K. Walker || I want to fly... Touch the sky ]

{ Remember the Sweet Memories}

{ Sucré léger}

Allongé sur le divan de la salle de séjour, je m’étirai tel un félin qui n’arrivait point à trouver le repos, la vie l’ennuyait, chassé des souris c’était plus trop sa passion. Il fallait dire que je m’ennuyais en tout point de me retrouver ici, seul sans Aaron à mes côtés. Je ne l‘avais pas croisé depuis mon arrivée ici, et cela avait le don à pourrir déjà mes journées successivement ; car tant que je ne le croisais pas, je vouai à mes lendemains, de tristes heures. Même ces belles créatures dont les formes divines qui autrefois me faisaient tomber ne pourraient combler ce manque, je le voulais, un point c’est tout. J’étais tel un enfant insatisfait de ne pas avoir eu l’objet de sa convoitise, obstiné, et têtu, je forçai à me dire que c’était « lui ou rien ». Il ne fallait pas me juger trop vite, car si seulement vous essayez de comprendre ce dont l’insatisfaction faisait de mon humeur, une humeur morose, vous ouvrirez grand votre bouche en forme de ‘O’ et vous pousserez un grand et malheureux « Oh » plein de pitié à mon égard. Mais jamais je n’oserai vous le dire par peur qu’on vous vous mettez à e convoiter à votre tour sous peine de vous voir ôter de ce que vous avez de bien plus précieux, votre vie. Mais ce n’était pas la principale raison qui me pousserait à agir de la sorte, du moins ce serait juste une excuse, car un gentleman ne doit point tuer pour ce qu’on pourrait dire « futilité » de la part d’Aaron. Il y avait dans la culture japonaise une fameuse phrase que je redoutais, une phrase avait une telle influence sur ma personne que je n’oserai point avouer ce qui me comblerait vraiment. « Mystère et boule de gomme », voilà ce que je vous aurez dis, mais cette phrase magique, elle ne fonctionnait pas sur Aaron, il lisait dans mes pensées, enfin ce n’était qu’une hypothèse, mais bon au cas où je m’étais paré d’un grigri anti-lecture-de-pensée, qu’un marchand ambulant m’avait incité à acheter, il avait l’air honnête, et me jurait par tout les dieux et temps que cette amulette fonctionnerait. De cette manière, je lui donnai trois sous et partis fort heureux de mon acquisition, Aaron n’avait plus qu’à ce tenir à carreau car j’avais le grigri bénits par le dieu des dieux ! De plus il était unique ! Je pris le grigri de mes poche et délicatement, je le regardais attentivement, avant de soupirer et de le remettre où il était. Je me redressais et m’assis correctement, face aux feux de la cheminée qui menaçait de me faire une danse macabre si je ne l’alimentais pas. J’usais alors de mon pouvoir pour faire léviter un bon gros morceau de bois et le fis tomber doucement dans les flammes qui ne tardaient pas à épouser de plus belle se compagnon desséchés qui les excitaient au point de faire de très belles flammes. Quel mortel ennui qui m’enchaînait à cette vie, Aaron était trop lent, il m’avait promis de me trouver l’édition spécial du magazine qui publiait mon manga favori, du moins favoris pendant un temps et délaissé au bout d’une heure. Il restait plus que dix minutes avant que je m’en délaissais complètement, et dire que j‘avais promis d’être sage…
Je me mis à mon aise sur le divan et croisa les jambes, décidemment l’uniforme de cette école n’était pas mauvais du tout, il me permettait une liberté de mouvement assez sympathique moi qui aurait cru que je ressemblerai à un thon en conserve dedans ! Je me tournais les pouces attendant mon compagnon qui semblait prendre un malin plaisir à prendre tout son temps. Le vilain ! A présent, je regardais le feu d’une mine boudeuse, enfantine, j’étais désespéré, et cela au plus haut point, et au plus bas niveau de mon existence. Parce que même si je ne ‘’le ’’ trouvais pas, je m’en fichais du moment qu’Aaron était là, mais à ce moment précis, il n’y avait que moi et mon ego dans cette pièce. Je soupirai de nouveau, encore et encore, donnant au temps un nouveau rythme à suivre, le mien qui s’écoulait éternellement avec plus ou moins des arrêtes de temps à autres marquant mes états d’âme qui me traversaient l’esprit de différente façon avec des répercussions et conséquences différentes à chaque fois, alors qui m’aime me suive, du moins si vous y arrivez. Car tout comme le roy Louis XVI il faisait deux pas et reculais d’un, mais moi je me contentai de faire bien plus, s’il marchait, je courrai. Indécision, voilà ce qui caractérise le mieux un bambin qui ne sait où porter son choix, car il ne sait lequel est le plus avantageux, alors il décide de prendre par quantité, c’est son instinct qui le lui dicte, un instinct pas très futé tout de même car il finit toujours par prendre la mauvaise décision, du moins la plus part du temps. Alors pour éviter de commettre l’irréparable, il hésite, retourne comme il le peut le casse-tête chinois qui se pose sur sa conscience vertueusement innocente où gambade ses héros favoris dans un grand et vaste champ vert parsemé de grande fleur au allure de tournesol de multiple couleur et à leur pied des tulipes, où virevoltent des papillons heureux sous les regards bienveillant du soleil, des nuages blanc et des oiseaux V ; et j’oubliai Monsieur l’Arc-en-ciel ! Bref, l’endroit idéal pour passer ses vacances, c'est-à-dire en compagnie d’un enfant. Mais voyez-vous, d’autre disent du mal de ces petits êtres pleins de rêve, et même des grands. Ils semblent obstinés de croire à cette pureté trop aveuglante pour leurs yeux corrompus par les joies maladives et cruelle du monde extérieur. Certains enfants s’en soucient, s’attristent, c’est à ce moment là que leur petite bulle tout rose se brise, mais d’autre, comme moi se contente de les ignorer, oui ces perfides serpents sifflants sur nos tête des sornettes ! On nous dit étroit d’esprit, mais voyez-vous en le résultat, à la fin, c’est nous qui somme heureux, nous les « esprits étroits ». Néanmoins, l’enfant en moi s’agitait, mécontent de ce qui se passait autour de lui, car il n’y avait personne pour le regarder, lui l’enfant-star.
Je soupirai pour la énième fois, la journée était longue, bien trop longue à mon goût, si lente que les secondes mes voisines, semblaient rirent de moi. Moi, être immortel, éternel gentleman… Je me lève, de toute ma splendeur je me tourne vers mon tendre ami le miroir à pied. Ma main tâte alors le miroir gelé, mais je n’en sens à peine la sensation sous mon gant blanc. Je me regarde, et d’un sourire navré je pose alors ma tête contre la glace pour me rafraîchir les idées, je me regarde de mon seul œil valide. Finalement, je recule, et agilement, en un coup, ôte le bandeau cachant cette œil maudit par le jour. Miroir, miroir, dis moi, suis-je le plus beau ? « … » Son visage se dessine alors de l’autre côté, mon Alice. Désemparé, je le dévisage, je ferme les yeux et le voilà petit, jeune comme autrefois, comme la première fois que je le fis, richement paré mais si désorienté, du moins plutôt par ce monde que ces beaux vêtements qui ne faisait ressortir que son doux visage si…pur. Il souri, mais disparut dés lors, j’avais détourné mon regard de cet être qu’il fut autrefois, la vérité était tout autre, il n’existait plus, om bien ce qui fut était là, tout au fond de lui, enfermé n’attendant qu’une chose ; vivre ou mourir tel un dilemme digne d’une vie sous le signe de la malchance ou de son contraire. Le miroir se brisa lorsque ma main quitta sa surface lisse, dénudé de charme. Des paillettes, des éclats de miroirs qui pendant un court instant parcheminaient les murs, plafonds le temps de leur chute avant de se briser en de brillante confetti, belle, mais l’imprudent qui fasciner tente de l’approcher, se coupera.
Life is more than a moment.

Dix minutes se sont écoulées. Victoire.
Time waits for no one.

Et même si le temps semblait s’être arrêté pour nous, il continuait tout de même, et nul n’y échappait. Les heures passent et cela ne fait que prolonger ce temps qu’on appelle « éternité ».
D’autre envi cette immortalité qu’on possède car leur vie n’est qu’au final éphémère, insignifiante. Mais ils ne connaissent pas l’ennui que procure ce remède contre la mort. Car au final, nous désirons toujours ce que nous ne possédons pas, et une fois entre nous mains, nous espérons qu’une chose ; qu’elle disparaisse. Mais il est trop tard pour faire marche arrière.
This is the rule of the life’s game.

On recherche tous le remède contre la monotonie qui peu à peu étend son empire sur le notre. C’est un poison lent, qui apporte alors pour nous, sang-froid, la folie de nos âmes désespérés. Et cette folie, elle nous habite tous, elle se cache, attend son heure patiemment, et lorsque nous montrons un signe de faiblesse ; elle nous dévore, et son étreinte est mortelle car très peu arrive à retourner sur le bon chemin, on s’égare facilement sans berger pour nous montrer la voie.
Au final, nous vivons à l’attente d’un signe, d’un signe qui se manifeste quand bon lui semble.
Joueur, hypocrite, injuste, vil.

Aaron, j’ai soif. Soif de cet or rouge qui coule en toi, soif de ton être, mais j’ai aussi soif de lui. Serai-je puni pour l’avoir pensé un instant ? Si oui, qu’il en soit ainsi une fois que j’aurai goutté à son sang, le fat d’y penser me laisse ivre de ce futur plaisir, aussi impossible soit-il, je l’espère. Oui, c’est la folie qui me berce, protège moi, tu es mon guide vers cette lumière autrefois rayonnante et à présent éteinte. D’ailleurs, la prochaine fois que je le verrai, je le remercierai, grâce à lui, j’ai ouvert les yeux. Et j’ai vu de mes yeux vus, la véritable lumière. Celle qui conduit vers deux voies différentes.


//RP non posté //