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 Lucifel } Hell is mine || Terminé ||

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Lucifel } Hell is mine || Terminé || Empty
MessageSujet: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 0:58

WHO AM I ?


    • { FIRST ME *


Lucifel } Hell is mine || Terminé || Lelouchhostagetl0


    Nom : Esaias.
    Prénom : Lucifel.
    Surnoms : Lulu { appelé ainsi malgré lui... }.
    Sexe : Masculin.
    Age : 19 ans { 12 Janvier }.
    Statut : Étudiant, mais également Oublié.
    Classe Sociale : Issu des classes moyennes islandaises, les économies de Lucifel ont plutôt tendance à piquer du nez ces temps-ci. Il subsiste.

    Questionnaire :
      L'amour ? Ehm... Je ne pense pas être bien placé pour en parler.
      L'amitié ? Importante, mais je ne l'accorde pas facilement.
      La confiance ? Idem.
      La musique ? Elle ne m'est pas indispensable...
      Le surnaturel ? Foutaises. Mais c'est un recourt intéressant pour manipuler autrui.
      La chirurgie esthétique ? Un masque comme un autre.
      L'actualité ? Intéressante et divertissante. Mais je reste quand même très méfiant quant à la véracité de son contenu.
      Les Oubliés ? J'en fais partie, donc je leur porte quand même de l'intérêt et partage leurs idées. Cependant, leurs moyens ne sont pas assez percutants à mon goût... Je compte bien les réveiller.
      La Gommose ? Leur but est légitime, mais je ne crois pas qu'ils arriveront à quelque chose pour le moment. Peu nombreux sont ceux qui leur portent de l'intérêt.
      Chanson favorite ? Changes de David Bowie.
      Personne admirée ? J'hésite entre Sam, Nehohi et Kai...
      La Mûgen Corporation ? Une pièce intéressante de l'échiquier. Le PDG en personne m'y propose un poste : je pourrai m'en servir à l'avenir.
      La Politique du gouvernement ? Pourrie. A reconstruire.
      La théorie des deux mondes ? Amusante.
      Un mot à quelqu'un en particulier ? « Je t'aime trop pour que tu te laisses mourir » à Samaël.
      Les médias ? Corruptibles.
      Vin ou bière ? Eau minérale. Mais dans l'absolu, je choisirais un Bordeaux Supérieur.
      Lieu favori ? Dans mon appartement, en compagnie de mon frère, Sam.


    Physical Appearance :
    A force de rester cloîtré en compagnie de ses très chers livres et ordinateurs, on peut affirmer que Lucifel a un teint de procelaine. Sa peau est si pâle qu'elle luit et scintille doucement à la lumière de la lune, aussi velouté que les pétales de lys blancs, et reflète paisiblement la lumière solaire avec un aspect laiteux et diaphane. Toutes ces heures passées à s'isoler dans la bibliothèque ou à vivre la nuit ont contribué à décolorer sa peau, à lui voler ses dernières couleurs. Le sang ne lui monte sans doute jamais aux joues – car on ne l'a rarement vu rougir, et lorsque cela arrive, il est plus rose délavé que rouge pivoine – ou alors son hémoglobine est trop froide pour donner à son joli minois les couleurs de la vie. Si bien qu'il semble perpétuellement en mauvaise santé, bien que ce ne soit pas forcément le cas. Justement, son visage d'albâtre ressemble à un masque anguleux, avec un nez légèrement retroussé et pointu. Ses traits lisses, délicats et bien dessinés n'expriment souvent que l'indifférence fière, le vide blasé, et peuvent rester figés ainsi des heures entières sans jamais afficher un quelconque autre sentiment. Sa figure paraît ainsi artificielle, comme le visage peint en blanc d'une geisha : stoïque, impénétrable, inaccessible. On a envie de percer le secret de ce minois glacé, de voir des émotions, n'importe laquelle, y défiler et voir ses traits changer au rythme de ses sentiments imaginaires. Pourtant, cela arrive. Mais généralement, lorsqu'on a vu son visage déformé par la colère, on se jure ne plus jamais – ô grand jamais ! – retenter l'expérience. Il peut alors proférer de terribles paroles qui font l'effet d'aiguilles empoisonnées – entre autres, lorsqu'il reste raisonnablement agacé. Nonobstant, cette jolie bouche semble incapable de blesser qui que ce soit. Froide comme tout le reste, elle est bordée de lèvres plutôt bien remplies, d'une agréable teinte rosé et velouté. Et quand il consent à offrir un sourire, on peut observer une belle rangée de dents blanches impeccablement alignées. Mais la plupart du temps, son sourire ne s'exprime que par un simple étirement des lèvres, poli, pur et innocent. Cependant, l'attribut le plus spectaculaire de sa frimousse est très certainement ses yeux et son regard. En effet, Lucifel est original puisque ceux-ci sont d'un violet aussi intense que l'améthyste. Leur éclat est saisissant et leur couleur est vive, magnifique. Ses iris glacés ne manquent pas d'en perturber plus d'un. Son regard est une inépuisable source de contradiction : il est doux et dur, perçant et tranquille, vif et éteint, effrayant et rassurant. Il s'agit sans doute là de son arme la plus redoutable, celle qui achève de faire de lui quelqu'un d'à part. Tout comme sa figure, ces yeux en amende, comme ceux d'un chat, expriment une certaine lassitude désintéressée, où l'on peut cependant distinguer un petit air supérieur teinté de mépris. Mais lorsqu'il entre dans une de ses effrayantes crises d'hystérie, son expression rêveuse et endormie le quitte pour lui donner au contraire une allure des plus vives et éveillée : ses yeux s'ouvrent en grand, limite exorbités, et ses pupilles se rétrécissent au maximum. Dans ces moments là, il a vraiment l'air fou et instable, d'autant plus que sa bouche se tord en un rictus des plus mauvais. On dirait qu'il a commit, ou s'apprête à commettre, un meurtre. Pour finir sur la description de son chef, parlons de ses cheveux. Il les a noir comme le jais, épais et très raides. Ni vraiment longs, ni vraiment courts, ils ont nonobstant assez poussés pour couvrir son front pâle et encadrer sa frimousse de mèches ébènes. Rebelle et indisciplinée, sa chevelure ne semble jamais coiffée et est toujours en bataille, sauvage et indomptables. N'essayez pas de les lui domestiquer, c'est peine perdue. Vous pouvez toujours tenter – il y a des chances qu'il se laisse faire –, mais je vous souhaite bien du courage, car bien qu'ils semblent dociles, impossible de leur donner une autre forme que celle qu'ils arborent naturellement.
    Pourtant, même si son aspect général est assez impressionnant, il paraît incapable de faire de mal à une mouche. Bien qu'il mesure 1,83 mètres, il n'a vraiment pas la dégaine de l'étudiant fort et musclé, premier de sa classe en sport. Non, sa silhouette est même plutôt fragile, tout en longueur, élancée. Mais rassurez-vous, il n'a pas la peau sur les os. Il est chétif et fragile, certes, mais il est avant tout svelte et bien proportionné. Sa fine gorge d'agneau, son ossature délicate, son torse glabre, ses hanches étroites, sa divine chute de rein, ses fesses galbées, ses jambes effilées... Ce sont ces petits détails qui font de lui quelqu'un de plutôt agréable à l'œil. Il est également important de souligner que notre Lulu n'est pas un "modèle de virilité". Sa frimousse poupine, son corps frêle, sa carrure fine et son regard de biche le font fortement ressembler à un membre de la gent féminine qui, certes, serait plate comme une planche à pain. Malgré tout, comment ne pas le trouver irrésistible ? Il est vrai que Lucifel est du genre à avoir toutes les filles à ses pieds. Le genre de garçon sur le passage duquel toutes les filles kyatent, celui qui reçoit des lettres d'amour dans son casier, celui qui reçoit tout plein d'invitation... Mais aussi celui qui semble s'en moquer et qui préfère garder ses liens d'amitié plutôt que de les voir devenir des liens amoureux. En même temps, il y a plutôt intérêt à ce qu'il soit beau, car c'est un atout de taille dans son métier... "consoleur de femmes".


Dernière édition par Lucifel Esaias [Lelouch] le Dim 1 Mar - 0:32, édité 2 fois
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Lucifel } Hell is mine || Terminé || Empty
MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 1:18

    Read My Mind :
    On peut dire que le caractère de Lucifel s'accorde à merveille avec son apparence physique. Si on devait le résumer en deux mots, ce serait ceux-ci : doux & glacial. Tellement froid qu'il peut refroidir la plus sémillante créature à dix mètres à la ronde, bien que son visage soit d’une extrême douceur. A vrai dire, il est très paradoxal.
    « Esaias ? Ben... Il est sympa... Je crois. En même temps, il a l'air d'un super calculateur, intelligent et diabolique, mais quand on voit ses notes tout juste au-dessus de la moyenne, on se dit qu'il y a un truc qui cloche ! C'est pas possible, il fait exprès ! C'est un génie des échecs et de l'informatique, mais à l'écrit, il n'est pas si brillant que ça. Bizarre, moi je dis. Et puis... En même temps il a l'air d'un connard de première, sauf que... Il est toujours poli, impeccable, sans défaut, aimable... En même temps ça sonne faux, mais en même temps on y croit. Vous voyez ? »
    Quoiqu'il arrive, le jeune homme ne dévoilera jamais ses sentiments profonds au premier venu, et difficilement à un ami proche. Il est assez réservé et confit rarement ses états d'âme, même les plus superficiels. Le jeune étudiant est de nature taciturne de toute façon. Mais lorsqu'il ouvre la bouche, ses propos sont souvent sages et spirituels. Il ne parle jamais pour ne rien dire.
    Mais le trait de caractère qu'il faut également souligner, c'est sa remarquable intelligence. Très vif, matois et rusé, Lulu trouve toujours un moyen de se sortir des situations délicates, d'échafauder quelques plans perfides ou tout simplement lorsqu'il s'agit de se débrouiller dans la vie quotidienne.
    Pourtant, Lucifel n’est pas très prétentieux et ne se vante pas de ses capacités intellectuelles. D’ailleurs, il ne fait pas beaucoup d’efforts à l’université et fait juste ce qu’il faut pour ne pas avoir à supporter les remarques de ses professeurs. Bien sûr, il a son amour-propre mais il n’est pas démesuré. Il ne se vante presque jamais et trouve ça vraiment stupide de déballer ses capacités avec ostentation. Il part du principe que tout le monde est un ennemi et que moins le gens en savent sur lui, mieux il se porte.
    Lulu est une personne discrète et rêveuse qui ne sort de son monde que lorsqu’on réussit à attirer son attention. On peut alors espérer capter une lueur d’intérêt dans son regard vide et blasé, bien ce soit rarement le cas. Il ne semble s'intéresser à rien, les yeux perdus dans le vague, le visage lisse de toute expression, silencieux. Pourtant, dès qu'on arrive à traverser cette muraille de glace, son regard violet s'anime et sa personne toute entière paraît se réveiller, comme si un charme avait été brisé. Sinon, il reste désespérément nonchalant et lassé, excepté en présence de certains de ses très bons amis et de son frère. Mais ce n'est pas que de l'indifférence qu'il diffuse autour de lui : il y a aussi du mépris et une bonne dose de sarcasme dans ses orbes dépareillés. Et puis, il y aussi cette ombre qui plane au-dessus de lui, comme si sa douceur et sa tranquillité cachaient quelque chose de bien plus terrible, qui attendait son heure, larvé.
    Le bel androgyne ne se met pas rapidement en colère et ne s'agace pas facilement. Il faut se lever tôt pour arriver à lui faire perdre patience ! Mais c'est lorsqu'il est furieux que l'on s'aperçoit qu'il n'est pas que le jeune homme poli et mesuré qu'il est d'habitude. C'est lorsque son visage change totalement et qu'il bascule dans l'hystérie qu'on se rend compte de l'étendue de sa folie. Lucifel est quelqu'un de profondément ténébreux. Après tout, il porte le nom du Diable avant sa descente aux Enfers, n'est-ce pas ? La noirceur de son âme n'a d'égal que la noirceur de son cœur. Pourtant, on ne peut pas dire qu'il soit quelqu'un de particulièrement méchant. Il est juste... malsain, haineux, pernicieux et plein de rancœur. Ce qui est déjà pas mal, non ? Lulu a l'air de détester et mépriser le monde entier, comme s'il lui en voulait personnellement. Juste un conseil : évitez de provoquer cette facette là de sa personnalité. Personne ne peut réellement témoigner de ce qui peut se passer lorsqu'il est en « phase finale ». Soit c'est parce que personne n'y a jamais assisté, soit parce que les dits individus ne sont plus en état de le faire, qui sait ? Cependant, son frère pourra toujours répondre à vos questions, s'il n'a pas trop peur de raviver de mauvais souvenirs...
    Lucifel ne se jette jamais bêtement dans la mêlée : il réfléchit soigneusement d'abord. Il pèse le pour et le contre, étudie la question et fait des recherches avant de prendre une décision. Il pense et après il agit. Constamment. Il est soigneux, soucieux du détail, subtil et délicat. Mais la phase d'action qui succède à la phase de réflexion n'en ai que plus impressionnante. Une fois décidé, le jeune homme, pourtant si calme et posé, devient une véritable tornade qui dévaste tout sur son passage. Le tout avec finesse, impétuosité et efficacité. Cette puissance latente est extrêmement redoutable et ne manque pas d'en surprendre plus d'un.
    Malgré tant de délicatesse – il essaye toujours d'employer un vocabulaire soutenu – le bel androgyne peut se montrer très blessant verbalement. Il excelle dans ce domaine. C'est si grisant d'être insolent, impudent, effronté, sardonique, ironique et sarcastique, le tout enrobé de finesse et de subtilité. Et puis voir le visage de l'adversaire se décomposer, c'est très divertissant ! Il se défini lui-même comme était un irrésistible bâtard.
    Autre facette de sa riche personnalité, que j'ai déjà évoqué plus haut, notre étudiant est calme et posé. Il aspire au silence et à la tranquillité. L'ombre est son amie qui l'accompagne dans sa solitude. Très autonome, Lulu aime se débrouiller seul et préfère les manœuvres solitaires que collectives, sauf s'il en ai le chef ou l'un des chefs. Le jeune homme au visage poupin est toujours las et à l'air de s'ennuyer sans cesse. D'ailleurs, ses soupirs déchirants sapent le moral de tout le monde, ce qui fait de lui quelqu'un de particulièrement insupportable, captivé par rien et tout à fait snob. Sa phrase favorite : « Ça ne m’intéresse pas. ». Le pire, c'est que tout le monde sait qu'il le fait exprès, sans jamais pouvoir le prouver.
    Enfin, malgré sa dureté, ce jeune freluquet peut faire preuve de sensibilité, de scrupules et d'humanisme. Autant vous dire qu'à ce moment là, mieux vaut lui avouer les choses déplaisantes avant qu'il ne refasse sa mauvaise tête. Il peut également se montrer joueur et enjoué... Sans se départir de son sarcasme cependant. Mais jusqu'à présent, il n'a dévoilé cet aspect de son caractère qu'à sa famille proche et à personne d'autre. Peut-être que quelqu'un a vu poindre de loin un petit morceau de ce Lucifel rayonnant, mais il s'est aussitôt rétracté dans sa coquille.

    Dear Diary :
    { Voir plus bas }



#


    • { SECOND ME *


Lucifel } Hell is mine || Terminé || Lelouchti3


    Nom : Esaias.
    Prénom : Lucifel.
    Surnoms : Lelouch { Et encore et toujours "Lulu"... }.
    Statut : Hôte dans un club huppé.
    Classe Sociale : Tout dépend de ce qu'il gagne dans la soirée.

    Me & Myself :
    « Je vous souhaite la bienvenue, Takahata-sama ! »

    J'offris à ma cliente un sourire éblouissant. Charmée, elle s'empara du bras que je lui proposai pour la mener jusqu'à la table qu'elle avait réservé, la débarrassa de son manteau et l'aida à s'assoir sur un canapé rebondi. Gracieusement, je lui servis une coupe de champagne et m'assis à côté d'elle, tout sourire. J'étais Lelouch, hôte dans un célèbre club très huppé de la ville. J'étais très bien côté, tout comme mon frère. Tout deux étions des favoris, grâce à notre fulgurante beauté et à nos manières raffinés. Nous devions faire honneur à notre boîte très prestigieuse qui n'accueillait que des femmes riches et de bonne famille. Hors de question, donc, de se comporter comme des rustres ! Je déteste tout ce qui est trivial et grotesque... C'est d'une grossièreté... Humph ! Je travaillais donc dans ce club tous les soirs, de dix-neuf heures à quatre heures du matin. Mon travail consistait bien sûr à m'occuper des clientes, à veiller à leur bien-être, à les divertir, les écouter,... Eventuellement, je pouvais leur offrir un petit extra dans les pièces prévues à cet effet, à l'étage, si elles y mettaient l'argent.

    Je me servis du champagne à mon tour et nous trinquâmes à sa santé. Takahata-sama était ce genre de femme qui aime les jeunes hommes polis, raisonnables et un peu niais. Je rentrais donc dans le rôle : petit sourire délicat et innocent, tête un parfois un peu penchée sur le côté lorsque j'étouffais un petit rire pur, voix chantante et mélodieuse, gestes discrets et timides, discussion banale mais touchante sur tout et n'importe quoi, en particulier sur une petite vie de jeune homme bien élevé que j'inventais au fur et à mesure. Elle buvait mes paroles, sans détacher ses yeux de mon visage aux traits épurés, comme hypnotisée. Décidément, je devrais faire comédien ! La jeune femme y croyait vraiment... Tout ce que je pouvais débiter, elle partait du principe que c'était la vérité pure et dure, cela se voyait dans son regard captivé. Trop facile. Elle reposa doucement sa flûte de champagne et déclara :

    « Lelouch, tu es vraiment un très bon hôte. Mais que feras-tu quand tu décideras de ne plus l'être ? »

    J'affectai un air de niaise indignation un peu blessée et m'exclamai, la voix vibrante d'émotion :

    « Oh, Takahata-sama ! J'espère que je serais hôte le plus longtemps possible ! Sinon... Je ne pourrais plus vous voir aussi souvent... Les autres clientes me paraissent bien fades comparées à vous. Si vous saviez, vous êtes ma préférée ! J'aurais trop mal si je devais arrêter de vous côtoyer... »

    Petite moue peinée, et c'est dans la poche. Ma cliente fondit presque littéralement. Touchée et émue, elle s'empressa de se rattraper, fière comme un coq, me caressant doucement les cheveux :

    « Lelouch, mon petit ! Je ne voulais pas te rendre triste. Je pensais juste à ton intérêt... Mais ça me fais plaisir que tu dises ça, Lulu. »

    Elle me serra dans ses bras, enfouissant mon visage dans son décolleté. Après qu'elle se fut imbibé de ma présence contre elle et me lâchai, je souris timidement et répondis :

    « Takahata-sama... Mon intérêt se trouve avec vous. Je vous aime. »

    Nous passâmes deux heures ainsi, à roucouler comme des amoureux. Lorsqu'elle s'en alla, les joues rosies par le plaisir d'être ainsi adulée, elle me laissa un gros pourboire avec un petit clin d'œil. Je lui fis une révérence. Quand elle fut partie, j'allai dans une partie réservée au personnel. En plus du prix habituel, elle m'avait donné 80 000 yens. Pas mal. Je rangeai l'argent dans mon casier. Mon frère jumeau passa à ce moment-là et se moqua doucement, m'imitant :

    « Oooh ! Takahata-samaaa ! Si je ne vous voyais plus, j'en serais malaaade ! »

    Pour seule réponse, je lui adressai un petit sourire en coin, un sourire carnassier et sarcastique. Calculateur.



#

    * REALITY SHOW *

    Personnalités sur l’avatar : Lelouch Lamperouge { Code Geass } <3
    Prénom : Huhu~
    Pseudos : Kana, Kanasucre, Kanard, Kanabis, Kanaille, Kanartichaud, Kanaillou, Shibuyette ( quel rapport ? ! ) Eh oui, c'est encore moi >.>;
    Âge : 16 ans.
    Sexe : Rencontre du 3ème type xD
    Comment trouvez-vous le contexte ? Merveilleux ! Sinon, je ne me serais pas inscrite comme une stalkeuse ( 3 fois~ ). Z'allez pas me virer, nee ? é_è Je suis accro, c'est d'vot' faute. *fufu*
    Et le design ? Idem <3 Hachi, c'est le bien ! *ww*
    Où avez-vous connu le forum ? Par Isky, Jashin la bénisse *__*
    Avez-vous reçu un colis ? CODE BON BY NEHO'
    Quel parfum ? CODE BON BY NEHO'~

    Quelque chose à ajouter ? Z'en avez marre de moi, avouez ! xD


Dernière édition par Lucifel Esaias [Lelouch] le Sam 27 Déc - 18:33, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 14:49

    Rebienvenue pour la troisième fois, ma chère Kana, blabla, tu écris sublimement bien, j'ai aucun commentaire à faire là-dessus.. Mais moi et Nadechiko doivent faire face à un problème de taille; Kano à déjà réservé ce personnage de Code Geass, et j'hésite à laisser le personnage à la personne qui fini en premier sa fiche ou à la personne qui l'avait réservé depuis bien longtemps.
    Je propose que Nadechi' vienne donner son avis que je puisse adjuger de ma sentence *SBAFF* (oui, je sais, ça ne veut rien dire)
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MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 17:21

Introduction


« Maman, nous allons partir étudier au Japon pour nos années de lycée... Peut-être même pour l'université. Ce sera mieux pour nous, non ? » annonça mon faux jumeau, Samaël.
« Ah oui ? Et avec quel argent ? » siffla notre mère.
« Nous avons déjà tout préparé, en fait. » intervins-je. « Nous avons l'argent, les billets d'avion, nos bagages, nous avons appris le Japonais,... Il ne manque plus que ta signature pour les papiers administratifs et ta bénédiction. »
« ... Bon. J'imagine que je n'ai pas le choix... »

Je jubilai intérieurement. Enfin nous allions pouvoir nous enfuir de cette famille devenue Enfer depuis quelques années. Conflits, coups bas, accusations,... Tout le monde s'entredéchirait à cause d'un certain évènement qui c'était déroulé il y a 4 ans. L'air de notre maison islandaise était devenu irrespirable et qu'il nous fallait partir, et vite. Ainsi, mon frère et moi avions tout mit en œuvre dans le dos de nos parents pour nous envoler vers le Japon, pays qui nous semblait être une terre d'espoirs et de réussite. Ce qu'on entendait à son propos dans les informations était si fabuleux... Irréel. Il fallait que nous vivions là-bas ! Ainsi, nous avons tout préparé pour que cela soit possible, en cachette. A présent, notre mère était devant le fait quasiment accompli et ne pouvait plus nous faire reculer. De toute façon, Samy et moi nous étions toujours débrouillés pour obtenir ce que nous désirions, d'une façon ou d'une autre, admirable ou non, immorale ou pas. Et notre mère ne nous retiendrait pas...

En vérité... C'était de ma faute si tout avait dégénéré. Le scandale qui ébranlait notre famille, c'était un meurtre... commis par moi. Bien sûr, je ne l'avais absolument pas prémédité et c'était involontaire – ou presque –, mais le résultat était le même : il était mort. Samaël n'en avait qu'un très vague souvenir et c'était tant mieux. Il savait qu'il s'était passé quelque chose de grave avec moi et notre père, mais ne savait pas quoi. D'ailleurs, je ne le lui dirais jamais. Je préférais le préserver de tout ça... Après tout, c'était pour lui que j'avais tué notre père. A cause de la maladie de Samy, il le traitait d'incapable, de fainéant et de bon à rien. A force d'entendre ces mots si durs et si violents blesser le petit être que je m'efforçais de protéger, j'ai perdu la tête. Cet homme horrible brisait tout ce que je mettais en place pour rendre mon frère heureux malgré le poids de sa maladie et c'était inadmissible. Un jour, nous nous disputâmes violemment. Nous avions onze ans. Tandis que Sam était dans un coin de la cuisine, recroquevillé, je hurlais ma rage contre cet homme tant détesté. Nous nous criions mutuellement dessus, de plus en plus agressivement. Il finit par me pousser sans ménagement contre le mur. Furieux, je ne me démontai pas et continuai à lui exprimer ma façon de penser. Il me gifla violemment. La joue douloureuse, le cœur battant, le sang bouillonnant et l'esprit aveuglé, acculé contre un meuble de rangement, ma main a tâtonné contre un tiroir. Je l'ouvris et y prit un couteau. Un de ces gros couteaux pour couper les gros morceaux de viande. Sans réfléchir, seulement guidé par mes pulsions bestiales, je couru vers lui, lame tendu devant moi et l'enfonçai de toutes mes forces entre ses côtés. Il s'effondra dans un flot gargouillant de sang chaud et écarlate. Les mains et les vêtements teintés de rouge, je mis quelques secondes à me rendre compte de ce que j'avais fait. Mais quand, prit de panique et de remords, j'ai commencé à regretter, il était trop tard. J'étais hystérique, terrorisé. J'avais l'air d'un fou couvert ainsi de sang frais – dans ma détresse, je m'en était mis sur le visage et dans les cheveux –, les traits déformés par l'horreur. Je hurlais « Papa ! Papa ! Répond-moi, Papa ! » en le secouant, sans obtenir de réponse. Puis je m'étais approché de mon frère, en larmes, et l'avais supplié d'oublier, de me pardonner... C'est à ce moment-là que ma mère est arrivée dans la cuisine. Elle aussi est devenue hystérique et m'a traité de tous les noms. Mon frère aussi en prit pour son grade puisque quelque part, c'était lui la cause de la mort de mon père, même si j'en étais le coupable. Cependant, l'affaire fut étouffée et pendant presque un an, Samaël et moi fûmes séparés car jugés trop dangereux ensemble. C'est moi, évidemment, le meurtrier, que l'on isola. Puis on finit par nous réunir à nouveau et nous ne nous quittâmes plus jamais. Par contre, nous devînmes les monstres de la famille, ceux qui avaient tué. Bien sûr, je savais qu'ils avaient raison de me traiter comme un assassin, mais pas mon frère. Sam n'avait rien fait, lui. D'ailleurs, personne ne lui avait rien expliqué sinon que notre père était parti pour toujours à cause de nous. Je m'en tenais à cette explication, pour le préserver de mon péché. Je ne voulais pas que Samaël, qui avait presque tout oublié de la scène à cause du choc – du moins le principal –, soit affecté. Nous étions détestés et cela devint vite invivable pour nous. D'où notre départ, très loin... Jamais je ne reviendrais en Islande, jamais.

Deux jours plus tard, tous papiers signés et en règle, Samaël Esaias et moi-même, Lucifel Esaias, nous sommes envolés pour le Japon afin d'y poursuivre nos études.

Histoire


« Vous désirez, monsieur ? Monsieur ? »

Je me réveillai en sursaut. Je levai les yeux vers la jeune serveuse qui venait de m'adresser la parole. Ah... Je m'étais encore assoupi, accoudé à la table, le front posé sur la paume de ma main, comme si j'étais plongé dans mes pensées : à force de m'endormir en cours et de me faire coller au lycée, j'avais développé des techniques qui laissaient croire que j'étais dans une profonde réflexion, alors que je pionçais. Adapte-toi ou crève, c'est bien ça ? J'esquissai un petit sourire raffiné et commandai poliment :

« Juste un verre d'eau, merci. »

La jeune femme se retira. Mes amis s'esclaffèrent et l'un d'eux s'exclama :

« Eh ! Lulu ! Qu'est-ce que tu fais le soir pour être crevé comme ça ? Tu hantes les salles de sport ? Pourtant, tu n'es pas un grand sportif... Huhu ! Serait-ce un autre genre de sport ? Du sport de chambre ? »

Il se pencha sur moi, complice. Sans broncher, je lui offris un aimable sourire et expliquai :

« Pas vraiment... Disons que mon baito se termine tard le soir et que le temps que je fasse tous mes devoirs, je me couche à des heures indécentes. Et vu que je suis quelqu'un qui a besoin de beaucoup d'heures de sommeil, je finis mes nuits pendant la journée. »
« Mouais... » fit mon ami – Kai – en affectant un air peu convaincu, juste pour la forme.

Cependant, il se détourna de moi, me laissant en paix. Je jetai un coup d'œil furtif à mon frère, attablé avec nous. Lui comme moi savions que Kai était plus proche de la vérité qu'il ne le pensait, pour la simple et bonne raison que pour palier au manque d'argent que notre bourse d'étude peu conséquente créait, nous étions obligés de jouer les gigolo, les prostitués, les putes. Nous étions beaux et, pour ma part, j'étais trop maladroit et incapable pour faire autre chose. Non pas parce que j'étais stupide ou assisté, mais disons qu'une certaine forme de paresse et de fierté m'empêchait de faire la vaisselle dans un restaurant de quartier ou de me lever à quatre heures du matin pour distribuer des journaux – je ne suis vraiment pas du matin. Alors bon... Je préférais amplement louer mon corps pour quelques heures, même à des perverses finies, plutôt que de m'enliser dans un petit boulot à la con. Au moins, dans ce métier-là, il n'y avait pas vraiment d'horaires fixes et nous avions quelques fois des soirées de libres que les autres n'avaient pas. Sans compter que le nombre d'heures travaillées est moindre. C'était tout bénef', quoi. Oh, évidemment, être gigolo avait ses inconvénients, mais bon... Nous faisions avec.

Nous avions tout juste 19 ans à présent et étions en première année d'université. En ce qui me concernait, j'étais étudiant en robotique. Mais j'hésitais à devenir policier... Ou bien scientifique. Pourquoi pas écrivain ? Ou même trader ? Pour être honnête, je ne savais absolument pas ce que je voulais faire plus tard et papillonnait d'une carrière à l'autre. J'enchaînais les stages en entreprise pour essayer de trouver un intérêt quelconque dans une de ces professions qui serait décisif, mais sans succès. En même temps, comment juger quand vous préparez des cafés, faîtes des photocopies et rangez des dossiers à longueur de journée ? Au hasard, je m'étais engagé dans la filière de la robotique et me laissais porter par le courant. J'étais ce genre de personne blasée qui fournit le minimum pour se maintenir un peu au-dessus de la moyenne et qui considère presque tout comme inutile et/ou inintéressant. Je m'ennuyais de tout... Seules mes activités du soir me réjouissaient car j'y mettais mes vrais atouts en pratique : beauté, persuasion, manipulation, éloquence, hypocrisie. Là, au moins, j'étais motivé. Quoi de mieux que la vie active, les travaux sur le terrain, pour s'instruire et se perfectionner ? C'était bien plus divertissant que de faire de la lèche aux professeurs pour qu'ils vous glissent une ou deux réponses pour le contrôle du lendemain. Et puis... C'était jouissif de manipuler ces pauvres femmes – hommes parfois, mais plus rarement – qui, au fond, souffraient de la solitude. Je les consolais, les cajolais, les rassurais, leur disais ce qu'elles voulaient entendre... Bien sûr, chaque mot d'amour, aussi enflammé soit-il, était faux. Cela faisait partie de mon métier de jouer les amants transis. Au contraire, ça en excitait certaines que je fasse l'homme insensible, l'homme-enfant, l'homme soumis, l'homme dominateur,... Ce n'était que des rôles pour moi, des costumes dont je me parais pour les retirer quelques heures plus tard, pas plus ému que ça. N'empêche, ça apprend à bien mentir et à sortir toutes sortes de déclarations apparemment débordantes de sincérité alors qu'il n'en ai rien. Tout ça pour quoi ? Pour un gros pourboire et pour me prouver que j'étais un irrésistible bâtard.

Moi ? Méprisable ? Tout à fait. Sur de nombreux points, je suis un être détestable qui vous haïrez sûrement pour diverses raisons, malgré mon enveloppe de politesse altruiste. Mais je ne suis pas que ça. Même si je suis un beau connard qui se cache sous un nappage de gentillesse discrète, je suis un idéaliste rêveur qui ne souhaite que la justice. Vous suivez ? Dur à comprendre, en effet. Je suis le bien, mais en fait non, mais en fait si. C'est un peu ça. Après tout, un individu calculateur et rusé peut lui aussi avoir le droit à aspirer à un monde égal, non ? Prenez Light Yagami dans Death Note, son action partait d'un bon sentiment, n'est-ce pas ? Moi, c'est pareil. Comme on dit, « l'Enfer est pavé de bonnes intentions ». Ce petit proverbe me va comme un gant, croyez-moi ! Et cette soif de justice s'est traduite par mon entrée chez les Oubliés, il y a de ça un an, lorsque j'étais en dernière année de lycée. Je me suis investi à fond, dès le début. J'étais si impliqué que j'ai bien faillis ne pas obtenir mon diplôme de fin d'année ! Trop de fatigue, trop de stress... Je suis comme ça : je ne m'intéresse à rien et fais les choses à moitié, mais lorsque quelque chose capte mon attention ou me motive, je ne laisse rien au hasard et m'y dévoue corps et âme ! Vous n'y croyez pas ? Où est donc passé l'étudiant assez peu sérieux qui bâcle son travail ? Disparu. Envolé. Pour laisser place au nouveau moi, celui sans contraintes ni entraves.

Avec les Oubliés, j'avais au moins le sentiment de pouvoir m'exprimer sans craindre qu'on me regarde de travers. D'autant plus que mon frère était avec moi, alors je me sentais davantage chez moi, comme dans une famille. Ahlala... Ca devient sentimental, n'est-ce pas ? Quelle disgrâce. C'est honteux pour quelqu'un comme moi de se laisser aller à un tel sentimentalisme. Ca ne me ressemble tellement pas... Et pourtant ? Qui sait, derrière mon masque de pierre se cache peut-être un simple adolescent avec ses craintes et ses rêves ? Peut-être pas. Allez savoir. Par contre, à cause de notre métier ( que nous gardions secret ), mon frère et moi étions les rois du : *téléphone qui sonne* « Allô ? Oui, très bien j'arrive tout de suite ! <3 » *raccroche* « Je dois y aller, à demain~ ! ». Ca les rendait fous ! Enfin, le travail, c'est le travail...

« Oy ! Lulu ! Tu dors encore ? ! »

Je relevai la tête et vis le visage accusateur de Kai. Décidément, il ne me laissera donc jamais en paix celui-là. Je haussai les épaules :

« Non, je réfléchissais à un truc, c'est tout. »
« Ah, je vois. » fit le jeune homme en se grattant la tête. « J'imagine que c'est trop compliqué pour nous, Lulu le Roi des Echecs. »

Ah oui ! Merci de m'y faire penser Kai ! Les seuls domaines – autres que les buts et désirs des Oubliés – sont les échecs et l'informatique. J'excellais dans les deux domaines. Dans l'un, j'arrivais à mettre échec et mat un adversaire de valeur en 8 minutes 39 ( mon record ) et dans l'autre, j'étais un hacker confirmé qui avait déjà réussit à forcer les ordinateurs de nombreuses sociétés et à m'y promener tranquillement. C'est assez pratique, je dois l'avouer.


Tout le monde se sépara après ce verre amical pour se détendre de cette éprouvante journée de cours, et moi et Samaël partîmes de notre côté. Je marchais, silencieux, comme à mon habitude. J'étais quelqu'un de plutôt taciturne. Même avec mon frère, je me laissais rarement aller à de longs discours, sauf quand une atmosphère particulièrement intimiste se tissait entre nous ou qu'il m'énervait. Je le soupçonnais même de m'agacer exprès pour que je parle plus qu'à l'accoutumée... Etais-je si peu bavard que cela pour qu'il en vienne à de telles extrémités ? Quelques brefs échanges de paroles plus tard, nous entrâmes dans notre petit appartement. Je me rappelle encore quand nous y sommes entré pour la première fois... Il n'y avait que le lavabo de la salle de bain, la baignoire, les toilettes, les deux éviers de la cuisine, le chauffage central, la gazinière et le four électriques et les placards de rangement pour seuls meubles. Tous le reste ( lit, frigo, climatiseur, machine à laver, four à micro-onde, couverts, assiettes, verres, ustensiles divers, télévision, ordinateur ( avec une session « Lulu » et une session « Samy » pour éviter les mélanges explosifs et dangereux – ne sait-on jamais ce qu'il y fait... ), canapé, table, chaises, décorations diverses,... ) nous avons dû nous l'acheter nous même, petit à petit. C'était assez éprouvant, mais nous nous sommes bien amusés... Les premières soirées passées allongés devant un poêle d'occasion, enroulés dans des couvertures, à parler toute la nuit, je ne les oublierais jamais. Et puis, c'était instructif de construire soi-même son intérieur, drôle de se chamailler dans les rayons pour acheter telle ou telle lampe pour la pièce à vivre, ou telles ou telles assiettes... Généralement, je laissais Samaël gagner, sauf quand vraiment ses goûts laissaient à désirer, ce qui, ma foi, était rare. Au final, nous avons réussit à nous composer un joli T1. Une pièce à vivre avec kitchenette, une chambre et une salle de bain. C'était tout. Malgré tout, nous nous y sentions plus chez nous et à l'aise que là-bas, en Islande, avec cette odieuse famille mutilée.


Dernière édition par Lucifel Esaias [Lelouch] le Sam 27 Déc - 18:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 17:21

Nos premiers pas au Japon furent quand même mémorables... Surtout quand nous entrâmes en contact avec la population. Les mœurs étaient différentes et même si nous connaissions la langue, l'esprit Japonais nous échappait parfois un peu. Il nous a fallut tout apprendre de leurs coutumes, leur patrimoine,... Aujourd'hui encore, nous apprenons de nouvelles choses sur le Japon et ses mystères. En premier lieu, ce qui m'a le plus choqué, c'est quand on a prononcé mon nom. Lorsque mon professeur principal de ma première année de lycée m'a appelé, je n'ai même pas répondu. Et pour cause : je ne m'étais même pas reconnu ! « Ezaiasu Rushiheru ». Voyez la déformation. A la base, je m'appelle quand même Esaias Lucifel, dans l'ordre japonais nom + prénom. Même mon surnom « Lulu » s'est vu transformé en « Ruru ». Mais je m'y suis habitué et maintenant, je me présente en utilisant la prononciation nipponne. Comme quoi... Bien qu'étant un « gaijin », je me suis bien intégré, et mon frère aussi. Notre classe était très amicale. Il y avait notamment un jeune homme tout aussi calme d'apparence avec qui je me liais d'une certaine amitié. C'était un rider aux cheveux d'un roux flamboyant et au corps d'athlète : Aoyagi Seimei. Nous passions pas mal de temps ensemble, avec Samaël et un jeune garçon excité aux cheveux bleu nuit. Ce dernier se présentait comme étant son petit frère : Aoyagi Akio. Celui-là même qui deviendra Aki, l'Idol, environ un an plus tard. Bien qu'il était âgé de 11 ans, il était au même niveau d'étude que nous car surdoué, mais pas dans la même classe. Ce qui ne l'empêchait pas de venir nous tenir compagnie. Puis, Kai et d'autres sont venu nous rejoindre et nous avons formé une joyeuses petite bande. Personnellement, je tenais le rôle de « type calme et un peu à l'ouest qui parle peu mais qui est très censé et de bon conseil, ami des chats ». Amusant. C'était Akio-san qui, toujours très extraverti et imaginatif, nous dotait de postes comme celui-ci. Un jour, il nous avait même ramené des petites pancartes avec notre rôle soigneusement écrit dessus à l'encre fluo rose et orange, le tour décoré de fraises, de lapins et autres arc-en-ciel pailletés. Je l'ai toujours d'ailleurs, cette pancarte. Celle de Seimei-san m'avait fait rire : « moine-rider sexy-chou-kawai-kyaa de la secte des "conventions morales", ami des grenouilles ». Pour info, la grenouille, c'était Akio-san lui-même. Bref, mes années de lycée ont vraiment été magnifiques.

Après, il a bien fallut le quitter, diplômes en poche. Akio et Seimei sont partis de leur côté, vers la vie active, puisque le premier était Idol et le second son garde du corps. Depuis, je les ai rarement revu – trop occupés –, mais on se téléphonait quelques fois ( jusqu'à leur disparition glauque et fracassante sur fond de maltraitance, pédophilie, viol et meurtre ). Du coup, je ne savais absolument pas ce qu'ils étaient devenu, mais je menais l'enquête de mon côté, pas à pas. Sinon, la plupart des autres membres de notre groupe de lycéens sont allés à l'université avec Samy et moi. Ca nous a permit de garder quelques repères. D'autres personnes se sont greffés par-dessus notre noyau dur alors que d'autres sont partis, donnant naissance à notre petite bande actuelle.

En fin de compte, ma vie était assez banale. Si ce n'est que je suis émancipé depuis l'âge de 16 ans, que je vis avec mon frère dans un petit T1, que je suis membre d'un groupuscule de jeunes rebelles et que je suis un gigolo depuis mes 16 ans également. D'ailleurs, simple précision, c'est après les vacances d'été de ma première année au Japon, après avoir galéré des mois avec des baito à la noix, que nous nous sommes lancés dans ce métier. Maintenant, nous sommes reconnu par nos clientes – éventuellement clients – et pouvons nous permettre de choisir un minimum nos nouveaux locataires et de fixer un prix plutôt coquet : 100 000 yens la nuit. En plus, nous n'avons plus à traîner dans la rue : nous fonctionnons par carte de visite intimement glissée dans la main, coup de téléphone et rendez-vous à l'hôtel. C'est bien mieux ! Que demander de plus ? Ah si, je sais... j'aimerais éventuellement savoir ce que je vais faire plus tard, histoire de cesser de errer comme une méduse d'entretiens en entretiens. Peut-être héros... C'est bien héros, non ?


Conclusion


La jeune femme serra son téléphone portable contre elle, encore toute heureuse d'avoir entendu la voix de son amant préféré. Au moins, il était toujours disponible, lui. Il était gentil, doux, docile, compréhensif, spirituel, intelligent,... Beau aussi, très beau. Sa voix était mélodieuse et ses compliments, mots d'espoir et déclarations d'amour sonnaient plus vrais que ceux de n'importe qui. Une nuit dans ses bras était si agréable, si délicieuse, si rassurante. Ses baisers sensuels se faisaient tantôt passionnés, tantôt papillons, mais ils étaient toujours délicats. D'ailleurs, tout en lui respirait le raffinement, l'élégance et la grâce. Elle en serait presque jalouse ! Si elle pouvait, la jeune femme lui téléphonerait toutes les nuits pour qu'il vienne l'étreindre et l'emporter dans un tourbillon de sensations de de plaisir. Avec elle, il était doux, tendre et mesuré pendant l'amour. Mais peut-être qu'avec d'autres il était bestial, dominateur et violent ? Peut-être encore qu'il était soumis, attaché et plaintif ? Peut-être le faisait-il contre un mur ? Dans une baignoire ? Dans une étroite cabine de douche ? Sur une table ? Qui sait... L'avantage avec les gigolos, c'était qu'ils étaient maléables et obéissants. Elle mourait d'envie de savoir ce qu'il faisait avec les autres, mais elle n'avait jamais osé et sans doute que le secret professionnel l'en empêchait. Ce soir, elle lui demanderait peut-être de pimenter un peu leurs ébats. Pourquoi pas ? Ce n'était pas une mauvaise idée... On sonna à la porte de sa chambre d'hôtel. Comme une petite fille qui court vers son sapin de Noël, un 24 Décembre à minuit, la jeune femme se précipita dans l'entrée pour ouvrir. Le jeune homme aux yeux d'améthyste lui offrit un sourire radieux qui semblait des plus sincères :

« Bonsoir, Hanako-san. Vous m'avez manqué. »

La jeune femme passa ses bras autour de la nuque fine du garçon et l'embrassa amoureusement avant de murmurer suavement :

« Toi aussi tu m'as manqué, Lulu. »
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MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 18:12

    Rebienvenue !
    Eh bien, puisque tu as fini ta fiche la première, le personnage t'est donc accordé.
    Magnifique personnage <3
    Fiche validée, naturellement.

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MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 18:23

Merci beaucoup ! *____* <333

Je me trouve un avatar le plus vite possible ! =D
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MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || EmptyDim 21 Déc - 18:43

    Fiche sublissime *w* j'aime ton personnage, ta façon d'écrire, tout tout TOUT!
    *w*
    En espérant que derrière cet être manipulateur se cache quelqu'un de plus doux, je te souhaite de beaux rêves et un bon jeu |>

    Fiche validée.
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MessageSujet: Re: Lucifel } Hell is mine || Terminé ||   Lucifel } Hell is mine || Terminé || Empty

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