RIHITO FUGISAWA { Les Oubliés };

Invité

Une guitare, c'est comme si l'humanité
s'exprimait avec 6 cordes;

Nom:

Fugisawa {フギサワ}

Prénom:

Rihito {リヒト}

Surnom:

Ren

Sexe:

Mec

Age:

22 ans – 22/01/2158

Statut:

Leader des « Oubliés »

Classe Sociale:

Pauvre

Physical Appearance:

Et pas la peine de me traiter de branleur;
Premièrement, Rihito a toujours une démarche décontractée et nonchalante. Elle va de paire avec sa personnalité ce qui le rend très attachant en soit. On dit souvent de lui qu’il a parfois le regard trop fixe, comme s’il n’arrivait pas à enregistrer ce qu’il avait sous les yeux. Peut être souffre t’il de troubles de la concentration ? Chose étonnante chez un guitariste aussi redoutable, il est vrai qu’il semble parfois avoir du mal à considérer deux problèmes à la fois, son cerveau parait se figer sur une idée et ne plus vouloir en bouger. Rihito a des yeux noirs profonds tout comme ses cheveux, coiffés souvent ébouriffés de manière assez charmante, il est grand et mince, un mètre quatre-vingt trois pour soixante deux kilogrammes ce qui le rendrait même presque maigre. De corpulence svelte et élancé, il est du groupe sanguin A, et le jeune homme a une musculature assez bien développée. Les trais de son visage sont fins et presque féminins, le garçon est également doté de mains fines et délicates dont il prend particulièrement soins pour pouvoir continuer à faire de la guitare. Il porte une chaine autour de son cou avec un cadenas, on se demande souvent ce que signifie réellement son cadenas, « hommage » à son idole le défunt Sid Vicious ou bien…? Et la clé, où peut-elle bien se trouver ? Une « légende urbaine » affirme qu’il s’agirait d’un symbole appartenant à l’un de ses anciens gangs, qui aurait pour concept d’enchainer à vie le cou de chaque homme ayant déjà subit et surtout ayant déjà survécu à une overdose. Rien de bien glorieux quoi que Rihito semble réellement porter cette chaine « intime » avec fierté, celui-ci n’hésitant pas à l’afficher aussitôt qu’il en a l’occasion. Tout comme le fameux Ryuuzaki est célèbre pour son insupportable manie de manger vingt-quatre heures sur vingt-quatre, il ne se ballade jamais sans une clope au bec, en fait il est rare de le voir sans clope sur laquelle tirer, il est constamment en train de fumer, il se fume chaque jour au moins 2 paquets complets. La forme de son visage est plutôt triangulaire, il possède une voix douce et apaisante, ni trop rauque ni trop chantante, avec un petit accent marqué dont nul ne peut résister ! :p

Tout comme les traits de son visage sont fins, il est dôté d’une bouche fine et sexy qui affiche presque continuellement son sourire espiègle ravageur, en connexion avec son regard paisible et engageant, presque émouvant. Sa peau velouté sent toujours le bébé, ‘faut dire qu’il prend vraiment soin de lui, il est tout de même assez précieux avec son corps et son image même s’il est punk et « non standard ». Parlons désormais de ses piercings ! Car que serait un punk sans ses piercings ?! Bon ok ça ne veut rien dire mais vous comprendrez en lisant son histoire. Donc, le jeune homme s’est fait percer 4 trous à son oreille gauche + un hélix dans le cartilage, et 3 trous à son oreille droite, il porte généralement strictement des anneaux. A vrai dire il n’a jamais cherché à les changer depuis qu’il a commencé à se faire percer lors de son adolescence. Au niveau de son style vestimentaire, et bien il s’habille donc plutôt Punk, plutôt car il n’achète pas de vêtements de marques jugés « Punk » – il n’a ni l’envie ni l’argent pour faire son pseudo-punk en achetant des vêtements avec marqué « PUNK » dans le dos, qui sont super chers et qui ne servent strictement à rien. Il est partisan du mouvement « Do It Yourself », et de ce fait, arbore des tenues parfois extravagantes, en récupérant de vieux vêtements souvent usés dont personne ne se sert plus, afin de les personnaliser et de les arranger lui-même comme il le peut avec ce qu’il a sous la main, se créant un look très personnel et unique en son genre sans dépenser le moindre centime. Pour lui, c’est ça, l’esprit Punk. De plus, étant l’élite des Oubliés, il se dresse une nouvelle fois de cette façons contre la politique d’ultra-consommation dans laquelle le pays est en train de baigner. Ne pensez pas que ses vêtements sont sales parce qu’il les récupère là où il peut, Rihito est très soigneux avec lui-même et aussi avec ses habits qu’il nettoie et entretient quotidiennement, après tout ce qu’il porte est de sa création et il ne supporte pas de porter quelque chose de sale, il aime se sentir propre sur lui. Bref, de ce côté-là, Rihito est quelqu’un de clean. Pour conclure cette description physique, retenez en que Rihito est digne de son descendant le grand Ren Honjo – Big upp - et est de ce fait, une vraie bombe sexuelle mâle sexuellement disponible!

Read My Mind:

Ligne de Basse, Ligne de Coke;
Loin de là l’idée de faire passer Rihito pour un homme entièrement blanc, un « héro » de base, apprécié par tous. Il est vrai que cet homme n’est pas franchement du genre à avoir beaucoup d’ennemis, si ce n’est les jaloux envieux de ses quelques talents, comme par exemple son don pour la musique. Parlons de cette passion. C’est un jour de son adolescence que le jeune garçon se découvrit une passion pour la musique punk. Il n’écoutait quasiment plus que ça, et étant un marginal, n’avait aucun mal à nouer des relations avec des vrais punks qui lui ont beaucoup apprit sur cet univers. C’est d’ailleurs eux qui, lors de ses nombreuses fugues, le recueillaient dans leur bunker désaffecté, positionné juste en face de la mer. – il servait certainement de « base » lors des guerres, afin de surprendre les ennemis cherchant à accoster sur le sol japonais par l'océan. C’est aussi grâce à eux qu’il pu réaliser son rêve, celui d’apprendre à jouer d’un instrument. Ils lui prêtaient souvent volontiers l’une de leur guitare et lui apprenaient les bases à connaitre.

Bon élève, il n’eu aucun mal à se débrouiller, même seul. La musique, la sensation que le son procurait à Rihito était celle qu’il avait recherché toute sa vie. L’oubli de soit, la perte de contrôle qu’il avait sur lui-même, l’impression d’être quelqu’un d’autre, c’était tellement bon. Jouer provoqué chez lui un tout autre état d’esprit, le mettant dans une sorte « d’état second ». De toute manière, Rihito avait toujours eu un caractère très Punk, depuis tout jeune il savait manier le jeu de la provocation avec classe, il était toujours le bad boy de tous les gangs dont il fit partit dans sa jeunesse. C’était un rebelle né, dans tous les sens du thermes. Pas étonnant que le petit garçon se forgea très vite cette maturité et ce besoin de reconnaissance en se différenciant des autres, en étant toujours en marge des petits garçons qu’il connaissait. Oui, Rihito a toujours eu un comportement de rebelle. Pour clore cette première parenthèse, celle de son don pour la musique, concluons que Rihito est un guitariste accomplie, que la musique, il l’a dans la peau et ce, depuis sa plus « tendre » enfance. Je vais désormais vous parler de son second talent : Celui de tomber amoureux. Obstiné, quand il aime il ne compte pas, surtout en effort pour faire succomber l’être tant aimé. Rihito est quelqu’un qu’on peut qualifier de rayonnant. Un peu prétentieux, gamin à souhait, il en reste nonchalant et il avance toujours à son rythme, il ne prend pas la tête et d’ailleurs, ne se prend jamais la tête. Il est beau, en plus d’être charismatique. Romantique, sensible, avec une arrogance posée. Les femmes lui mangent dans la main. Mais il ne s’en vante pas. Il reste d’ailleurs très secret en ce qui concerne ses conquêtes, rares sont ceux qui savent réellement avec qu’elle femme il a passé la nuit.

Car avant tout, Rihito est un personnage avec beaucoup de profondeur. Naïf en ce qui concerne les femmes, qui souvent lui promettent monts et merveilles et qu’il croit toujours sur parole, il devient dans ces moments là très manipulable, totalement hors concours, et tout finit par lui échapper. Il eu sans doute autant de déceptions amoureuses que de conquêtes dans sa vie. Rihito étant très affectueux, il a tendance à tomber amoureux très vite, mais il n’est pourtant pas du genre fidèle. Fermons cette seconde parenthèse pour parler de lui en général. Rihito n’est pas du genre j’aime ou j’aime pas, il laisse les gens faire leurs preuves avant de se faire une opinion. Il est d’un naturel calme et réfléchi, il n’agit que très rarement sur un coup de tête. Il a beaucoup d’humour, ses proches le qualifient souvent d’extravagant, et c’est peu dire ! Mais je vous avais prévenu que Rihito n’était pas un homme entièrement blanc. Il a aussi des côtés sombres dont le plus grave est son goût prononcé pour la drogue. Malgré l’apparence forte et cool qu’il se donne, Rihito est quelqu’un d’assez faible psychologiquement, ne pouvant vivre sans le soutient de ses proches. C’est pour cela qu’il essaie et parvient stupidement à faire son insensible. De là à tourner son abandon comme une fierté. De manière à ce que les gens pensent qu’en fait il n’en souffre pas et ne lui posent pas de questions à ce propos. Les traumatismes liés à son enfance difficile font qu’il ne supporte généralement pas très bien la solitude, seulement il a parfois besoin de s’isoler pour faire le point. Il ressent de plus en plus le besoin d’amour dont il manque depuis toujours, il ressent également le besoin d’en donner, et aimerait donc fonder un foyer dans un avenir plus ou moins proche. Mais il ne se donne franchement aucunes possibilités pour parvenir à réaliser son rêve, il passe ses soirées aux bras de belles de nuit, fume, boit, et est dépendant à la drogue, pas le genre de mari ni de père idéal. Rihito, l’homme au physique parfait et à l’esprit torturé.

Invité

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Dear Diary:Parut dans le quotidien Asahi Shinbun {朝日新聞}, le 30 Janvier 2158 à Tokyo;
Un nourrisson abandonné dans un entrepôt de Tokyo!
C’est dans la nuit de ce 29 Janvier qu’un nourrisson à peine âgé d’une dizaine de jours fut retrouvé par un ouvrier du coin, alerté par des pleurs inquiétants qui persistaient depuis la matinée, affirmera celui-ci. « Je ne me posais pas vraiment de questions, j’étais concentré dans mon travail et, de nos jours, les mères indignes, s’plutôt anodin. »
Les autorités furent immédiatement prévenues et le bambin emmené d’urgence à l’hôpital le plus proche. Par chance, il se trouvait être seulement déshydraté mais ne souffrait d’aucun autre contrecoup. Nous recherchons pour lui une famille d’accueil, rendez-vous au bureau de police Keisatsusho Kooban de Tokyo avec papiers d’identité et dossiers attestant votre validité d’adoption…

○○○

« Tout être a son histoire. En revanche, chacun n'a pas la même. Par exemple, il y a ceux qui naissent avec une petite étoile au dessus du berceau, et il y a les autres. Rihito, pour sa part, fait parti de cette catégorie là, celle des autres. Le gamin sortira tout juste du ventre de sa mère que le destin lui tournera déjà le dos, les emmerdes commençant déjà pour lui et sa frêle petite tête. Des emmerdes, ou comment qualifier un abandon ? Pas de faire part pour Rihito, dés sa sortie de la clinique, sa mère – sûrement jeune et célibataire, viendra déposer le petit môme à l'intérieur d'un carton dans le quartier des entrepôts d'une certaine ville… Tout commença ce jour là, à Tokyo, ce fameux 30 Janvier 2158… »
Rihito a donc été lâchement abandonné dans l’un des nombreux entrepôts de Tokyo, un soir d’hiver et face à la mer. Une seule famille d’accueil se proposa au bureau Keisatsusho pour le recueillir, il fut placé et logea chez eux ses trois premières années avant d’être enlevé à la famille pour être placé dans une seconde, et ainsi de suite tous les trois ans, la loi était ainsi faite, il fallait obligatoirement changer l’enfant de famille afin qu’il ne s’attache pas à ses parents de substitution… Le jeune garçon ne pu se créer aucun repaire durant son enfance, créant en lui de terribles traumatismes. C’est le jour de ses 16 ans qu’il prit la responsabilité de s’assumer seul. Il demanda premièrement à se faire émanciper, demande qui fut bien entendu refusée. Il força donc un peu les choses en fuguant de « chez lui », se retrouvant tout simplement à la rue. Mais détrompez vous, il n’était absolument pas malheureux : Dans la rue, on n’avait pas vraiment le temps de s’apitoyer sur son sort. Pour passer le temps, il se dégotait des petits travaux par ci, par là. Il ne travaillait pas pour l’argent, il n’en faisait rien, il souhaitait juste s’occuper. Entre temps, grâce à ses petits travails et ses sorties, il devint assez connu dans le quartier, le petit Rihito était le chouchou de toutes les filles et l’idole de tous les autres garçons. Faut dire que déjà en ce temps là, il avait beaucoup de charisme, et rayonnait de joie de vivre. Mais sa petite popularité n’avait pas seulement que des avantages. Grâce à ça, d’autres jeunes de différents quartiers prenaient « contact » avec lui, pour lui proposer une place dans leur gang, et celui-ci, assez con, acceptait, bien entendu. Cela lui créa pas mal d’ennuis, mais il eu la chance d’être sauvé par des adultes vivant eux aussi dans la rue, des SDF heureux de leur statut de pauvre, ils étaient tous unis dans toutes les difficultés de la vie, vivaient au jour le jour, ne dépendaient de personne et avaient même leur propre squat. C’était un regroupement de punks de toutes sortes qui, malgré les apparences, étaient des gens biens. C’est à partir de cette période là que Rihito commença à fumer, très jeune. Il fallait bien qu’il trouve un moyen pour couper sa faim. Il était le seul adolescent du groupe, ils avaient tous entre 25 et 40 ans. Et de ce fait, était considéré comme la mascotte de leur petit clan. Et inévitablement, ils firent de lui un punk. Ils l’éduquèrent à leur façons, Rihito les éduqué lui aussi, ayant eu la chance d’être scolarisé les 16 premières années de sa vie. Ils se rendaient tous mutuellement service. Et tout comme ces gros durs tentaient de combler ce vide de parents dans le cœur du jeune Rihito, le garçon, lui, comblé leur vide de fils comme il pouvait du haut de ses 16 ans – certains avaient perdus leurs enfants malheureusement, d’autres encore n’en avaient jamais eu, malheureusement. Ils lui apprirent les fondamentaux, les règles et idéaux des punks, ce qu’ils attendaient réellement du futur, lui apprirent à jouer de la guitare comme un professionnel. Ils le percèrent et l’habillèrent, lui présentèrent ses premières petites amies. Rihito était comblé. Mais comme sa vie n’était depuis sa naissance qu’une accumulation de malheurs, il ne profita pas bien longtemps de cette situation. Car bien entendu, en réalité, la vie dans la rue n’était pas aussi facile que ça. L’hiver 2175 fut meurtrier. Maladies, guerres de gangs, arrestations, overdoses, pétages de plombs, suicides. C’était devenu le quotidien du jeune Rihito. C’est à 18 ans qu’il quitta le clan, malgré lui. D’une bonne cinquantaine, ils en étaient réduits à une dizaine de personnes, et pas forcément celles avec qui il avait su créer le plus d’affinités. Le rêve pris fin en cet hiver meurtrier.
« Décembre 2175. C’est ce mois là que je suis partie pour le centre de Tokyo. Clope au bec et guitare sur le dos, une entrée pour mon propre concert chaudement ancrée dans la paume de mes doigts. »
○○○

« Les japonais pensaient souvent qu’un hiver rude signifiait plus positivement le retour d’un printemps ensoleillé. Je me suis dit qu’il me tardait le retour des cerisiers en fleurs pour oublier celui de mes dix-huit ans. Mais je ne savais pas encore à cet instant là que la voix d’une certaine femme donnerait une forme de beauté à un début de printemps encore enneigé. © »
« Eh, mec ! Qu’est-ce que tu foutais ?! Il y a déjà pas mal de monde à l’intérieur ! »- C’était un homme tranquille qui longeait le mur d’une rue déserte, une clope à la bouche et les mains dans les poches.
« Un marchand m’a retenu plus longtemps que prévu, j’ai dû batailler pour qu’il accepte de me filer un paquet de clopes contre des vieilles pièces… »- Il parlait avec une telle nonchalance que son interlocuteur en resta con. Il ne savait pas s’il devait appeler les autorités pour le meurtre d’un pauvre marchand ou s’il avait finalement accepté les « vieilles pièces » du guitariste.
« Vieilles comment ? »- demanda t-il finalement.
« Je ne sais pas, elles étaient toutes rouillées, on ne voyait même plus la gueule de l’empereur derrière. »- Répondit Rihito, tout à fait sérieux. Le portier était complètement blasé.
« Et ça s’est terminé comment cette histoire ? »- « Il est venu me jeter le paquet quand j’ai commencé à jouer pour faire la manche devant son magasin. »- Cette fois ci, Rihito esquissa un petit sourire, comme s’il était fier des circonstances dans lesquelles le marchand était parvenu à se débarrasser de lui… En parlant de sous, le portier se souvint soudainement de son taf et ouvrit la porte à côté de lui. Il tendit sa main à Rihito.
« Heureux de t’avoir parlé, Rihito Fugisawa ! Mais maintenant, t’as un concert à assurer ! »- L’homme en question sourit de nouveau et fit une poignée de main au portier.
« Pareillement. »- Il passa la porte puis marqua un temps d’arrêt. « T’as remarqué des belles nanas là-dedans ? »
Le questionné afficha un sourire complice.
« Il y en a bien quelques unes. Mais personnellement, j’ai surtout remarqué des beaux mecs ! »- Le portier insinua son homosexualité et reprit volontairement l'expression du guitariste. Rihito lui tapota l’épaule et pénétra dans un vieux couloir poussiéreux. Qui pourrait croire qu’une salle de concert se trouvait quelques portes plus loin ? Le brun ouvrit celle qui lui servirait de « loge » improvisée. Là se trouvaient déjà trois autres personnes, tous des hommes. Ils se levèrent pour accueillir leur guitariste.
« T’as plus que 5 minutes pour finir ta clope, clochard ! »- S’exclama l’un des hommes avec humour, lui donnant une tape derrière le dos.
« Tu sais ce qu’on joue ce soir au moins ? Tu viens d’on sait pas trop où, t’as répété ? »- Demanda directement le deuxième homme, sûrement le « leader » de leur petit groupe.
« Pas besoin de répéter, l’improvisation, c’est plus excitant ! »- répondit le concerné en soufflant la fumée de sa clope sur le visage de son ami. Tous les quatre s’étaient rencontrés à l’époque du clan des Punks, ils étaient tous les quatre les quatre plus jeunes garçons du groupe et de ce fait s’étaient facilement rapprochés jusqu’à devenir inséparables. Rihito éteignit sa clope, c’était le moment d’entrer sur la scène. Les quatre amis traversèrent le dernier couloir les séparant de la salle de concert. Les hurlements des spectateurs s’entendaient déjà comme s’ils y étaient. Rihito sourit en se tournant vers leur chanteur, le leader.
« Tu bandes ? »- Le fameux chanteur passa ses mains derrières sa nuque en le fixant d’un air malicieux, totalement détendu et serein.
« Même le fait d’entrer sur scène ne me fait pas autant bander que la meuf avec qui j’ai couché dans ma loge dix minutes avant que t’arrive ! »- Rihito écarquilla des yeux énormes.
« Du genre petites fesses et gros nibards ? »- « Tu verras bien, elle m’a promis d’être au premier rang pendant le concert. »- Rihito en salivait d’avance. Il s’imaginait déjà avec elle après le concert. Après tout, depuis tout jeune c’était une habitude avec son ami, ils se passaient tous deux leurs conquêtes respectives. Les quatre musiciens entraient sur scène. Tout était éteint, il faisait absolument noir. Les cris des femmes étaient tous proches, Rihito avait l’impression de leur marcher sur la tête. Il se positionna derrière un néon, à gauche de la scène, qui dégagé une lumière très faible, ce qui n’allait –heureusement pas durer. Les spectateurs purent apercevoir sa silhouette et hurlèrent deux fois plus forts.
« Si seulement les femmes avec qui je couchai hurlaient comme ça pendant l’amour! »- S’exclama Rihito à l’intention de son ami chanteur, qui gloussa et souffla dans le micro.
« Bonsoir à tous, nous sommes un groupe de jeunes punks ayant fraichement débarqués à Tokyo, certains nous connaissent sûrement déjà –et plus si affinité! Nous espérons que vous passerez un agréable concert ce soir ! POGOOOOOOOOOOOOOO ! »- Pogo était la devise de leur petit groupe, Rihito fit retentir sa guitare électrique après l’annonce ce qui excita encore plus la foule qui, même si elle n’était pas très nombreuse –environs 200 personnes, savait faire entendre son impatience. C’est lorsque le troisième membre du groupe fit rugir sa basse que les néons s’allumèrent, créant des jeux de lumières splendides et en rythme avec la mélodie. La foule était en totale délire alors que le chanteur hurlait des mots presque incompréhensibles. Rihito joué au rythme de la basse en observant le premier rang de la foule, à la recherche de la femme avec qui son ami aurait pu coucher avant qu’il n’arrive. Il n’y avait aucune bombe sexuelle aux gros nibards et aux lèvres pulpeuses, il lança un regard en direction de son ami qui fit de même en souriant, un sourire du genre « ne t’en fais pas, fais moi confiance ». Rihito hocha la tête et le concert se poursuivit correctement, c’était même leur plus beau concert depuis qu’ils avaient commencés à jouer dans cette vieille cave destiné à recevoir de jeunes musiciens amateurs et inconnus désireux de se créer leur petit réseaux de fans fidèles.
○○○

Le jeune groupe avait encore une chanson à interpréter et le concert touché à sa fin. Rihito se replaçait en réaccordant sa vieille guitare électrique quand il sentit le souffle du chanteur dans son oreille.
« Droit devant ! »- Rihito, qui avait finis par oublier cette histoire de bombe-sexuelle-aux-gros-nibards-et-aux-lèvres-pulpeuses, leva les yeux en direction du fond de la salle. Une jeune femme marchée parmi la foule en direction de la scène. Il ne la voyait pas bien, la salle était assez sombre, il remarqua seulement comme la silhouette d’une guitare ou d’une basse derrière son dos. Etait-elle une musicienne elle aussi ? Elle parvint à rejoindre la scène sans difficulté, attrapa l’instrument derrière son dos pour en tendre le manche à Rihito. Celui-ci était plutôt intrigué, qu’est-ce qu’elle voulait au juste ? Pourquoi lui tendait-elle son instrument ? Pourquoi est ce qu’elle lui souriait comme ça ? C’est vrai qu’elle était mignonne de près, elle n’était pas la bonnasse à gros nibards qu’il s’était imaginé, mais elle était mignonne. Par contre, à coup sur, elle était mineure, ‘fais chier. La jeune musicienne lui sourit et lui tendit une nouvelle fois le manche de son instrument, le guitariste réagit et l’attrapa, le tirant vers lui afin de la faire monter sur scène. Elle le remercia d’un bref signe de la main et se rapprocha du chanteur. Elle lui souffla quelques mots au creux de l’oreille, Rihito tenta d’écouter mais il ne pu rien en retirer. Alors, sans rien dire, le chanteur se recula pour laisser la musicienne prendre le micro entre ses mains. Sans même se présenter, elle se mit à chanter. { Par ici } Lentement. Doucement. C'était un murmure presque inaudible. Mais tout à fait perceptible pour Rihito. Sa voix le charma immédiatement. Il s’était approché d’elle et la regardait comme s’il n’avait jamais rien vu d’aussi beau de toute sa vie. Et c’était bizarre. La savoir à quelques centimètres de lui le mettait mal à l’aise. Il la fixait. Son regard lui donnait tout simplement envie de pleurer. Et sa voix… toute de magnificence, grandiose, brillante, mouvementée. C’est sans même réellement s’en rendre compte que Rihito se mit à l’accompagner, le son de sa guitare se faisant aussi sensible et émouvant que la voix de la chanteuse qui ferma les yeux, comme pour se délecter de cet instant, palpable et fusionnel. C’était encore plus merveilleux et éprouvant que s’il avait s’agit de leurs deux corps. Rihito, lui, gardait les yeux bien ouverts. Il avait conscience que même s’il fermait les yeux, les notes qu’il exécutait à la guitare ne permettraient pas de porter le cri silencieux de la petite chanteuse. Le monde s’était arrêté pour un moment, cet intime duo vibré à l’intérieur de lui. Il avait tout simplement été une révélation.

Invité

RIHITO FUGISAWA { Les Oubliés }; Mizugazipannana311cq1

RIHITO FUGISAWA { Les Oubliés }; Mizugazipannana407xe5

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Le concert était terminé depuis déjà deux grandes heures. Rihito n’avait pu reparler à la chanteuse, qui dés sa chanson terminée, avait été encerclée par la plupart des spectateurs qui se bousculaient pour la congratuler, elle ne pu que le serrer brièvement dans ses bras, seulement une seconde. Et elle disparu dans la foule, même son ami le leader ne l’avait pas recroisé. Les autres membres du groupe étaient rentrés, Rihito, lui, resté assis sur les marches, à l’entrée de la salle de concert. Il fumé sa clope, ses bottes recouvertes de neiges. Il ne cessait de penser à elle. La petite chanteuse. C’avait été le coup de foudre. Il était certain d’être tombé amoureux de cette fille, même si elle ne faisait pas du 90b et si elle n’avait aucunement les lèvres pulpeuses. { Je ne la décris pas physiquement intentionnellement, vous pourrez vous l’imaginer comme vous voulez comme ça! }
Maintenant, il n’y avait plus que de la déception, une douleur glacée. Il voulait l’entendre chanter de nouveau, depuis deux heures qu’il l’avait rencontré, c’en était devenu une obsession. Tokyo était une grande ville, il avait vraiment peu de chance de la revoir un jour, et le pire, c’était que le concert de ce soir était le dernier de prévu pour cette année là. Rihito ne connaissait même pas son nom. Tout ce qu'il demandait, c'était de pouvoir à nouveau la serrer dans ses bras. Ôh oui, petite chanteuse, permettez moi d'écouter à nouveau votre voix si personnelle, j'en ai besoin pour jouer une mélodie qui me fasse vibrer. Votre départ fait tourner la boussole de mon coeur à vive allure jusqu'à atteindre le froid nordique, le pôle de ma vie erronée qui n'a désormais plus aucun sens, et cette fatigue... Je ne peux plus faire aucun accord, cela signifie qu'il me manque vos paroles, chacun de vos murmures, chacune de vos syllabes... Je continue d'écrire dans ce vieux papier usé, je compose le son de ma douleur et de mon impatience... Mon être déchiré ne pourra plus jamais gratter avec seulement la consolation de vous avoir accompagné jusque dans les cordes de votre âme.
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Il était aux environs de huit heures du matin. Rihito avait dormit à la belle étoile, sur la pelouse du parc Yoyogi. La neige avait fondu, il y avait déjà un beau soleil dans le ciel. Le jeune homme se frotta les yeux et se redressa, encore dans les vapes. Déjà quelques visiteurs parcouraient le parc et le regardaient, certains en le pointant du doigt, d’autres encore l’ignorant avec superbe. Et c’était repartit, d’un bond, Rihito enfila sa veste en cuir et passa la housse de sa guitare sur l’épaule, s’allumant une cigarette tout en marchant. C’était sa dernière, il avait finis le paquet le temps d’une soirée. Et cette femme qui l’obsédait encore…. Le jeune homme passa sa journée à visiter la ville de Tokyo et ses boutiques, non pas qu’il souhaitait faire les magasins – de toute manière, il n’avait pas un sou, même pas assez d’argent pour s’acheter un paquet de seven stars, mais il espérait retrouver la fille de la veille. Il avait remarqué son style de fringues, absolument pas punk, c’était dans ce genre de boutique qu’elle s’habillée. Mais aucune trace de la petite chanteuse. Et pourtant il en fit, des boutiques. En manque de clopes, en manque de petite chanteuse, Rihito était sur les nerfs. Ce n’est qu’à la tombée de la nuit qu’il se faufila dans une ruelle déserte, pour son « rendez vous » quotidien.
« Quoi ?! T’es encore fauché ?! »- S’écria un homme, adossé à un mur au fond de la ruelle, il avait tout d’une sale fouine.
« S’il te plaît, j’en ai besoin, j’ai même plus de quoi m’acheter des clopes, je… J’sent que j’vais péter une pile là. »- « Et t’as même pas de p’tit boulot ? Fin ch’pas, t’as déjà le sachet de la dernière fois à me payer. Non, désolé, j’peux pas, ‘faut bien que j’vive moi aussi. »- La fouine n’était absolument pas persuasive. Rihito l’attrapa par l’épaule et le cogna contre la paroi du mur, menaçant.
« Je te rembourserais j’te dis, tu me connais, j’vais pas disparaître comme ça, laisse moi un peu de temps, s’il te plaît… »- Il était réellement à bout. Heureusement pour lui, la fouine n’était pas vraiment d’humeur à batailler plus longtemps, elle non plus.
« Bon, ok, mais la prochaine fois tu pourrais me tâter les couilles que t’obtiendrais rien. Après s’moi qui me fais marave, tu comprends ? » - Il en était presque touchant… Rihito se contenta de lui arracher le sachet des mains et de lui tourner le dos, il ne pu même pas attendre d’être sortie de la ruelle du dealer qu’il s’agenouilla dans la neige pour déposer la cocaïne sur le couvercle d’une poubelle.
○○○

Dans un dernier élan d’espoir, Rihito s’était rendu à la « salle de concert » où il avait joué avec son groupe la veille. Il y avait un banc, positionné face à l’entrée du bâtiment, il s’assit et attendit, espérant. Le garçon attrapa sa guitare, la retira de sa housse et commença à jouer son air favoris, celui qu’il avait joué pour la petite chanteuse. Il était fatigué d'écouter et de répéter toujours la même chanson depuis ce soir là, il voulait se réfugier entre ses lèvres tout en contemplant la danse de ses larmes. Il se souvenait d’elle, lumineuse, éblouissante, autant que n'importe qu'elle étoile, comme si elle avait subit un orgasme sur cette scène. Il avait été cloué par son chant, tout comme il était en train de clouer une aiguille dans ses veines... Son chant fut et restera surement le seul instrument capable de donner un réel sens à sa musique. Cette femme réveillait en lui un sentiment d'aliénation mentale, créant des souvenirs qui lui donnaient envie de briser toutes les portes, traverser n'importe quel enfer ou tout simplement n'importe qu'elle situation pour seulement évacuer son inspiration musicale en sa compagnie. Il voulait la retrouver, c'était ce qu’il voulait vraiment…
Alors qu’il se laissait complètement aller, un bruit sourd raisonna dans le quartier. Plus précisément, sur un second banc, de l’autre côté de la route, en face d’un appartement. Le guitariste plissa les yeux, comme pour mieux voir, était il fou ? Elle était là, devant lui, à l'écoute du morceau qu’il murmuré du bout des doigts. Cette femme et ses cheveux colorés, ses yeux si séduisants et ses accessoires si originaux. Elle eu comme un instant d’hésitation, puis sa voix chantante raisonna jusqu’à Rihito.
« C’est vous le guitariste du groupe d’hier soir? »- Le guitariste ? N’était-il qu’un guitariste à ses yeux? Après tout, ce n’était pas avec lui qu’elle avait couchée… Rihito avait comme un goût d’amertume dans la bouche. Il s’en était rendu malade jusqu’à en vomir. Un peu défoncé, il en oublia même de lui répondre.
« Pardon, j’ai dû me tromper de personne. Excusez-moi! »
« Non, c’est bien moi qui vous ai accompagné sur scène hier soir. »- Il aurait voulu lui avouer à quel point il était tombé amoureux d’elle, à quel point il avait désiré la revoir, à quel point il avait aimé sentir sa poitrine contre lui, à quel point elle était devenu comme une nouvelle drogue pour lui… La jeune chanteuse resta silencieuse plusieurs secondes, elle en profita même pour lire un message sur son portable, qu’elle venait tout juste de recevoir. Elle esquissa un sourire, de qui était ce message ? Son petit ami ? Rihito se surpris d’être jaloux, de celui, voir celle qui la faisait sourire de cette façons là. Mais elle ne répondit même pas. Elle rangea son téléphone dans son petit sac à main, et se leva, marchant droit devant en direction de Rihito. Celui-ci revécu en direct l’instant où la jeune femme marché en direction de la scène, en lui tendant sa guitare… Cette fois ci, se fut sa main qu’elle lui tendit.
« Donne-moi ça! »- Dit-elle en désignant la seringue des yeux. Rihito lui sourit, savait elle au moins qu’il n’en avait plus besoin, maintenant qu’elle était là ? Le jeune homme se releva, et jeta la seringue dans la poubelle fixée au banc. Dieu qu’elle était jeune, sa petite chanteuse.
« Et si tu chantais, une dernière fois ? »- Proposa Rihito en lui caressant la joue. N’oublions pas qu’il était amoureux mais surtout, drogué. Et celle-ci se laissa faire, elle ne rougissait même pas. Comme si elle avait l’habitude de se faire caresser par des inconnus camés.
« Je ne sais même pas chanter… ça n’était qu’un pari avec ton ami chanteur. »- Avoua-t’elle, ne le lâchant pas des yeux une seule milliseconde, carrément aguicheuse.
« Comment ça, tu ne sais pas chanter ? Tu te fous de moi ? »- Répondit Rihito en fronçant les sourcils. La petite chanteuse gloussa.
« Arrête de froncer les sourcils comme ça, on dirais un vieillard sénile… ! »- Et elle rit. Rihito n’en pouvait plus, tellement il l’a voulait. Il prit son visage entre ses mains et se mit à l’embrasser. Celle-ci le repoussa dans un premier temps, surprise. Elle le contempla puis l’embrassa d’elle-même, comme si sa fierté ne lui permettait pas de se faire embrasser, c’était elle qui devait décider d’un baiser.
« Viens! »- La petite chanteuse lui pris la main et se mit à courir, comme si elle n’en pouvait plus d’attendre, de la même manière que Rihito quelques heures plus tôt lorsqu’il venait tout juste d’obtenir sa cocaïne. Ils entrèrent dans le bâtiment en face du banc où elle s’était assise, Rihito avait fouillé tout Tokyo afin de la retrouver. Mais il se trouvait qu’elle habitait en réalité juste en face de la salle de concert, depuis le début. Ils montèrent tout deux les escaliers à la hâte, la jeune chanteuse sortit son trousseau de clés mais le laissa tomber pour embrasser à nouveau Rihito. S’il devait décrire le baiser de cette femme comme la meilleure sensation dans le monde, il devrait juger tous les sentiments merveilleux avec mépris lorsqu’il se sentait à ses côtés. La chanteuse posa la guitare de Rihito contre sa porte et se laissa glisser contre la cloison, se plaçant clairement à côté de lui. Elle se serra contre sa veste large tandis qu’il lui tenait la main avec fièvre. Il y avait tellement de chaleur entre eux, une attraction magnétique inéluctable. Les larmes infiltrées les paupières foncées de la petite femme. Et elle tomba dans les bras de Rihito, incapable de lutter contre ses émotions. Les lèvres de Rihito brossées sa joue de baisers, tendrement accompagnés de « Je t’aime » et de caresses. A travers sa chemise blanche déchirée, il pouvait voir la courbe de ses seins exposés en face de lui. La chanteuse elle-même commencé, lentement, à déboutonner sa veste de cuir, il admirait la voir le serrer contre elle, ses jambes caressant ses cuisses. Elle lui donna un nouveau baiser. Rihito posa sa main sur sa taille et ouvrit son soutien-gorge. La sensation d'être caressé par quelqu'un dont on est follement amoureux, c'était ça faire l'amour. Elle l’aida à se déshabiller, le guitariste pressant son corps contre sa petite chanteuse, qui passait sa langue sur son oreille et son cou. Et enfin ce sentiment de plénitude arriva, chaleureux, intime, passionnant. La chanteuse gémit, l'embrassant follement. Rihito ne voulait pas perdre un instant même de sa salive dans sa bouche, et il la tenait fermement, comme s’il ne voulait pas la laisser s'échapper. Etait-il pervers au point de s'imaginer la violer? En écoutant les cris de la chanteuse, femme sensible mais fière, il n'eu pas un sentiment de triomphe mais une grande affection et gratitude, pour l'avoir retrouvée, et pour avoir obtenu un peu de son amour -ou presque. Car cette jeune prostituée pouvait-elle vraiment avoir des sentiments pour lui?
○○○

C’était le petit matin à Tokyo. Rihito buvait tranquillement son café à l’appartement de la petite chanteuse, qui faisait de même. Tout deux à table, on aurait pu croire à un vrai petit couple. Ce qui n’était pas le cas. Le punk n’osait pas demander son âge à la chanteuse. Il était tellement heureux qu’il ne pensait même pas à lui demander son prénom. Il l’observait avec délice alors que celle-ci était concentrée à lire son courrier, tenant sa tasse d’une main. Elle avait l’air songeuse. Trop absente pour être simplement rêveuse. Elle culpabilisait. Inquiet, Rihito tendit son bras pour effleurer sa main de ses doigts. La petite chanteuse effectua un violent mouvement de recule. Elle releva enfin son regard vers Rihito, elle avait l’air effrayée, complètement déconcertée.
« Une mauvaise nouvelle ? »- Demanda Rihito, craignant que ce ne soit vraiment que lui, la mauvaise nouvelle.
« Je suis tellement désolée… »- murmura la chanteuse, dévoilant l’intensité de ses remords. Ses yeux commencèrent à luire dans la lumière du soleil. Rihito la questionné du regard, elle avala difficilement une gorgée de café avant de pousser du doigt un papier. Rihito le saisit. Il était question d’un billet. Un billet d’avion. Pour l’Australie, décollage… Dans cinq heures. Le jeune homme ne savait pas comment réagir. Il leva les yeux sur sa chanteuse, ses larmes étaient en train de couler dans son café.
« Tu parts pour longtemps? »- « S’il te plait… Pas de questions… »
Il était complètement perdu. Stressé, il s’alluma une cigarette. Il fixa l’extérieur par la fenêtre à côté de lui tout en inspirant sa première bouffée. Il crapota tellement cette nouvelle le mettait dans tous ses états, il n’arrivait plus à fumer. Rihito sentit les yeux de la chanteuse sur lui, il détourna son regard en sa direction mais celle-ci baissa la tête. Ca n’était qu’une gamine. Comment pouvait-il lui en vouloir ? Non, il ne lui en voulait pas. Il était simplement déçu… Il se leva et marcha jusqu’à la porte d’entrée, où il attrapa sa guitare qu’il enfila comme d’habitude sur son épaule. L’homme se tourna une nouvelle fois vers elle, sa petite chanteuse. Elle le regardait aussi, les yeux plein de larmes.
« Merci pour les cigarettes. »- conclu Rihito en ouvrant la porte d’entrée. Il resta immobile deux secondes, espérant qu’elle le retienne. Ce qu’elle ne fit pas…

Invité

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Rihito avait mit du temps à accepter l’étreinte de la solitude, qui s’était refermée sur lui dès le départ de sa petite chanteuse. Il avait d'ailleurs essayé de palier à ce manque de chanteuse avec de la drogue, à nouveau, pour tenter de retrouver la sensation de plénitude qu'il avait eu en étant avec elle. Mais ça n'avait pas marché, loin de là...Ca n’avait fait que le détruire encore plus. L’un recherchait le bonheur alors que l’autre le fuyait. Deux voies bien différentes et qui les rongeait, peut être autant l’un que l’autre. Rihito se souvenait de la nuit où elle lui avait mis ce cadenas autours de son cou. Pour être honnête, il lui faisait assez peur. Il signifiait aujourd’hui non seulement son amour pour cette femme, mais aussi sa crainte et l’égoïsme de celle ci. Il avait inévitablement le sentiment de ne pas pouvoir se permettre de déverrouiller tout de même la chaîne autour de son cou. Aujourd’hui, il espérait devenir plus digne de l’affection d’une femme en se battant pour la « justice », mais il craignait d’y perde plus qu’il ne pourrait y gagner. L’arrivée des membres des Oubliés dans sa vie avait bouleversé tout ce en quoi il croyait, tout ce qu’il s’imaginait être, le bonheur illimité d’être auprès d’eux s’était changé en une fierté inexprimable. Sans ça, il ne serait pas en train de se battre pour atteindre son but, il ne chercherait pas à changer le système qui l’entourait et qui dans sa complexité le poussait à effectuer ces efforts là. Ainsi naquirent les Oubliés. Le jour de leur création, Rihito chanta une chanson triste en contemplant la démolition de l’entrepôt qui l’avait vu naître. Tout commença ce jour là, à Tokyo, l’été 2176.

Even now I keep calling your name;

RIHITO FUGISAWA { Les Oubliés }; Mizugazipannana419ni3

RIHITO FUGISAWA { Les Oubliés }; Mizugazipannana424mm0

RIHITO FUGISAWA { Les Oubliés }; Mizugazipannana421hu0

Nom: Fugisawa
Prénom: Rihito
Surnoms: Ren
Statut: Guitariste des Rues
Classe Sociale: Pauvre – En Cavale
Me & Myself:
« La fleur de lotus est totalement naturelle, sans aucune superficialité. Elle est vive, possède un charme invincible et un parfum agréable. La fleur de lotus est aussi le symbole de l’amour. On mentionne souvent cette fleur pour qualifier cet amour, le bonheur inébranlable d’un couple bien assorti. La fleur de lotus représente au japon l’amour de la vie. Une vie aussi belle qu’aisée. »
Cette description de la fleur de lotus semble avoir été écrite pour le personnage de Rihito. Ou plutôt, devrais-je dire Ren, car cette citation ne lui a peut être pas échappée. Elle le définit plutôt bien et c’est le surnom qu’il s’est choisit, dans le monde du Floating World.Car c’est seulement à Floating World que Rihito est vraiment lui-même. Cette description peut mentir si on en tient compte en ayant seulement lu son histoire, dans le monde réel. Ici, plus aucun problème de drogue. Plus aucun problème d’aucune dépendance, même les cigarettes. Plus aucune tentation pour l’alcool, plus aucunes blessures liées à son passé, plus que mouvementé. Ren est enfin libre, enfin vivant. Il ne dépend plus de rien, ni de personne. Même s’il apprécie ce qu’il fait et a accomplis dans la vie réelle, il n’a plus à se soucier des Oubliés, encore moins de la chaîne qui lui encercle la gorge. Il ne se soucie plus de l’argent, du politiquement incorrect ou son image de punk anarchiste. Dans le Floating World, Ren est enfin parvenu à se stabiliser. Il vie grâce à sa passion pour la musique, sa guitare, plus de concerts, plus de groupe, juste lui et elle. Il parcoure le Floating World avec insouciance, faisant la manche pour vivre mais, c’est bien lui qui prie la décision de mener cette vie de vagabond itinérant. C’est ça la liberté. Je disais de Ren qu’il était enfin parvenu à se stabiliser. Alors, pourquoi n’entreprendrait t’il pas ce qui est impossible pour lui dans la réalité? C'est-à-dire, réaliser ses rêves sans aucun obstacle d’aucune sorte… Alcool, drogue, dépendance, sex et rock’n roll, tout ça, ça n’existe plus. Terminé. Désormais, Ren cherche à se caser, et seulement se caser. Il souhaite retomber amoureux, re-connaître l’amour, rencontrer la seule, l’unique femme de sa vie, capable de panser ses plaies, aussi profondes soient elles, de lui donner des enfants, Ren en voudrait une dizaine. Fonder un foyer heureux et unis. Même sans argent, même s’ils sont pauvres, mêmes s’ils sont condamnés à errer dans Neville West jusqu’à la fin de leur vie, peu importe, tant qu’ils seraient bien comme ça, c’était tout ce qui comptait. Mais en fin de compte, quelle femme voudrait d’un homme pauvre, sans foyer, sans travail, sans vêtements de rechange? Je vous le demande… Mais qui sait ce que nous réserve l’avenir, Ren restait optimiste, coûte que coûte, lui, sa guitare et sa joie de vivre légendaire. En bref, Ren est dans le Floating World un voyageur crève-la-faim, poursuivant sa route dans un seul but: continuer d’exister dans ces conditions de vie.

Tout ceux qui errent ne sont pas forcément perdus;

Personnalités sur l’avatar: Ren Honjo du manga Nana
Prénom: Laurie
Pseudos: Lanie Showcore - Chienchila
Âge: 16 ans
Sexe: Sale gamine =3
Comment trouvez-vous le contexte? YAY!
Et le design? YAY!
Où avez-vous connu le forum? YAY! – ZBAFF – Hachii ! =D
In my head? CODE BON BY YUTSUKI
Quel parfum? CODE BON BY YUTSUKI
Quelque chose à ajouter? Nààh!

Invité

Kthnx darliing

~~Oh mais tu roxes très fort, toi!~~

Invité

Et y'en avait tellement d'autres qu'y a pas sur le site des chansons, trop dèg' ! =0
Cherish, trop magique s'te chanson <3
Huumpf, bon, t'façons j'ai tout corrigé sur Word, now c'est lui l'incompétent.
& mercii =3

» Misery with a piano {Rihito}