| | Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% | |
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| Sujet: Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% Lun 19 Jan - 0:12 | |
| WHO AM I ? Nom : Dubois (C'était le nom de sa mère.) Prénom : Nathan (Prénom unique choisit par son père) Surnoms : Na. C’est ainsi qu’Il me nommait. Sexe : Je suis un garçon. Age : 2 ans. Physiquement j’ai 18 ans. Statut : Objet perdu. Chat errant. Riche héritier. Appelez-moi comme vous le souhaitez, ça m’est égal. Officiellement je suis un étudiant. Classe Sociale : Riche. Il m’a tout donné. Tout légué.
Song of Dream : Je m’appelle Nathan, Nathan Dubois et je suis français. Enfin une moitié de moi est française, l’autre est japonaise. Contre tout attente, je ne suis pas celui que vous pensez que je suis. Je suis un humanoïde, un vulgaire robot. J’ai été crée sur une commande d’un vieil aristocrate hongrois, Ede Vörös, vivant en France depuis une vingtaine d’année. Il avait perdu son fils, sa femme était morte depuis longtemps et il se retrouvait seul. Et la solitude ne lui allait pas. De plus il lui fallait un héritier. Peu importe ce qu’en pensait son entourage, on m’a conçu à la suite de sa demande improbable. A partir d’une dizaine de photos et d’un profil psychologique déjà établi on commença ma construction ainsi que ma programmation. Je me devais d’être le remplaçant de ce fils perdu, même si je n’étais qu’un robot. La ressemblance était parfaite. Physiquement du moins : j’étais de taille moyenne, mesurant dans les un mètre soixante-quinze, des cheveux châtains clairs rebelles tombant en mèches éparses sur mon front, mes tempes et contre ma nuque, des yeux d’un bleu étonnant s’approchant de l’indigo par ses nuances mauves, un corps aux muscles fins mais puissant, un corps sans doute trop maigre d’ailleurs mais le jeune homme était réputé pour avoir un appétit de moineaux malgré les règles de la table qu’on lui avait appris depuis tout petit ; ils n’ont même pas oubliés les percings qui se trouvaient au niveau du lobe de ses oreilles ainsi que celui au milieu de sa lèvre inférieur, que je revêt rarement soit dit en passant. Car moralement, on avait modifié son caractère. En effet, Nathan était un fils un peu indocile comme le sont souvent les jeunes aristocrates d’aujourd’hui, très exigeant envers les autres, bourré de vices tels l’égoïsme et l’insolence. On m’enleva tout ça pour les remplacer par des qualités telle la serviabilité, la bienséance et la modestie. Mais on me configura néanmoins pour que j’ai le profil arrogant et l’air hautain, regardant souvent les autres de haut. Mais un robot, ne possède pas d'émotion propre et je n'étais pas apte à rougir, à me mettre en colère comme l'aurait fait le fils décédé et je n'éprouvais point de sentiments. Je n'étais pas capable de ressentir les choses comme un humain l'aurait fait et Ede avait beau superposer l'image de son fils sur moi, il avait conscience que je n'étais qu'une pâle copie que la science avait pu lui fournir... De plus, ses jours étaient compté puisqu'il était atteint d'une maladie rare et, malgré les progrès de la médecine, impossible à soigner. Il dût donc m'apprendre et m'enseigner tout ce que je devais savoir en très peu de temps. Et Dieu sait à quel point il y en avait, des choses à retenir ! Mais conter comme ça n'est pas plaisant, laissez-moi vous montrer une partie de ma mémoire. Faites comme dans Animatrix, ouvrer les portes et regarder mes souvenirs comme un film sur votre écran...
le 12 Janvier 2178 dans une petite ville de Bretagne, en France. « Professeur, pouvons-nous lancer le fonctionnement automatique des circuits ? - Avez-vous tout vérifier ? Il doit être parfait. - Oui professeur. - Alors allez-y. »
Il y eut un flash, une lumière aveuglante derrière mes paupières fermés et je ne tardaient pas à les ouvrir. Parce que j’étais sur « marche automatique » et parce que ma batterie principale était chargée à bloc, il me fallait m’éveiller, pour la première fois de ma vie. Mes paupières se soulevèrent en un geste humain, lent et elles ne tardèrent pas à battre en ce geste répétitif, convulsif que les Hommes ne contrôlait pas ; mais je n’avais pas mal aux yeux bien que la lumière m’aveugla quelques secondes, le temps que tout se mette à fonctionner. Après tout j’étais neuf et rien ne me semblait habituel. Je savais pourtant ce que j’avais à faire. Comme le patient d’un hôpital une multitude de câbles et de tuyaux me tenait prisonnier d’un lit de fer, inconfortablement froid. Etais-je munit d’un système nerveux pour ressentir ainsi le changement de la température ? Ressentirais-je aussi la douleur si j’arrachai tous ces fils ? Une multitude de questions venaient s’assaillir mon esprit numérique alors que j’observais les visages souriants et satisfaits posés sur moi.
« Une parfaite copie de l’originale. - Mais vivante ! - Certes. Allez, déconnecter les réseaux qui l’alimentaient pendant son sommeil. Il peut se débrouiller seul à présent. »
Je ne comprenais pas tout ce que cela signifiait alors même que j’étais doté d’un cerveau plus intelligent que la moyenne. Je vis, du coin de l’œil, quelqu’un pianoter sur un immense clavier et j’eus la désagréable impression de suffoquer alors que les câbles tombaient d’eux-mêmes au sol et mon corps réagit instinctivement : il aspira une goulée d’air. Comme un humain. Il fallait que je sois humain, que j’ai l’air d’un humain, que la mort du jeune homme que j’allais remplacer ne soit que factice et qu’il sorte d’un long coma, le même à quelques détails prêt. Autour de moi, la joie et les sourires semblait s’être transformés en extase. Extase, qu’est-ce que ce mot, imposé par mon esprit, pouvait bien signifié ? « Extase : Etat d’une personne transportée par un sentiment de joie ou d’admiration extrême. »
Ma voix avait des accents métalliques désagréables et elle avait fusé sans mon autorisation, interrompant les exclamations joyeuses qui m’entouraient. L’une des femmes en blouse blanche fronça les sourcils en se penchant sur moi. Je ne comprenais pas la raison de sa colère. Colère. Je comprenais ce sentiment mais je ne parvenais pas à enclencher le mécanisme pour éprouver de la colère. Eprouver ? Mais que pensais-je ?! Je ne pouvais rien éprouver du tout. Enfin, il était normal que je ne puisse rien éprouver. Mes sourcils se froncèrent à leur tour en une expression sincèrement embêtée, bien que je ne ressente toujours rien. On m’avait configuré de telle façon que je me prenne pour un humain à part entière. Mais à l’intérieur, au plus profond de mes organes mécaniques et de mon centre informatique je savais cette information factice : j’étais un humanoïde, un robot, une machine, une intelligence artificielle… Une création matérielle de l’Homme pour satisfaire ses besoins et son égo ; je n’étais même pas en mesure de me rebeller.
« Qui s’est occupé de configurer la voix ? - Moi, professeur. - Vous êtes viré ! Vous, là-bas ! Reconfigurez-moi tout ça ! Immédiatement ! - Bien, Professeur. »
Je grimaçais. Une douleur au niveau de mon bras, sensation étrange et désagréable puis ce fut de nouveau le noir, le brouillard comme un état de veille pour recharger ma batterie principale, les secondaires et celles de secours. Mais un rapide sondage de mon corps m’appris qu’elles étaient toutes pleines, que rien n’avait encore été dépensé.
Mémoire erronée | | |
le 12 janvier 2178, un peu plus tard dans la journée. «Les nouveaux paramètres ont été rentrés. - Bien. Ordinateur, test vocal s’il te plait. - Test vocal du projet B-58912 en charge. »
Je sentis mes lèvres bouger, pendant une phase de sommeil léger. Mais je n’arrivais pas à immerger. J’avais beau me battre et me débattre, lutter de toutes mes forces, elles étaient trop faible pour lutter contre la chose qui me maintenait dans le noir complet. Je sentis mes paupières se plisser sous l’effort que je fournissais pour rester alerte et des voix étouffée me parvinrent enfin.
« Prodigieux. Comme s’il était doté d’une volonté propre. Il cherche à contrôler son corps comme s’il était sur fonction automatique. - N’est-ce pas dangereux ? - Non, cela montre à quel point notre technologie est au point. Bientôt nous réussirons à créer des robots assez subtils pour éprouver des sentiments ! - Sa voix est mélodieuse et basse. - Réveillez-le ! Monsieur Vörös est impatient de le voir arriver. »
Qui était-ce ? A qui appartenait ce nom à la fois familier et inconnu ? Avec curiosité, j’avais envie de trouver ses réponses moi-même et je n’attendis pas que mes yeux se rouvre à nouveau pour fouiller dans ma base de données. Dans ma tête la photo d’un homme d’un âge incertain m’apparut, visiblement faible et aigri. Ses prunelles possédaient un gris anthracite inhabituel pour un humain et je me demandais s’il était quelqu’un de ma famille. Etait-ce mon père ? Mon oncle ? Le père de mon père ? Qui qu’il fusse, il m’attendait impatiemment d’après les dire des médecins qui m’entouraient de nouveau. Battant faiblement des paupières, je tournais la tête de gauche à droite.
« Où suis-je ? »
Ma voix était mélodieuse, comme si elle avait été faite pour chanter, grave, ayant déjà mué et elle avait perdu toute la tonalité enfantine que j’avais dû avoir quelques années plus tôt. L’infirmier – du moins je prenais les personnes présentes pour du personnel médical – le plus proche s’avança en me souriant.
« Dans une chambre spécialisée pour grand malade d’un laboratoire. Tu es resté dans le coma longtemps, Nathan. - Un laboratoire ? Pourquoi n’ai-je pas été admis dans un hôpital plutôt ? - Et bien tu es… Différents des autres humains et il te fallait des soins qu’un hôpital normal n’aurait pu t’apporter. »
Le jeune homme affichait un sourire désolé et je ne comprenais pas. En quoi n’étais-je pas un humain normal ? Parce que j’avais plus l’impression d’être un ordinateur qu’un être vivant ? Pourtant quelque chose battait dans ma poitrine je le sentais, et ma main par un geste incontrôlé et maladroit se posa à l’endroit où mon cœur se trouvait alors que mes lèvres formaient un « o » étonné. J’avais l’impression d’être un enfant qui découvrait le monde et dans ma mémoire les souvenirs étaient flous et superflus. Je voyais une femme me sourire et tendre les bras, bras dans lesquels je me jetais en posant ma tête contre ses seins dans un geste innocent. C’était l’époque où j’étais enfant. Il fallait comprendre qu’ils avaient remplis ma base de donnée – à présent je le sais – d’information au sujet de l’enfance de Nathan, de sa mère, de ses amis, de son caractère sauvage et insolent… Bref, j’étais sa copie parfaite. Sans plus de discours, on m’aida à me redresser et je pus m’asseoir sur le bord de la table de fer, jetant ainsi un coup d’œil à l’ensemble de la pièce : une chambre aux murs d’un gris métalliques doutés, avec pour tout meuble le « lit » sur lequel j’étais installé et pour toute sortie une porte blindée conduisant à la cabine où se trouvait le clavier que j’avais vu lors de mon tout premier réveil. A bien y réfléchir cette pièce froide faisait froid dans le dos. Mais je ne ressentais rien, même pas de la joie à l’évocation de mon réveil après un sommeil si longs. Leurs sourires étaient teintés de joies et de fiertés mais je sentais dans leurs regards beaucoup d’hypocrisie. Et j’étais perdu. On ne me laissa pas le temps d’assimiler d’autres informations, de poser de nouvelles questions que déjà on m’aidait à me mettre debout – après un si long sommeil je pensais que mes muscles auraient été faibles et douloureux mais je ne ressentis rien de tout cela – et on me fit traverser la chambre vers la pièce de transition.
« Nathan, il va falloir que nous effectuions des tests pour savoir si ton corps fonctionne bien, si tu n’as gardé aucunes séquelles de ton accident. Tu te souviens ? - Oui… »
Comment oublier ? C’était les souvenirs les plus violents de mon esprit torturé. Il y avait eut le pont. Les mots de mes amis. La chute où je m’étais senti si libre, tel un oiseaux. Le sol. La douleur. Le noir. Je ne voulais pas me rappeler et je secouais la tête pour chasser ses pensées anciennes et lointaines qui me mettaient mal à l’aise. Les pièces qu’on me fit traverser me laissèrent indifférent mais lorsque je passais devant un miroir, je ne pus que m’arrêter pour m’observer. Etait-ce moi ? Je ne me reconnaissais pas. Pour quelqu’un de malade et qui avait vécu toutes ces choses, j’étais étonnamment brillant et resplendissant de santé. Le doute déjà présent au fond de mon intellect ne fit que grandir et en me voyant froncer les sourcils, l’équipe chargé de mon transfert et du passage des examens me forcèrent à continuer ma route. La multitude de tests qu’on me fit passer me semblèrent durer une éternité et quand enfin ce fut finis et qu’on me donna des vêtements corrects je m’étonnais de ne pas avoir faim ou même soif. Peut-être que les produits qui m’avaient alimentés subsistaient encore à mes besoins après ses quelques heures ? Après tout, que connaissais-je à la science, moi, le pauvre étudiant en lettre ? Rien ou presque. Une voiture m’attendait et un chauffeur à l’air hautain me tenait la porte arrière d’ouverte. Qui que fusse monsieur Vörös, il ne s’était pas déplacé pour venir me chercher. Une fois de plus son image s’imposa à mon esprit alors que je prenais place sur la banquette de cuire brun. La porte claqua, je jetais un coup d’œil à l’équipe scientifique par la vitre aux verres teintés puis la limousine démarra et l’institut s’éloigna jusqu’à devenir invisible à mon regard songeur.
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| Sujet: Re: Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% Lun 19 Jan - 16:56 | |
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Dernière édition par Nathan le Mar 20 Jan - 19:18, édité 3 fois |
| | | Invité Invité
| Sujet: Re: Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% Lun 19 Jan - 20:52 | |
| Elle avait le regard perçant et glaciale mais je pouvais aussi y lire une étrange douleur. Le doute s’empara de moi – enfin façon de parler puisque je ne pouvais rien ressentir – m’avait-elle percée à jour ? Avait-elle découvert que je n’étais qu’une copie de l’être original dont je devais tenir le rôle ? Pourtant, les autres n’y avait vu que du feu. Etait-elle plus sensible qu’eux où connaissait-elle des choses que moi-même j’ignorais ? Pantois, je répondis tout de même, quelque peu interloqué mais l’ironie mordante toujours au rendez-vous.
« La reine d’Angleterre, ça ne se voit pas ?! »
Ma réponse la fit réfléchir quelques secondes puis elle secoua la tête négativement et elle se remit en marche, pensive. Quant à moi, je lui emboitais le pas et la rattrapais sans mal grâce à mes jambes de gazelle, me plaçant à sa hauteur, droit en lui jetant des coups d’œil furtifs. A quoi pouvait-elle bien réfléchir, bon dieu ! La réponse ne tarda pas à suivre, fusant dans l’air, cassante et blessante. Mais elle ne m’atteignit pas.
« Ne te fiche pas de moi ! Nathan est mort, je le sais, personne n’aurais pu survivre à une telle chute et même avec la technologie actuelle, il serait rester handicapé à vie si la mort ne l’avait pas accueilli. Je réitère ma question et ma patience à des limites : qui es-tu ? »
Nous nous trouvions devant notre immeuble et j’hésitais sur la réponse à formuler. La jeune Megumi n’était pas dupe et lui mentir ne me plaisait pas. Mais si je lui racontais la vérité, tiendrait-elle sa langue ou me vendrait-elle aux autres ? Dans ma base de données, il était indiqué qu’elle était la seule personne à qui Nath accordait sa confiance, de son vivant. Je décidais de faire de même et d’une traite, sans prendre la peine de respirer, je lui racontais tout ce que je savais : je confirmais la mort de Nathan, lui expliquait le fait que je ne sois qu’une copie robotisée destiné à hérité de la fortune des Vörös, que j’avais été construit à l’image de Nathan mais avec plus de qualités, bref, je n’omis rien dans mon discours. En même temps que je lui avais raconté tout ça, nous étions montés « chez moi » et je lui avait servit un thé réconfortant devant toutes ces vérités. Même si elle savait que son ami n’était plus, que je confirme cette cruelle théorie lui avait fendu le cœur et elle avait mis sa fierté de côté pour pleurer. Je me demandais vaguement si c’était ce que l’on appelait « tristesse ». Depuis que j’étais arrivé les filles avaient toutes verser des litres de larmes à cause de ce sentiment. J’espérais qu’un jour je verrai rouler sur leur joues celles de la joie. Plus compréhensive que je ne m’y attendais, elle décida de garder mon secret avec moi et me proposa même de m’aider lorsque mon comportement ne s’accorderait pas à celui du vrai Nathan. Je la remerciais avec une chaleur qui ne m’allait pas et je repris bien vite mon attitude arrogante et ma contenance habituelle. Ma scolarité s’avérait plus facile que prévu, bien qu’il m’était facile d’agir comme on m’avait programmé.
Le 15 juin 2178
La première fois que je rêvais et que j’atteignais Neville, je ne compris pas ce qu’il m’arrivait. J’étais un humain, un vrai avec un cœur qui bat et un besoin d’oxygène, de manger, de boire et de m’amuser, dévorant. J’étais habillé comme un « loubard », je marchais comme un loubard, je parlais dans un jargon qui se composaient essentiellement de mots faits pour écorcher ma bouche, je voulais me battre et tous mes instincts étaient ceux d’une bête assoiffée de sexe et de violence. Dans ce rêve, où je déambulais un joins au bec, je rencontrais diverses personnes « comme moi » : cheveux dressés sur la tête comme des punks, tatouages et percings à foison, langage vulgaire, attitude agressive… Et étrangement le courant passa bien. Nous décidâmes de former une bande et vu mon caractère de forte tête on m’élu leader. Ah ce rêve était doux et suave, il me permettait d’être un humain capable de ressentir réellement les choses sans avoir besoin de les imaginer, doté d’un cerveau et d’une mémoire au capacité limité et d’un corps réagissant aux divers produits que je décidais de tester. J’avais aussi l’impression que j’étais invincible, que rien n’était capable de m’arrêté, telle une tornade lâchée sur les bas-quartiers, capable de tout détruire en une seule nuit. Cette première nuit fut celle de toutes les premières fois. Cela faisait à peine une heure que Cash, Junk, Coke et moi avions formé la bande que nous fûmes confronter à un autre clan qui « dominait » Neville East et qui ne tolérait pas nos « petits jeux » de gamin. Certes nous étions tous les quatre des adolescents et eux des adultes mais ils ne nous faisaient pas peur. Nous découvrant complice d’une même soif de violence, nous n’hésitâmes pas à nous lancer dans une bagarre sanglante dont nous sortîmes vainqueur, non sans mal. Mais la nuit n’était pas éternelle et le rêve s’acheva bien trop vite à mon goût. Bien sur, à mon réveil, je ne me souvenais de rien si ce n’était que j’avais l’étrange sensation d’être « cassé », que ma mémoire était abimée et qu’une partie des données avait été perdue. Mais j’eus beau lancé des recherches internes pour réparer tout cela, je ne trouvais rien d’anormal ou de déplacer dans mes fichiers, dans mes circuits ou même dans ma mémoire. Si l’inquiétude avait pu s’emparer de moi, sans doute aurais-je été inquiet en me rendant en cours ce jour là. Mais même Megumi ne s’aperçu pas de mon trouble. Car je trouvais cela dérangeant de ne pas me souvenir de ce qui avait pu advenir des fichiers disparu. Car il était certain que quelque chose clochait chez moi. Mon caractère était resté intact, mon attitude aussi et je fus, comme toujours le jeune homme arrogant fourmillant de répliques ironiques. Tout le monde s’était réhabitué à ma venue et je me sentais chez moi dans le climat tendu de l’université. De retour chez moi, j’invitai Megumi pour une partie de jeux vidéos endiablés. Elle m’avait confié que, du temps où Nath était vivant, ils s’amusaient beaucoup à se créer ce genre de tournois et qu’il perdait souvent ; il m’avait sembler entendre de la nostalgie dans sa voix et j’avais décidé de lui offrir de nouveaux souvenirs de ce genre de choses. Mais malheureusement, mes capacités robotiques me faisaient gagner presque à tous les coups . La nuit suivante, alors que je mettais mon système en veille, je rejoignais de nouveau, inconsciemment, Neville East. Humain aux cheveux roses dressés comme un pic sur son crâne, je cherchais à retrouver mes nouveaux amis en me demandant ce qu’on allait bien pouvoir inventer cette nuit. Une fois réunis, nous nous décidâmes pour aller – la nuit était déjà bien installé – à la Vanilla’s room sur Kyandii Avenue pour une nuit de folie dans la musique, l’alcool et les filles. Cette nuit là fut plus « calme » que la précédente et les rêves ne cessèrent de s’enchainer d’un état de veille à un autre.
Le 02 février 2179 Le temps suivait son cours, inlassable, m’entrainant dans son flux, moi qui ne changeait pas, qui ne pouvait pas changer. Cela faisait plus d’un an à présent que je tenais mon rôle de Nathan à la perfection puisque c’était moi tout autant que lui. J’avais passé mes vacances du nouvel-an en France avec Megumi chez Ede et j’avais hâte d’y retourner pour celles de février. Si j’avais été capable d’éprouver des sentiments j’aurai dit sans problème que j’aimai beaucoup le vieil homme et ses manières touchantes bien que le caractère dont on m’avait doté me faisait parfois mal agir envers sa personne. L’insolence de mes gestes était souvent déplacée mais je n’y pouvais pas grand-chose. Penché sur mon cahier, notant les résultats des équations données par notre professeur de mathématiques je sifflotais avec « joie » lorsque l’on sonna à ma porte. Je ne me pressais pas pour aller ouvrir, n’attendant personne ; je découvris Megumi chargé de quelques sacs de courses et une fois la porte ouverte, elle s’engouffra dans mon loft en posant en tas éparse ses commissions sur la table de mon salon, à côté de mes devoirs. S’étirant – l’image d’un chat apparut automatiquement dans mon esprit – elle se tourna vers moi et me sourit avant de m’expliquer la raison de sa venue une fois la porte refermée.
« Tu n’as sans doute pas oublié que nous avons un test de Japonais la semaine prochaine. Je suis nulle en japonais et je voulais que tu m’aides. Vu que tu es un humanoïde, tu dois posséder des tas de connaissances ! Je suis même étonné que tu ne sois pas le premier de la classe ! - Nathan était-il le meilleur de votre promotion ? - Certes non mais il s’arrangeait toujours pour être dans les dix premiers. - … Bien. Mais pourquoi avoir apporter autant de provisions puisque nous allons réviser ? - J’ai toujours un peu faim quand mon cerveau travail ! Allez, au boulot ! Et après on va faire la fête ! »
Comme à son habitude, Megumi jouait la sainte-nitouche calme et altruiste le jour mais elle se laissait dévergondé la nuit. Haussant mes épaules mécaniques je la laissai me prendre la main et m’entrainer de l’autre côté de la table où elle me força à m’asseoir pendant qu’elle fouillait ses sacs pour trouver ses cahiers et un paquet de chips à la crevette ; j’en profitai pour chasser les maths et les remplacer par mes cours de japonais. Elle se positionna à ma gauche et ouvrit ses cahiers à son tour en jetant un coup d’œil admiratif aux miens.
« Ce que tu écris bien ! Je ne me souvenais pas que Nath ait eu une écriture aussi jolie. - Tu ne savais pas que nous étions méticuleux à ce point ? »
De temps à autres, il m’arrivait de dire « nous » à la place de « je » ou de « il ». C’était un défaut de programmation, sans doute et je ne commettais cette erreur qu’en présence de ma compagne d’infortune. Elle avais hoché négativement la tête puis avait sourit et décrété qu’il fallait vite travailler. S’enchainèrent nombres de questions sur les cours auxquels je répondais bien volontiers. Vers dix-neuf heures, elle décréta la fin des révisions et elle se redressa, laissant craquer les os de sa colonne vertébrales ; ses jambes semblaient douloureuses mais elle était toute guillerette et je connaissais la raison de cette euphorie : nous allions aller nous amuser toute la nuit.
« Prépare-toi correctement ! Les fringues les plus dépravés que tu puisses trouver ! Ce soir, c’est une soirée pour débauchés ! »
Elle éclata d’un rire franc et s’en alla chez elle pour se préparer. Elle avait fixé le rendez-vous à neuf heures, j’avais donc du temps. Filant dans ma chambre, j’ouvris ma penderie et jetais mon uniforme d’été sur le lit d’un blanc immaculé qui ne me servait pas – je préférai adopter une position assise pour recharger mes batteries et me mettre en veille – ainsi que tous les costumes et les vêtement « saches » que je possédais. A vingt-et-une heure tapante, pas une minute de plus pas une minute de moins, Meg débarqua chez moi sans prendre le temps de frapper, oberva ma tenue d’un œil critique – jean délavé aux poches arrières déchirées et un t-shirt comme en portait les groupes de visual Key – puis elle m’attrapa et m’entraina à sa suite pour ce qui s’annonçait comme une soirée mouvementée.
°°° Sadness thing°°°
Le lendemain était un jour non travaillé pour toute la classe et nous restâmes en boite jusqu’à l’aurore. Lorsque nous rentrâmes chez nous, Megu ne tenait plus debout et je la portai jusque dans son lit, l’abandonnant au pays des songes avant de regagner mon confortable chez-moi où je tentais de recharger mes batteries. Ce matin là fut un matin sans rêve. La sonnerie du téléphone retentit dans la pièce, deux fois et quelqu’un décrocha. « Instinctivement » je sortais de mon état de veille et me précipitait dans le salon où se trouvait mon amie, habillée de frais ; dehors le soleil brillait haut dans le ciel. En me voyant arrivé, elle murmura quelques mots dans le combiné puis me le tendit, le regard vide et souligné par de grandes cernes mauves ; je prenais le combiné avec délicatesse et l’approchais de mon oreille, me demandant qui ça pouvait bien être. La voix du major d’homme de la villa d’Ede résonna.
« Monsieur Dubois, je suis désolée d’être le messager d’une si triste nouvelle mais votre père, monsieur Vörös est décédé dans la nuit. - Dé… Décédé… Ede… Morts ? - Oui monsieur. Nous procéderons à son enterrement après-demain mais monsieur tenait à ce que vous restiez au Japon. Vous êtes son seul héritier et je ne tarderai pas à vous envoyer les papiers pour l’héritage. Je ne peux vous en dire plus, on m’appelle ailleurs. Mes sincères condoléances. »
Le vieil homme raccrocha et je restais hébété et froid alors qu’en face de moi, les larmes glissaient sur les joues rondelettes de Megumi. Je ne pouvais pas, moi, pleurer même si mes programmes me faisaient me « sentir » triste : elle pleurait pour moi aussi. Lâchant le téléphone je ne pus m’empêcher de la prendre dans mes bras et de la laisser sangloter sur mon épaules. J’étais un robot dénué de sentiments, elle le savait mais elle savait aussi que si j’en avais eu la possibilité, j’aurai pleurer autant qu’elle pleurait, la mort de celui qui « m’avait mis au monde ». Nous restâmes ainsi un long moment, le temps de digérer la nouvelle puis je la raccompagnais chez elle : j’avais besoin de rester seul et de réfléchir aux événement futurs. Je savais quel était mon rôle mais je ne savais pas si j’étais capable de m’en sortir seul, sans personne pour me guider. Heureusement, je n’étais pas seul.
Dernière édition par Nathan le Mar 20 Jan - 19:38, édité 8 fois |
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| Sujet: Re: Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% Mar 20 Jan - 0:28 | |
| Le 05 décembre 2179Ce jour-là fut le premier jour où je rencontrais [Ian]* dans la réalité, mais je n’avais pas conscience de qui il était dans mes rêves et c’était la même chose pour lui. Quoi qu’il en était le rencontrer nous fit un choc, une décharge électrique parcourut mon corps et je réagis immédiatement en demandant à mes programmes de défense de localiser la zone abimé. Quant à lui, il était là, sur le trottoir d’en face, à me fixer avec l’intensité d’un prédateur pour sa proie ; n’importe qui aurait été mal à l’aise mais pas moi. Après tout j’étais une vulgaire machine dénué de tout sentiment. Néanmoins mon visage exprimait de la surprise et de l’incompréhension lorsque je croisai son regard puis je repris mon attitude arrogante et passait mon chemin. Comment aurai-je pu savoir que je rêvais de ce garçon pratiquement toutes les nuits ? Que ce que nous faisions ensemble n’était pas du tout à crier sur les toits ? Que le riche arrogant que j’étais dans la réalité n’était qu’un yankee à Neville East, ville dont j’ignorai tout une fois sorti de mon état de veille ? Peut-être que lui, en tout cas, avait des résidus de ces rêves car il n’hésita pas à me rejoindre et à m’aborder au même moment où j’apercevais Megumi qui m’attendais pour notre scéance de cinéma. M’arrêtant d’un geste ferme qui me surpris – il paraissait aussi maigre que moi – il se positionna en face de moi en affichant son plus beau sourire. « J’ai l’impression de te connaître. - Chè pas, t’es du genre à aller en boite, toi ?! - Peut-être mais je ne pense pas te connaître de là… Tu n’as pas l’air de te souvenir, moi c’est Ian. Ravi. - Nathan et maintenant lâche-moi, jvais être en retard ! »Megu me faisait coucou lorsqu’il tourna la tête dans la direction où je regardais et il afficha une moue boudeuse avant de me demander mon numéro de téléphone – que je lui donnais sans réfléchir – puis, visiblement ravie il s’en alla et je put rejoindre mon amie. Celle-ci ne me posa pas de questions et se contenta de m’entrainer dans l’énorme complexe cinématographique de la ville. Après cette rencontre, Ian prit l’habitude de m’écrire des messages ou même de me téléphoner puis, ensuite, de venir squatter chez moi. Il me parlait beaucoup de lui et m’en demandait très peu sur moi. Il me prenait presque tout mon temps libre – que je dédiais avant à Meg – mais celle-ci ne semblait pas s’en plaindre. Elle savait ce que ressentait le jeune homme et elle ne voulait pas le priver des moments qu’il passait avec moi, chose que je ne comprenais pas. Bien sûr, Ian avait tout de suite compris que j’étais un robot – c’est fou ce qu’il avait l’intuition fine ce petit ! – mais ça ne l’empêchait pas de jacasser et de me coller aux basques dès qu’il le pouvait. Sans doute avait-il dû en fatiguer plus d’un mais sa joie de vivre était attendrissante et je me serai presque mis à éprouver des sentiments si j’avais été plus perfectionné. Bizarrement, les jours passaient plus rapidement, j’avais de moins en moins l’esprit occupé et pourtant de plus en plus de choses à faire. Il m’était plus facile de gérer Ian et Megumi en même temps que séparément et nous finîmes par organiser des sorties à trois plutôt que de partager mon temps – inégalement – pour me faciliter la vie. Il fallait aussi que je continue mes études ce qui n’était pas forcément facile à gérer lorsque l’on ne vieillissait pas. Mais j’avais déjà moins de soucis pour camoufler le fait que j’étais un robot : Ted et Elana était repartis en Amérique à la suite de la défection de leur père au service gouvernemental – il avait préféré devenir chercheur en robotique, un rêve de gosse – et Tohru nous avait abandonné au profit d’une jeune actrice et de ses nombreux voyages – nous avions d’ailleurs droit à une carte cyber-postal à chaque pays qu’il visitait. Il n’y avait plus que Kazumi qui, je crois, se doutait de ma véritable identité. Après tout, il vivait vingt-quatre heures sur vingt-quatre avec Snow qui était un androïde et savait reconnaître un humain d’un humanoïde ! Je préférais néanmoins le lui avouer moi-même. Et même si je me retrouvais seul à la tête d’une immense fortune – penser alors, au fait que je n’étais d’une machine sonnait bizarre – ma routine quotidienne me plaisait et je n’avais plus aucun mal à m’habitué à de nouvelles choses.
*[Ian] : C’est un nom choisi au hasard pour signifié la personne que Nathan aime dans ses rêves. Je cherche quelqu’un pour le jouer car je ne veux pas en faire un prédéfini, je veux juste que ce soit un homme entre 14 et 19 ans, bi ou gay. Le reste m’importe peu. Actuellement en 2180Tout le monde - du moins ceux qui doivent l'être - est au courant sur ma nature mécanique. Kazu à plutôt bien prit la nouvelle, mieux que ce à quoi je m’étais attendu mais son attitude envers moi ne changea pas d’un pouce : elle était toujours basée sur la provocation à laquelle ma langue ironique répondait avec plaisir. A présent, mon loft m'appartient tout autant qu'à Ian qui avait de plus en plus de mal à se passer de moi si je me fis à ses dire et il a décidé, de son propre chef et sans attendre mon avis, de venir habiter dans mon appart’ ce qui, au final pimente agréablement ma vie. Megumi et lui sont devenus d’excellents amis et je la soupçonne d’éprouver quelques sentiments fugaces envers mon compagnon mais vu que je n’ai qu’une vision très relative du sentiment amoureux, je ne peux pas vraiment confirmer mes doutes ou non. Il m’arrive de plus en plus souvent de me mettre en état de veille, comme si j’avait développé un état de dépendance envers le manque étrange que je ressens à chacun de mes réveils. J’aimerai parfois savoir ce qui agite mes nuits, peut-être les robots peuvent-ils rêver, qu’en sais-je ? Je n’ai aucune information sur cela dans mes fichiers. La vie est devenue comme un jeu pour moi, je suis une pièce d’un échiquier mais il n’y a plus personne pour me manipuler et j’ai la bride lâche poser sur l’encolure. M’amuser, rêver et travailler sont mes trois activités principales.
Dernière édition par Nathan le Mar 20 Jan - 20:32, édité 1 fois |
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| Sujet: Re: Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% Mar 20 Jan - 20:18 | |
| # Nom : Dubois. Prénom : Nathan. Surnoms : Puisque les robots ne peuvent en changer, Nathan restera Nathan. Statut : Bagarreur des rues. Classe Sociale : Pauvre
Me & Myself : Les cheveux dressés en brosse sur le crâne, arborant des couleurs diverses et variés toutes plus vulgaires les unes que les autres et l’air d’un rebelle arrogant je me balade dans les rues de la cité Est vêtu d’un jeans délavé et déchiré à maints endroits, ainsi qu’un top sans manche dans un état tout aussi lamentable. Mes mains sont couvertes de mitaines de cuire noire et une chaine fait la navette entre mon oreille droite et ma lèvre. J’ai l’air d’une racaille et je passe mon temps à m’amuser. Je suis un humain. Je suis Nathan, le vrai, celui qui est décédé, l’autorité m’insupporte et je ne cesse de me rebeller contre elle. Je suis violent, j’aime frapper mes adversaires et voir leur sang couler sur le bitume délavé, j’aime jouer au jeu du chat et de la souris avec leur point, j’aime gagner et je déteste perdre. Il n’y a pas de règles, le premier K.O à gagné. Tous les coups sont permis, c’est excitant de jouer avec ce qui pourrait s’apparenter à la mort. Mes prunelles indigo vous insupportent par la froideur et la haine qu’elles vous adressent, vous ne pouvez pas me regarder dans les yeux, baissez-les ! Je ne supporte pas plus vos remarques et je pars au quart de tour. Je suis sanguin, nerveux et pleins de reflexes que je ne me connaissais pas. Mais la bagarre n’est pas la seule chose qui remplis mes rêves. Il y a les filles aussi, toutes ces filles plus magnifiques les unes que les autres, d’âges incertains, plus ou moins jeune dans les bras desquelles je tombe sans rechigner pour de longues nuits de folies. Mais elles ne sont pas ce que je préfère. J’aime beaucoup les garçons aussi. Je crois que mon paternel n’aurait jamais supporté s’il avait appris pour ma sexualité. Il est bien trop vieux jeu, bien trop ancré dans ses idées de procréations et de famille. Pff ! Tu parles, c’est tellement mieux de violer tous les tabous et de prendre un homme ! Je suis cru et j’aime ça, provocateur, je n’hésite pas, je fonce sans me poser de question. Plus besoin de réfléchir, plus de capteur, de faux sentiments, ici tout est réel et moi aussi. Je suis vivant, tellement vivant. Il faut sans cesse que je me frotte aux interdits, que je les braves pour me rendre compte à quel point la vie est une chose précieuse que je ne ressens que dans mes rares périodes de rêves. J’aime ce monde, encore plus que l’autre. Il est plus amusant, plus dangereux aussi. Mais j’aime le danger, c’est une chose que je ne pourrai nier. Je ne cesse de mettre ma « vie » en jeu. Je n’ai même pas conscience de rêver, je suis ailleurs, dans la peau de cet autre moi que j’affectionne, qui est lui sans être une pâle copie. Il y a l’alcool et les drogues aussi. C’est étrange, suave, excitant, bandant parfois. J’aime boire dans les boites mal fréquentées où le moindre mot de travers provoque de magnifiques batailles. Tout le monde s'y met et j'y trouve mon compte. De plus, quand on me cherche, on me trouve et j'ai les oreilles qui traine. Mon air de bad boy effarouche autant qu'il attire et mon "joli minois" comme les vieux le disent provoque bien des rixe.
Mes rêves ont toujours été de ce genre là. Jusqu'à ce que je le rencontre. C'était la première fois que je le voyais ici et mon cœur d'humain s'est mis à battre avec violence, si bien que j'en avais mal. Je ne comprenais pas la nature de ce sentiment, l'amour était une chose que je voyais tous les jours sans arriver à l'identifier, bien que mes programmes soient performants. C'était il y a trois mois, une rencontre lors d'une joute verbale entre deux types qui semblaient prêt à se jeter l'un sur l'autre ; nous attendions tous ça, le mot de trop, pour entrer à notre tour dans la ronde des poings. Mais à son entrée, j'ai perdu tout entrain pour le reste. Magnifique parmi les magnifique, pour moi, jeune loubars des quartiers mal-famés. Pourquoi rêvais-je de ça ? Pourquoi lui et pas un autre ? Je n'en sus jamais rien. Et la raison m'importait peu. Il avait un si beau visage que je n'avais aucune envie de le voir marquer par un bleu ou un oeil au beurre noire. Sans lui demander son avis, sans même me présenter ou faire connaissance, je l'emmenais ailleurs, redevenant le jeune homme courtois qu'on avait programmé en moi. Mais mes instincts restaient violents et mes pensées se battaient en duel dans ma tête sans aucune cohérence. Une partie de moi voulait apprendre à le connaître, l'autre voulait le manger sans qu'il n'est eu son mot à dire. Ian, quant à lui, semblait tout aussi enchanté que moi de cette rencontre. En quelques rêves nous devînmes plus que complice et il semblait que nous ne pouvions plus nous passer de l'autre, nous ressentions alors un sentiment de manque, du moins pour ma part, je me sentais mal comme lors de mes descentes après avoir snifer un raid ou m'être abstenue de fumer une taf pendant des heures. Au final, je me détachais de la bande dont j'étais leader et je consacrais mes nuits à mon amant. # * REALITY SHOW *
Personnalités sur l’avatar : Takeru Edogawa de Lovely Devil. Prénom : Chloé Pseudos : Fehla. Âge : 17 ans dans un mois. Sexe : Feminin. Comment trouvez-vous le contexte ? Génial ! Sinon je ne serai pas là d’ailleurs. Et le design ? Il est sublime. Même si j’ai du mal à la voir en entier == Où avez-vous connu le forum ? Grace à votre partenaire Wammy’s House. Avez-vous reçu un colis ? CODE OK // MERRYL Quel parfum ? CODE OK // MERRYL
Quelque chose à ajouter ? Je suis en internat la semaine, vous me verrez donc surtout le week-end. |
| | | Nadechiko Haru [Kyandii]
Nombre de messages : 59 Date d'inscription : 19/07/2008 Age : 30 Localisation : L'université. Emploi/loisirs : Enseigner, dessiner, rêvasser~ Humeur : Dans le vague.
Floating Card Nickname: Kyandii. Profession/Occupation: Fleuriste, tient une petite boutique. Musicienne et chanteuse à la Vanilla's room à temps partiel.
| Sujet: Re: Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% Mer 21 Jan - 11:16 | |
| Bienvenue & Merci de t'être inscrite ! Fiche sublime et bien entendu, validée <3 Je te souhaite un bon Rp et de bien rêver =3 Je lock & d&place~ | |
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| Sujet: Re: Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% | |
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| | | | Nathan |Humanoïde parmi tant d'autres| Finis 100% | |
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