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 Akio } Child with broken wings.

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MessageSujet: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 17:40

WHO AM I ?


    • { FIRST ME *


Akio } Child with broken wings. Th67a5b315vf0


    Nom » Aoyagi { 青柳 }.
      Signification du nom » Le kanji utilisé pour écrire « Ao » signifie « bleu », quant à celui pour écrire « Yagi » veut dire « saule, osier, svelte ». Ainsi, son nom peut se traduire par « Saule Bleu ».

    Prénom » Akio { 明男 }.
      Signification du prénom » Le kanji utilisé pour écrire « Aki » signfie « clair, brillant », tandis que celui pour écrire « O » veut dire « homme ». En d'autres termes, son prénom peut se traduire par « Homme Brillant ».

    Surnoms » La plupart du temps, on abrège simplement son prénom en « Aki », qui est d'ailleurs son nom de scène en tant qu'idol. Par contre, il semblerait qu'il se fasse appeler « Akira » dans certaines circonstances très particulières... D'autre part, on pourrait fort bien l'appeler le « Serial Kisseur », mais ça, j'imagine que je n'ai pas besoin de fournir d'explications... ?
    Sexe » Masculin, mais il joue sur sa féminité. ♥
    Âge » 14 ans, presque 15.
    Statut » Ancienne idol, Akio a récemment quitté le monde hypocrite des mini stars pour vivre comme il l'entend ( illégalement, certes ) dans la rue avec Seimei, son humanoïde. [ >>> Classical people ]
    Classe Sociale » Riche, what else ? ( Fugueur peut-être, mais il lui reste toujours la fortune accumulée lors de ces presque quatre dernières années )

    Questionnaire »
      L'amour ? Un merveilleux sentiment dont je suis composé à 90% ! ♥ // Fuck !
      L'amitié ? Vitale ! Perdre la plupart de mes amis en disparaissant m'a beaucoup affecté... // Fuck !
      La confiance ? C'est important de pouvoir avoir confiance en quelqu'un, je me repose beaucoup là-dessus. Dommage que les gens en soient de moins en moins dignes... // Fuck ! Je n'ai confiance qu'en moi-même !
      La musique ? Elle a à la fois construit et détruit ma vie... Amusant, non ? Je l'adore et je la hais. Pourtant, impossible de m'en passer ! // J'm'en bats la race. J'en ai, c'est cool ; j'en n'ai pas, c'pas grave.
      Le surnaturel ? Je suis à fond dedans ! J'adoooore les histoires de fantômes, d'esprits et autres ! ♥ // Fuck !
      La chirurgie esthétique ? Quelque chose de bien pratique une fois que je serais moche et ridé alors que Seimei sera encore beau et jeune ! Je ne veux pas vieilliiiiiiiiiir !!! // Fuck ! J'vais t'en foutre du botox, moi !
      L'actualité ? Haha... J'y suis en plein cœur, bien malgré moi ! // Un truc qui m'emmerde royalement ces temps-ci...
      Les Oubliés ? Kyaaaaa ! ♥ C'est follement excitant ! Une bande de jeunes rebelles qui se battent pour leurs idées ! Kya ! ♥ Je suis fan ! En plus, je suis un ami de Neho-chan ! ♥ Et aussi de Samy-kun et de Lulu-chan, mais il ne faut pas le dire qu'ils en font partie~ Par contre, je n'aimerais pas en faire partie moi-même~ // Fuck ! Une bande de gamins idéalistes. Ce n'est pas en taguant des murs qu'on change le monde, les gars !
      La Gommose ? Uuuh... Nani ? // Fucking shit !
      Chanson favorite ? Animal I have become de Three Days Grace // Given up de Linkin Park.
      Personne admirée ? Seimei ! ♥ Et aussi Yutsuki~ // Akio.
      La Mûgen Corporation ? Hihi ! J'aime le style du PDG et ses fils sont troooop kawai ! ♥ En plus, c'est grâce à elle que j'ai eu Seimei ! ♥ // Tsss !
      La Politique du gouvernement ? Uuuh ! Ca ne m'intéresse pas~ // Tous des pourris ! Fuck !
      La théorie des deux mondes ? J'y crois à fond, j'adore ! ♥ // Fuck !
      Un mot à quelqu'un en particulier ? « Je t'aime ♥ » à Seimei et aussi « Tu veux bien être mon grand-frère ? » à Yutsuki. // « Je ne t'abandonnerai jamais » à Akio.
      Les médias ? ... Une des rares choses que je hais et méprise en ce monde... Ils n'ont fait qu'envenimer ma propre situation et ont détruit la vie d'autres de mes amis. // I have a dream : massacrer tous les journalistes un par un. Ca répond à la question ?
      Vin ou bière ? Hihi ! Je suis mineur, enfin ! ♥ Mais... Aaaah ! Seimei lascivement étendu dans un lit de draps blancs, un verre de vin rouge à la main... ♥ Kya ! Nu sous les draps ! Kyaaa ! ♥ *nosebleed* // J'préfère le saké ! Fuck !
      Lieu favori ? Dans les bras de Seimei ♥ // Les pieds dans une paire d'Air Treck.


    ***



    Physical Appearance »
      Données de Kawa! [ Modèle » Aki ] »
      { Magazine pour adolescentes qui possédait l'exclusivité sur les photos que faisait Aki ( se lit « kawai » ) }

      Taille » 1,42m.
      Poids » 38kg.
      Groupe sanguin » AB.
      Couleur des yeux » Gris foncé qui peut cependant se teinter de doré.
      Couleur des cheveux » Bleu foncé.
      Mensurations » « C'est un secret ♥ », dit-il.
      Signe distinctif » Son œil droit est caché par un pansement. Il est métis ( nippo-américain ).


        BOTH

      Akio } Child with broken wings. Sxdcfvghsb7

      Cette petite silhouette chétive, elle semble plus grande sur l’écran de la télévision, mais il n’en est rien. Pour ses 14 ans, Akio est bien plus petit que ses autres camarades du même âge, et ceci est d’autant plus choquant lorsqu’on sait qu’il étudie en compagnie d’étudiants d’une vingtaine d’année ! Pourtant, sa petite taille ne l’empêche pas de faire de lui quelqu’un de très élancé. En effet, personne n’a jamais aussi bien porté son nom que lui ! ( Le « yagi » de « Aoyagi » pouvant vouloir dire « svelte » ). Akio est taillé tout en longueur et est si frêle qu’on pourrait croire qu’une simple bourrasque aurait raison de lui. D’autant plus que lorsqu’il bouge, il semble désarticulé, comme une petite marionnette sautillante défiant les lois de la gravité et de la morphologie humaine. De toute façon, c’est bien simple : la jeune idol a des élastiques à la place de muscles et des ressorts en guise de pieds !

      D’ailleurs, ses jambes sont longues et fuselées par rapport à sa taille et ses genoux sont légèrement tournés vers l’intérieur, lui prêtant cette attitude kawai d’habitude attribuée aux lolita. Ses hanches sont étroites et soutiennent fermement une jolie paire de fesses qui a fait tourner la tête à toutes les adolescentes japonaises – et de tous les pervers shotacon aussi… – bien qu’elles soient plutôt plates et peu marquées. Quant à son intimité, ben vous avez qu’à venir voir vous-même, bandes de pervers ! ( D< ) Son petit ventre est plat, sans qu’on y décèle une quelconque présence musculeuse ; rien que de la peau douce et fine à perte de vue. De même que son torse glabre ( comme le reste de son corps d’enfant ) est tout aussi vierge que son ventre, où l’on voit cependant l’ombre fantomatique de son ossature fine. Son dos est joliment cambré et ses omoplates sont assez visibles. Quant à sa chute de reins, elle est divine ! ( Fufufu ) Ses épaules sont également étroites, si bien qu’on aurait presque peur de le prendre par là, par crainte de le briser en mille morceaux. Ses clavicules sont assez marquées, saillant de sous sa peau fine et fragile, légèrement irisée. Son cou d’agneau est délicat, de même que sa nuque est gracieuse. Après tout, chez les geisha, la nuque et le cou étaient des parties du corps considérées comme érotiques, extrêmement sensuelles. De même que l’intérieur des poignets, qu’Akio a fort jolis. Etrange de dire ça pour un élément aussi bénin, non ? Pourtant… A ce propos, ses mains sont petites et ses doigts effilés. Il en prend toujours grand soin, conscient que les mains sont un critère de beauté très important. Après cette description, vous conviendrez qu’Akio a tout d’un androgyne ! Difficile de savoir au premier regard s’il s’agit d’une fille ou d’un garçon, et nombreux sont ceux qui l’ont appelée « jeune fille » ou « mademoiselle ». Nonobstant, il s’accommode bien de cette féminité et va même jusqu’à en jouer ou à démentir en riant quand on le prend pour ce qu’il n’est pas.

      Son visage aussi est conforme à cette androgénie enfantine : il est fin, délicat et ses joues gardent encore les rondeurs de l’enfance. Ses traits sont bien dessinés. Son nez est petit, un peu retroussé. Quant à sa bouche, elle est petite et ses lèvres sont plutôt pleines, d’une jolie couleur rose ténue. Dernier détail commun aux « deux » : ses cheveux. Noirs à l’origine, Akio les a teints en bleu foncé à l’âge de 12 ans. Sa coupe de cheveux est à la fois classique et originale : il possède une frange désorganisée qui recouvre une partie de son visage, tandis que les mèches qui encadrent celui-ci sont plus longues que le reste, effleurant ses clavicules, alors que le reste de sa chevelure s’arrête à peu près au niveau de son menton et recouvrent sa nuque, rebiquant un peu vers le haut. Il les garde très souvent à « l’état sauvage » sans rien leur faire subir, si bien que nombreuses sont les mèches folles qui en rajoutent un peu plus à son charme tout mignon !

        AKIO

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      Pourquoi séparer ? Pour la simple en bonne raison qu’Akio n’est pas seul dans son corps et que certains détails changent en fonction de sa personnalité dominante. Sa personnalité originale est donc Akio, celui que tous connaissent, l’idol kawai. Son visage est encore plus doux, sublimé par cette aura pétillante et ensoleillée qu’il promène partout avec lui. Entre les deux facettes de son personnage, c’est très certainement ses yeux qui changent le plus en apparence : lorsqu’il est Akio, le jeune homme porte son pansement sur l’œil droit. Son œil gauche est grand et rond, ourlé de longs cils noirs qui projettent de belles ombres sur ses joues lorsqu’il le ferme. L’iris est gris sombre, mais en fonction de la luminosité, il peut prendre de jolie teintes d'un doré obscur. Sa pupille est ronde. Ce grand orbe reflète son innocence et sa pureté à toute épreuve et brille de mille étoiles d’espoir. Il renforce également son côté candide : on peut lire son âme presque aussi facilement qu’un livre ouvert au travers de cette large fenêtre. Presque. Car malgré cette joie de vivre frôlant l’absurde, Akio a aussi ses zones d’ombre qu’il s’efforce de cacher et de nier. Ainsi, quand il est seul où en présence de Seimei – son humanoïde et aussi meilleur ami –, la jeune idol peut se laisser aller à la mélancolie qui suscite sa situation familiale bancale, la mort de son grand frère, ou encore la méchanceté de Kenji, son agent, à son égard. Dans ces cas-là, son iris ne transmet rien d’autre qu’une infinie tristesse que rien ne semble pouvoir guérir.

      Côté vestimentaire, Akio affectionne les vêtements très colorés et les assemble de façon à aboutir au résultat le plus mignon et tendance possible. Ayant beaucoup d’habits, c’est difficile de le voir avec la même tenue deux fois, sauf pour celles qu’il aime vraiment beaucoup. Outre ses cosplays et autres déguisements extravagant qu’il revêt parfois, le jeune homme porte surtout des pantalons et pantacourts qui lui laissent une certaine liberté de mouvement ( il n’aime pas les vêtements moulants ), avec un tee-shirt, une veste, des baskets et quelques fois un chapeau. En définitive, la base est assez simple même si ce n’est pas toujours le cas en réalité. Il aime beaucoup sa « veste grenouille », son pantacourt bleu ciel, ses converses oranges, son jean déchiré et ses rollers, pourvus de petits moteurs pour voler ou presque, imitant des baskets Adidas ( il en possède bien six autres paires ).

        AKIRA

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      Autant Akio est un ange, Akira est un démon. Et ça se voit ! Déjà, son pansement n’est plus placé du même côté : c’est en changeant celui-ci d’œil qu’il jongle entre ses deux personnalité. Son pansement est donc sur l’œil gauche, dévoilant sa prunelle droite, diamétralement opposée à celle de gauche. Cette dernière est d’un doré aussi intense que la lave en fusion et se voit fendue d’une pupille verticale, comme celle des chats ou des vipères. Son iris est tout aussi rond et grand que l’autre, mais renvoie une puissante impression de puissance et d’agressivité qui ne se retrouve pas chez Akio. Ses yeux sont cruels, sans pitié, à la fois froids et brûlants. Ses sourcils fins sont presque constamment froncés, soulignant ainsi cette colère permanente qui le hante. Bizarrement, lorsque c’est Akira qui domine, on est plus enclin à remarquer sa dentition : blanche, parfaite et… acérée. Comme celle d’un requin. Flippant. De même qu’il semble plus fort, plus robuste, plus grand aussi. Est-ce à cause de cette aura meurtrière et assurée qui l’enveloppe ? Et ce regard méprisant qui vous fixe, ne contribue-t-il pas à l’élever et à vous rabaisser ? Sûr, Akira est l’antithèse d’Akio. L’idol est mignonne, mais lui est classe, c’est encore mieux.

      Akira affectionne les vêtements de couleur sombre, bien qu’il lui arrive de porter de l’orange. Il adore les vêtements en cuirs ou qui renvoient une image rebelle et indomptable, ce qu’il est. Sa tenue préférée est sans conteste sa veste orange aux manches démesurément longues qui s’attachent dans dos après s’être croisées sur le ventre, accompagnée de son pantalon beige ou est accroché de longs rubans au bout desquels sont accrochés des crochets. Il porte tout le temps, ou presque, ses rollers ( à moteurs là encore ) hérissés de pointes et de lames.


Dernière édition par Akio Aoyagi [Akira] le Dim 1 Mar - 0:37, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 17:45

    ***



    Read My Mind »
      Données de Kawa! [ Modèle » Aki ] »
      Aliment préféré » Les nouilles sautées au sésame et au caramel.
      Animal favori » Le chat ♥
      Couleur préférée » Bleu-vert et orange.
      Boissons préférées » Le coca-cola et les boissons aux goûts bizarres { ex » Soda à la crème de melon, jus de pastèque à la gelée de mandarine, milk shake au germe de blé et au miel,... }.
      Chanson favorite » Animal I have become – Three Days Grace.
      Matière scolaire préférée » Le japonais et le sport.
      Sous-vêtements favoris » « Je ne dirais rien ♥ », dit-il.
      Aliment détesté » Le poisson cuit.
      Boissons détestées » Le lait de soja et le café.
      Début de la toilette dans le bain ? Les cheveux.
      Amoureux(se) ? « Hihi ! Secret ! ♥ », dit-il.
      Autres » Il joue de la guitare électrique.


        AKIO ~ THE FROG.

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      Cruche. Imbécile heureux. Freluquet. Voilà les premiers mots qui viennent à l'esprit d'un bon nombre d'entre vous quand on vous demande de décrire Akio. D'autres penseront plutôt à « trop mignon », « absolument adorable » et « très attachant ». Vous avez tous raison, vous avez tous tort. C'est un fait, Akio est une petite chose virevoltante et bruyante, mais néanmoins adorable et innocente, je vous l'accorde ! Mais pas que. L'ex-idol est plus que ça, l'ex-idol cache bien son jeu, l'ex-idol est un est odieux manipulateur ! ( DX ) Non, peut-être pas quand même, seuls les deux premières affirmations sont vraies. Disons simplement que ce n'est pas que son visage sourit que son âme sourit aussi. Qui sait ce qui se cache, tapi au fin fond de son petit cœur d'enfant ? Pourtant, habituellement, Akio n'est pas du tout le genre de personne à cacher ses sentiments : il est plutôt du genre très démonstratif. Seulement, il ne fait partager aux autres que sa joie et son euphorie, ses mauvaises pensées, il les garde pour lui, sans ne jamais en parler à personne. D'où ces brusques états de saturations qui entraînaient de nombreuses fugues lorsqu'il vivait encore chez lui. En effet, le jeune homme avait un besoin constant de s'enfuir de cette maison qu'il a finit par détester à force de porter les marques de sa douleur et de sa tristesse. Tout en elle lui rappelle de mauvais souvenirs. C'est d'ailleurs pour cela qu'il a finit par s'enfuir pour de bon.

      Cependant, il n'est pas parti seul, mais en la compagnie de Seimei, son robot personnel qu'il connaît depuis trois ans maintenant. En l'humanoïde, il a enfin trouvé un grand frère de substitution, le meilleur ami qu'il n'avait jamais eu. Avec lui, il a l'impression qu'il peut tout dire, tout faire, sans qu'on essaye de le rabaisser ou de le juger. Seimei est sans aucun doute la personne qu'il aime le plus en ce monde, peut-être même plus qu'il ne l'avoue. ( ♥ ) Son rêve, son fantasme, s'est réalisé lorsqu'il à décidé de tout abandonner, de mettre un terme à sa carrière d'idol dans les plus brefs délais et de s'enfuir très loin avec son humanoïde avec pour seuls bagages un proverbe : « Carpe diem ». ... Ok, c'est très utopique et faux ce que je dis, puisque Akio n'a pas pu se passer de ses vêtements, donc il les a tous emportés ( ça fait beaucoup ), de même que les habits de son « namoureux ». Contrairement aux apparences, le jeune homme en avait marre de faire la potiche à la télévision ou sur une scène. A la base, tout ce qu'il voulait, c'était faire de jolies photos. Nonobstant, les êtres cupides autour de lui en ont profité pour faire de lui un objet de business. Les groupies, les interviews, les photos sans aucun esthétisme prises à son insu, l'hypocrisie de ce monde de paillettes tranchantes, les pervers qui le suivent partout, les petites remarques acides de la part des jaloux, les regards de travers, le fait de ne rien pouvoir faire dans l'anonymat, ne pas être le maître de son destin,... Akio a saturé et l'a fait savoir. D'autant plus que ce ne sont pas les seules raisons... Enfin, ce n'est pas le sujet. Désormais, il survit tant bien que mal dans la rue, ne pouvant même pas dormir à l'hôtel car il serait tout de suite reconnu.

      En attendant, Akio fait de son mieux pour garder la tête hors de l'eau et ne pas se noyer à nouveau. Il en a déjà fait l'expérience et n'aimerait pas du tout la réitérer. Ainsi, tel un papillon frivole, il virevolte de ci, de là, cherchant de nouvelles échappatoires. Actuellement, il en a trouvé quatre : Seimei ( le centre de son univers ), Yutsuki Majinai ( son protecteur-ami-chef-de-la-police-préféré autoproclamé ), le roller et le shopping dans les petites boutiques inconnues de tous dans des ruelles tout aussi oubliées. Il papillonne donc d'une « bulle d'air » à l'autre, pour ne pas perdre le ciel de vue, pour ne pas couler.

      N'empêche, Akio a l'air d'un abruti congénital avec sa tête de cruche bien heureuse, mais il n'en est rien. Et si cette candeur était juste une tactique pour endormir tout le monde ? On se le demande parfois, quand à travers son aura made in BisounoursLand on voit poindre un petit regard pervers ou sardonique. Il semble innocent et inoffensif comme ça, mais quand on apprend à mieux le connaître, il s'avère que la petite idol n'est pas aussi blanc comme neige. Tout en gardant une pureté immaculée, Akio se moque bien du monde et se met parfois dans des situations répréhensibles par la morale, tout en faisant accuser les autres si besoin. « Quelle petite saloperie ! » allez-vous me dire. Pas tout à fait. Tant qu'on ne lui a rien fait, l'infantile jeune homme ne fera jamais quelque chose de méchant, emmerdant à la rigueur, mais ça s'arrête là. Dans le cas contraire, sachez qu'il est très rancunier et qu'un Akio en rogne et cent fois pire qu'un Akira énervé ( lire ce qui suit pour comprendre ). Les coups de pute, ça le connait, croyez-en mon expérience ! On ne sait jamais ce qui peut se tramer dans son esprit pervers de gamin surdoué... Autre chose, qui cette fois-ci se vois la plupart du temps, l'idol peut-être qualifié d'« Erogaki » ( littéralement : « gamin qui aime les choses érotiques » ). Non pas que ce soit un fou furieux de PornoTV, pas du tout ! Mais il est un rien dépravé et est friand des situations ambiguës et autres quiproquo embarrassants. De même qu'il renvoie souvent une image « kawaiiemment érotique » de part son attitude exagérément naïve et son look parfois tendancieux qui ne manque pas d'attiser l'imagination libidineuse de certains. Et après il se plaint d'être poursuivit par des pervers ? ! Non, en fait, il veut juste qu'on fasse attention à lui. Akio est comme un Tamagochi : si on ne s'en occupe pas régulièrement et fréquemment, il meurt.

      A propos, l'ex-idol est très fragile psychologiquement. Physiquement, bien que frêle, il peut se vanter d'avoir une bonne résistance aux coups ( dans une certaine mesure ), mais c'est le mental qui ne suit pas toujours. D'autant plus que depuis son viol, il ne supporte pas qu'on le touche, exceptés Seimei et Yutsuki. D'ailleurs, ce n'est pas pour rien qu'il a développé une psychose bien connue : la schizophrénie. Lorsqu'il est sujet à une pression morale trop forte, Akio craque assez rapidement et ne tarde pas à sombrer dans de longues crises de larmes. Il alterne sans cesse entre phase de « joyeux papillonnage » et dépression plus ou moins grave. Actuellement, il en est à sa deuxième dépression sérieuse. L'« enfant » pleure très facilement, parfois pour un rien, d'autant plus s'il est dans une de ses périodes négatives. Nonobstant, malgré le fait qu'il soit facile de lui extorquer des informations à propos de lui-même, il ne divulguera jamais ce que d'autres lui ont confié, même les choses les plus bénignes. Akio est peut-être du à supporter, mais au moins il est digne de confiance.
      Mot récurrent » Uuuh.

        AKIRA ~ THE SHARK.

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      On pourrait comparer Akira au côté sombre d'Akio. Il serait un peu comme son défouloir, une personnalité dans laquelle il aurait refoulé tous ses sentiments négatifs, tout ce qu'on lui a interdit d'être, tout ce à quoi il a du renoncer pour rentrer dans le moule pour lequel on le destinait. Ainsi, Akira possède une très forte personnalité axée sur l'absence de pitié et la confiance en soi. Le requin ne lâche jamais rien : il ne fait pas de concessions et ne tolère pas qu'on le contredise, qu'il ait raison ou tort. Déterminé et impulsif, il fonce dans le tas sans réfléchir ( ou presque, Akio/Akira a 193 points de QI quand même ! ) et dégomme tout ce qui a le malheur de se mettre en travers de sa route tachée de sang. C'est là d'ailleurs son grand défaut puisque, aveuglé par son objectif ultime, il a tendance à oublier ou négliger ce qu'il se passe autour de lui, s'exposant parfois à un grave danger. Comme le plus célèbre des poissons, Akira est un impitoyable mangeur d'hommes, un cruel manipulateur qui n'hésite pas à écraser les autres pour arriver à ses fins. D'ailleurs, quand il gagne contre quelqu'un, il n'utilise pas le terme « battre », « éclaté » ou même « tuer », il préfère plutôt dire « dévorer » ou « bouffer ». Ca lui convient tellement mieux dans son cas. Après tout, il a déjà maintes fois goûté au sang humain... De même que pour se justifier, il n'est pas rare de l'entendre dire : « J'avais faim ». Faim de victoires écrasantes, faim puissance invincible, faim de regards désespérés de l'ennemi. Quelque soit l'affront qu'on ose lui faire – du simple regard à la trahison en passant par un coup ou une insulte ( en sachant qu'un rien peut le faire sortir de ses gonds ) – Akira réagira toujours en conséquence, souvent en allant dans l'excès. La souffrance d'autrui provoque en lui une jouissance intense, de même que la vue du sang ou encore cette impression d'être entre la vie et la mort, impression qui le fait frissonner de bonheur et manque de faire exploser son cœur de joie. Le requin aime le risque et n'a pas besoin de se faire prier pour se mettre dans une situation délicate. Pourtant il sait où est la limite à ne pas franchir, la ligne rouge qui pourrait définitivement le faire passer de l'autre côté.

      Après tout, si Akira est né, c'est dans un seul but : protéger Akio. Or, s'il meurt, ça veut dire que son protégé meurt avec lui puisqu'ils ont le même corps, logique. Ceci n'étant pas l'effet recherché, il s'arrange pour battre en retraire que la situation dégénère trop en sa défaveur. En vérité, à part Akio, le prédateur n'aime personne, car personne ne mérite sa sympathie ou son respect. Il faudrait réussir à décrocher la lune ou à assécher tous les océans d'un seul coup pour réussir à ce qu'il vous tienne en estime. Autant dire que ce n'est pas gagné ! Akira vous méprise profondément, pour lui, vous n'êtes qu'un boulet. Dans le cas où il s'avère que vous êtes plus puissant que lui, il le reconnaitra et pourrait éventuellement chercher à entrer en contact avec vous ou à tenter de se mesurer à vous, juste pour l'esprit de compétition. Vous ne gagnerait peut-être pas son respect, son estime ou sa confiance, mais au moins, vous ne l'aurez pas dans les pattes, dans le mauvais sens du terme. Après, une alliance d'intérêt commun peut se négocier. Attention cependant ! Le jeune homme est un incurable pervers qui peut changer d'avis d'un instant à l'autre et pour poignarder dans le dos !

      Akira a la gueulante facile ( il hurle donc son mécontentement perpétuel au monde très fréquemment ), même s'il est largement plus calme et sensé qu'Akio ( au moins, il ne passe pas son temps à sauter partout en kyatant, LUI. Il sait faire preuve de maturité blasé et semble ne jamais s'étonner de rien, LUI. ). En fait, quand il ne s'énerve pas ou ne tue pas sadiquement les inconscients ( ou les imbéciles ) qui l'on mit en rogne, Akira est quelqu'un avec qui on peut tenir de longues conversations sérieuses et tempérées, contrairement à son double qui ne peut s'empêcher de faire le bébé au bout de quelque minutes et de se trémousser dans tous les sens, hyperactivité oblige. En temps qu'être froid et distant, on n'en attend pas moins de sa part. Distant ? Oui, en effet. Il se refuse à trop se frotter à la populace, ne sait on jamais s'il se mettait à se comporter comme un humain avec des sentiments, et non comme un prédateur assoiffé de sang doté d'une carapace de diamant ( oui, Akira peut avoir des sentiments lorsqu'il s'agit d'Akio... ). Dans ce cas, il referme bien vite le « blindage » de son cœur ( xD ) et s'en va massacrer quelques passants innocents pour passer ses nerfs. N'empêche, personne ne l'a jamais vu rire joyeusement ( et ça n'arrivera sûrement jamais, bwahahaha ! ) et il passe le plus clair de son temps à tirer la gueule ( sauf quand il est en mode « omae o korosu / shine ! », là il est sadiquement heureux ).
      Mot recurrent » Fuck et Ah.
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 18:20

***



Dear Diary »

      ______PRELUDE ~ Je vous trouve très belle.

    Akio } Child with broken wings. Thag813toldmt0 Akio } Child with broken wings. Akito7tk7 Akio } Child with broken wings. Thdidntdoitao5

    Un beau jour Mai, Kenichirô Aoyagi rencontra Reina Mayfaire dans le parc de la société, par pure coïncidence, juste après l'avoir aperçu en réunion. Parfaite, impeccable et d'une classe et d'une élégance à couper le souffle, la jeune femme américaine s'était assise à l'autre bout du banc où il s'était installé pour déguster son bento, son propre pique-nique posé sur ses genoux serrés l'un contre l'autre. Lui aussi était beau, charismatique et possédait une allure des plus respectable, sans pli ni défaut. Il l'avait dévisagée fixement, subjugué par le charme de cette si belle femme. Cette dernière avec perçu son regard et avait tourné la tête vers lui. Sa bouche était d'un rouge écarlate des plus insolents qui contrastait avec ses cheveux blonds et ses yeux myosotis pailletés d'or. Elle l'avait considéré d'un œil critique par dessus ses lunettes Chanel rectangulaires à monture noire. Son tailleur aussi était un Chanel. Lui portait fièrement le dernier modèle de costume Kenzo. Ces deux êtres s'étaient dévisagés sans un mot, scannant l'autre comme pour savoir qui était le plus classe et parfait des deux. Tout avait commencé par une seule phrase qu'il avait prononcé : « Je vous trouve très belle ».
    A partir de là, tout s'était enchaîné très vite. Kenichirô avait demandé la main de Reina. Reina avait accepté la demande de Kenichirô pour devenir Madame Aoyagi. Un an plus tard, la jeune femme était tombée enceinte d'un garçon qui naquit en décembre. Ils le nommèrent Yuki, comme la neige qui tombait ce jour-là, comme le courage dont il ferait preuve plus tard. Sept ans plus tard, Reina retomba enceinte de Kenichirô et donna naissance à un autre petit garçon qui se vit attribuer le nom d'Akio, car ils espéraient qu’il devienne un homme brillant dont ils seraient fiers. Ainsi vit le jour la petite grenouille qui se rêvait requin, en une froide mais ensoleillée journée d'Avril.

      _____CHAPITRE PREMIER ~ Un horizon sans nuage.

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    Je tenais la main d'Okaa-san, me dandinant nerveusement. Depuis tout bébé j'avais pris l'habitude de gigoter de tout le temps : les médecins disaient que j'étais un enfant hyperactif. Or, il s'avérait que j'étais aussi un enfant surdoué. C'était pour ça que ma mère avait prit rendez-vous avec la directrice. Il y a une semaine, voyant que mon niveau était très nettement plus élevé que celui de mes petits camarades de première année d'école élémentaire, on m'avait fait passer un test de compétence. J'y avais répondu très rapidement, sans hésiter une seule fois. La directrice s'inclina en tendant une liasse de papiers à ma mère. Cette dernière les feuilleta et son visage s'illumina. Elle s'accroupit devant moi, rayonnante, et me dit d'une voix douce et chantante :

    « Aki-chan chéri, tu as un quotient intellectuel de 193 points. Sais-tu ce que cela signifie ? »

    Je secouai la tête en signe de négation, un index dans la bouche. Okaa-san saisit doucement ma main et reprit, toujours aussi radieuse :

    « Ca veut dire que tu es quelqu'un d'exceptionnel, que tu vas rentrer dans la cours des grands plus tôt que prévu. Tu es content ? Tu portes très bien ton prénom, Akio-chan, je suis fière de toi, mon amour. »

    Je lui rendais son sourire, large et sincère. Je ne saisissais pas encore bien la portée de ses mots, mais si Okaa-san souriait ainsi, ça ne pouvait être qu'une bonne chose. Je fus donc aussitôt transféré dans une classe de cinquième année d'école élémentaire. Au début, je me sentais un peu perdu et j'avais peur de ne pas être à la hauteur. Cependant, mes craintes furent vite dissipées : je me sentais bien plus à l'aise ici que dans ma classe précédente ! J'avais enfin l'impression d'apprendre à la bonne vitesse au lieu d'être blasé par les leçons données en première année. Ce fut sûrement un de mes plus précieux moments de bonheur. J'avais enfin trouvé une place dans la société !

    En rentrant à la maison ce jour là, je m'empressai de tout raconter à mon grand-frère d'une voix précipitée et incompréhensible, sautillant partout autour de la chaise. Yuki-niichan se mit à rire, m'attrapa par la taille pour que je me tienne tranquille, et me lança :

    « Dites donc, vous, petite grenouille ! Et si vous vous calmiez un peu pour que je comprenne mieux vos croassements suraigus, nee ? »

    Je tentais de reprendre mon souffle et de me calmer. Sans grand succès : mon sang avait été remplacé par de l'électricité à haute tension et mon cœur était une batterie nucléaire ! Yuki-niichan me souriait toujours. Il avait 13 ans et été en seconde année de collège. C'était un élève très brillant : j'étais fier de pouvoir me hisser à son niveau, voire même plus ! Yuki était mon modèle, mon Dieu. Je le suivais partout, comme un caneton suit sa mère. Je voulais toujours être avec lui, jouer avec lui, dormir avec lui, prendre mon bain avec lui, manger les même choses que lui, être comme lui... Sans Onii-chan, j'étais perdu et désœuvré. Je m'asseyais dans un coin et ne bougeais plus, la mort dans l'âme. Ou si, je me trémoussais car il était impossible pour moi d'en faire autrement. Puis quand Yuki revenait dans mon champ de vision, je sautais à son cou et ne m'en détachais plus.
    Je recommençais donc, tentant d'être plus compréhensible :

    « On m'a fait passer un test la semaine dernière, tu sais ? Eh bien on a eu les résultats aujourd'hui avec Okaa-san et tu sais quoi ? J'ai 193 points de QI ! Ca veut dire que je suis très intelligent ! Du coup, on m'a transféré dans une classe de dernière année ! Et je comprends tout ! En plus, je ne m'ennuie plus ! C'est bien, nee, Onii-chan ? ! »
    « Oh ! Génial ! » s'exclama-t-il en ébouriffant mes cheveux. « Tu vas bientôt me rattraper ! Tu me mets la pression, petite grenouille ! »

    Je ris avec lui. J'étais heureux. Ma vie était un vaste horizon sans nuage pour la perturber. J'avais une mère, un père, un grand-frère et un humanoïde qui j'aimais beaucoup. Je savais que j'avais beaucoup de chance, j'en étais conscience. Jamais, ô grand jamais, je ne laisserais filer ce bonheur. Jamais, jamais, jamais.

      ______CHAPITRE SECOND ~ Après le beau temps vient la pluie.

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    « Otoo-san ne rentre pas ce soir ? » questionna Yuki à Urumi, l'humanoïde de la maison.
    « Non, il est en déplacement en ce moment. » répondit-elle en tartinant du Nutella sur du pain de mie.
    « Mais il ne part pas si longtemps d'habitude, si ? » demandai-je à mon tour.
    « Tu sais, le poste de ton père devient de plus en plus important. » fit Urumi en me tendant la tartine. « C'est normal qu'il s'absente pour de plus longues durées... »
    « Uuh. » fîmes mon frère et moi, à l'unisson.

    Je pris la tartine en remerciant notre gouvernante et nounou. J'aimais beaucoup Urumi. Elle était très gentille avec nous et s'occupait très bien de nous quand personne d'autre de pouvait prendre soin de nous, quand nos deux parents travaillaient. Elle était jolie aussi, avec ses cheveux noirs et ses grands yeux noisettes, à la fois discrète et distinguée ( Non, pas comme Pamela Anderson ! xD ). Otoo-san aussi avait un humanoïde : c'était un robot qui lui ressemblait beaucoup, très professionnel, consensuel, qui suscitait l'admiration et le respect. Il m'intimidait un peu pour tout dire. Mon père s'en servait comme secrétaire personnel et l'avait nommé Kazu. A l'époque, j'avais 8 ans et mon frère en avait 15. Je crois bien que c'est à ce moment-là que tout à commencé à s'effriter autour de moi. Je n'en avais pas encore conscience, mais plus je réfléchis, plus je crois que tout tournais autour de cette phrase simple, mais fatidique : « Otoo-san ne rentre pas ce soir ? ». C'était une question si innocente et si redoutable à la fois, si lourde de sens. Soudain, nous entendîmes la porte s'ouvrir.

    « Tadaima ! » lança notre mère depuis l'entrée.

    Je descendis de mon tabouret et courut vers elle comme un fou. Elle était en train d'enlever ses chaussures lorsque je lui fonçai dessus. Elle en fut déséquilibrée et dut se rattraper au mur de béton ciré pour ne pas tomber.

    « Eh bien ! Pourquoi tant de précipitation, Aki-chan ? »
    « Otoo-san est avec toi ? »
    « Non. Pourquoi voudrais-tu qu'il soit avec moi ? » interrogea-t-elle, surprise.
    « Je ne sais pas... Je croyais que vous étiez tous les deux... Que tu étais allé le chercher à la gare ou à l'aéroport... » avouai-je, un peu déçu.
    « Oh non, mon chéri. Il ne rentrera pas avant deux jours, il m'a téléphoné. » répondit-elle en souriant.

    Elle m'étreignit puis se dirigea vers la cuisine afin de saluer Yuki et Urumi. Je la suivis sans grande conviction, la bouche boudeuse, la tête baissée. Je n'avais pas l'habitude de voir mon père partir aussi longtemps, et ça me bouleversait. J'avais la désagréable impression qu'il ne reviendrait plus jamais. Le soir, j'allais trouver Yuki-niichan pour dormir avec lui. Il m'accueillit dans son lit avec un certain étonnement et me demanda ce qui n'allait pas. Je lui confiai mes craintes sans hésitation, ni retenue, ni faux-semblants. Yuki avait mon entière confiance et il en était de même pour lui. Il m'avoua qu'il avait le même sentiment et qu'il était un peu inquiet. Nous parlâmes quelques longues minutes avant de nous endormir l'un contre l'autre.

    ***


    « Tadaima ! »
    « Les enfants ! » appela Urumi. « Votre père est rentré ! »
    Nous arrêtâmes tout de suite notre jeu vidéo, omettant même de mettre la partie sur pause ( le méchant boss de fin eut raison de nous ), pour courir accueillir notre père. Finalement, il n'y avait pas de quoi s'inquiéter, Otoo-san était bel et bien là ! Quand elle rentra, ma mère fut tout aussi contente de constater qu'il était de retour parmi nous. Seulement, cette longue absence allait être la première d'une infernale série d'absences prolongées... Le corps d'Otoo-san était bien rentré, mais pas son cœur. Lui, était très loin de la maison...


Dernière édition par Akio Aoyagi [Akira] le Mer 26 Nov - 15:27, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 18:27

    ***


    J'avais 9 ans, j'étais en deuxième année de collège. Yuki en avait 16 et était en seconde année de lycée. Ce dernier avait eu un humanoïde pour son anniversaire : c'était une jeune femme d'allure sérieuse et sensée qui semblait ne jamais pouvoir s'étonner de rien, comme Onii-chan. Yuki l'avait nommé Shitteiru. Otoo-san rentrait de plus en plus rarement à la maison, ne restait pas longtemps et repartait aussitôt pour une semaine, voire même un peu plus parfois. Okaa-san était de plus en plus de mauvaise humeur. Etait-ce les absences répétées d'Otoo-san qui la mettaient da cet état ? Pourtant, quand ce dernier était à la maison, elle ne faisait aucune remarque. Yuki et moi ne les entendions jamais se disputer. D'ailleurs, plus le temps passer, plus nous les trouvions silencieux. Ils ne se parlaient plus, ou très peu et pour des choses sans importances. Onii-chan et moi étions très inquiets. Allaient-ils divorcer ? Qu'est-ce qu'il n'allait pas ? C'est lorsque j'étreignis pour père pour lui dire bonjour après un voyage d'affaire particulièrement long que je compris : il sentait le parfum. Le parfum pour femme ; et pas celui d'Okaa-san. C'était très léger, mais suffisamment pour que cette odeur qui me semblait pestilentielle me déchire le cœur.
    Le soir, je redormis avec Yuki-niichan. Nous restâmes sans rien dire un moment, puis il demanda, inexpressif :

    « Tu l'as senti ? »
    « ...Oui. »
    « Je suppose que tu as compris ce que ça signifie ? »
    « ...Oui. »

    Silence. Je me tassai un peu dans les draps pour repris :

    « Qu'est-ce que tu vas faire ? »
    « Rien. On ne peut rien y faire. C'est leurs affaires, ce n'est pas à nous de les régler. »
    « Mais... »
    « Il n'y a pas de "mais", Akio-kun. Tu le sais aussi bien que moi. »

    Il avait raison. Je savais que tous nos efforts seraient vains. Les larmes me montèrent aux yeux. Je ne voulais pas que ça se passe comme ça ! Pourquoi est-ce que la situation avait dégénérée à ce point ? Pourquoi Otoo-san trompait-il Okaa-san ? Pourquoi est-ce que cette dernière, qui l'avait remarqué, ne disait rien ? Pourquoi étaient-ils impuissants face à ça, son frère et lui ? Yuki-niichan me ramena contre lui et je mouillai son haut de pyjama de larmes salées et amères.

    ***


    L'ambiance se dégradait de plus en plus à la maison. Les repas se prenaient de façon de plus en plus désordonnée : Otoo-san ( quand il était là, c'est-à-dire pas souvent ) mangeait dans son bureau avec son ordinateur, son téléphone et Kazu. Okaa-san mangeait souvent avec des collègues en ville ou bien devant la télé. Quant à mon frère et moi, nous restions à la cuisine avec Urumi et Shitteiru. Nous nous efforcions de trouver un sujet de conversation, mais petit à petit, nous avons abandonné, les places vides de nos parents nous démoralisant. D'ailleurs, nos horaires de repas changeaient tous les jours, de même que leur contenu devenait de moins en moins équilibré. C'est comme si une lassitude désintéressée et blasée s'était emparée de nous. J'avais l'impression de vivre au ralentit, ou au contraire en accéléré. Ce qui était sûr, c'est qu'il y avait un bug quelque part. C'était au tour de ma mère de s'absenter pour rentrer très tard, voire pas du tout. Elle avait acheté son propre humanoïde elle aussi : c'était une jeune femme blonde aux longs cheveux blonds dotée d'un œil bleu et d'un œil marron en amende. Elle avait un air méprisant et une allure assez « m'as-tu-vu ». Sayuri – c'était son nom – ne nous aimait pas beaucoup. Quand ma mère n'était pas là, elle nous le faisait bien sentir d'ailleurs. Elle était si hypocrite ! Je ne l'aime pas du tout ! Ca commençait à devenir infernal à la maison. L'atmosphère était si lourde que j'en été écrasé ! Un malaise contant me collait à la peau sans que je sache comment m'en défaire. Je ne me sentais bien que dans les bras protecteurs de Yuki, mon seul allié avec Urumi. Plus pour longtemps...

    « Je vais vendre Urumi. » déclara ma mère, calmement.

    Yuki et moi nous figeâmes. Nous savions qu'il y avait quelque chose de bizarre quand Okaa-san nous avait proposé de dîner avec nous ! Spontané, je m'écriai, les yeux déjà humides :

    « Mais pourquoi ? ! »
    « Tu sais très bien pourquoi. Il y a trop d'humanoïdes à la maison, tu t'en rends bien compte... »
    « Mais... »
    « Okaa-san ! » s'écria Yuki à son tour. « Tu ne peux pas la vendre, enfin ! Après tout ce qu'elle a fait pour nous ! »
    « Et bien, tu as toujours Shitteiru, et Sayuri est là elle aussi. »
    « Oui, mais... » commençais-je. « Sayuri n'est pas gentille avec nous ! »
    « Allons ! Ne dis pas de bêtises ! Sayuri est un amour ! »
    « Avec toi peut-être. » répondis Yuki. « Mais pas avec nous, elle nous déteste. »
    « Les humanoïdes n'ont pas de sentiments, ils ne peuvent pas aimer ou détester quelqu'un. »
    « Je t'assure que si, Okaa-san. Sayuri ne nous aime réellement pas, ça se voit dans sa manière d'être, dans son regard. Au contraire, Shitteiru, elle... »
    « Foutaises ! Les robots n'ont pas de regards à te lancer puisqu'ils ne ressentent rien ! Quant à Shitteiru, elle a été bêtement programmée pour faire mumuse avec toi. » fit sèchement ma mère en se levant.
    « Okaa-s... ! » s'écria mon frère.
    « Cette discussion est close. Urumi sera vendue. » coupa ma mère en s'en allant.

    Je sanglotais, effondré. Soudain, Yuki abattit rageusement son poing sur la table. Je sursautai. Onii-chan se leva de table à son tour, et sortit de la maison à grands pas, claquant la porte derrière lui. Je restai immobile un moment, les yeux perdu dans le vague, la vision floue. Je tournai la tête vers Urumi, l'air désespéré, et allais me réfugier dans ses bras, pleurant à chaudes larmes.

    « J-je... Je ne v-veux pas q... que tu p-partes ! » geignis-je.

    Urumi ne répondit rien, se bornant à me caresser les cheveux et à me serrer contre elle.

    Comme prévu, le lendemain en rentrant de l'école, Urumi n'était plus là.

    ***


    J'avais 10 ans, j'étais en dernière année de collège. Yuki en avait 17, il était en dernière année de lycée. Je n'aurais jamais cru que ce serait possible, mais l'ambiance ne cessait se dégrader, et moi avec. Même si à l'extérieur je faisais de mon mieux pour paraître enjoué et insouciant, je souffrais terriblement de la situation. Pourtant, je me surprenais toujours à espérer que les choses s'arrangent. Je pouvais prier le vide pendant des heures, espérant de toutes mes forces que tout de redevienne comme avant, que mes parents se reparlent, que mon père ne soit plus infidèle, que ma mère ne soit plus si étrange, qu'Urumi revienne... Mon seul ami à présent demeurait Yuki-niichan. Non pas que je n'avais pas d'ami au lycée, j'en avais quelques uns malgré la différence d'âge, mais eux ne pouvaient pas comprendre ce que je traversais. Yuki, si, puisqu'il le vivait à mes côtés. Je me raccrochais donc à lui comme je pouvais. A nous deux, en nous serrant les coudes, nous pouvions survivre psychologiquement à toute cette pression malsaine qui tentait de nous broyer. Sans lui, je ne sais pas ce que je serais devenu.

    « J'y vais, petite grenouille ! »
    « Où ça ? » demandai-je en me désintéressant de mon bol de nouilles sautées.
    « Je vais chercher ton cadeau d'anniversaire ! ♥ »
    « Yatta ! » m'écriais-je en dansant joyeusement, répandant des nouilles partout.

    Yuki-niichan rit.

    « Calme-toi, créature sautillante, ou je n'y vais pas ! »

    Soudain, je me calmai, ce qui déclencha un nouvel accès d'hilarité de la part de Yuki.

    « Allez ! Ittekimas' ! »

    J'attendis donc, plus nerveux que jamais, ne pouvais rester immobile une seule fraction de seconde. Cela rendait Urumi folle. Elle passa son temps à me hurler dessus, mais je m'en fichais bien ! J'allais avoir mon cadeau ! Nous étions le 10 Avril au matin et mon cœur allait exploser de joie. Une heure plus tard, alors que je commençais à ne plus tenir du tout, le téléphone sonna. Ce fut Shitteiru qui répondit :

    « Moshi moshi ? »

    La conversation ne dura très peu longtemps et Shitteiru n'avait dit que très peu de mots au début et plus du tout à la fin. Elle raccrocha et fixa le téléphone plusieurs secondes, sans parler. Je m'enquis, curieux :

    « Qui c'était ? »
    « ...Un officier de police. »
    « Il voulait quoi ? »
    « ...Yuki-kun s'est fait renverser par un chauffard. Il est mort. »

    Nous étions le 10 Avril au matin et mon cœur allait exploser de douleur.
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 18:39

      _____CHAPITRE TROISIEME ~ La naissance du Mal.

    Akio } Child with broken wings. Thairgearawards1dl9 Akio } Child with broken wings. Thdriedfrogpill1lp3 Akio } Child with broken wings. Thiconglomerate52wk1

    Les yeux embués de larmes, le cœur aveuglé par la souffrance, je regardais le cercueil se faire ensevelir sous les pelletées de terre. Chacune d'entre elles me séparait inexorablement de lui, sans que je puisse bouger le petit doigt. J'aurais bien voulu leur hurler d'arrêter, mais j'étais vide et amorphe comme une loque, incapable de bouger ni parler de mon propre chef. A l'intérieur de ma tête, un cri d'alarme qui scandait « Yuki ! Yuki ! Yuki ! Yuki ! Yuki ! » me lacérait l'esprit. Il me semblait que mon cerveau se faisait déchiqueter par les crocs d'un requin affamé. Si seulement j'avais pu être ce squale géant et non cette petite grenouille écrabouillée au fond de son puits, les choses se seraient sans doute passées autrement. Yuki-niichan, s'il était mort, c'était ma faute. Je le savais. Et d'après les regards de ma mère sur moi, Okaa-san le savait aussi.

    Ma maison pourtant si belle et si grande n'était plus la même quand je rentrais. Pourtant, elle n'avait pas changé d'une seule dalle : c'était toujours le même bijou de modernité et de design que j'avais toujours connu, mais elle me semblait étrangère. Pire que tout, elle avait toujours les traces du passage de Yuki-niichan en son sein. Ses manteaux suspendus au porte-manteau, son assiette sale dans l'évier, ses cours rangés dans ses tiroirs, ses devoirs presque finis ouverts sur son bureau, son lit défait, la boîte un jeu vidéo mit en pause sur lequel il s'acharnait ces derniers temps et surtout, il y avait Shitteiru. J'avais l'impression que partout dans la maison il y avait des lambeaux de la présence de Yuki qui flottaient dans l'air ; je passais un temps fou à essayer de les attraper pour les serrer contre moi, mais au contraire, ma mère faisait tout pour rayer ce décès de sa mémoire. Nous avions chacun notre manière d'agir face au deuil. Moi je voulais tout garder, ma mère voulait tout jeter. Et mon père ? Il n'était pas à la maison, il était en... voyage d'affaires. Humph ! Je ressentis une soudaine colère vis-à-vis de cet étranger. Je voulais rejeter toute la faute sur lui, pour qu'enfin il y ait un coupable autre que moi. Je projetais toute ma haine et ma douleur sur cet homme fantomatique que ne voyais qu'une fois par mois, au mieux deux fois par mois. Pourtant, ma propre culpabilité me rattrapait et je n'arrivais pas sincèrement à en vouloir à Otoo-san. Retour à la case départ, j'étais toujours le fautif dans l'histoire. Quant à ma mère, je ne sais pas bien si elle en voulait à mon père, à moi ou à elle-même. Peut-être un peu les trois, je ne sais pas.

    Les affaires de Yuki restèrent en plan deux mois durant avant que ma mère ne craque : elle me posa un ultimatum ; soit elle jetait tout, soit je m'arranger pour tout mettre dans un endroit caché. Je rassemblai donc tout ce qui appartenait à Yuki-niichan et enfermai tout dans sa chambre, la mort dans l'âme. Shitteiru fut vendue. La seule chose qui subsistait d'Onii-chan dans le reste de la maison, c'était l'autel bouddhiste devant lequel je priais deux fois par jour. Rien ne semblait me faire oublier la mort de mon grand frère. Depuis les obsèques, je n'allais plus au lycée. En revanche, ma mère passait son temps au bureau avec Sayuri. J'étais donc seul à la maison, passant le plus clair de mon temps à me morfondre et à m'engluer dans ma mélancolie. L'idée de mettre fin à mes jours me frôlait évidemment bien l'esprit, mais jamais je ne passais à l'acte ou essayais. J'y pensais, c'est tout. Je me disais que ce n'est pas ce que Yuki-niichan aurait voulu. Je ne faisais donc rien du tout. J'étais allongé sur mon lit, je pensais, je dormais et je mangeais, c'est tout... Je me suis jute noyé lentement dans un océan de larmes et de sang. Plus le temps passait, plus la vie désertait mes veines, plus la lumière s'amenuisait et plus l'ombre se faisait présente. Parfois, j'avais l'impression de manquer d'air. Je suffoquais donc quelques minutes, cherchant désespérément à respirer. C'était les seuls moments où je bougeais réellement, sinon j'étais tétanisé. Je n'avais plus aucune notion du temps. Avais-je dormi trois secondes, quinze minutes, deux heures, quatre jours ? Je n'en savais rien. Quand j'étais réveillé, le seul évènement qui rythmait mes journées était la brève visite quotidienne de ma mère qui vérifiait si j'étais toujours bien vivant. Mais je ne savais pas quand est-ce qu'elle venait. Le matin ? Le midi ? Le soir ? La nuit ? Le jour ? Je n'en savais rien, elle venait c'est tout. J'étais comme une grenouille enfermée dans son puits, seulement capable de regarder désespérément le ciel, sans pouvoir l'atteindre. Faute de provoquer ma mort, j'attendais patiemment qu'elle vienne.

    Dans une conscience ombrageuse et incertaine, quelqu'un appelait à l'aide. Pour une raison inconnue, cette voix était incroyablement claire... Elle demandait de l'aide avec l'acharnement d'une bête blessée ; elle demandait « mon » aide. Je suis donc descendu vers cet esprit qui s'époumonait dans le vague. Je n'ai découvert que les ténèbres, une eau sombre sur laquelle on pouvait marcher mais qui menaçait de céder à tout instant, un coin de ciel bleu atrophié et insaisissable, et enfin une petite silhouette recroquevillée, immobile. Le garçon avait levé la tête vers moi, qui flottait au dessus de son océan sans fond. Nous avions le même corps, le même visage. Seul un détail faisait vraiment la différence : son œil droit était clos alors que dans mon cas, c'était mon œil gauche que je gardais fermé. Son œil ouvert possédait une pupille ronde et sa couleur était d'un or sombre, au contraire, ma pupille était fendue et mon œil était d'un or clair et chatoyant. Depuis cet instant, j'ai toujours compris ce que j'avais à faire : je devais le protéger. J'étais né dans ce but. J'étais le requin que cette grenouille avait toujours attendu.

    J'ouvris les yeux, lentement. Je venais de faire un rêve très étrange : un garçon presque identique à moi venait me proposer son aide. Je ne savais pas ce que ce songe signifiait, mais c'était le premier qui différait de l'amas confus qui habitait mon esprit habituellement. Quand ai-je commencé à faire ce rêve ? Quand ai-je arrêté de pouvoir bouger mon corps comme bon me semblait ? C'était comme si je n'étais plus le seul à prendre des décisions dans ma propre enveloppe corporelle.

    { Qu'est-ce qu'il se passe avec toi ? }

    Je me figeai. Quelqu'un venait de parler. J'étais pourtant seul dans ma chambre, non ? Difficilement, je me redressai pour m'assoir tant bien que mal sur mon lit. Ça faisait longtemps que je n'avais pas fait de mouvements aussi compliqués, mes muscles étaient tout endoloris. Je tournais la tête à droite à gauche et demandais à la cantonade, d'une petite voix éraillée à force d'avoir trop peu servie ces derniers temps :

    « Il y a quelqu'un ? »

    La voix me répondit aussitôt :

    { Tu ne peux pas vivre ? }

    La voix avait raison. Elle ne posait pas cette question dans le sens où j'étais mort ou presque, mais plutôt pour souligner le fait que je n'avais plus la force et la motivation nécessaire pour profiter de la vie et en refaire activement partie. J'acquiesçais donc en silence, sans vraiment savoir vers qui ou quoi me tourner.

    { Alors, je vivrais pour toi. C'est le premier et dernier cadeau que je te fais, Akio. }

    Silence. J'attendis une quelconque manifestation de la voix, mais rien de vain. Finalement, j'en conclus que je devenais fou à force de survivre comme je le faisais jusqu'à présent. Tout de même, je me levai, juste pour vérifier. Je titubais et tombai une ou deux fois, mais je réussis tout de même à marcher. Un peu rapidement, certes, mais j'y parvins. Dans l'obscurité, je me traînai devant mon miroir et allumai la lumière juste au-dessus. Cet éclair lumineux dont je n'avais plus l'habitude me transperça le cerveau de douleur. Je dus rester prostré de longues minutes sur le sol de ma chambre, le temps de laisser mon organisme s'accoutumer à cette soudain clarté. J'observai mon visage dans le miroir : j'étais méconnaissable ! Cheveux négligés, teint cireux, yeux morts, peau fatiguée, cernes abominables,... Un détail capta mon attention. Je me penchai davantage sur mon reflet et constatais, très troublé, que mon œil droit était un peu différent. La pupille me semblait légèrement plus allongée comparée à l'autre œil et la couleur de l'iris me paraissait plus clair. Je restais interdit devant un tel phénomène. N'empêche... Je sortis de ma chambre comme un zombi et filait prendre une douche bien méritée. D'ailleurs, j'aurais du être bien plus sale si je ne m'étais pas lavé depuis... depuis quand ? Après la douche, je dégoulinais ( oui, c'est bien le mot. Je m'apparentais plus à un tas de gelée qu'à un être humain ) jusqu'au rez-de-chaussée. Là, je trouvais ma mère qui prenait son petit déjeuner. Elle me lança un regard très surpris, la bouche pleine de riz blanc. Elle avala sa bouchée en manquant de s'étouffer et bafouilla :

    « A-aki-chan ? »
    « ...Oui... ? »
    « Je suis contente que tu te sois enfin décidé à revenir parmi nous ! »

    Je me demandais bien de quel « nous » elle parlait, mais bon... Je ne voyais aucun « nous » dans cette maison. Il n'y avait que des « moi », des « toi », des « lui » et des « elle » ici. Elle avala le reste de son bol de riz, ébouriffa mes cheveux mouillés et partit en me demandant de faire la vaisselle et de bien fermer la porte derrière elle. Moi, enroulé dans ma serviette de bain, je restai planté là, comme un spectre, le regard vide. C'était comme si rien n'avais changé, mais malgré tout, je savais que ma mère n'était pas si indifférente que ça à mon sort. Elle avait eu l'obligeance de m'adresser la parole, de me toucher et de m'accorder un tant soit peu d'attention. C'était sans doute elle qui s'occupait de moi pendant que je dormais. Qui d'autre sinon ? Je jetais un coup d'œil curieux au calendrier : 4 Septembre ! J'étais resté 2 mois dans ma chambre comme une larve ! Comme si je m'étais prit un coup de fouet, je me mis à courir partout dans la maison, comme un matin ordinaire où je serais en retard pour aller à l'école. J'avais raté tout le début de l'année : Avril, Mai, Juin ! Je fis donc la vaisselle comme me l'avais demandé ma mère, m'activais à me préparer pour être un minimum présentable, mit un pansement sur mon œil droit et sortit de la maison en précipitation, muni d'un skate board. La vie continuait.

    ***


    Maintes fois, la voix est revenue me parler. Cependant, j'ai finit par m'apercevoir qu'elle sortait de ma propre bouche ! De même que mon œil droit a fini par muter complètement et par devenir comme celui du garçon dans mon rêve. Etait-ce possible qu'une partie du corps mute à cause d'un... désordre psychologique ? Apparemment... Ca me laisse quand même perplexe. Enfin après tout, il y a bien des animaux et des bactéries qui développent de nouvelles particularité en fonction de leur environnement. Je n'avais donc plus d'autre choix que de garder mon pansement. De même que quand je changer ce dernier d'œil, c'était le garçon auquel appartenait la voix qui s'emparait de mon corps et qui s'en servait à son bon plaisir. Il s'appelait Akira et m'était diamétralement opposé : il était invincible, puissant, incorruptible, sûr de lui,... Mais aussi violent, agressif, colérique, impulsif et sans pitié. Etait-ce ce qu'on appelait la naissance du Mal ? Ca me faisait un peu peur au début, mais j'ai fini par me réjouir de cette situation : je n'étais plus seul, j'avais un allié dans cette grande maison vide. Vide qui me terrorisait. La situation s'était envenimée durant mon isolement : à présent Okaa-san et Otoo-san faisaient chambre à part. Et Okaa-san étaient de plus en plus bizarre. Elle était distante, froide et semble flotter entre deux états. Je crois qu'elle aussi se protège à sa manière, comme je l'ai fait en m'exilant dans ma chambre. J'en fus amené à souhaiter leur divorce, pour que tout ce petit manège de dénie s'arrête enfin, pour qu'ils cessent de jouer à faire semblant tous les deux. Pourtant, j'entrai contre mon gré dans leur jeu et me mis à vivre dans les faux semblants, moi aussi... Je ne voyais rien, je n'entendais rien, je ne disais rien. Ah oui ! On décida qu'il serait mieux pour moi de consulter un psychologue : Okaa-san avait décrété que j'étais traumatisé par la mort de mon frère, mort qui avait entraîné la création d'une double personnalité ( elle m'a surprit en train de « parler tout seul », je lui devait bien une explication à propos d'Akira ) qu'il fallait soigner au plus vite ( genre ça va marcher en allant voir un psy... ).
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 18:52

      _____CHAPITRE QUATRIEME ~ Est-ce un rayon de soleil qui traverse les nuages ?

    Akio } Child with broken wings. Agito35ex8 Akio } Child with broken wings. Th0019s3w8vs1 Akio } Child with broken wings. Agito17pl5

    Je revenais du lycée à roller, sans me presser. Il ne me tardait jamais de revenir chez moi. Pour cette raison, je faisais sans cesse des détours, j'allais me promener dans le parc, j'allais faire les boutiques, j'allais m'entraîner à faire de nouveaux tricks au skate park, j'achetais de nouvelles pièces pour customiser mes rollers,... Jamais je ne rentrais directement, c'était trop me demander. De toute façon, personne ne m'y attendait. Mes rollers ayant des moteurs, comme tout rider qui se respecte de nos jours ( fini les vieux rollers sans dynamisme ! ), je ne prenais même pas la peine de bouger les jambes, appuyant juste très légèrement sur l'avant de mes rollers pour qu'ils me tractent à vitesse modérée. En faisant un détour par une petite ruelle, je tombai sur une minuscule boutique qui m’avait l'air intéressante. J'y entrai donc. Alors que j'épluchais les rares ( mais bien remplis ) rayonnages, je me rendis compte qu'un homme d'une vingtaine d'années me fixait. Je détournai la tête, gêné. Dans ma tête, Akira s'énervait : { C'est quoi son problème à lui ? Il veut notre photo ? ! }. Moins « paranoïaque » que mon double, je me contentais de me tasser derrière les rangées de vêtements, faisant mine d'être très inspiré par un jean déchiré. Au bout de quelques minutes, je pris le pantalon en question plus un sweat écarlate sans manches pourvu d'une poche centrale et d'oreilles de chats cousues à la capuche et alla régler mon achat. Je sortis précipitamment de la boutique sous le regard insistant de l'homme. Un pervers ? Je ne préférais pas attendre pour en avoir le cœur net ! Je m'apprêtais à m'élancer dans la rue, avec toute la puissance des mes rollers, lorsqu'une main me saisit par l'épaule. Je poussai un cri strident et le frappai à l'aveuglette avec mon sac de vêtements. L'homme s'exclama :

    « Oy, oy ! Calme-toi, gamin ! Je ne suis pas un satyre ! Je veux juste de faire une proposition intéressante ! »

    Je m'arrêtai de le taper et levai la tête vers lui, curieux et méfiant. Il poursuivit :

    « T'es plutôt mignon, ça te dirait de faire des photos pour un grands magazine ? »
    « Quel genre de photos ? » fis-je, circonspect.
    « Ah ! Non, ce n'est pas ce que tu crois ! Ce sera des clichés de tout ce qu'il y a de plus correct ! Pour le mensuel Kawa!, tu connais ? »
    « Ou-oui ! » bafouillai-je, étonné et ravi. « Je le lis très souvent ! Les photos y sont superbes ! »
    « Voilà, si tu es intéressé, contacte-moi. Voici ma carte. »

    Il me tandis une petite carte de visite. Je lus ce qu'il y avait de marqué :

    Kirimaru Tanaka
    Photographe pour Kawa!
    090 - xxx - xxx - xxx


    Il ajouta :

    « C'est quoi ton prénom, que je puisse te reconnaître quand tu appelleras ? »
    « Aki. » répondis-je simplement.

    Ne sait-on jamais, autant ne pas donner mon vrai prénom ! Je le remerciais, lui aussi, et nous partîmes chacun de notre côté. Qui sait, c'était peut-être la ma chance de m'évader de ce quotidien orageux ? Etait-ce le rayon de soleil qui traverse les nuages ? Je rentrai à la maison, sans cesser de lire et relire la carte de visite, l'air de plus en plus extasié. Ce magazine, j'avais toujours rêvé d'y figurer ! Les clichés étaient si beaux, si bien pris ! Ce magazine de mode destiné aux jeunes était sûrement ce qu'il y avait de mieux pour moi en ce moment. Si je voulais poser dans de jolis vêtements sans aucune contrainte ou presque, c'était ça qu'il me fallait ! Yatta ! Pour la première fois depuis longtemps, je filais chez moi le plus vite possible pour fêter l'évènement en dansant comme un fou dans ma chambre, la musique à fond.

    ***


    « Magazine Kawa!, bonjour ? » fit la douce voix d'une secrétaire.
    « B-bonjour ! Je suis Aki et j'aimerais parler à Tanaka Kirimaru-san qui m'a contacté il y a quelques jours pour un poste de mannequin chez vous, s'il vous plaît. »
    « Ne quittez pas, je vous le passe tout de suite ! »

    Je me dandinais à l'autre bout du fil, triturant nerveusement la petite grenouille en plastique attachée à mon téléphone portable. Au bout de quelques secondes d'attente, une voix familière annonça :

    « Tanaka-san, j'écoute ? »
    « Bonjour, Tanaka-san, c'est Aki. Le garçon que vous avez croisé l'autre jour et qui vous a prit pour un pervers... »
    « Ah oui ! Bonjour, Aki-san ! Comment allez-vous ? »
    « Très bien, merci. Je voulais vous dire que j'acceptais votre proposition. »
    « Génial ! Vous pouvez venir maintenant au bureau ? »
    « Oui, bien sûr ! »
    « Alors à tout de suite, je vous attends, Aki-san ! »

    Kirimaru Tanaka raccrocha. Je me sentais tout léger. Sans hésiter, je pris un petit sac et m'élançais à la conquête du bureau de Kawa!. Une fois arrivé, j'eus le droit à un très long entretient avec Tanaka-san qui m'expliqua tout ce que l'on attendait de moi, mon salaire, le fonctionnement du magazine... Et aussi, il me donna un papier officiel : une fiche de renseignement avec une autorisation parentale.

    « Il faut les deux autorisations ? »
    « Si tes deux parents sont en vie, oui. »
    « Uuh. Je ne vois pas mon père très souvent, alors ça risque d'être un peu long. »
    « Ce n'est pas grave, prends ton temps ! » me dit gentiment Tanaka-san.

    Je sortis des bureaux de Kawa!, sortis mon téléphone et appelais ma mère.

    « Aki-chan ? »
    « Oui, Okaa-san. Sais-tu quand Papa doit rentrer ? »
    « Tu l'as raté. » fit sèchement ma mère. « Il est passé dans la journée et est reparti aussitôt. Il devrait être à la gare, en train de partir à l'heure qu'il est. »
    « Merci 'kaa-san ! »

    Je raccrochai et fonçai aussi vite que le pouvaient mes rollers en direction de la gare, enchaînant les tricks aériens pour gagner du temps. J'arrivai à la gare deux minutes plus tard, tout essoufflé. Je traversai le hall à toute allure et rejoignis le quai après avoir regardé le tableau des départs. Il devait partir pour Kyôto : quai n°3. Par chance, le train était encore en gare et les derniers passagers prenaient place. Je cherchai le visage d'Otoo-san à travers les vitres du train avec espoir. Soudain, je le vis. Il discutait avec animation avec une femme, lui souriant comme on sourit à l'amour de sa vie. Cette vision me brisa. Je savais que mon père trompait ma mère, mais en avoir la preuve là, sous mes yeux, me fit un choc. Les larmes me montaient aux yeux : non pas de tristesse ( à ma grande surprise ), mais de colère. Je me mis à haïr cet étranger, cette enflure, qui prenait du bon temps pendant qu'Okaa-san et moi mourions à petit feu à la maison. Poussé par une pulsion furieuse, je sortis un gros marqueur rouge de mon sac, m'avança vers la vitre et toqua, ruisselant de larmes, le visage crispé par la rage et la douleur. Mon père et sa maîtresse se tournèrent vers la vitre. Très surpris tous les deux, ils me regardèrent avec des yeux ronds, bouche bée. L'auteur de mes jours se leva, comme s'il allait me dire quelque chose, l'air très gêné. Je débouchonnai mon marqueur à pointe large et marquai ce seul et unique mot en grosses lettres, sur toute la largeur de la vitre : MENTEUR [ 嘘つき]. Puis je fis volte face et m'enfuis en courant, le cœur au bord des lèvres, bouleversé, incapable de retenir mes larmes. Mes rollers me donnaient des ailes, ailes qui m'emmenaient loin de ce salopard. Plus jamais je ne voulais entendre parler de lui, plus jamais.

    ***


    « Aki-chan ? Que veux-tu pour Noël ? »
    « Une famille. »

    Ma mère me regarda bizarrement, interloquée. Je suppose qu'elle ne devait pas du tout s'attendre à ce genre de réponse. De toute façon, avec l'argent que je gagnais maintenant, je pouvais m'acheter ce que je voulais alors autant commander quelque chose qui n'a pas de prix. J'avais 11 ans, j'étais en première année de lycée et j'étais devenu une idol en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Une boîte de production m'avait repéré par l'intermédiaire de Kawa! et m'avait proposé de me porter au sommet. Comme par hasard, ma mère s'en mêla et avait répondu à ma place, très sûre d'elle : « Nous acceptons, je ferais le nécessaire. » Elle m'avait dégoté un agent, un type de sa connaissance que je soupçonnais être son amant. Et moi dans l'histoire ? ! On ne m'avait même pas demandé mon avis ! Mais pour faire plaisir à ma mère et parce qu'elle m'avait longuement fait la morale, j’avais accepté moi aussi. Dans la foulée, je m'étais retrouvé chanteur et danseur. Bien vite, j'ai été invité sur les plateaux de télévisions pour des émissions sur la musique et pour participer à des jeux télévisés. Je remportai très vite un gros succès grâce à mon look, à ma jolie voix et à mes danses entraînantes que les collégiennes et les écolières prenaient plaisir à apprendre par cœur. Même des lycéennes et quelques jeunes femmes plus jeunes m'adoraient car j'étais mignon. Au début, je trouvais ça marrant et sympa. Si j'avais su... Si j'avais su, jamais je n'aurais écouté ma mère. Mère qui devint froide en entendant ma demande de cadeau :

    « Une famille ? Tu as déjà une famille, Akio. »

    Je ne répondis rien. De toute façon, quoique je dise, elle aurait le dernier mot. Je restai donc silencieux jusqu'à ce qu'elle reprenne :

    « Et un humanoïde, ça t'irait ? »
    « Uuh... Moui. » répondis-je, surtout pour ne pas me recevoir ses foudres.
    « Très bien ! Va le commander toi-même, comme ça tu seras sûr d'avoir ce que tu veux. »

    Je sortis donc de la maison à rollers, me dirigeant sans grande conviction vers un des centres de fabrication d'humanoïdes. Je doutais fort qu'un être de fer et de composants électroniques puisse remplacer une famille unie et recomposée mais bon... Au moins, j'aurais un ami, c'était déjà pas mal. Cependant, ça me mettait mal à l'aise de payer pour avoir un pote : j'avais l'impression d'être un cas désespéré. Genre le type qui donne de l'argent pour ne pas être seul... La lose ! Enfin... Tant pis. J'entrai dans le vaste hall moderne et attendis dans la salle d'attente. Je dus signer quelques autographes, notoriété oblige. Quand ce fut mon tour de passer, je me levai en rejoignis l'ingénieur dans son bureau. Il me proposa un catalogue qui pouvait me donner des idées. Je refusai et expliquai que j'allais dessiner ce que je voulais sous ses yeux, pour qu'il ait une image précise de mon futur humanoïde. Je pris un stylo et commençai à tracer une silhouette en indiquant sa taille à côté : 1,83m. Je le voulais grand, athlétique et svelte. Il aurait des cheveux d'un roux flamboyant semblables à des flammes ainsi que des yeux sombres mais vifs comme ceux d'un aigle. Son visage serait fin avec des traits bien dessinés, des pommettes hautes, une bouche décidée avec des lèvres ni trop charnues ni trop fines, et un nez droit et fier. Plus que je ne l'imaginais, je pris beaucoup de plaisir à faire ce croquis. Je m'épanchais en explications précises reliées au dessin par des flèches et en zooms détaillés sur certaines parties de son corps comme son visage ou ses mains. Je dessinai aussi les habits que je voulais qu'il porte lorsque je viendrais le chercher, lui indiquant la boutique et lui fournissant l'argent nécessaire. Quand j'eus fini, je contemplai fièrement mon croquis que j'avais même colorié. Non pas que je m’extasiasse ( oui, le français est parfois étrange… ) sur la beauté de mon style ou de ma façon de mettre en couleur, mais j'étais fasciné par le sujet du dessin : l'humanoïde en lui-même. Moi qui n'avais pourtant aucune idée en arrivant, j'avais pourtant réussi à mettre sur papier mon futur compagnon avec un multitude de détails. Stupéfiant. Peut-être inconsciemment, j'étais fou de joie de l'obtenir, cet humanoïde ? Sûrement. Ensuite, je définis son caractère dans une certaine mesure, ainsi que ses capacités et son utilisation. Je ne n'éternisais pas trop sur le sujet, préférant largement avoir la surprise. Vous devez penser que je suis stupide, mais ça ne me plairait pas de tout connaître de lui. Je voulais qu'il garde sa part de mystère, je voulais le découvrir comme on découvre un humain en chair et en os. Pour ce qui est de sa voix, je la désirais plutôt grave, baryton.

    Assez impressionné par la précision de mes exigences physiques et interloqué par la quasi-absence de détails psychologiques, l'ingénieur faisait voyager son regard entre moi et la feuille d'explications, un air mi-figue mi-raisin sur le visage. Il s'éclaircit la gorge et déclara :

    « Parfait. Je vais faire tout mon possible pour rester le plus fidèle possible à votre demande, monsieur. En tout cas, votre dessin est très réussit et votre demande, ma foi, est originale ! »

    Je lui fis un sourire machinal et le remerciai. Il m'assura qu'il serait prêt dans une semaine. Sachant cela, je m'en allai. Comme je ne voulais pas rentrer tout de suite, j'allai plutôt acheter un bento et allai rendre visite à mon très cher ami autoproclamé surnommé « Tora-chan », alias « Mr le Tigre », et à son humanoïde renommé « Onigiri » ( ou « Origami » ) par mes soins : Yutsuki Majinai et Onigami, de la police. Je l'avais connu il n'y a pas si longtemps, lors de ma toute première fugue, il y a un mois et demi. Depuis, j'allai toujours le voir ( au moins deux fois par semaine ), usant de prétextes plus douteux les uns que les autres comme « Je passai par là, par hasard ! » ou « Je voulais vous dire quelque chose, mais je ne m'en souviens plus ! » ou encore « Ah mince ! Je me suis trompé de bâtiment ! Je voulais aller au cinéma à la base ! ». Sauf qu'à chaque fois, j'avais un cadeau ( du coup, je me faisais griller ! ), que ce soit de la nourriture, des vêtements ( ne me demandez pas comment je connais sa taille, c'est un mystère ) ou bien des petites bricoles. Mais à chaque fois, même s'il me rembarre ou n'est pas toujours très aimable, je passe de bons moments qui demeurent d'excellents souvenirs dans ma mémoire. Je l'aime beaucoup, que ce soit réciproque ou pas. Je ne sais pas réellement ce qu'il pense de moi, car jamais il ne laisse transparaître ses vrais sentiments. Je l'admire pour cela entre autres ( des milliers de choses qui justifient pourquoi je le trouve trop classe ! ) et j'espère un jour pouvoir arriver au même niveau que lui, moi qui suis encore un novice en matière de dissimulation. N'empêche... C'est une des rares personnes intéressantes car complexes qui ne me considèrent pas comme une célébrité ou un fou. Rien que pour ça, je ne peux m'empêcher de le trouver génial.
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 19:03

    ***


    Une semaine plus tard, je retournai au centre pour récupérer et payer mon humanoïde tout neuf. Un peu nerveux, je suivis l'ingénieur dans son laboratoire. Sur une sorte de table d'opération était allongé un ange endormi. Sa beauté était telle qu'elle m'éblouit presque. Je fixai longuement cette divine apparition au visage angélique et démoniaque à la fois. Puis je lançai un regard interrogateur à l'ingénieur avant de demander :

    « Où est le mien ? »
    « Eh bien, il est en face de vous ! » s'exclama-t-il, surpris.
    « Qu-quoi ? C-cette chose magnifique ? ! P-pour m-moi ? ! J-je ne l'avais m-même pas re-reconnu ! » bafouillai-je en pointant la créature du doigt.

    Puis je me replongeai dans sa contemplation, muet tant il était ineffable. Les mots me manquaient pour décrire l'humanoïde plus parfait que n'importe quel être humain, plus beau que tout ce que j'avais vu jusqu'à présent. Tout en lui était fabuleux, encore mieux que dans mon imagination. Timide, j'effleurai sa joue du bout des doigts, les yeux brillants. Sa peau était douce mais froide, évidemment. Pourtant, il semblait contenir en lui l'essence même du feu ardent et indomptable, impression renforcée par sa chevelure incandescente. Mon cœur bondissait dans ma poitrine, complètement affolé, avec un rythme qui me semblait illogique au possible, comme s'il était devenu fou. Ma gorge était serrée, mes poumons comprimés. Je ne pouvais plus respirer ou dire un seul mot. J'avez l'impression que j'allais m'évanouir. Mais qu'importe ? Etrangement, je n'y prêtais pas. Tout en lui me subjuguait. Est-ce cela que l'on appelait un coup de foudre ?

    « ...n ? » ... « ...an ? » ... « ...-san ? » ... « ...gi-san ? »
    « Hein ? » balbutiai-je en sortant à grand peine de ma douce léthargie.
    « Aoyagi-san, cette version vous convient-elle pour le moment ? »
    « Ou-oui... Il est parfait. » dis-je sans quitter mon humanoïde des yeux.

    Sous mon regard extasié, il le mit en marche. Doucement, l'ange ouvrit les paupières, dévoilant des iris absolument magnifiques. Une fois encore, je crus m'évanouir. La créature de feu se redressa, tourna la tête vers moi et me sourit. Argh ! Je ne voulais même pas savoir quelle tête je devais faire en ce moment, mais j'arborais certainement un air des plus niais et émerveillé qui me rendait idiot ! D'une voix qui m'hypnotisa littéralement, il déclara simplement :

    « Bonjour. »

    Gaaaaaaaaaaah ! Orgasme ! Rouge comme une pivoine, je portais naïvement la main à mon nez, comme pour vérifier si je n'étais pas en train de souffrir d'une hémorragie extatique grave. L'esprit à des centaines d'années lumières de là, au pays des êtres ineffables tant ils sont parfaits, je bégayai :

    « B-bon-bonjour ! Je... Je m'ap-m'appelle Akio A-aoyagi ! »

    Dans un coin reculé de mon esprit, Akira me hurlait dessus. Je ne saisis vaguement que quelques mots sans signification : « honteux », « dignement », « kes'tu fous », « abruti » et « bouge ». Il aurait pu me parler en russe, c’aurait été la même chose ! Soudain, ce fut l'illumination et je m'écriai, tout fier de ma trouvaille :

    « Je vais t'appeler "Seimei" ! Ca te va, comme prénom ? »
    « Oui, c'est très beau ! » répondit-il gaiement. « Ca veut dire quelque chose ? »
    « Oui ! Ca signifie "pur et brillant" et ça te va à merveille. Je suis enchanté de faire ta connaissance, Seimei-kun. »
    « Enchanté moi aussi, Akio-kun. »

    Nous nous fixâmes un instant, silencieux mais nos yeux parlaient pour nous, et je lançai, souriant de toutes mes dents :

    « Je te trouve très beau ! »

    A peu de mots près, c'était la phrase que mon père avait dite à ma mère, lors de leur première rencontre.

      _____CHAPITRE CINQUIEME ~ Le début de la fin.

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    Je crois que l'arrivée de Seimei dans ma vie fut l'événement le plus heureux que je n’ai jamais connu depuis longtemps. Les visites chez le psychologue, les sautes d'humeurs de ma mère, les absences de mon père, la mort de mon frère, les piques de Sayuri, les méchancetés de Kenji ( mon agent ), le harcèlement des fans et des média,... Tout me semblait plus supportable. Je pouvais lui raconter tout ce que j'avais sur le cœur sans honte ou crainte. Sa présence à mes côtés était comme un feu chaleureux qui réchauffait mon corps ankylosé. Je ne le considérais pas comme un robot, mais bel et bien comme un humain. Sa seule consigne était « Fais ce que tu veux, tu n'as d'ordres à recevoir de personne, pas même de moi ». Seimei était mon meilleur ami, mon grand frère. Il me défendait quand des pervers chasseurs d'idol kawai s'intéressaient de trop près à moi, me consolait si toutefois la mélancolie reprenait possession de mon esprit, ridait avec moi des heures et des heures quand je voulais me dépenser et me divertir, faisait les boutiques avec moi quand une crise de « fashion victim » me prenait... Bref, nous nous suivions partout. Par contre, j'avais parfois du mal à le convaincre de certaines choses ( comme dormir avec moi ), car il invoquait comme prétexte : « C'est contre les conventions morale » ! Beuh... Seimei et ses conventions morales : une vraie histoire d'amour. Dès lors, les conventions furent mes ennemies jurées ( è_é ).

    Entre temps, ma carrière d’idol prit encore davantage de place dans ma vie, m’apportant son lot de désagréments. C’était plutôt agréable parce qu’à présent je doublais des personnages de manga en anime, mais parallèlement à ça, j’avais encore plus de contraintes et d’obligations. De même qu’à présent je possédais ma propre émission de télévision où j’étais sensé relooker mes fans à ma sauce. Vu que j’étais fort pour ce genre de chose, mon émission marchait bien. Quelque part, ça me faisait plaisir de rendre mes fans heureux simplement en les habillant, coiffant et maquillant, mais là encore, ça me laissait de moins en moins de liberté. Cependant, je m'arrangeais toujours pour réussir à voir Seimei. Lui aussi s'était trouvé du travail : dans un premier temps, il fut coiffeur et le salon dans lequel il travaillait fut vite envahi par les femmes extasiée ( moi, durant cette période, j'exigeais des soins pour les cheveux tous les jours, et dans CE salon et pas un autre ), ensuite il fut serveur dans un bar et là encore, les femelles en chaleur rappliquèrent ( moi, je demandais toujours à aller boire quelque chose dans ce même bar, par pur coïncidence ), enfin Seimei opta finalement pour le poste de garde du corps personnel de ma petite personne ! ♥ Kyaaaaaa ! J'étais trop content ! J'allais enfin pouvoir profiter de sa présence à fond ! Uuuh ! Je crois que je l'aime tellement que mon cœur va exploser ! Dès que je le vois, j'ai l'impression de faire un arrêt cardiaque et j'en oublie même de respirer ! Il est tout ce que j'ai toujours désiré... Mon Amour, avec un grand « A ». Les photos que j'ai fais de lui est moi sont si nombreuses, que j'ai la flemme de les compter ! En revanche, je ne me lasse jamais de les regarder. Moi qui suis pourtant très photogénique, j'avais la sensation de faire tache à côté de cette créature surnaturelle. Je l'aime, je l'aime, je l'aime, je l'aime, je l'aime, je l'aime [ ... ].

    ***


    J'avais 14 ans et l'on m'avait fait arrêter mes études dès l'obtention de mon diplôme à la fin du lycée. Kenji m'avait encore frappé. Seimei avait encore frappé Kenji pour me venger. Peu à peu, je descendais de mon petit nuage, durement rattrapé par la réalité qui s'impose à moi. Être une idol me dégoûtait de plus en plus chaque jour. J'en avais marre d'être un business bon qu'à faire pleuvoir du fric sur mon agent et ma mère. J'en avais marre de devoir bouger, manger, dormir, parler, danser, chanter,... comme les autres l'exigeaient. Dans l'histoire, je n'avais absolument pas mon mot à dire. C'était : « Sois mignon et tais-toi ». On ne me demandait jamais mon avis pour quoique ce soit, je devais exécuter les ordres, c'était tout. Cette situation commençait à me peser sérieusement et je fuguais fréquemment pour essayer d'échapper à cette spirale infernale. Cependant, on finissait toujours par me retrouver et par m'enchaîner à nouveau. Le besoin de compagnie se faisait de plus en plus présent, et j'avais peur que Seimei ne soit plus suffisent. Pour palier à ce manque sans pour autant remplacer mon Dieu ( c'était purement inconcevable ! ), je me mis à étudier le fonctionnement des robots et allai demander à Yutsuki s'il savait des choses sur comment « humaniser » un robot. En effet, je désirais ardemment que Seimei éprouve des sentiments, même s'il ne s'agissait que des plus basiques. Ainsi, qui sait ?, il me rendrait peut-être mon amour avec autant de force que celui que je lui porte ? Ainsi, en suivant les conseils de mon tigre préféré et du livre d'anatomie robotique, je modifiai certains paramètres de mon humanoïde, enlevant des composants, en rajoutant certains... Et ce jusqu'à ce que mon Amour soit capable d'éprouver des sentiments et des émotions. Au bout d'un moment, même si c'était contre les conventions morales, sans que j'ai à le forcer, nous échangeâmes notre premier baiser.

    ***


    Ma carrière prenait un tournant de plus en plus douteux : tenues affriolantes et quasi-dénudées, chorégraphies tendancieuses et lascives, chansons aux thèmes ambigus et osés avec les clips qui vont avec. Si cela continuait comme ça, j'allais bientôt finir strip-teaseur ou pornstar ! Or, c'était inconcevable ! Pourtant, mon producteur, Nakahara-san, disait que c'était important de donner à mon public une image plus « mature » pour toucher une plus vaste tranche d'âge. Cet argument me laissait perplexe... Surtout quand je voyais les regards lubriques qu'il me lançait quand je me déhanchais furieusement dans mes chorégraphies décidément indécentes. C'était un homme d'une quarantaine d'année avec des cheveux décolorés en blond et de faux yeux bleus. Il portait toujours des chemises extravagantes et des pantalons moulant. Il me faisait étrangement penser à Narita-san, le directeur de la maison d'édition de Trapnest dans NANA, et m'écœurait profondément. Un jour, alors qu'il était derrière moi et que nous parlions à ma mère ( aveugle pour le coup ), je sentis une main avide se coller à mes fesses et me pincer la peau. Je me raidis et faillis hurler. Il me pelotait ! Cependant, trop honteux pour avouer ce qui se passait à ma mère, je fis comme si de rien n'était et me laissait faire. Quand ma mère fut partie, je me retournai vers mon producteur, au bord des larmes et lui criait naïvement : « Vous êtes dégoûtant ! » avant de m'enfuir en courant et pleurant. Quel con j'étais : je venais de lui donner une occasion de fantasmer sur mon petit derrière en mouvement. Ce fut certainement ce regard qui annonça le début de la fin.


Dernière édition par Akio Aoyagi [Akira] le Dim 9 Nov - 19:16, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 19:06

    ***

    [ Attention ! Scène de viol explicite pouvant choquer les plus sensibles et les plus jeunes ! ( surlignez pour lire ) ]


    [ Ce genre d'attouchement ne fut pas le dernier, mais le premier d'une longue série. Souvent, sa main venait errer vers des parties de mon corps qu'il n'aurait jamais du toucher, ni même effleurer. C'était rapide, furtif, mais pas moins interdis. Pour une fois, j'en invoquais moi aussi aux conventions morales ( qui l'aurait cru ? ) ! Pourtant, je n'osais en parler à personne, pas même à Seimei. C'était bien trop humiliant ! Malheureusement, mon producteur du le prendre comme un encouragement, car ses gestes déplacés se faisaient plus nombreux et plus fréquents. Un jour, il finit par me convoquer dans son bureau après ma journée de travail... seul. A contrecœur, je dis à Seimei que je le rejoignais à la maison : s'il se passait quelque chose, je n'avais pas la moindre envie qu'il ne voie ou entende quoi que ce soit ! Alors que tout mon être me hurlait de ne pas y aller, j'entrai quand même dans le bureau de mon bourreau, tout simplement parce que j'y était obligé et que si ce n'était pas maintenant, ce serait demain, etc. Quand il me vit, Nakahara me fit un large sourire qui me fit froid dans le dos. Il m'invita à m'assoir à côté de lui, sur un canapé. Machinalement, j'obéis, raide comme un piquet. Il se mit à me parler de choses et d'autres, d'un ton détaché, mais je savais bien que ce n'était qu'une ridicule introduction destinée à me mettre en confiance. Cependant, je n'étais pas dupe !

    « Tu peux m'appeler Takeshi, si tu veux... »

    Non ! Non ! Non ! Je ne veux pas vous appeler par votre prénom !, pensai-je. Devant mon absence de réponse, il poursuivit :

    « Allons, ne sois pas si timide, Aki-chan ! Je suis ton ami, tu sais... Et je t'aime beaucoup. »

    J'étais sidéré et incapable de sortir ne serait-ce qu'un seul mot. Soudain, je le vis déplacer sa main pour la poser sur mon genou. Je frissonnai.

    « Je suis prêt à t'aider et à t'écouter si tu as besoin de quelqu'un... » continua-t-il d'une voix mielleuse en remontant sa main sur ma cuisse.
    « Ecoutez... » commençai-je, n'y tenant plus.

    Cependant, il profita du fait que j'ai la bouche ouverte pour y fourrer sa langue. Affolé, j'essayais de le repousser, mais il était bien plus fort que moi et m'enserrait dans ses bras puissants tout en m'embrassant sans douceur. Cette présence incongrue dans mon corps me dégoûtait au plus haut point. Brusquement, il me fit basculer en arrière de façon à ce que je soit allongé sur le dos avant de se mettre sur moi. J'étais écrasé par le poids de son corps et ma détresse faisait que j'avais d'autant plus de mal à respirer. Au bout d'un supplice qui m'avait semblé durer une éternité, il cessant enfin d'agresser ma bouche. Son goût flottait encore, bien présent, sur mes papilles gustatives. J'avais envie de vomir. Je tremblais tant c'était abjecte. Pourtant, Nakahara ne se démonta pas et je sentis sa main descendre le long de mon ventre pour arriver jusque sur la braguette du mini-short qu'il avait exigé que je porte. Je commençai à m'agiter, paniqué, m'arc-boutant contre lui, sans grand succès. Après l'avoir ouverte, il ne l'explora pas tout de suite, préférant palper la peau blanche et douce à l'intérieur de mes cuisses. Il me pinçait et me griffait. La détresse, la honte, le malaise et la douleur me fit monter les larmes aux yeux. Je poussai de temps en temps quelques gémissements plaintifs, le suppliant d'arrêter. Nonobstant, il devait trouver cela excitant, car il poursuivait ses caresses brutales avec plus d'ardeur. Les gouttes d'eau salée roulaient sur mes joues empourprées : je le haïssais, mais je me haïssais aussi. Une fois encore, je tentais de le repoussais loin de moi, mais il me semblait que toutes mes forces m'avaient abandonnées. Sa main remonta, avide, et se glissa dans mon short trop court. Je poussai un petit cri de protestation qu'il étouffa aussitôt avec sa langue, encore. Il posa sa main sur mon intimité, la touchant à travers mes sous-vêtements. Secoué de spasmes de dégoût, j'essayai de me dégager, en vain. D'un point de vue de force pur, c'était courut d'avance avec mes 38kg contre ses 89. Il s'introduit dans mon boxer pour caresser directement ce que jamais il n'aurait du convoiter. Il me faisait mal, ses gestes étaient brusques, pressés par le désir contre-nature qu'il éprouvait pour moi. Je me sentais affreusement incommodé, comme lorsqu'on souffre d'une grippe et qu'on a l'impression qu'on ne va pas survivre à la douleur et à cette sensation de faiblesse et de mal-être intense. Soudain, il retira sa main et se redressa. Je crus que mon supplice était enfin fini lorsqu'il se leva pour se mettre debout à côté du canapé. Cependant, je me rendis compte de ma méprise lorsqu'il défit son bouton et déboutonna sa braguette. Il m'attrapa par le poignet pour que je me lève et appuya ma main contre son entrejambes. Je pouvais sentir son sexe dressé et dur à travers son pantalon moulant. D'une main il descendit son pantalon et son boxer sur ses genoux alors que de l'autre, à présent placée sur ma nuque, il me forçait à me mettre à genoux et approchait mon visage de son bas-ventre. Je louchais, apeuré, sur ce membre qui me paraissait énorme : je n'avais jamais vu en vrai de sexe masculin en érection ( hormis le mien ), et ça me terrorisait, surtout dans de telles circonstances. Je tentai de tourner la tête sur le côté et de me lever, mais il m'en empêcha avec une facilité déconcertante : j'étais bien trop faible pour lui résister. Il prit mon visage entre ses deux mains et le leva vers le sien :

    « Ecoute-moi, Aki-chan, si tu es gentil avec moi, je serais gentil avec toi, d'accord ? Donc tu fais ce que tu as à faire et tout se passera bien, sinon... »

    Je le fixai, mon œil unique embué de larmes. Pas ému le moins du monde, il attendit jusqu'à ce que je baisse le regard ; ce que je fis au bout de quelques secondes, soumis. Puis il m'attira plus près de lui. Vaincu, je desserrais les lèvres et le pris dans ma bouche après un violent haut-le-cœur. Il maintenait encore ma nuque, me pressant davantage contre lui, violemment. Il effectuait un horrible mouvement de va-et-vient avec ses hanches, si bien que je ne pouvais rien faire d'autre que lui faire une fellation, d'autant plus qu'il bloquait ma tête. Mon calvaire dura dix longues minutes pendant lesquelles je crus mourir de honte. Quand enfin il éjacula dans ma bouche, il me tenais si étroitement serré contre lui que j'avais du mal à ne pas m'étouffer. Il me lâcha et je m'écroulais par terre, tremblant de tout mon corps, recrachant cet infâme liquide qui me brûlait la langue et la gorge. Satisfait, il remonta son pantalon, se reboutonna et fit le tour de son bureau pour s'y assoir, m'abandonnant sur le sol, comme un animal. Je sanglotais nerveusement, essuya ma bouche avec le dos de ma main, écœuré. Plus jamais je ne m'adonnerais à de telles pratiques ! Jamais ! Ce porc m'avait traumatisé à vie, je crois bien. Malade de honte et de malaise, je me levai tant bien que mal, les jambes flageolantes, et sortis du bureau aussi vite que je le pus. Cette brusque entrée dans le « monde des adultes » fut l'une des pires expérience de ma courte vie.

    ***


    Ce genre de choses arriva plusieurs fois et jamais je ne dis rien à personne. Je me sentais sale, impur et passais des heures et des heures sous la douche pour tenter d'exorciser le mal, sans succès. Lorsque je sortais, je me sentais toujours aussi dégoûtant. Plusieurs fois, j'avais essayé de lui échapper, mais c'était inutile : il finissait toujours par me mettre la main dessus ( dans tous les sens du terme ) et m'avais menacé de tout dire à mes parents et à Seimei. Il avait assuré que si par mégarde ils venaient à l'apprendre, ils me considéreraient comme une erreur, un être dépravé et sali. Je le crus. J'étais persuadé que Seimei ne m'aimerait plus si jamais il était mis au courant. Je renonçai donc à résister. Un jour, Nakahara alla plus loin que les autres fois : mes chastes fellations ne lui suffisaient plus, il avait besoin de davantage pour éprouver du plaisir à présent. Quand il me convoqua dans son bureau et je m'y pointais docilement, craintif et tremblant, il me saisit violemment par l'épaule et me jeta à plat ventre sur le canapé. Le souffle coupé, prit de cours par cette violence soudaine, je ne pus réagir. Alors que je tentai de me retourner, il me plaqua sur le lit et se mit à califourchon sur moi. Mon odieuse faiblesse m'empêchait là encore de protester, écrasé sous son poids. Ce fut lorsqu'il m'arracha mon t-shirt que je pris conscience de la gravité de la situation. Les yeux écarquillés, j'analysai chaque seconde de la scène avec une lucidité terrifiante. En moins de temps qu'il ne faut pour le dire, il me déposséda de mon short, de mes chaussures et des mes chaussettes montantes avant de retirer mon boxer qu'il contempla avec un plaisir malsain avant de le balancer derrière son épaule. Complètement nu, j'étais privé des dernières barrières qui sauvegardaient mon intimité à présent violée. Il posa une main sur ma tête et appuya dessus pour fourrer mon visage dans un coussin. Je ne compris pas tout de suite pourquoi : voulait-il m'étouffer ? Ce fut quand il m'écarta brusquement les cuisses pour enfoncer son sexe dans mon intimité vierge, sans lubrifiant, que je saisis le but de sa manœuvre : il voulait étouffer mes cris. La douleur était infernale et chaque va-et-vient de sa part m’arrachait un hurlement assourdi par le coussin. La douleur et le déshonneur poussé à l'extrême faisait couler sur mes joues des larmes amères et abondantes. Je n'étais absolument pas habitué à ce genre de pratique et je ne savais pas que c'était aussi douloureux. A moins que ce ne fut mon tortionnaire quoi soit particulièrement brusque. Ce dernier effectua un à-coup particulièrement violent et, fou de douleur, je perdis connaissance.
    ]


Dernière édition par Akio Aoyagi [Akira] le Dim 9 Nov - 19:36, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 19:14

    ***


    Prétextant un état grippal avancé, je restai au lit la semaine suivante avec d'atroces douleurs au bas-ventre, des hémorragies causées par la violence du viol sur mon intimité étroite et d'autres plaies moins visibles qui prendraient du temps à guérir. Je refusais que Seimei vienne me voir trop souvent et pour l'éloigner, je lui disais que j'étais fatigué et que je voulais dormir tranquille. Cette douloureuse expérience dépassait de loin les premiers viols : il était non seulement question d'humiliation et de force dominatrice, mais aussi de brutalité gratuite. Non content d'être un dominateur avide de pouvoir, Nakahara était aussi un immonde sadique. Tout le sang perdu au cours du viol avait était très difficile à dissimuler : j'avais donc expliqué à Seimei que, fatigué par la maladie, je n'avais pas fait attention et été tombé en rollers. Par contre, j'avais tenu à lavé mon sang moi-même et seul. Après ma semaine de convalescence, je sombrais dans une profonde dépression puisque occupé par autre chose que la douleur : je n'avais désormais plus rien sur quoi me concentrer. Mon Amour était follement inquiet de mon voir détruit de la sorte, si bien qu'il vint me voir pour réclamer la vérité. Après une faible résistance, je fondis en larmes, m'enroulant dans mes draps. Je ne cessais de m'excuser, bafouillant des propos incompréhensibles devant un Seimei au visage décomposé par la tristesse de me voir ainsi. Assit sur le rebord du lit, il posa un main tendre et rassurante sur ma tête. Je le repoussai en sanglotant :

    « N-ne me touche p-pas ! Je suis... sale et dé-dégoûtant ! Je suis d-désolé, Seim-mei ! V-vraiment désolé ! Par... pardonne-moi ! »
    « Je ne comprend pas. » commença-t-il, abasourdi. « Pourquoi dis-tu ça ? De quoi t'excuses-tu depuis tout à l'heure ? »
    « Pardon, pardon, pardon ! J-je te supplie de m-me pardonner, je... »
    « Mais te pardonner de quoi ? ! » s'exclama-t-il, vraiment inquiet.
    « Je... Nakahara... Il m'a... J'ai été... D-dans son bureau... Su-sur le canapé... C-ça fait d-deux mois que... qu'il me... »

    Je n'eus pas besoin d'en dire plus pour qu'il comprenne. La mine d'abord décomposé, il finit par entrer dans une rage folle, insultant mon producteur de tous les noms. Même en colère il était beau, si ce n'était davantage. Le feu semblait irradier de toute sa personne. Je crus qu'il allait enflammer ma chambre. Je me recroquevillai dans mon lit, comme si cet accès de fureur était dirigé vers moi. Je me lamentai entre deux sanglots :

    « Seimei ! Je te j-jure que je ne voulais pas ! Mais j'étais t-trop faible pour... lui résister ! Je t'assure que j-j'ai voulu refuser, m-mais... »

    Pour toute réponse, il se calma, se rassit sur le lit et m'attira doucement contre lui. Il me serra tendrement dans ses bras et murmura :

    « Akio-chan... Tu n'es pas sale ou impur. C'est lui qui est le plus dégoûtant dans l'histoire. Toi, tu n'es pas coupable, c'est lui qui est en tort. D'ailleurs, il devrait mourir pour ce qu'il a fait. Moi je t'aime plus que tout, et ce n'est pas un connard de pédophile qui va y changer quelque chose. Je t'aime, Akio. »

    Peu à peu, calé contre son corps, mes pleurs se calmèrent et mes tremblements s'estompèrent. Je fermai les yeux, appaisé, et murmurai :

    « Moi aussi... Je t'aime, Seimei. »

    ***


    Suite à cette discussion, nous décidâmes de partir une bonne fois pour toutes. Ne pouvant me résoudre à m'en aller sans quelques affaires, j'emportai ce qui me tenait le plus à cœur, à savoir tous nos vêtements et rollers à tous les deux, mon MacBook et quelques jouets, dont ma peluche grenouille, ma préférée. Laisser le reste de mes affaires comme ma guitare électrique et mon immense collection de mangas, anime et jeux vidéos me brisait le cœur, mais nous ne pouvions tout prendre, étant déjà assez encombrés comme ça pour les vêtements. Cependant, j'espérais ardemment récupérer le reste de mes biens plus tard, quand nous serions installés. Je n'oubliai pas de prendre mon livret d'épargne avec moi, mon portefeuille dont ma carte de crédit, mon téléphone portable, mon appareil photo et mon iPod de même que leurs chargeurs. Je laissai Seimei rassembler ses propres affaires personnelles qu'il désirer emporter. Raisonnable, il n'emporta que peu de choses comparé à moi. Via mon ordinateur, je demandai à mon Amour de pirater la banque pour empêcher quiconque de surveiller, bloquer ou détourner mon compte en banque. Après tout, j'avais eu le temps d'accumuler pas moins de quatre milliards de Yens : c'aurait été bête de laisser mes bourreaux en profiter à notre place ! Nous partîmes donc sans nous retourner, prêt à tout affronter ensemble.

    ***


    Au bout de quelques jours, je me rendis compte que ce n'étais pas si facile de vivre dans la rue : cela faisait 3 jours et je n'avais pas mangé et peu dormi. A bout de force, j'appelai Yutsuki sur son portable privé ( j'étais un privilégié mine de rien ! ) afin de lui demander de l'aide : de la nourriture et pourquoi pas un toit pour quatre jours tout au plus. Au début peu enthousiaste, il était plutôt enclin à refuser. Au cours de la conversation, il finit par me demander la raison de ma fugue. Sans trop m'étaler sur les détails et après hésitation, je lui expliquais vaguement. Soudain, mon ami fut vif et me demanda des détails comme le coupable, le moment et le lieu, presque agressif. Paniqué, je lui dis ce qu'il voulait et il me raccrocha au nez après avoir juré que mon ancien producteur irait en prison. Perplexe, je laissai tomber et me refugiai dans le bras de Seimei. Ce dernier ne semblait pas très heureux que Yutsuki se mêle de nos histoires et resta silencieux. Quelle ne fut pas ma surprise lorsque je vis le policier et sa dégaine d'adolescent se pointer dans la ruelle où nous avions trouvé refuge, suivit de près par Onigami ! Fou de joie, je ne pus m'empêcher de m'exclamer : « Tora-chan ! » et de me jeter contre lui pour lui faire un câlin. De plus en plus maussade, Seimei nous rejoignis, contemplant Yutsuki d'un œil hostile. Contre toute attente, Mr le Tigre m'accueillit chez lui, me forçant presque à le suivre. Je ne savais pas bien si c'était par amitié ou par pitié, mais en tout cas j'avais un toit provisoire. Arrivé chez lui, je m'endormis tout de suite après avoir mangé, collé contre un Seimei muet comme une carpe. C'est un peu triste que je sombrais dans un sommeil agité mais plus réparateur que mes dernières nuits.

    Quand je me réveillai le lendemain matin, j'étais tout seul dans la maison. Un peu perdu, je descendis dans le salon de son immense maison ( pour ne pas dire manoir ) et allumai la télé. Je tombai sur la chaîne des informations et ce que j'y vis m'estomaqua : Nakahara, mon ancien producteur, avait été retrouvé mort chez lui. Bouché bée, ne sachant pas trop si je devait être heureux ou pas, je fixai l'écran. Soudain, j'entendis la porte s'ouvrir et Yutsuki, Onigami et Seimei entrèrent. Je me levai d'un bond et courus vers eux, bafouillant :

    « C'est vous qui... ? »

    Ils ne répondirent pas directement, mais je sus que j'avais raison. Quelque part, j'étais très touché : ils m'avaient vengé de ce salopard dégueulasse. Pourtant, tout n'était pas si rose : mon Amour ne parlait pas ou peu, et quand il ouvrait la bouche, c'était sèchement qu'il s'exprimait. Etait-il... jaloux ? Jaloux de Yutsuki ? Pourtant, il faudrait bien cohabiter puisque pour le moment, nous partagions tous le même toit. Le fait d'être « disputé » avec Seimei me désespérait et j'espérais bien arranger la situation... En attendant, j'ai l'impression que je ne vais pas avoir le temps de m'ennuyer pendant ce séjour illégal chez le chef de la police en compagnie de deux humanoïdes tous deux survoltés à leur manière... Ca promettait !

      _____PERORAISON ~ Sur ce, je vous souhaite une excellente soirée.

    Akio } Child with broken wings. Agito33ah9 Akio } Child with broken wings. Thagitocallingtanyaonthwp3 Akio } Child with broken wings. Agito42vs3

    « Enfin, dans cette édition de News9, nous avons appris que l'idol Akio Aoyagi, alias Aki, n'avait toujours pas été retrouvé. Cependant, la police est toujours à sa recherche. Recherches encouragées par la mère du jeune homme de quatorze ans qui soutient que son fils ne peux pas être le meurtrier de son producteur Takeshi Nakahara, assassiné quatre jours après sa disparition. Le chef de la police de Tokyo, Yutsuki Majinai, dément également cette hypothèse qu'il juge absurde, mais a assuré qu'il ferait tout pour retrouver le jeune fugueur. Si jamais vous apercevez ce garçon où son humanoïde dont vous voyez les photos s'afficher sur votre écran, veuillez contacter la police, s'il vous plaît. Sur ce, je vous souhaite une excellente soirée. »
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 19:33

#


    • { SECOND ME *


Akio } Child with broken wings. Agito8kf8 & Akio } Child with broken wings. Akito1dx1


    Nom » Aoyagi { 青柳}.
      Signification du nom » { voir plus haut }

    Prénom » Akira { アキラ } & Akio { 明男 }.
      Signification du prénom » Etant écrit en katakana, Akira ne se prête à aucun signification particulière.
      Pour Akio, voir plus haut.

    Surnoms » Akira se surnomme et est surnommé « Shark » dans la Floating World, à cause de ses « crocs » et de cette manie qu'il a de « dévorer » les gens.
    Quant aux surnoms d'Akio, ils ne changent pas.
    Statut » Criminel sans foi ni loi & musicien de rue.
    Classe Sociale » Changeante. Cela dépend de ce qu'Akira fait ou ne fait pas. Il est cependant plus souvent pauvre que riche, mais il s'en contrefiche. Idem pour Akio.

    Me & Myself »
    Akio } Child with broken wings. Agito27cp7 Akio } Child with broken wings. Agito37uu3 Akio } Child with broken wings. Thagito3qg8
    &
    Akio } Child with broken wings. Akito4wo4 Akio } Child with broken wings. Akito3bz2 Akio } Child with broken wings. Akito6sy9

    Petite idol déchue le jour et requin affamé la nuit. Dans le monde des rêves, c'est Akira qui mène la danse, effaçant son petit protégé à son profit. Dans la Floating World, il peut enfin développer tout son potentiel, sans frein ni loi pour entraver sa progression dévastatrice. Il est comme « invincible », ou presque. Ce n'était pas dur de le devenir : il utilisait juste ses « crocs » pour éliminer ses ennemis autour de lui, dans un bain de sang, jusqu'à ce qu'il devienne connu comme « Shark », un des plus grands criminels que compte ce monde. Dépecer les idiots qui se mettent en travers de son chemin, voilà sa route. Il se fiche d'avoir des amis et emmerde royalement l'esprit de camaraderie. Tout ce qu'il veut, c'est continuer à laisser des marques de son passage sur le corps de ses victimes déchiquetées par ses lames et rider. Car Akira est un fameux rider, à l'aise sur ses rollers comme s'ils faisaient partie intégrante de son corps, ces rollers avec qui il défit les lois de la gravité et de l'humainement possible. Cette sensation de voler et de pouvoir s'écraser à tout moment lui donne des frissons. Ces plaisirs violents, cette grisante impression d'avoir le cœur au bord de la rupture, cette tension, la frontière entre la vie et la mort : c'est ça qui le fait frémir. Oui, Akira est fou à lier, mais qu'importe ? Vu qu'il n'a pas le loisir de se déchaîner dans le monde réel, autant qu'il se défoule quelque part, non ? Ne sait-on jamais si se retenir jusqu'à l'explosion faisait péter un câble à Akio ? De toute façon, ce trop plein de frustration et de haine doit bien s'évacuer, et c'est Akira qui s'occupe de cette noble tâche ! Cependant, pour ne pas faire de tort à son double diurne, le requin prend soin de se couvrir le visage lorsqu'il part de folles virées de ride mortels. Sa fameuse veste orange aux manches attachées dans le dos est munie d'une capuche et d'une partie avant faite de tissu avec deux ouvertures ménagées pour les yeux qu'il attache à son capuchon, de façon à cacher son visage tout en voyant ce qu'il se passe. Cette apparence est d'ailleurs assez flippante et ne manque pas de rappeler certains films d'horreur ( ici ).

    Sa façon d’agir peut sembler assez atypique : il reste invisible et insaisissable quelques heures, errant entre le ciel et la terre avec Seimei, celui qui se rapproche le plus d'un coéquipier, d'un frère d'arme ou d'un meilleur ami ( le seul ). Puis, soudain, il se manifeste violemment, rapide comme un requin en pleine chasse, soit en tendant un piège à une cible bien définie à l'avance, soit en lançant un défi « officiel » à celui qui sera assez courageux ( suicidaire ? ) pour se mesurer à lui et à Seimei, éventuellement. Récemment, il s'est allié au First Ennemy, Isklive, par intérêt. Bien que ce dernier le prenne pour sa peluche, pour un gamin, Akira ne se laisse pas démonter et est prêt à tout pour lui prouver sa valeur et son mérite. On ne traite pas le Shark ainsi, naméo ! Evidemment, il ne reste pas H24 avec lui : son mental ne le supporterait pas et il risquerait de faire un attentat suicide géant dans la Neville ( u_u ). A vrai dire, le requin supporte seulement la présence de Seimei et Akio ( donc lui-même xD ) à ses côtés en permanence et ne fait confiance à personne d'autre qu'eux. Disons que s'il s'est allié à Isklive, c'est pour être à peu prêt sûr de ne pas l'avoir sur le dos en tant qu'ennemi ( aussi dure soit sa peau de squale, il ne fait pas le poids face à lui ) et pour avoir un éventuel renfort en cas de besoin. Bien sûr, il est prêt à rendre la pareille à ce dernier s'il a besoin de lui.

    Ayant presque en permanence les bras attachés ( par vanité sûrement, pour prouver qu'il n'a pas besoin d'eux pour éliminer quelqu'un ), Akira se bat à l'aide de roller équipés de moteurs donc les roues ( mais aussi le reste ) semble composées de lames comparable à celles d'un harpon ( ici ou ). Il se sert également de quatre longues lanières de tissus, attachées à ses jambes, terminées par des crochets qui déchiquettent ses ennemis lorsqu'il ride ( ici ). En effet, lorsqu'il effectuent des tricks ( figures en roller ), ces rubans tranchants propulsés à grande vitesse dans l'air lacèrent tout ce qu'ils rencontrent, en particulier la chair humaine.

    Cependant, Akio n'est pas complètement mit de côté puisqu'il est bel et bien là ! Cependant, il est plus un boulet qu'autre chose pour notre très cher requin ! En effet, bien que adorable et plein de bonne volonté, le jeune garçon freine considérablement la progression d'Akira lorsqu'il est avec ce dernier : le requin étant chargé de sa protection, il ne peux que se préoccuper du sort de son protégé, étant obligé de négliger le reste. Akio essaye pourtant de se rendre utile, mais il semble que le destin s'acharne à lui faire tout rater, à moins qu'il ne soit d'une maladresse exemplaire ( c'est sûrement ça ! xD ). Mais comme on dit, l'enfer est pavé de bonnes intentions... Histoire de remplir leurs poches, le garçon chante, danse et joue de la guitare dans la rue.



#

    * REALITY SHOW *

    Personnalités sur l’avatar » Akito & Agito Wanijima ♥
    Prénom » Camille ( t'enlèves le "m" et ça fait "Caille" ! Bwahahaha ! //SBAAF ).
    Pseudos » Kana =3
    Âge » 16 ans.
    Sexe » Hermaphrodiiiiite ! //SBAAAF ! Ze suis une fille ( ou bien une transexuelle... Ok, ok, j'arrête de raconter des conneries xD ).
    Comment trouvez-vous le contexte ? Très intéressant et extrêmement bien réfléchit ! J'ai d'ailleurs mis un certains temps avant d'en saisir toutes les subtilités... ( ou sinon, c'est moi qui suis une sombre crétine xD )
    Et le design ? Très beau ! La bannière et les boutons "verrouillé", "nouveau message", etc. sont très réussis, de même que tout est bien harmonieux ! Le seul truc qui me perturbe, c'est qu'étant habituée aux fonds noirs, je ne sais pas pour quelles couleurs de police opter afin que ça rende bien sur le fond... =/
    Où avez-vous connu le forum ? Par Isklive X3
    In My Head ? CODE BON BY YUTSUKI <3
    Quel parfum ? CODE BON BY YUTSUKI <3

    Quelque chose à ajouter ? Uuuuuh... Prenez bien soin d'Akio et sinon, j'espère que vous avez d'assez bonnes jambes pour survivre à Akira ! Quoique, Akio est lui aussi un danger public, à sa manière... :3 Et ceux qui ont tout lu ont du courage ! xD


Dernière édition par Akio Aoyagi [Akira] le Mer 26 Nov - 19:17, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. EmptyDim 9 Nov - 20:04

    Et bien c'est une superbe fiche que nous avons là ! ^o^

    Après une lecture en avant-première, j'ai l'immense plaisir de te valider chère Kana !


    >> Classical People.
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MessageSujet: Re: Akio } Child with broken wings.   Akio } Child with broken wings. Empty

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