Invité
Invité
 | | Sujet: { Kempaï, brother ! Don't forget the sake ! _PV Isklive Sam 3 Oct - 20:01 | |
| Ce bar était décidemment bondé et une musique joyeuse résonnait entre ses murs. A l’intérieur, les corps dansaient, se frottaient les uns contre les autres, et l’on pouvait sentir-là la sensualité de cette ambiance. La musique, elle, ne s’interrompait jamais, ou presque. En effet, les tubes continuaient, et s’enchaînaient, inlassablement, cependant, on pouvait voir sur les danseurs quelques signes de fatigue apparaître, des rougeurs, aussi, des sourires gentils faits à l’amie qui les avait emmenés ici. Viens, c’est très bien, ils offrent même un cocktail gratuit si l’on danse au moins deux heures ! Bref, l’ambiance festive était à son comble, de même qu’alcool, drogue et cigarettes circulaient discrètement dans les mains des gens. Sur le côté, on pouvait voir, adossé à des posters géants évoquant une lointaine époque, des jeunes qui avaient l’air de somnoler, des filles enlaçant leur proie de la soirée, ou même quelques humanoïdes qui proposaient des boissons aux humains qui se reposaient. Bref, tout semblait trop tranquille, je veux dire par là que rien n’avait encore explosé, et qu’il n’y avait eu le moindre blessé.
Soudain, un fêtard plus éméché que les autres sauta sur le comptoir et commença une étrange danse. C’était un homme vêtu étrangement, j’entends par là qu’on ne voit pas tous les jours quelqu’un vêtu d’un kimono et armé d’un sabre. Tout cela aurait très bien pu se passer, Seïki finir sa danse, et redescendre, mais les vigiles arrivèrent. Trois hommes costauds, vêtus tous du même costume noir et de lunettes de soleil. Ils s’avancèrent vers cet homme potentiellement dangereux puisque muni d’un sabre en se faisant de la place parmi les danseurs à grands coups de foulées de bras. Seïki, lui, ne remarqua pas l’arrivée de ces trois aimables personnes, ou alors, il cacha bien son jeu. Se dandinant toujours sur le rythme de la musique, il souriait de tout son cœur, essayant par moments de reprendre l’air, puis, commença une sorte de strip-tease. D’abord le haut du kimono, le reste étant maintenu par une espèce de ceinture. Ensuite…
Et il n’eut pas le temps d’enlever le reste. Déjà, il était happé par ces gigantesques mains, qui ne lui faisaient pas une clé de bras très agréable. Comme habitude, il sourit à son tortionnaire qui n’eut pas l’air de le remarquer car il le traînait de force jusqu’à la porte. Soudain, l’humanoïde se souvient de quelque chose, ses yeux redevinrent un brin sérieux, et il se tint tranquille deux secondes. L’homme vêtu de noir se retrouva par terre en moins de deux secondes, également. Et les deux autres qui l’accompagnaient aussi, puisqu’ils essayèrent, sans succès, de lui sauter dessus. Devant le regard affolé du propriétaire qui s’échinait avec son téléphone tactile et le numéro de la police, Seïki se frayait un passage dans la foule quand soudain…il s’arrêta et il afficha un air soulagé : elle n’avait pas disparu. La posant ici avant d’avoir son petit quart d’heure de gloire, Seïki n’avait cessé d’être d’anxieux de peur qu’elle s’en aille, qu’elle tombe, ou pire, qu’on lui la vole.
La bouteille de saké.
Il la saisit, la bichonna, la porta à ses lèvres pour constater qu’elle était presque vide, puis de cramponna à une fille qu’il avait rencontré tout à l’heure, sans prêter attention au grand chahut qui régnait dans le bar : au contraire, ses lèvres si fines recouvertes d’une couche de rouge à lèvres de couleur vert étaient…adorables… Le vert était à la mode, en ce moment : tout son ensemble était de couleur verte : ses habits qui laissaient apercevoir un nombril des plus mignons, ses colliers qui lui allaient si bien, jusqu’à sa chevelure, dense et bouclée, qui arborait cette même couleur. Et, le vert. Seïki aimait bien le vert lui-aussi, mais tout de même plus les formes de la jeune personne à ses côtés. Commençant au départ par la tenir par l’épaule, ses mains finirent par divaguer du côté de sa poitrine, tandis qu’il lui marmonnait des petits mots d’amour et qu’elle, soupirait d’aise. A mon Dieu, les femmes sont si faciles à séduire. Il suffit d’être à peu près correct et hop, elles se jettent dans votre panier ! Mais tout ceci ne dura pas longtemps. Il fallut évidemment que les trois gorilles et d’autres copains à eux rappliquent. Particulièrement furieux. L’un deux, Manuel de son petit nom, avait vraiment mal digéré la raclée qu’il avait reçu de la part de ce phénomène : il n’avait jamais…jamais été battu, l’emportait toujours sur ses camarades et la preuve ultime qu’il disait la vérité, c’est qu’il était aujourd’hui le chef des vigiles de ce bar. Bref, il avait bien l’intention de se venger, et cette fois-ci, il avait doublé l’effectif.
Seïki lâcha à regret la fille que les gorilles laissèrent passer, et regarda encore cette magnifique chevelure onduler avec de la nostalgie dans les yeux. Il n’avait pas l’habitude de draguer les nanas avec les cheveux verts, mais il fallait reconnaître que celle-ci était particulièrement mignonne et sensuelle. Il lança ensuite un autre regard à la bouteille de saké : il n’avait assurément pas envie que celle-ci soit cassée, d’autant qu’il n’avait pas envie de se battre. Tous ses hommes l’ennuyaient terriblement. N’avaient-ils pas encore compris que l’on ne réglait pas forcément les affaires par la force ? Non, et Seïki ne prendrait pas le temps de leur expliquer puisqu’ils avaient fait fuir une partie de la clientèle et sorti leurs revolvers. Seïki vit soudain quelques personnes qui étaient resté dans le bar et changea du tout au tout : ces imbéciles pensaient-ils aux gens qui étaient là-bas ? Que diraient-ils s’ils les atteignaient ? Le bel homme ne voulait même pas imaginer le massacre qui se produirait s’il laissait ces gens tirer. Il devint sérieux, abandonnant là son sourire, finit le peu de saké qui restait dans l’outre, et s’empara de son sabre.
Manuel et ses compagnons rirent, sur le coup. Un sabre ? Mais ce mec était-il complètement bourré pour oser se confronter à eux, munis de pistolets de la dernière génération, avec un vulgaire sabre ? Sûrement un cinglé, un suicidaire. Ils levèrent tous les bras en même temps dans le but de tirer mais ne purent pas : ils n’avaient plus de bras. Derrière eux, Seïki était en garde, un éclat de férocité dans les yeux et un sourire cruel. Il refit un pas et les hommes perdirent connaissance, morts...ou pas. Des cris retentirent, le gérant parlait de plus en plus vite dans le téléphone jusqu’à ce que le fil soit coupé par une lame aiguisé. Seïki essuya le peu de sang qui la salissait avec un bout de tissus, profita que le serveur ait quitté le comptoir pour choper une bouteille de whisky - honte à eux, ils n’avaient plus de saké - puis, se dirigea vers la sortie, buvant au goulot le précieux liquide.
Il valait mieux s’en aller rapidement d’ici : l’ambiance devenait malsaine.
{HJ : Tadamm, et le voilà, ce fameux rp. Tu remarqueras que c'est de celui-ci que je me suis inspiré pour le rp msn XDD La première fois que j'ai deux mois de retard ou presque pour le postage d'un rp déjà écrit.....Oô |
|
