. Floating Word & Floating World }
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-45%
Le deal à ne pas rater :
PC Portable LG Gram 17″ Intel Evo Core i7 32 Go /1 To
1099.99 € 1999.99 €
Voir le deal

 

 Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.

Aller en bas 
2 participants
AuteurMessage
Nadechiko Haru [Kyandii]
 
 
Nadechiko Haru [Kyandii]


Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 19/07/2008
Féminin
Age : 30
Localisation : L'université.
Emploi/loisirs : Enseigner, dessiner, rêvasser~
Humeur : Dans le vague.

Floating Card
Nickname: Kyandii.
Profession/Occupation: Fleuriste, tient une petite boutique. Musicienne et chanteuse à la Vanilla's room à temps partiel.

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty
MessageSujet: Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.   Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. EmptyDim 25 Jan - 20:12

WHO AM I ?
_Acte Un : Le Printemps.


    Nom : Haru. {はる}
    Prénom : Nadechiko. {なでしこ}
    Surnoms : A vous d’en trouver. Elle n\'en a pas.
    Sexe : Féminin
    Age : 24 hivers.
    Statut : Professeur d\'art | Dessin, peinture et musique.
    Classe Sociale : Moyenne.



Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. 090125064656242841

. Lorsque l’Œillet s’épanouit en Hiver ;
    Ce n’est qu’une petite fleur. A première vue, on la juge tout ce qu’il y a de plus faible sur terre et dans tout l’univers, ne mentons pas, c’est une évidence aveuglante. Le corps bien frêle, au contour léger, elle se fond dans la masse très discrètement, telle une ombre. Oui, une ombre. Elle n’est pas le genre de personne qui vous fait baver, mais beaucoup plus le genre à vous laisser l’observer, mitigés entre l’interrogation et l’admiration. Ce qui frappe le plus chez elle, à première vue, n’est autre que son regard et l’expression qui y est profondément encrée : les iris d’un bleu profond, changeant au gré du soleil et de la mer, parfois océan et ciel, d’autre fois profondeurs maritimes aux reflets de nuit. Quant à son regard, il se fait toujours profond, légèrement absent, teintés de tristesse ; différentes sensations submergent celui ou celle qui le croise. A vrai dire, il n’y a rien de plus expressif que son regard et tout son visage, mais laissons cela pour tout à l’heure, restons encore un peu en compagnie de ses envoûtantes perles bleutées. Triste, mais pas toujours, cela ne se voit que lors de ses nombreux moments d’absence ; en général, on y trouve beaucoup plus de joie et de gaieté, de telle sorte que l’on a l’impression que de minuscules mais adorables étoiles naissent doucement dans ses yeux, leur donnant un petit air pétillant et gaillard. En somme, on ne peut croiser ce regard et en rester de marbre. Ensuite, prenons une image plénière du visage, n’oublions pas qu’il est un miroir des sentiments de cette jeune femme. Après le regard, on retrouve ses lèvres. Celles-ci se redressent bien souvent en des sourires à en faire fondre plus d’un cœur. Son sourire est source de douceur aux éclats apaisant. Fin et débordant de gentillesse, il fait presque toujours un tendre effet « bang ! ». Et c’est ainsi, son nez d’une extrême finesse, ses paupières qui vous paraissent lourdes de fatigue, son menton tracé au crayon d’un geste soigné et mesuré. Par la suie, l’on rencontre son cou, légèrement allongé, mais il reste dans les bornes de la normalité fixée et vue par le commun des mortels ; l’on suit le cours pour aller vers ses épaules, de forme arrondie, elles n’arborent aucune once de force et pourtant, elles portent plus qu’on ne peut l’imaginer. C’est sans doute l’image que reflètent ses fines épaules, qui accentue cette impression de fragilité que l’on ressent dès notre approche d’elle. Elle n’est pas très grosse, et pas d’une minceur extrême non plus ; ce qui lui sculpte donc un corps « normal ». Pas vraiment élancée, elle ne mesure qu’un mètre soixante-sept. Cela nous informe un peu plus sur le reste ; elle arborera donc un corps parsemé de belles formes : une poitrine assez généreuse, avouons-le ; des hanches agréables, aussi bien à la vue qu’au toucher et enfin, des fesses fermes et légèrement rebondies –pas dans la vulgarité, tapez plutôt dans la grâce. Revenons maintenant un peu plus haut, pour ensuite redescendre encore un peu. Ces épaules, desquelles nous avons parlé, sont toujours –ou presque- recouvertes d’une longue chevelure blonde, celle-ci semble couler telle une cascade dorée, jusqu’au bas de son dos –soit dit en passant, un dos bien sensible aux caresses comme aux coups de soleil, un dos sur lequel se trouve bon nombre de grains de beauté. Vers l’avant, on retrouve quelques grandes mèches encadrant vaguement son visage, formant parfois une frange très momentanée, qui se meurt telle une vague, à chaque coup de vent. Cheveux fins et d’une blondeur indescriptible, chatoyante. Enfin, nous abordons les derniers points : ses bras, aussi vulnérables que le sont ses épaules, s’achèvent sur des mains délicates, aux ongles bien soignés ; celles-ci sont munies, chacune de cinq doigts aux allures douces et filiformes. L’on note également l’humble existence d’un magnifique poignet. Enfin, allons encore plus bas, vers ses jambes. Vous devinerez sans peines qu’elles ne sont pas très allongées, néanmoins, elles sont agréables et arrachent des airs très innocents et un peu gamins sur les bords, de par leur forme légèrement amusante, cela est surtout accentuée par sa minuscule pointure, à peine un trente-sept ou trente-huit. N’oublions tout de même pas que le tout, est garni d’une peau douce, comparable à une pêche. Claire et suave, elle attise l’étrange envie de la caresser, ou ne serait-ce qu’à l’aide d’un seul et unique index.

    La demoiselle opte bien souvent, pour un style vestimentaire qu’elle trouve parfaitement à son goût. A souligner qu’elle n’aime pas beaucoup en faire trop et attirer l’attention ; elle est donc toujours à la recherche de quelque chose de discret et de beau, elle trouve la beauté dans la simplicité. Ce style lui va d’ailleurs à ravir, vêtue de simples robes, aux couleurs pastel ou un peu plus sombres ; elle affectionne les textiles fleuris, aux couleurs claires et peu exubérantes. Elle met également des tailleurs, qu’elle accompagne d’un foulard noué au cou en un délicat papillon ou en une fleur sauvage, d’où s’échappent deux bouts de tissus, flottant au gré du vent. En bref, c’est un style classique, mélangé et revu à son goût et sa façon. En matière de chaussures, cela va de soi qu’on lui trouvera quelque chose en harmonie avec ce qu’elle porte comme vêtements. Ensuite, l’on retrouve ses longs cheveux, presque tout le temps détachés ; elle ne les attache que pour travailler, chose qu’elle fait en portant des lunettes reposantes également. Enfin, vous aurez sans doute remarquez, durant cette description, que cette demoiselle n’est pas ce qu’on appelle communément « une bombe », mais elle reste une très belle femme, au charme simple et envoûtant et à la douceur agréable et chaleureuse. Un petit plus pour les petit curieux: elle évite tout habit en forme de dos nu, pour une raison très simple, que vous trouverez un peu plus bas, dans le bouquin relatant son passé.


Edit By Nehohi: Je bute la personne qui touche à cette fiche xD


Dernière édition par Nadechiko Haru [Kyandii] le Sam 29 Aoû - 2:29, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
https://flowery-garden.forumactif.org
Nadechiko Haru [Kyandii]
 
 
Nadechiko Haru [Kyandii]


Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 19/07/2008
Féminin
Age : 30
Localisation : L'université.
Emploi/loisirs : Enseigner, dessiner, rêvasser~
Humeur : Dans le vague.

Floating Card
Nickname: Kyandii.
Profession/Occupation: Fleuriste, tient une petite boutique. Musicienne et chanteuse à la Vanilla's room à temps partiel.

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty
MessageSujet: Re: Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.   Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. EmptyDim 25 Jan - 20:47

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. 090125065158438083

__________________________. Quatre cordes s’expriment mieux qu’une voix ;
    Son apparence physique donne déjà un aperçu des formes et des ombres que possède son caractère. En un mot: guimauve, et le mot est faible. Guimauve, pas comme vous l'entendez, légèrement mixé avec d'autres traits, pour obtenir un mental bien paradoxal, simple et complexe à la fois. En tout premier lieu, c'est une personne très chaleureuse; elle a toujours été ainsi, et elle le restera à jamais. Elle se prend d'affection pour tout le monde, et toute chose: un paysage, un pauvre mendiant, une toile ou même une simple chaise. Elle voit la vie en tout et estime qu'ils ont également droit à de l'affection et de l'attention. Très souriante et d'une nature enjouée, elle apporte la vie, la joie et l'apaisement tout autour d'elle; c'est bien inconscient qu'elle répand cet effet. L'on note chez elle aussi, une positivité presque à toute épreuve, ses nombreux sourires viennent souvent appuyer cela. La demoiselle est vraiment l'exemple type de celle qui transforme sa tristesse en joie de vivre, bizarre non ? Oui, bien sûr. Elle en a tellement vu, des vertes et des pas mûres, qu'elle ne s'enferme plus dans sa mélancolie et préfère d'autant plus remplacer cela par de la joie, après tout, nous nous nourrirons tous des racines des pissenlits un jour, alors pourquoi ne pas sourire maintenant et profiter de la vie ? Elle part donc d'un principe très simple: "Je suis donc je vis." Elle vit, certes dans sa petite bulle onirique, mais elle vit tout de même. Une jeune femme très attachante qu'elle est, seulement une parole échangée, elle vous aimera déjà et -bien que cela dépende de la nature des personnes- vous aurez un peu d'affection à son égard. Très gentille, toute serviable et compréhensive, elle paraît parfois naïve et se fait facilement avoir, l'on profite également d'elle, mais elle ne s'en rend vraiment pas compte. Elle aime voir tout son entourage souriants et heureux, et inutile de préciser qu'elle fait absolument tout pour. Bien qu'un peu trop malmenée par la dure vie, elle ne se plaint jamais et préfère ne rien dévoiler de son passé, ayant trop peur de paraître ingrate et ennuyante pour autrui. Si vous lui offrez un présent, n'importe lequel -même un petit mouchoir- attendez vous à des larmes et un très gros câlin, fuyez aussi, car une tornade de remerciements incessants s'abattra sur vous; remarquons donc son indescriptible sensibilité et fragilité émotionnelle -à ne pas prendre à la légère.

    Ensuite, c'est une inexplicable impression qu'elle donne, une étrange aura qu'elle dégage, certes paisible et douce mais aussi mêlée à une tristesse profonde. On ne peut que ressentir cela, pour comprendre comment et pourquoi, c'est une toute autre histoire; il est quasiment impossible de savoir beaucoup de chose sur elle, simplement parce qu'elle est aimable et adorable avec tout le monde et personne ne l'est à un point très élevé avec elle. Elle n'aime pas beaucoup exhumer ce qui a été enterré, mais si l'on insiste vraiment beaucoup, elle ne pourra pas résister (guimauverie, quand tu nous tiens xD). Encore une fois, léger paradoxe entre joie et tristesse intenses. Nous avons déjà dit qu'elle était semblable à une ombre et ce, car c'est une personne qui aime être discrète et n'apprécie guère de faire l'objet de tout regard et dire; elle aime sa petite vie que beaucoup juge monotone et sans aucun "piquant", pourtant il en faut très peu pour la rendre heureuse, très peu. Parfois, elle vous fixe de son fidèle regard, où se mêle étoiles et pénombre, vous sourit tout à fait normalement et chaleureusement, puis part sans esquisser l'ombre d'un mot -quelle ironie, remarquez. Oui, la bizarrerie va jusque là, elle a par moment des réactions étranges et des idées farfelues et très écartées du commun chemin. De plus, elle ne saurait prononcer un seul mot; suite à un accident -il faut encore une fois se référer au bouquin plus bas-, elle a perdu sa voix, se retrouvant muette. Certains pensent que c'est surtout cela qui lui a permis d'acquérir sa si grande patience et sagesse, mais tous, sont dans l'incapacité de démentir ou de prouver cela et pour cause, elle reste "muette" sur ces points de sa personne.

    Professionnellement parlant, c'est une petite artiste qui affectionne et collectionne les crayons, les pinceaux et les instruments de musique -principalement violon et piano. D point de vue de ses nombreux collègues, c'est une femme rayonnante et accomplie, elle est jeune et a encore la vie devant elle. Cependant, ils s'attristent souvent pour elle, car elle demeure sans voix et effacée. Elle, elle aime tous ses collègues de travail et les respecte à un point inimaginable et aime s'intéresser à ce qu'ils enseignent tous, que ce soit les mathématiques ou le sport. C'est une passionnée de tout ce qu'elle trouve beau, elle se prend d'admiration pour le nouveau et l'art; par moment, lorsque l'inspiration lui rend visite, elle entrouvre la bouche, afin de mimer un "Aha!" et elle part en courant, attraper le crayon et la feuille les plus proches. En somme, c'est un petit peu la fée de la troupe, une petite femme avec un coeur brûlant de passion et d'amour pour tout, aux ailes bien fines et bien brillantes dans la noir, toujours armée d'un pinceau magique qui vous fait flotter de quiétude. Vous aimez les fées ? :3
Revenir en haut Aller en bas
https://flowery-garden.forumactif.org
Nadechiko Haru [Kyandii]
 
 
Nadechiko Haru [Kyandii]


Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 19/07/2008
Féminin
Age : 30
Localisation : L'université.
Emploi/loisirs : Enseigner, dessiner, rêvasser~
Humeur : Dans le vague.

Floating Card
Nickname: Kyandii.
Profession/Occupation: Fleuriste, tient une petite boutique. Musicienne et chanteuse à la Vanilla's room à temps partiel.

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty
MessageSujet: Re: Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.   Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. EmptyDim 25 Jan - 20:56

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Gg0110


____________________________. Il était une fois, un bouquin ;

    Ses yeux s’ouvrirent lentement sur un nouveau petit matin. Le soleil pointait à peine, à l’horizon. Encore un rêve, dans lequel elle était une autre femme, une autre femme plus vivante. L’étrangeté de ses rêves restait en elle, toujours. D’un geste lent, sa main dégagea quelques unes de ses longues mèches blondes, tandis que son corps se mouvait doucement, afin de se tenir debout. D’un regard vague, elle balaya la chambre, et se dirigea vers la fenêtre, qu’elle ouvrit sans se brusquer. Un merveilleux paysage s’offrait à elle : un ciel mi-sombre, mi-clair ; un tourbillon de couleur, où se mêlait rose vif, violet, blanc et chaleur. Un soleil s’éveillait. Elle esquissa un léger sourire et se fit face, devant un miroir. Sa petite robe tomba et bien vite, son dos apparu à la glace, dévoilé. Ses cheveux ramenés vers l’avant, elle passa faiblement ses doigts sur une marque encrée dans sa peau, ou plutôt, ce qu’elle pouvait atteindre de cette marque, de ces marques. Elle regardait le reflet, le regard lointain, où rayonnait une petite flamme de mélancolie. Après tant d’années, elle se rappelait encore. Le temps passe, les souvenirs restent ; les regrets se font poignards et amers un peu plus chaque jour. Une peau brûlée restait un marque-page, d’un chapitre qu’elle aurait voulu effacer pour toujours. Oui, tout lui revenait, encore une fois. Le refrain de la mémoire.

    *


    Un flocon, deux flocons, trois flocons…
    Il neigeait, calmement, sereinement. Une femme, au regard bleu intense, serrait doucement un fragile enfant dans ses bras tremblants. Elle admirait sa petite merveille avec attention, avec émotion, avec amour. Ses larmes coulèrent vite, elle était heureuse, mais si émue ; le nouveau né dormait paisiblement, ne sachant rien de ce qui l’attendait.
    Peu de temps après, soit quelques heures à peine, pendant que le bambin reposait innocemment dans un petit berceau, n’ayant encore même pas d’identité fixe ; celle qui semblait l’avoir porté en elle durant neuf mois entier, avait le corps tenaillé par de maladives convulsions, elle ne contrôlait plus aucun membre, son cœur calmait peu à peu la cadence, tandis que l’appareil augmentait ses bips incessants, encore et encore. Même pas le temps de lui attribuer un choc, que l’appareil émettait un son continu, dessina vaguement une ligne parfaitement droite, arborant un zéro. L’on nota l’heure du décès et l’on recouvra ce corps encore chaud. Etrange qu’était la vie, l’un naissait, tandis que l’autre mourrait ; l’un venait, tandis que l’autre partait, sans se retourner, plus jamais.

    « Elle est morte. » Avait-il, sèchement, annoncé à son amante habituelle. Cette dernière frissonna de la tête aux pieds, oui, elle sentait la froideur de cet homme pour la première fois et elle venait d’apprendre le décès de sa femme. Une seule question put se lire sur le visage de cette femme, qui semblait être asiatique de par ses traits fins. Une seule réponse, positive, bien heureusement. Elle se sentait, dès à présent, écrasée sous le poids de la culpabilité ; après tout, n’avait-elle pas privé cette femme si belle de son mari ? Ne lui avait-elle pas volé ? N’avait-elle pas détruit un foyer ? Et désormais, privé un enfant de sa mère ? Elle se replia sur elle-même et se tut, et ce, pour toute une nuit, pas un mot ne sortit, juste des larmes. Il fallait expier son péché, elle adopterait cet enfant et en fera le sien, elle l’aimera autant que sa mère l’aurait fait, c’était décidé ; qu’il le veuille ou non, elle adopterait ce bébé.
    Lorsque l’annonce de cette soudaine et puérile décision –d’après les dires de ce cher père indigne, qui n’avait pour idée que d’abandonner sa propre progéniture- tomba, le visage de l’homme s’assombrit et ses traits se déformèrent horriblement, si bien qu’il en vit rouge, bien heureusement, son amante garda ou du moins arbora un sang froid presque insolant, et prit soin de ne pas laisser sa frayeur se dépeindre sur sa pâle figure que seules deux poches foncés sous les yeux altéraient. Il avait saisi le premier objet qui lui tomba sous la main –un cendrier, en outre- et l’envoya se briser en mille morceaux de verre contre le mur d’en face. Elle tressaillit mais n’en témoigna rien, il lui fallait s’opposer et être une poupée d’acier et de fer face à cet être abject, qui désormais, loin de lui inspirer toute la passion et le charisme d’avant, ne faisait qu’accentuer un dégoût déjà accru en elle. Bien que sa rage l’aveuglât quasi totalement, il ne manqua pas de noter la rébellion soudaine de sa maîtresse. Il se leva et marmonna quelques jurons, avant d’avancer d’un pas lourd vers elle, à sa hauteur, il la considéra en n’omettant pas la délicatesse de lui exposer tout son aversion en cet instant précis. Son cœur s’emballa, mais elle se força à ne lui montrer que de l’indifférence à sa fureur et de l’entêtement pur. Il lui cracha simplement qu’elle se débrouillerait pour l’élever seule et que cela ne doit pas le déranger, en aucun cas et il partit, claquant la porte. Elle se laissa tomber sur le sol, poussant un long soupir, souriante ; dès demain, elle irait chercher sa petite fille à l’hôpital.

    L’enfant était bien chétive, d’une santé qui semblait fragile. Le teint naturellement pâle, les traits délicats et les cheveux d’un blond de blé. La brunette ne pouvait s’empêcher de serrer cette petite perle dans ses bras, de l’embrasser et d’admirer ses petits yeux d’un bleu pur et certainement, elle ne pouvait s’empêcher de trouver celle qui a mis cet enfant au monde extrêmement belle et d’un courage sans faille, bien qu’elle fut d’une gentillesse sans égal et d’une bonté qu’elle n’avait jamais vu auparavant. Cela faisait bientôt onze ans qu’elle élevait la fillette, qui l’appelait « maman ». Bien que cette charmante demoiselle sache bien que la femme qu’elle surnommait ainsi n’était pas sa véritable mère, elle ne semblait en avoir cure et agissait avec elle comme si elle l’était réellement. Les mauvaises langues avaient plus d’une fois, blessée autant la mère que la fille, n’hésitant pas à rappeler la bien distincte différence physique entre les deux : l’une était d’une physionomie anglaise, blonde aux yeux bleus, l’autre était asiatique, les yeux foncés tirés en amande, munie d’une longue et fine chevelure ébène. Elles s’aimaient, et c’est en ce fait que résidait toute l’importance. La fillette se prénommait : Nadechiko, une fleur joyeuse, éclatante de couleur que l’on trouve embellie au printemps, car telle était la demoiselle, bien qu’elle naquit sous un ciel bas et entourée de neige cotonneuse, sa mère la trouvait sereine et d’une beauté fascinante en cette saison. Elle avait également choisi de lui donner son nom « Haru », ne voulant pas que cet enfant porte le nom de son infâme père qu’elle voulut effacer de la vie de la pauvre fille. Plus d’une fois, accablé par ses dettes et sa faillite, il venait chez son ancienne amante enivré presque à mort et n’en faisait qu’à sa tête étourdie : il cassait, criait, hurlait et jurait à tue-tête et plus d’une fois, l’enfant sortait de son lit terrorisée par les agissements de celui qui était sensé être doux et protecteur envers elle. Et, bientôt, elle se mit à le couronnait du titre de roi de l’empire du cauchemar en elle, elle en avait une peur sans nom, tout en lui la faisait fuir et s’accrocher à la robe de sa mère, se cachant le visage, récitant une formule de fées pour qu’il s’en aille. « Disparais, disparais! Je ne te vois pas, je ne peux pas te voir! » Marmonnait-elle afin de ne plus croiser ses yeux sombres, emplis de rage et de dégoût, sa face hâlée répugnante, sa bouche déformée en de malsains rictus de mépris, crachant du venin à sa mère et à elle-même. Elle se demandait pourquoi il revenait, alors que sa mère l’avait mis à la porte violemment, jetant ses affaires par-dessus les fenêtres après une dispute beaucoup plus enflammée qu’à l’accoutumer, car il avait osé porter la main sur l’enfant qui n’avait cherché qu’à lui déposer un tendre baiser enfantin, distinguant à peine les couleurs. Elle n’était âgée que de quatre ans.
Revenir en haut Aller en bas
https://flowery-garden.forumactif.org
Nadechiko Haru [Kyandii]
 
 
Nadechiko Haru [Kyandii]


Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 19/07/2008
Féminin
Age : 30
Localisation : L'université.
Emploi/loisirs : Enseigner, dessiner, rêvasser~
Humeur : Dans le vague.

Floating Card
Nickname: Kyandii.
Profession/Occupation: Fleuriste, tient une petite boutique. Musicienne et chanteuse à la Vanilla's room à temps partiel.

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty
MessageSujet: Re: Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.   Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. EmptySam 29 Aoû - 1:59

    Les vents glacials de l’hiver balayèrent bien vite les dernières feuilles orangées de l’automne, il s’annonçait rude et froid, prenant plaisir à martyriser les peaux, à toiser le monde d’un ciel gris-noir, à répandre sa colère en tonnerre et à inonder les terres d’eau gelée. Décembre fut hargneux, tandis que janvier s’introduit avec douceur et calme, drapant les maisonnettes tièdes de soie blanche. L’air, bien qu’il fût très frais, était pourtant très pur et embaumé de quelque senteur agréable. La nouvelle année était une bénédiction pour les gens, impatients de fêter sa venue : Dieu leur permettait de vivre un an de plus sur cette terre, parmi les leurs, dans un foyer chaleureux.
    Au coin d’un salon bien chauffé, une fillette s’excitait et sautillait devant le regard mi-attendri mi-moqueur de sa mère : c’était là la veille du douze janvier, l’anniversaire de la petite fille, qui aurait douze ans dans quelques minutes à peine. Sa mère lui permit spécialement de veiller jusqu’à minuit, puis elles iraient se coucher ensemble, blotties l’une contre l’autre. Les douze coups retentirent depuis la petite horloge ancienne accrochée au mur nacré du salon, tandis que la demoiselle, maintenant préadolescente sauta du fauteuil, dans lequel elle était enfoncée, couverte d’un châle de laine bleue. Elle courut à sa mère, qui s’empressa de lui fredonner l’air célèbre de l’anniversaire, s’interrompant par moment dans sa prestation, afin de lui déposer quelques tendres baisers. Les bougies furent soufflées et un vœu porté aux étoiles, elles dégustèrent chacune une petite part de ce généreux gâteau chocolaté, décoré de petites fraises et saupoudrés de croquants éclats épars de chocolat blanc. Ce doux moment de complicité aurait duré quelques minutes encore –si ce n’est quelques heures- sans l’effroyable entrée qui se fit à leur insu : L’abominable figure du père de la fillette apparut, sans qu’elles ne eussent le temps d’esquisser le moindre geste, ni même de penser à une éventuelle fuite. Nadechiko resta figée, trop effrayée pour ne faire ne serait-ce qu’un seul pas, tremblant de tous ses membres, les yeux fixés sur la carrure imposante de son cauchemar ; sa mère la secouait comme un prunier, elle-même tremblante et effarée, voulant éloigner la petite à tout prix, mais cette dernière restait clouée là. Voyant ses efforts vains, elle se planta devant son enfant tel un mur de pierres et considéra son ex-compagnon, celui-ci éclata d’un rire diabolique et elle comprit qu’il était encore plus saoul qu’à l’accoutumé et par conséquent, qu’il serait plus apte à causer plus de dégâts et à être plus dangereux encore. Il s’avança et s’affala sur le sofa, il sortit un briquet, alluma une cigarette puis posa son regard dédaigneux sur le gâteau posé sur la table basse, il eut un rictus malveillant et d’un geste vif et rude, l’envoya à terre, l’écrasant au sol et brisant l’assiette ; la mère sursauta au fracas, mais se ressaisit vite –autant que possible, du moins- et alla se planter devant lui, arracha sa cigarette et l’écrasa sous son pied, lui criant de s’en aller dans la minute qui suit, sans quoi, elle appellerait les autorités. Son sang bouillonna dans ses vaines et sa rage n’en fut qu’amplifiée ; il se leva d’un bond et saisit le bras de la femme, le serrant jusqu’à apposer les traces violettes de ses doigts rudes, elle laissa échapper un cri d’horreur et de douleur qui suffit à sortir la fillette de sa léthargie momentanée. Cette dernière courut vers l’homme et d’un bond, s’accrocha férocement à son dos, l’étranglant de ses petits bras, lui criant de lâcher sa mère et celui-ci, sans se soucier d’elle plus que cela, l’envoya contre le mur le plus proche d’un coup de coude dans les côtes de la fille. La mère –Mikoto qu’elle s’appelait- fut horrifiée de voir sa fille ainsi s’écraser contre la paroi lisse et retomber lourdement au sol, tentant de se relever afin de tenter une nouvelle offensive ; elle leva sa main libre et claqua son bourreau. Il la fixa, hors de lui et la poussa violemment contre l’angle que formait deux murs, sortant son briquet, il la menaça de lui brûler sa maison et en même temps son corps tout entier et semblait très sérieux dans sa folie, bien que tremblante, elle saisit la main qui tenait le briquet allumé et planta autant de fois que possible ses ongles dans sa chair, le griffant de toutes ses forces. Une lueur de pure folie et d’irritation intense éclaira ses pupilles tremblante d’excitation meurtrière, il baffa la femme pour la calmer et approcha dangereusement la flamme de ses vêtements, avec la ferme intention de la brûler dès maintenant ; mais au lieu de voir la robe blanche de Mikoto tombée en lambeaux et l’entendre hurler à mort, ce fut une tête blonde qu’il aperçut et, c’est sa petite robe de chambre bleue qu’il consuma, lui causant de nombreuses meurtrissures dans son dos, sa peau fut brûlée, ainsi qu’une petite partie de sa chevelure blonde. Les deux adultes restèrent cois pendant une seconde, avant que la mère ne réagisse aux cris et aux pleurs de sa fille, en éteignant ce petit feu avec son propre châle, se causant par ailleurs quelques minimes brûlures sur les doigts et les poignets ; le personnage masculin de cette scène se recula, stupéfait de ce qu’il venait de faire, brûler la peau d’une enfant, il méritait l’enfer ! « Que le diable m’emporte ! » criait-il en se tenant la tête, plongeant ses doigts sales dans son épaisse et grasse chevelure, pris d’une crise d’angoisse mêlée à de l’hilarité, il sortit en trombe de la salle, tel un fou et courut sans s’arrêter à travers les rues de la ville, il dû sauter par le pont, car il ne revint plus jamais hanter la maison des deux femmes. Celles-ci se consolaient mutuellement, la mère avait pris sa fille dans ses bras et la berçait doucement, afin que sa douleur s’estampe. Après plusieurs minutes de sanglots, elle s’endormit enfin, laissant à sa mère l’occasion de la soigner, de lui arranger ses cheveux et de se remettre doucement de ses émotions : Elle sentait encore son cœur battre à tout rompre, puis ralentir dangereusement, elle se força à respirer profondément et se leva, pour prendre sa fille et l’emmener au lit. Elle avait conscience que le jour même de l’anniversaire de Nadechiko serait un traumatisme à tout jamais. Elle se coucha près de l’enfant, dans l’espoir que demain sera meilleur.

    Après ce soir-là, la mère s’employa à préparer un déménagement, elle voulait retourner à son pays natal, où l’attendait l’ancienne maison de ses défunts parents. Elle savait que le changement serait dur pour la fillette qui avait de très bonnes notions de la langue japonaises, mais avait besoin de se perfectionner. Elles avaient vécu jusqu’à lors, en Angleterre. Lorsque Nadechiko se réveilla ce matin-là, le douze janvier, elle alla directement chercher sa mère en courant, effarée. La femme la regarda, inquiète et lui demander de lui parler, de dire ce qu’il n’allait pas mais justement, là était le problème : aucun son ne sortait de la bouche de la fillette, rien. Elle avait beau essayé, encore et encore, crié de toutes ses forces, mais toujours rien. Elles firent le tour de plusieurs médecins –bien qu’elles ne roulaient pas sur l’or- et tous associèrent ce soudain silence au choc dû à l’incident de la veille. La mère sombra dans une tristesse sans fond, décidemment, cette soirée restera gravée au fer rouge dans la mémoire de sa petite fleur, en plus des horribles cicatrices dans son dos, elle était maintenant condamnée à être muette. La petite fille fut très déstabiliser cette année-la, Mikoto recula donc le déménagement d’une année. Ce fut donc à treize ans, que Nadechiko dit à dieu à l’Angleterre froide, nid de ses cauchemars et alla avec plaisir découvrir les origines de sa chère mère, qui, au cours de l’année même, vit ressurgir les antécédents familiaux de maladie du cœur ; pourtant, rien n’altéra la pureté de l’adolescente qui ne fit que ménager sa mère et faisait de son mieux pour toujours lui apporter de la joie et de la bonne humeur, même l’apprentissage du langage des signes fut dans la gaieté, ce qui était très agréable pour les deux.
    Arrivées au Japon, elles reprirent leur vie là où elles l’avaient laissée et, les craintes de la mère s’apaisèrent en voyant que sa fille s’intégrait parfaitement et était totalement sous le charme indéniable de la ville de Kyoto. Bientôt, ce fut le lycée pour la jeune fille qui fut assez difficilement acceptée à cause de son physique et chaque douze janvier, elle oubliait que c’était son anniversaire, comme si sa mémoire cherchait à exclure ce jour de sa vie et tous les souvenirs liés à lui, sa mère ne voulant pas la brusquer, lui proposait ce jour-là de dormir ensemble et au petit matin, lui glissait une pétale d’œillet sous son oreiller et l’embrassait sans cesse.

    Quelques années plus tard, lorsque la jeune fille étudiait en faculté d’art et était âgée de dix-neuf ans, une crise cardiaque fut fatale pour sa mère. Elle en pleura jours et nuits, durant des semaines, sans s’accorder le moindre repos jusqu’à l’épuisement total : elle dormit durant deux jours entiers. Elle avait perdu le seul être cher à ses yeux dans ce monde et ne se voyait pas avancer sans elle. Cet événement ternit un peu plus le bleu de ses yeux, autrefois si clair et si pur. Elle aurait souhaité que sa mère fût encore là, pour la soutenir, pour lui sourire, pour l’embrasser et la câliner comme un nouveau né ; elle aurait tout donné pour la revoir une dernière fois et l’embrasser encore, pour lui monter à quel point elle travaillait dur ses cours. Et un portrait de sa mère fut la première œuvre qu’elle réalisa, qui fut même exposé tant les sentiments qu’il dégageait étaient forts. La jeune femme se ressaisit après plusieurs mois de deuil, ayant conscience que rien ne sera plus jamais pareil. Trois années après, elle fut envoyée à la capitale du pays, où on lui proposa un poste d’enseignante l’université la plus prestigieuse qui soit dans le monde de cette époque. Se détacher de Kyoto et de la maison fut très dur, presque insoutenable pour elle, mais elle devait avancer et elle ne pourrait trouver meilleure occasion de faire des pas gigantesques dans sa vie et s’éloigner le plus vite possible de l’ombre de son passé. Elle fut donc l’un des nombreux professeurs d’art au sein de l’université et était respectée et aidée par tous, malgré son handicape et cela ne fit qu’adoucir son cœur encore plus et d’offrir de l’amour et de l’attention à tout son entourage.
    Et l’histoire de sa vie continuait…
Revenir en haut Aller en bas
https://flowery-garden.forumactif.org
Nadechiko Haru [Kyandii]
 
 
Nadechiko Haru [Kyandii]


Nombre de messages : 59
Date d'inscription : 19/07/2008
Féminin
Age : 30
Localisation : L'université.
Emploi/loisirs : Enseigner, dessiner, rêvasser~
Humeur : Dans le vague.

Floating Card
Nickname: Kyandii.
Profession/Occupation: Fleuriste, tient une petite boutique. Musicienne et chanteuse à la Vanilla's room à temps partiel.

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty
MessageSujet: Re: Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.   Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. EmptySam 29 Aoû - 2:18

_Acte Deux : L'Hiver.
Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. 090829011012742589


    Nom : Haru.
    Prénom : Nadechiko.
    Surnoms : Kyandii.
    Statut : Fleuriste, musicienne à ses heures.
    Classe Sociale : Moyenne.



    Me & Myself :
    Lorsque l’enseignante ferme les yeux et sombre dans un profond sommeil, ses songes embaument son esprit, et elle devient la fleuriste au coin de la rue la plus fréquentée dans cet autre monde, qui va au-delà de tout et n’est que le fruit de rêves divers et d’imaginations débordantes. Dans son rêve, on ne la découvre pas bien changée de la réalité : le même tempérament doux et calme, les mêmes sentiments envers le monde et ses créatures, la même joie de vivre et les mêmes yeux indescriptibles. Quelques personnes qu’elle ne connaît pourtant pas dans la réalité, apparaissent dans ses songes et elle sent ce lien si fort la liant à elles, principalement cette jeune brunette nommée « Lush » et elle la recherche désespérément, bien qu’elle sente que celle-ci l’évite. Quelques fois, elle eut l’immense privilège de jouer du piano ou du violon dans ce célèbre endroit du nom du « Vanilla’s room » et sa présence fut appréciée au plus haut point, mais elle ne désirait pas être musicienne de façon permanente, elle voulait seulement une petite vie simple et tranquille, entourée de ses petites fleurs. D’ailleurs, son magasin était l’entrée même de son domicile et, derrière, trônait le magnifique jardin d’où provenaient ses fleurs qu’elle adorait tant. Dans le monde des rêves, son dos était immaculé, aucune cicatrice n’y figurait, pourtant, elle était toujours muette. Aussi, elle n’avait aucune idée de son passé, mais elle sentait l’amour maternel encré dans son cœur et sentait cette infinie douceur en elle, de ce fait, une nette différence était notable dans ses yeux : dans le monde flottant, ils étaient beaucoup plus clairs que dans la réalité. Elle adorait se balader dans l’avenue qui, étrangement, portait son prénom mais surtout, elle ne savait ni comment, ni pourquoi, elle se retrouvait dans ce monde enfantin, doux et sucré et alors, elle se revoyait enfant, avec ses deux petites tresses, courant et sautant pour cueillir une pomme d’amour d’un arbre bordant le sentier menant à la grande horloge, entourée de nuages de barbe à papa ; oui, elle n’était pas bien changée de la réalité, toujours avec cet esprit d’enfant et autant de malice et de bonne humeur.

    #


* REALITY SHOW

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. 09082901221729672


    Personnalités sur l’avatar : Aya Brea (de Parasite Eve), Cher Degre (de Wolf’s rain) & autres images (simples fan arts.).
    Prénom : //.
    Pseudos : Mika, Kyandii.
    Age 16 ans.
    Sexe Mademoiselle.
    Comment trouvez-vous le contexte ? Superbement réécrit.
    Et le design ? //.
    Où avez-vous connu le forum ? //.
    In my head ? =).
    Quel parfum ? =3.
    Quelque chose à ajouter ? Juste remercier le staff qui prend bien soin du forum, je vous aime ♥
Revenir en haut Aller en bas
https://flowery-garden.forumactif.org
Nehohi Okazaki [Lush]
•save me from myself

•save me from myself
Nehohi Okazaki [Lush]


Nombre de messages : 333
Date d'inscription : 20/07/2008
Féminin
Age : 29
Localisation : QG des Oubliés.
Emploi/loisirs : Oubliés.
Humeur : Pensive

Floating Card
Nickname: Lush
Profession/Occupation: Muse de la Vanilla's Room.

Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty
MessageSujet: Re: Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.   Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. EmptySam 29 Aoû - 2:23

Bienvenue, chère Mademoiselle Kyandii, mais d'où venez-vous donc?

Alors, je voudrais faire une mention spéciale avant de valider cette fiche qui le mérite amplement. Elle exalte d'une douceur qui n'a d'égale que celle de Nadechiko, cette adorable petite Nadechiko que la vie n'a malheureusement pas gâté.

Je ne t'explique pas le chemin à suivre très Chère et Tendre.

J'espère sincèrement qu'elle trouvera enfin le bonheur, où qu'il soit.


Rêve bien, bien sûr <3.

Validée.
Revenir en haut Aller en bas
http://haaachi.livejournal.com
Contenu sponsorisé





Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty
MessageSujet: Re: Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.   Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Nadechiko Haru. { The Innocent Sorrow. } _OVER.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
. Floating Word & Floating World } :: 「 IT . STARTED . WITH . A . DREAM 」 :: It's such a sweet melody ; :: » Validées . :: ~ Étudiants et Professeurs de l'université-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser