. Floating Word & Floating World }
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.



 
AccueilAccueil  RechercherRechercher  Dernières imagesDernières images  S'enregistrerS'enregistrer  Connexion  
-21%
Le deal à ne pas rater :
LEGO® Icons 10329 Les Plantes Miniatures, Collection Botanique
39.59 € 49.99 €
Voir le deal

 

 Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.

Aller en bas 
AuteurMessage
Invité
Invité
Anonymous



Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Empty
MessageSujet: Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.   Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. EmptySam 4 Avr - 21:26


    Spoiler:


«Dis moi, toi, es-tu en vie ? Dieu, que ton corps semble mort, qu'une brindille désséchée, que ton corps maigre semble synonyme de néant ! Tes yeux, à demi-clos, reposent déjà peut-être, sordide image, dans le repos éternel. Avec tes cheveux électriques, tu devrais te faire remarquer, mais ton teint blafadre te rend presque transparent. le peu de vie qui t'habite n'est que chimère ! Toi, es-tu en vie ?

Ton bras, si maigre, si osseux, dieu ! presqu'à la limite de l'horreur, ce bras ballant que tu laisses à la merci du vent ! que tu exposes aux regards indiscrets et pleins de curiosité morbide des passants ! Ton bras déchiqueté par les nombreuses seringues qui l'ont transperçé, ton bras à lui seul semble témoigner du poison qui t'habite. Ce n'est pas du sang qui coule dans tes veines, c'est la mort elle-même ! Toi, tu n'as plus rien de vivant, toi, tu n'es rien ! Reflet de cette époque décadente, reflet de tout ce que l'on méprise, reflet du rien et du néant, Elek, tu es déjà mort !
Et pourtant encore, tu brilles, tu irradies de mystère et la mort qui t'habites et te manies, pathétique marionnette, attire, tremblante ironie, ceux qui sont encore plein de cette vie que tu as rejeté, cette vie qui t'a abandonné ! Déçus, ils la recherchent dans tes bras ! Ils étouffent d'un vide assourdissant qu'ils croient, naifs ! pouvoir combler dans de vaines étreintes, sans se rendre compte que déjà, c'est la mort qu'il embrassent !

Qui a dit que la mort n'était pas amour ? Qui a dit qu’elle ne pouvait prendre les traits délicats d’un jeune homme en fleur ? Mais toi, toi, tu lèves soudainement tes yeux, et l’on ne sait plus alors, marionnette aux yeux étoilés, qui tu es ! Est-ce seulement la mort qui t’accompagnes et t’habites ? Vermine que tu es, toujours tu te relèves ? Toi… Qui es-tu ? Dans tes yeux d’une beauté sans pareille l’on se perd, et ta voix si douce nous emmène vers des pays insoupçonnés. Toi…

La mort n’a jamais été aussi belle.
»



WHO AM I ?

LOVE IS WHAT YOU WANT IT TO BE.


    • { FIRST ME *


Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Akumaorangeborder


    Nom : Jaszczurski } Oh, comme il lui va bien, ce nom, comme il lui sied à merveille ! A croire qu'il était né pour le porter ! Jaszczurski, le fils de la Salamandre ! Que d'ironie dans ce nom... La salamandre, le démon du feu, animal mythique hantant toutes les civilisations que cette terre ait porté, elle est partout et nul part à la fois, ce n'est qu'un mythe, et voilà qu'arrive son fils, le fils de ce symbole de feu, le fils de l'imortelle. Car oui, la Salamandre ne peut mourir, on dit que son sang est si froid qu'elle transforme en glace le plus puissant des brasiers ! On dit qu'elle peut se régénérer à volonté, ô, symbole de la vie éternelle, de la pureté, la chasteté...
    « Nutrisco et extinguo » Je m'en nourris et j'éteins. Je me nourris du mal et je l'annihile. Que c'est beau. Que c'est drôle. Elek est aussi indestructible que la salamandre dont il semble être le fils indigne. Ah, Elek ! Elek la trainée, Elek, la putain. Gamin de glace fils du feu. Aussi mystérieux et controversé que celle dont il porte le nom, il n'est qu'une ombre traversant votre vie. Ombre ô combien éblouissante, cependant.
    Pseudonyme : Jones } A quoi bon se fatiguer à donner ce nom compliqué qu'aucun de ces orientaux ne comprendra ni ne prononcera correctement ? Elek Jones. Impersonnel. Parfait.
    Prénom : Elek } Sans commentaire.
    Surnoms : None } Au bon plaisir de ces messieurs.
    Sexe : Masculin } Jusqu'au bout de ses ongles déchiquetés par ses dents cruelles.
    Age : Quinze – presque Seize. } Tu as encore toute la vie devant toi, mon chou. Tu as encore tellement de déceptions à avoir, tu as encore tant de malheurs à vivre, tant de bonnes choses, aussi. Mais toi, tu n'en as plus rien à foutre. Toi, tu t'en fous, Elek, hein. Déjà, tu es vieux, et fatigué. Las de cette vie.
    Statut : Chanteurs des rues – Gigolo à mi-temps.
    Classe Sociale : Pauvre } Quoi d'autre. Pauvre, tellement pauvre. S'il n'avait pas ce beau minois, vous ne le verriez même pas. C'est à peine s'il est transparent, à s'égosiller sur ses chansons, debout sur ce trottoir, saignant ses doigts sur sa guitare de mauvaise qualité. Son corps fatigué finira peut-être par expirer, à force de dormir sur ce banc, la nuit.

    Questionnaire.


    • L'amour? Stupide illusion qui te coutera 100$ la nuit, chou.
    • L'amitié? Elle va pas m'remplir le ventre.
    • La confiance? A tes risques et périls.
    • La musique? Plus qu'un rêve, un cauchemar qui détient mon âme... Content ?
    • Le surnaturel? J'attends impatiemment que SuperMan vienne me sauver.
    • La chirurgie esthétique? Hum. Etant naturellement beau, je ne peux sûrement pas comprendre ceux qui y ont recourt. Je ne peux donc que les mépriser.
    • L'actualité? Je n'ai même pas d'appart. Et j'suis pas payé pour regarder la télé.
    • Les Oubliés? Chimère.
    • La Gommose? T'aurais pas une clope ?
    • Chanson favorite? Si j'étais assez étriqué d'esprit pour n'en avoir qu'une.
    • Personne admirée? Tu me donnes un milliard, je te jure que je t'hérige un autel, chéri.
    • Mûgen Corporation? Fuck.
    • La Politique du gouvernement? Le jour où ils se soucieront de moi, j'ferais de même.
    • La théorie des deux mondes? C'est dingue c'que les alcoolos sont imaginatifs.
    • Un mot a quelqu'un en particulier? Ecoute-moi.
    • Les médias? Tu trouves pas que tes questions se ressemblent un peu ?
    • Vin ou bière ? Vodka.
    • Lieu favori ? Cet immeuble pourri, et tout crasseux. Celui où on allait, ensemble. Bref.


    «Ce qui est dérangeant chez les gens vraiment beaux, c’est que leur beauté, irréelle, paralyse. Les gens vraiment beaux rendent mal à l’aise, comme si leur aura de perfection tenait à l’écart le commun des mortels. Ce qui est agréable chez Elek, c’est que sa beauté est sale. Elle attire autant pour sa perfection que pour ses inombrables défauts. C’est une beauté impure, salie, souillée. Il n’a pas cette fierté propre aux gens jeunes et beaux qui écrase les autres. Sa fierté à lui, elle a déjà été piétinée, de nombreuses fois. La beauté d’Elek n’est ni fière ni écrasante. Elle ne fascine non pas par son éclat mais par la part d’ombre qui la compose. Savant mélange d’ange déchu et de démon solitaire. Beauté triste qui au contraire de paralyser réveille la pitié dans le cœur des autres, l’intérêt malsain. La compassion comme la perverssion. Sans fierté, la beauté, la perfection n’attire que le mal, que le plaisir de la chair honteuse. Sans fierté, elle ne peut que se souiller.
    Ce qui est agréable chez Elek, c’est que sa beauté est sombre et n’a rien de candide malgré son jeune âge. C’est une beauté délicate, mortelle et morbide, une rose rouge qui a perdu ses épines et dont les pétales, fragiles, risquent de s’envoler, au moindre coup de vent. Pourri de l’intérieur, tellement beau de l’intérieur. La beauté furtive de l’éphémère.
    Ce qui est agréable chez Elek, contrairement à ces gens jeunes et beaux, c’est qu’il a déjà l’air mort, alors personne ne culpabilise de le détruire un peu plus.
    »


Dernière édition par Elek Jaszczurski [Sin] le Sam 4 Avr - 22:09, édité 2 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Empty
MessageSujet: Re: Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.   Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. EmptySam 4 Avr - 21:33

Song of Dream :

HOW MANY SHIPS LOST THEIR WAYS HEADING TO MY SUN ?

« Le paysage était gris. Uniformément gris, comme tous les jours. Peu importe la saison, la Pologne était grise. Le ciel était gris, lourd de milliers de nuages que la lumière du soleil semblait n'avoir jamais pénétré. La ville était grise, que ce soit des routes tristement alignées aux immeubles en béton armé défoncés. La vie était grise ici, et c'était la seule que l'enfant connaissait. »

YOU NEVER HAD A LOOK AT THE CLOUDS.

    - Elek ! Viens ici ! De suite !
    L'enfant de feu aux cheveux couleur néant continua à courir, sans même se retourner. Ses doigts râpeux la serraient comme si elle avait été la plus précieuse de toutes. Il s'enfonça sans hésiter dans la ville peuplée de gris. Bientôt, il disparut dans le paysage triste, sa tignasse noire se fondant dans la couleur ambiante. Il se savait hors d'atteinte mais courait encore, jusqu'à brûler ses poumons par le froid glacial qui régnait. Il aurait sûrement neigé si la pollution n'avait pas formé comme une couche de crasse stagnante au dessus de ces immeubles délabrés. Le garçon ne s'en souciait pas et marchait à présent calmement dans le gris, insensible au vent tranchant qui le défiait. Il ne baissa pas les yeux vers l'homme qui, adossé contre cette carcasse de voiture rouge, datant sûrement de la fin du siècle dernier, lui proposa en bégayant une gorgée de sa vodka frelatée. Elek savait où il allait. Il passa sous le porche sans frissoner, ce même porche où subsistaient encore des traces de sang sur les murs, où les fondations en bronze étaient à nues et manquaient de s'écrouler. Ca puait la pisse et l'alcool. Le vent s'engrouffra dans le refuge et le gamin la serra contre son coeur, comme pour la protéger. Alors que pendant quelques secondes les rayons du soleil éphémère percèrent le pâte lourde et grise que formaient les nuages, l'enfant s'assit sur le haut du muret gris qui bordait la cour abandonnée. Elek la déposa sur ses jambes, l'embrassa. Il caressa doucement ses courbes, dessina de son doigts ses formes sensuelles, lui parla doucement, presqu'amoureusement.
    Et puis, finalement, dans un soupir, il se mit à chanter. Sa voix, timide d'abord, prit peu à peu de l'assurance, claire, délicieuse, aussi légère qu'une perle de rosée, aussi douce qu'une caresse maternelle, aussi triste que ce ciel d'hiver. Ses doigts, agiles, se mirent à carresser le manche de son unique amie, et c'était au fond sûrement le son de cette guitare rouillée et déglinguée de toute part qui donnait à ce couple insolite un tel charme, poignant. Quel âge avait-il ? Son visage aux joues pleines trahissaient son enfance encore palpable, et la maitriste presque parfaite que l'enfant exerçait sur son instrument semblait presque irréelle, comme si cette guitare au son sec et ce gamin à la voix triste ne formaient qu'un.
    L'endroit était désert. Un désert de gris et de triste. Elek, cet orphelin des rues chantant au hasard du vent, ne ressentait pas la solitude qu'inspirait ce lieu. Tout simplement car seul, il ne l'était pas. Il ne l’était jamais. La peinture rouge de la guitare s’écaillait depuis longtemps, et il devait passer tellement de temps à l’accorder. Et puis, il manquait une cheville, et elles étaient rouillés, difficiles à tourner. Les cordes ne sonnaient pas très bien, de mauvaise qualité. Et pourtant, à ses yeux, c’était la plus belle de toutes, c’était la seule, l’unique, c’était son amie, fidèle, toujours à ses côtés. Seul, il ne l’était jamais, Elek, ce gamin serrant constamment cette guitare pourrie contre son cœur.

    YOU’RE NOT EXACTLY WHAT YOU SEEMED.

    - Comment tu t’appeles ?
    L’enfant leva les yeux vers la petite fille. Il ne l’avait pas vu arriver. Ses doigts continuaient à voler sur le manche de sa guitare, alors que ceux de sa main droite caressaient les cordes, comme si elles étaient indépendantes de la volonté du garçon. Ses yeux calmes abandonnèrent ceux de l’autre, et se posèrent à nouveau sur son amie. La petite fille le regardait, droite et silencieuse, le dévorant du regard. Elle ne se laissait pas porter par la musique. Elle le regardait sans ciller et elle le haissait d'être si beau.
    La dernière note résonna longtemps dans le désert gris. Elek se décida finalement à regarder la petite fille réellement. Ils devaient avoir environ le même âge, peut-être Elek était-il un peu plus âgé, mais sa carrure frêle, à la limite de la maigreur, était trompeuse. Elle n’était pas vraiment belle, mais sa façon de se tenir, son air distingué prouvait sa naissance élevée, et lui conférait un certain charme, une dignité délicate. C’était une impression de pureté qui s’échappait de cette enfant aux cheveux d’ange.
    - Et toi, tu t’appeles comment ?
    - Une fille ne peut répondre à ce genre de questions venant d’un inconnu.
    Elle avait dit ça d’un air espiègle et amusé, exaltée sûrement de l’attention que lui portait cet enfant au charme certain. Lui ne souriait pas. Il dit d’un air boudeur :
    - Je resterais toujours un inconnu si tu ne me dis pas ton prénom.
    Le rire de la petite fille était clair, léger.
    - Tu n’es pas bête. Je m’appele Emily.
    - Tu n’es pas polonaise ? Demanda l’enfant, intrigué. Il avait un peu relâché la pression qu’il exerçait sur sa guitare, regardant, pour l’une des premières fois de sa vie, quelqu’un dans les yeux avec l'intention de se noyer dedans. C’était quelque chose qu’Elek, d'ordinaire, n’aimait pas, et qui le rendait mal à l’aise.
    - Et toi, comment t’appeles-tu ?
    - Elek.
    Elle lui adressa un sourire et l’invita à descendre de son pied d’estale. Il obéit. Pour l’une des premières fois de sa vie, cet orphelin teigneux obéit à un ordre sans même y réfléchir réellement, comme par automatisme.
    Elle n’était pas vraiment belle, mais elle l’intriguait.

    YOU SEE IN HEAVEN, ANGELS DO GET BORED BABY, LIKE ME, LIKE YOU.

    - Elek ?
    La religieuse entra dans la chambre de l’enfant. Allongé sur son lit, des écouteurs dans ses oreilles, celui-ci ne l’entendit pas arrivé. Cela arrivait souvent. Elek vivait dans son monde. La femme s’approcha de lui et retira l’un des écouteurs de l’oreille du jeune adolescent. Il ouvrit un œil, doucement, et ses yeux fatigués glissèrent lentement vers la religieuse agenouillée. Puis il les referma.
    - Elek ? Répéta-t-elle.
    - Huuum… Finit-il par grogner.
    La femme fronça les sourcils, et arracha violemment le deuxième écouteur des oreilles du garçon.
    - Elek ! Pourquoi n’es-tu pas à l’école !
    Le garçon grogna à nouveau, et la femme soupira, comme un échos. Elle était habituée à ce genre de comportement, mais sûrement pas de la part de gamins d’une petite douzaine d’années. Elle se releva, tandis que lentement, doucement, Elek s’éveillait. Alicia se souvenait encore de ce jour d’été où ils avaient trouvés ce nourrisson de quelques mois au pied de la porte de l’orphelinat de Cracow. C’était des pratiques qui n’existaient plus, en théorie. En théorie. L’enfant s’assit au bord de son lit, passa une main dans ses cheveux corbeaux. La femme balaya la chambre du regard. Des affiches de groupes de rock d’époques et de style variés couvraient les murs de la pièce, par terre, quelques partitions jonchaient le sol, dans un coin, un pupitre rouillé. Autrement, aucun vêtement ne trainait, tout était parfaitement rangé. Elek aimait les choses bien rangées, propres.
    - Elek …
    Le ton de sa voix était teinté de cette lueur de déception que l'enfant connaissait par cœur. Il leva ses yeux bleus vers elle.
    - D’où sort-elle ?
    L’enfant ne suivit pas le regard de la femme. Il savait bien de quoi elle parlait. Il l’avait posée contre le mur. Elle était noire, le vernis était brillant, la forme sophistiquée et séduisante. Alicia n’y connaissait rien. Cependant, l’inscription « Fender », en bas là, ne lui inspirait rien de bon. Elle n’haussait pas la voix, aucune colère n’y transparaissait. C’était ce qui énervait tant Elek. Cette bienfaisance, cette gentillesse insupportable poussée jusqu'à la mièvrerie dégoulinante.
    - Ca ne te regarde pas, Alicia, finit-il par cracher, vénéneux.
    - Elek, tu n’as même pas douze ans. Comment peux-tu t’acheter de telles choses ?
    - C’est pas une chose, grogna l’enfant avec toute l’innocence liée à son jeune âge.
    - Peu importe… Réponds à ma question.
    Si la femme était fatiguée de cet enfant, lui était exaspéré. Il n’aimait pas décevoir, il aimait la perfection. De toute façon, c’était toujours pareil. Tout le monde finissait par s’abandonner joyeusement et dans un consentement mutuel puant d’hypocrisie et de faux sentiments. L’amour n’est qu’une douce illusion dans laquelle le commun des mortels n’hésite pas à se noyer pour oublier leur triste quotidien. Jouer avec est tellement simple. C’est toujours pareil. Avec sa taille svelte, son physique androgyne et délicat, Elek n’avait jamais eu de mal à séduire. Toujours, avec son passé aux épisodes datant d’un autre temps, il s’était attiré la compassion des autres. La compassion, l’autre mot pour « pitié », utilisé pour ne pas vexer. Elek savait ce qu’il inspirait et jouait avec pour obtenir ce qu’il désirait. On ne l’aimait pas vraiment pour lui, de toute façon. On l’aimait parce que tel un miroir, il renvoyait l’image que l’on attendait de lui. Sans surprise. Rassurant. On l’aimait car il était agréable. Sans plus. Il attirait la pitié, c’est alors si simple de prétendre l’aimer, de confondre. Ca n’était pas vraiment de l’amour. Et c’était pareil pour Alicia, comme pour tous les autres. Elle ne l’aimait pas. Elle en avait l’impression. Elle s’inquiétait parce que c’était son devoir. Elle s’inquiétait parce qu’elle se souvenait le gentil petit animal craintif qu’il avait été et qu’elle avait peur du monstre qu’elle le voyait devenir.
    Il sourit, d’un air candide et adorable, et se leva. Il déposa un baiser sur la joue creusée de la religieuse, et avec ses doigts fins, il carressa ses mains frippées, déliant ses doigts de leur emprise sur ses écouteurs, tout en évitant toujours son regard. D’une voix suave, il susurra :
    - Ne t’inquiètes pas, Alicia, je ne fais rien d’illegal, tu me connais.
    L’enfant boucha ses oreilles en lançant « God save the queen » des Sex Pistols et lança à l’égard de la jeune femme d’un air enjoué « Je vais à l’école ! » tout en empoignant sa toute nouvelle guitare.
    La femme soupira et regarda la porte se refermer sur son petit protégé. Il lui en donnait, du soucis.
    Ce soir encore, elle prierait pour lui. C’était tout ce qu’elle pouvait faire.

    I DON'T REALLY LOVE YOU... BUT IT'S OKAY. YOU DON'T REALLY LOVE ME EATHIER.


Dernière édition par Elek Jaszczurski [Sin] le Sam 4 Avr - 22:54, édité 5 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Empty
MessageSujet: Re: Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.   Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. EmptySam 4 Avr - 21:49


    - Tu t’es fait un nouveau piercing, Elek ?
    - Hum.
    Il ne la regardait pas. Son regard rêveur fixait au loin un point invisible, et Emily en était irritée. Il n’avait plus rien de l’enfant mystérieux dont elle était tombée amoureuse. Elle était fatiguée de ses sautes d’humeur, de sa rebellion permanente contre tout le monde, et surtout du peu d’attention qu’il lui témoignait. Gamine pourrie gâtée, Emily aimait être vue, adorée, admirée. Elle aimait être aux côtés d’Elek, car ainsi, elle ne passait jamais inaperçue. Elle savait bien que le garçon se servait d’elle et de sa fortune mais cela ne la dérangeait pas. Elle était tombée amoureuse de cet enfant à la voix triste et aimait malgré elle cet adolescent cupide et qu’elle trouvait trop égoïste. Emily ne connaissait qu’une sorte d’amour et n’acceptait l’existence d’aucun autre.
    - Elek ?
    Le garçon tourna son visage vers son amie, et il sourit. Elle passa une main dans ses cheveux, tout en sachant qu’il détestait ça. Aujourd’hui, elle n’avait pas envie de le ménager. Elle en avait marre, tout simplement.
    Elle rapprocha son visage du sien, et elle sentit son souffle chaud sur sa peau. Il ne bougea pas, il ne ferma pas même les yeux. Pourtant, il savait ce qu’Emily s’apprêtait à faire. Ca n’était pas la première fois qu’elle essayait. Elle posa avec détermination ses lèvres sur les siennes, et frissonna, comme toujours. La douceur de velours des lèvres de l’orphelin frappait toujours la jeune fille. Elle rapprocha son corps du sien, son cœur s’emballa, elle entrouvrit doucement ses lèvres, fermant ses yeux, essayant de glisser sa langue plus près de celle d’Elek, voulant goûter au fruit défendu.
    Calmement, il se retira. Elle s’était encore une fois, emballée toute seule. Encore une fois, elle y avait cru, elle avait espéré. Encore une fois, Elek avait voulu croire que ça n’aurait pas ce goût d’horreur sur ses lèvres. Ses mains sur les fines épaules d’Emily, il évitait son regard qu’il savait embrué, plein de frustration et de déception. Il posa ses coudes sur ses genoux et mit sa tête dans ses mains. Il n’y avait pas besoin de parler. Tous deux le savaient. Ils ne s’aimaient pas du même amour. Et contrairement à ce qu’Emily en pensait, tous deux en souffraient.
    - Elek, dis-moi, tu me trouves belle ?
    Surpris, l’éphèbe regarda sa sœur de cœur à travers ses doigts maigres, et retira sa tête de ses mains protectrices.
    - Oui, bien sûr.
    - Pourquoi tu ne veux pas le faire avec moi alors ? Renchérit la jeune fille.
    - … Pardon ? Finit-il par articuler.
    - Je t’ai vu avec une autre fille, y’a pas longtemps. Pourquoi elle, et pas moi ? Tu …
    - Quand ça ?
    - Euh… Mercredi, je crois, murmura Emily, un peu désarçonnée par la rudesse du ton de l’éphèbe.
    - C’était pour le boulot.
    Emily devisagea longuement le visage fin et précis d'Elek. Combien de piercings avait-il ? Ses cernes étaient impressionnantes, et sûrement avait-il un peu maigri, encore. Il était habillé selon un style spécial et qu’elle n’avait jamais vu nul part. On aurait dit qu’il prenait un malin plaisir à détruire son corps. Et puis, elle comprit.
    - Elek… De quel travail parles-tu ?
    Il ne répondit rien. Il ne la regardait pas, il ne voulait pas. Il ressentait le dégoût, l’incompréhension dans sa voix. Il imaginait aisément ses yeux brillants de larmes, la sensation de répulsion qu’elle devait éprouver dans sa bouche à l’idée de l’avoir embrassé. Elle comprenait enfin l’évidence qu’elle avait toujours renié.
    Emily se leva. Elle murmura quelque chose qu’il ne comprit pas, quelque chose comme : « Tu me dégoûtes » ou bien « Je ne peux même plus te regarder en face ». Prévisible. Sûrement avait-elle raison. Lui-même ne supportait plus son propre reflet dans la glace. Elle laissait couler ses larmes parce qu’elle était encore fraiche et pure, parce que pleurer lui servait encore à quelque chose, parce qu'il y avait des gens qui s’en souçiaient. Que pouvait-elle comprendre, de toute façon, aux souffrances de quelqu’un comme lui. Sûrement le savait-elle, d’ailleurs. Leurs différences, enfants, n’avaient pas d’importance. Peu à peu, elles étaient devenues pesantes, elles les avaient séparées. Emily ne pouvait comprendre la souffrance, la solitude que pouvait éprouver Elek et sûrement ne les comprendrait-elle jamais. Tout comme elle n’avait jamais compris qu’Elek l’aimait, plus que tout. Il l’aimait comme son unique famille, il l’aimait comme une petite sœur. Et il la regardait partir, sans se retourner. Elle venait de perdre son premier amour, et finalement, elle était déjà mieux sans lui.
    Elle abandonnait son premier amour, sans se rendre compte que lui perdait alors son unique famille, sa sœur. Des amours, elle en aurait d’autres. Elle ne se rendait pas compte, alors, qu’une sœur, c’était irremplacable. Elle ne se rendait compte de rien, cette fille, cette gamine pourrie gâtée, elle ne voyait que ce qu’elle voulait voir. Au moins maintenant, elle ne le verrait plus, lui.
    Elek avait envie de pleurer, et pour la première fois, il ressentit le poids du gris qui l’entourait. A quoi bon pleurer, puisque personne ne sécherait jamais ses larmes.

    I HOLD YOUR HEART IN MY HANDS, AND I DON'T KNOW WHAT TO DO.



    - Il ne va plus à l’école, si ?
    - Le directeur m’a appelé. S’il ne se reprend pas, il sera viré.
    - Il est intenable…
    - Il n’y a que la guitare qui l’intéresse. Il y passe toutes ses après-midi.
    - Et où trouve-t-il son argent ? Il s’est encore acheté de nouveaux habits. On ne peut évidemment pas le banir, il n’a aucune famille…
    - En réalité…
    Les deux religieuses se tournèrent en même temps vers celle qui venait de les interrompre. C’était ce que l’on appelait faire une entrée théatrale. Elle semblait plutôt agée, mais c’était ce genre de femme dont on ne pouvait déterrminer l’âge avec certitude. Trop maquillée, elle était cependant merveilleusement belle. Son manteau de fourrure était d’un mauvais goût évident, son rouge à lèvre criard, et elle était fascinante, tout simplement. Elle brisa d’elle même le silence qu’elle avait installé.
    - Veuillez m’excuser de vous avoir interrompu. On m’a dit que je pourrais trouver ici la mère supérieure ?
    L’interessée réagit, quelques secondes plus tard, comme hypnotisée par cette femme à l’aspect et aux manières distinguées :
    - Euh, oui. Je suis la Mère Elizabeth, et voici sœur Alicia. Enchantées, madame … ?
    - Jaszczurski. Aleksandra Jaszczurski.
    Elles comprirent toute les deux, tout de suite. La beauté presqu’iréelle de la femme prenait soudainement tout son sens. Celle dont Elek avait héritée.

    LA SALAMANDRE DÉTIENT LE PLUS PUISSANT DES POISONS.



    La femme porta la tasse à ses lèvres. Elle se savait observée et cela l’amusait. Finalement, au bout de quelques minutes, elle leva ses yeux du même bleus que ceux de son fils vers ceux de la religieuse.
    - Je comprends que vous soyez un peu étonnée, sourit-elle.
    - Etonnée ? Madame… La façon dont nous avons trouvé Elek était… Révolante.
    - J’en suis désolée.
    Elle l’avait dit d’un ton poli, courtois. Ce ton qui voulait dire « je n’en pense rien ». Non, vraiment, cette femme était plus que désagréable.
    - Madame, permettez-moi d’être franche.
    Aleksandra interrogea son interlocutrice du regard, posant délicatement sa tasse sur sa soucoupe.
    - Je vous en prie.
    - Pourquoi être revenue ?
    La femme sourit.
    - Abandonner Elek était une erreur. J’étais jeune, et immature. Je pensais que je n’étais pas faite pour être mère. Je le suis à présent.
    La religieuse, agacée, s’assit plus au fond de son fauteuil et observa plus attentivement son interlocutrice. Imaginer cette femme hautaine et trop maquillée en « mère », c’était presque stupide. Surtout avec un enfant comme Elek. Malheuresement, ce n’était pas aux religieuses de décider. Cette femme était indéniablement la mère d’Elek. Et cela lui brisait le cœur.
    - J’espère juste que vous vous rendez compte de ce que vous faites. Elek est un enfant difficile, rebel, froid, qui a gardé un profond traumatisme de son abandon. Vous ne retrouverez peut-être jamais de vraie relation avec lui, sûrement ne vous pardonnera-t-il jamais. Rendez-vous en compte. Sachant tout cela, souhaitez-vous adopter votre fils ?
    Aleksandra Jaszczurski sourit. Ce sourire fier, présomptueux.
    - Oui, conclua-t-elle.

    THE LIGHT IS TO BLAME, THE LIGHT IS TO BLAME…
    SO STILL, SO DEEP, SO COLD.



    - Tu as bien 14 ans ?
    Elek regarda Aleksandra, grimaça, puis détourna ses yeux froidement. Pour qui se prenait-elle ? La rage bouillonait dans son corps tout entier.
    - On m’a dit que tu serais un peu difficile.
    Elle le disait en souriant, fumant lentement. Elek l’observait. Il ne l’aimait pas. Il n’aimait pas penser que cette femme hautaine et détestable fut sa mère. Quand, enfant, il se l’imaginait, elle était belle, une beauté discrète et délicate. Elle étoute douce, gentille. Une caricature. Pas tapageuse et aguicheuse comme celle de cette inconnue. Il ne la connaissait que depuis quelques heures et déjà, il le savait : cette femme ne serait jamais sa mère.
    - Je ne sais pas si on t’a mis au courant…
    Elle attendit quelques secondes, que l’adolescent lui témoigne un quelconque intérêt. Elle pouvait bien crever.
    - Tu vas venir vivre avec moi au Japon.
    Elek la regarda avec tant d’intensité que la femme resta interdite quelques secondes. Elle voulut reprendre, mais cette fois-ci, l’adolescent la coupa séchement.
    - Vous croyez vraiment que c’est aussi simple ? Vous m’abandonnez sans scrupule et ensuite je suis sensé vous suivre sagement comme un petit chien ? Vous, vous…
    - Appele moi Maman, voyons.

    D’un côté, Elek venait de trouver un adversaire à sa hauteur. Et comme souvent dans ce genre de combat aux adversaires de même force, celui-ci est bref et destructeur.

    THE MORE YOU LOOK AT ME, THE MORE I LOOK LIKE YOU, PEOPLE.



    Elek ne resta que deux mois dans la même demeure qu’Aleksandra. Les deux personnages ne pouvaient tout simplement se supporter. Elek quitta la cage dans laquelle sa mère biologique l’avait enfermée en claquant la porte. Ce n’était pas un acte inconsidéré, l’adolescent avait juste profité de l’argent de cette femme pour apprendre la langue du pays. Il roulait encore les « r » et son accent laissait à désirer, mais le polonais avait à présent un niveau respectable, à l’oral, tout du moins. Il partit en glissant quelques liasses dans la poche de jean, sa première guitare et son paquet de clope. C’était tout. Il n’avait rien besoin de plus.
    Elek aimait l’argent. Celui de cette femme, il ne l’aimait pas. Esprit de contradiction.

    I WISH I COULD LOVE YOU, I WISH I WOULD HAVE CARED.



    Il chantait sûrement de tout son cœur. Il chantait bien, d’ailleurs. Sa voix triste était un peu rauque, sûrement défoncée par trop de fumée, mais agréable, savant mélange de douceur et d’acrêté, pleine d’amertume. Il parlait une langue étrange aux consonnances exotiques et intriguantes. Et pourtant, personne ne le regardait. Il était invisible, transparent. Les passants ne se retournaient même pas sur cet ado au style décalé qui rugissait sa rage sur sa guitare. Il ne devait même pas avoir quinze ans.

    YOU’LL HAVE TO WAIT DARLING, TILL MIDNIGHT, TO FIND OUT.



    - Hum… Tu es vraiment doué.
    - Merci, répondit l’adolescent poliment, en souriant.
    - Dis-moiiii… Commença la femme d’une voix lancinante, D’où te vient ce tatouage… Elek Jones ? Elle articula son pseudonyme d’une façon espiègle, pour lui prouver qu’elle n’était pas dupe, caressant la salamandre tatouée sur le torse de l'adolescent du bout de son index.
    - Hum, que vous êtes curieuse, Madame, susurra l’enfant, se prêtant au jeu, baisant son visage. La salamandre est un animal fascinant, tu sais. Il y a plein de légende qui l’entourent. C’est le démon du feu, mais on disait qu’elle était si froide qu’elle pouvait éteindre un foyer. J’aime bien cette contradiction. Et puis, elle est immortelle. Je trouve ça beau.
    Du blabla. Du blabla en boîte. En souriant. Ce que l’on attendait de lui. Rien de plus. Point.
    - Hum… C’est une bien jolie histoire, murmura la femme en se collant contre le torse du gigolo. Et pourquoi enchainer ce fier animal ?
    - Ca, murmura Elek, c’est un secret.

    LIKE FIREFLIES TRAPPED IN THE NIGHT.


    Spoiler:


#

    • { SECOND ME *

YOU'LL DIE WITH PAIR, SOME WITH DELIGHT.


Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Akumarose


    Nom : Jaszczurski
    Prénom : Elek
    Surnoms : Sin’, diminutif du mot : « sinner ».
    Statut : Enfin. La scène, les fans en délire, la drogue, la débauche, les bons côtés, les mauvais. Vivre de sa musique et réussir. Un icône du rock.
    Classe Sociale : Riche, riche, riche ! Ne plus avoir à se soucier de rien ! Le luxe de l’oisiveté…

    Me & Myself :
    JE SUIS UN ANGE. JE SUIS TROP PUR POUR ÊTRE AIMÉ.



    Un icône. Icône de la musique, d'un mouvement. Reflet de la vie, de la jeunesse indomptable et engagée. Il est beau, personne ne l'ignore. Il est l'image de l'amour, de la vie, du désir. Il a cette beauté fière qu'il a perdu.
    Mais s'il est au sommet de l'affiche, ce n'est pas pour sa belle gueule. Non, il s'est fait remarqué, là, dans cette rue où il chantait une de ces créations, une femme aux cheveux décolorés l'a abordé, lui a donné sa carte. Et voilà. Une histoire de conte de fées qui a fait rêver tant de jeunes. Bien évidemment, ça n'a pas été simple, mais rien n'aurait de goût si on l'avait tout de suite, non ? On disait qu'il n'avait été lancé que grâce à son physique, il y eut quelques scandales quant à son passé et plusieurs fois, l'adolescent, trop jeune sûrement, avait fait la une de journaux à scandale. Quand son premier CD sortit, les rumeurs se turent. Que l'on apprécie ou pas, c'est une chose. Reconnaître le talent des autres en est une autre, et ce gamin polonais, il en avait. Indéniable. Il est devenu de ces gens beaux, jeunes et fiers, que l'on déteste et l'on admire en même temps. Il a retrouvé cette candeur qu'il a perdu, il n'y a plus rien d'acide chez cette jeune star, juste assez de tristesse et d'amertume pour lui donner cet air délicieux qui captivent les jeunes filles et suscitent l'admiration des hommes. Ici, il n'a pas de famille, il n'a pas retrouvé sa soeur, mais il est aimé, il a fait des rencontres, il découvre que la confiance peut avoir un intérêt, que la vie vaut, peut-être, la peine d'être vécue, que peut-être n'est-elle pas déjà gachée. Libéré de toutes emprises et de toutes drogues – si ce n'est la cigarette – Elek vit ici le rêve auquel il ne pense même plus : vivre.


#


Dernière édition par Elek Jaszczurski [Sin] le Sam 4 Avr - 23:01, édité 1 fois
Revenir en haut Aller en bas
Invité
Invité
Anonymous



Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Empty
MessageSujet: Re: Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.   Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. EmptySam 4 Avr - 22:50

    * REALITY SHOW

    Personnalités sur l’avatar : Takeru Edogawa de Lovely devil
    Prénom : Hum.
    Pseudos : Anciennement Shrekess.
    Âge : 16
    Sexe : J’aurais tant aimé être un garçon *_*
    Comment trouvez-vous le contexte ? Complexe mais intéressant.
    Et le design ? <3
    Où avez-vous connu le forum ?
    Avez-vous reçu un colis ? EUK' // MERRYL.
    Quel parfum ? EUK' // MERRYL.
    Quelque chose à ajouter ? -
Revenir en haut Aller en bas
Yutsuki Majinaï [Isklive]
 
 
Yutsuki Majinaï [Isklive]


Nombre de messages : 98
Date d'inscription : 18/10/2008
Féminin
Age : 29
Localisation : Quelque part c'est toujours ailleurs.
Emploi/loisirs : Chef de la Police de Tokyo
Humeur : Je suis un sale poulet et je vous emmerde =')

Floating Card
Nickname: Isklive
Profession/Occupation: Ennemi public n°1

Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Empty
MessageSujet: Re: Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.   Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. EmptySam 4 Avr - 23:01

    Fiche Validée <3 Classical People.
    Bon jeu sur Flowery Garden !
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Empty
MessageSujet: Re: Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.   Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead. Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Elek Jaszczurski - Ladies & Gentlemen, Colors are Dead.
Revenir en haut 
Page 1 sur 1
 Sujets similaires
-
» Elek } Now, I look headless in the street.

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
. Floating Word & Floating World } :: 「 IT . STARTED . WITH . A . DREAM 」 :: It's such a sweet melody ; :: » Archives .-
Sauter vers:  
Ne ratez plus aucun deal !
Abonnez-vous pour recevoir par notification une sélection des meilleurs deals chaque jour.
IgnorerAutoriser