer seul dans le monde du dehors. Il en avait une étrange crainte qui faisait trembler son corps tant il refusait d'y penser. Ses capacités intellectuelles revinrent vite et, avec elles, la parole. D'abords craintif, il apprit progressivement à sourire à son « jeune maître », s'habillant, certes, de façon pauvre mais heureux de son sort. Lelio sentait, il ne le savait comment, qu'il avait échappé à un triste destin :

    « Mon jeune maître... prenez garde à vous. »

    L'humain était le seul pour lequel il souriait. Parfois, des éclats violets lui rappelaient les yeux de Chandelle. Sans plus toutefois. Il ne désirait pas la retrouver, maintenant qu'un sourire aimable fendait ses nouvelles lèvres. En termes humains... tout cela faisait parti du PASSE. Et Terry faisait absolument parti de son présent. //

    « Est-ce mal de produire une société pleine de gens beaux ? » Yang Yuan
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MessageSujet: Re: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll EmptyMar 24 Mar - 19:44



  • { Second ME – Sadistic Doll

    Surnom : Amadeo
    Métier : Chanteur d'opéra //*
    Classe sociale : Moyenne – l'argent n'a pas d'importance

    Me & Myself__>>

    Lelio___>> Sweet Jealousy Doll Rochelicon

    Dans cet Autre Monde, Lelio est toujours une poupée. Qui crie et qui chante divinement pour un public invisible. Amadeo est son double charmeur, charismatique. Lui, il possède des lèvres depuis toujours. Lui, ne s'est jamais donné à personne. Amadeo aime séduire mais ne s'offre pas. Il est pur de corps, comme d'esprit même s'il lui arrive souvent de jouer au plus fort, lorsqu'un chant divin ne sort pas de sa bouche rouge comme un cri de monstre. Chanteur d'opéra, Amadeo a tout ce qu'il veut ; il s'habille d'étoffes brillantes et de bijoux, se promène partout comme s'il était un grand seigneur.

    Lui, est talentueux, au moins. Plus que ne le sera jamais Lelio. Amadeo vit pour la musique et les mélodies fascinantes des opéras. Il adresse des regards à ses admirateurs mais sa main ne se pose jamais sur leurs chairs. Il est dégoûté de tous ces humais alors que lui se considère comme un pur humanoïde. Une belle créature parfaite au regard doré. Présomptueux, il n'est pas ce que voudrait être Lelio ; c'est plutôt son reflet total. Excentrique et exhibitionniste, perverti par des lectures satyrique, malhonnête, et manipulateur. Il ne vit que pour son plaisir et n'hésite pas à le faire savoir. Amadeo est une teigne, un acrobate, un mauvais joueur. Il ne voit que le mal en chacun. Se venge au centuple de ce qui ne lui plaît pas et donne son chant comme un cadeau divin destiné aux plus méritants. Monsieur se prend pour un Dieu Vivant. Monsieur se la pète. Monsieur ne supporte pas les cafards. Il porte des robes et des porte jaretelles, montre ses jambes délicates à qui le veut et colle des coups de pied parfait. Amadeo est un dangereux chanteur <3

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    Avatar : Rochel – Angel Sanctuary
    Prénom : Tamara
    Pseudo : Tam
    Age : Dix hui....Sept !
    Sexe : Hybride
    Comment trouvez vous le contexte ? Et si je disais trop compliqué pour mon petit cerveau ?
    Comment avez vous connu le forum ? Via Anomaaaaly. Enfin Hachi kwa u_u j'dirai pas comment j'y suis arrivée par contre
    Avez vous reçu un colis ? RIGHT BY YUTSUKI
    Quel parfum ? RIGHT BY YUTSUKI
    Rpay ?
    Spoiler:
    Quelque chose à dire ?...j'ai mal au dos Dx
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MessageSujet: Re: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll EmptyMar 24 Mar - 23:07

Bienvenue ma chère et tendre Tam I love you , n'ai malheureusement pas le temps de m'occuper de ta fiche, j'ai juste modifié un petit problème au niveau du "Ah" (XD) d'un de tes posts qui déformait ta fiche.. que j'ai raccourci.
=3
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MessageSujet: Re: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll EmptyMar 24 Mar - 23:23

Buuh è_é prends ton temps vile princesse des démooonsss <333...
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MessageSujet: Re: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll EmptyJeu 26 Mar - 15:33

Sublime.
>Validé, rêve bien.
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MessageSujet: Re: Lelio___>> Sweet Jealousy Doll   Lelio___>> Sweet Jealousy Doll Empty

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