| | | Oh my god ! So Scandalous ! [Charles] |  |
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Yutsuki Majinaï [Isklive]
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| | Sujet: Oh my god ! So Scandalous ! [Charles] Dim 23 Aoû - 18:27 | |
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I'm a punk, I'm a sinner
I'm lost new beginner.
(I'm halfways giving up)
I'm a thread to myself,
I'm a get armargeddon,
I'm a freak, I'm a liar
I'm a flirt, I deny that I'm not good
then I mess it up
« Je sors. »
Phrase lancée comme cela, sans réfléchir, sans attendre de protestation. Yutsuki entendit vaguement Akio dire quelque chose mais il ne s’en occupa pas plus que ça. Il avait en assez de rester enfermer le week-end, déjà qu’être cinq jours sur sept dans son bureau ne l’enchantait pas, alors demeurer cloîtrer dans sa baraque et puis quoi encore ? Oui, c’était un adolescent dans sa tête comme le disait si bien Onigami et vous savez quoi ? Il était fier de l’être. Jetant un regard désintéressé vers son humanoïde qui le lui rendit bien, il fila dans sa chambre se préparer décemment.
Oui car, notre leader n’allait pas sortir en boxer que je sache ? Je vous l’accorde, il était légèrement exhibitionniste mais ce n’était pas une raison pour donner le mauvais exemple au peuple. Le jeune policier enfila un pantalon en cuir qu’il passa presque trop facilement à son goût, il avait maigri ou quoi ? C’est pas que ça l’ennuyait, mais il ne voulait pas disparaître du paysage quand il se mettait de profil. Enfin bref, assez de sottise, il enfila une chemise blanche s’ouvrant légèrement sur son torse et mit par-dessus une veste de la même matière que son pantalon dans laquelle il dissimula son flingue accroché à une chaîne le reliant au tissu. Il dégomma la porte de sa chambre d’un coup de pied, manquant d’encastrer le chat dans le mur et descendit les escaliers quatre à quatre sans prendre la peine de prévenir où il allait ni ce qu’il allait faire exactement. Avant même qu’on ne lui demande, il claqua la porte de la maison et partit vite retrouver sa moto qu’il fit démarrer sans plus tarder et déraper dans une accélération du diable. Sans un regard en arrière, il consulta l’heure sur sa bécane. Dix-sept heures, ça allait. Dans peu de temps le soleil se coucherait et ne laisserait que les lumières de Tokyo illuminer la ville.
Yutsuki aimait Tokyo la nuit, il s’y sentait comme chez lui, personne ne le reconnaissait pour la plupart. Il était à l’abri des ‘Regardez, le survivant Majinaï est de sortie.’ Qui lui tapaient honnêtement sur les nerfs. Être catalogué comme le « survivant » d’une illustre famille le faisait grimacer au moins une fois tout les deux jours et ça n’était pas prêt de s’arrêter jusqu’à..bah sa mort en fait. Yutsuki, baisant les lois comme ils baisaient les filles, coupa la route à deux voitures en débouchant hyper vite tel un psychopathe en cavale. Il leur fit un beau doigt d’honneur tandis que les conducteurs râlaient. Le Majinaï décida enfin du lieu qu’il allait squatter pour le reste de la soirée, l’allée principale qui était remplie à ras bord à ces heures-ci. Parfait pour lui, surtout s’il ne voulait pas qu’on le reconnaisse et SURTOUT qu’on lui foute la paix. Il partit garer sa moto dans le garage fait spécialement pour ça dans le parking, d’ailleurs le prix du parking avait augmenté, quelle bande de voleurs ! Décidemment, aujourd’hui, Yutsuki trouvait tout stupide et méprisant. Tout l’énervait ou presque, et sa mauvaise humeur ne fit qu’empirer quand il s’emmêla le pied dans une chaîne qui retenait une bécane et se rétama par terre. Grondant d’irritation, il se releva en se frottant la joue pleine de petits graviers..berk..c’est dégueulasse le sol ici en plus. Fuck alors ! Il fourra ses mains dans ses poches, plissant ses yeux bleus océans et étirant les lèvres en un sourire pincé, il s’enfonça dans l’allée principale sans plus de motivation que ça. Tout aurait pu bien aller jusque là si on ne lui marchait pas sans arrêt sur les pieds.
D’accord, ses convers étaient tellement abîmées et pourries que n’importe qui aurait voulu les écraser et s’en faire un barbecue, mais c’était pas une excuse ! En plus, il les aimait bien lui, ses chaussures..même si les lacets étaient tout bousillés, enfin bref. Il se fraya un passage à travers la foule, grognant et emmerdant ceux qui l’engueulaient parce qu’il s’excusait pas en les bousculant.
« Fuck, je suis pas là pour vous faire la cours bande de crétins ! »
Très poli, il continua ses gestes obscènes en poursuivant sa route, ses mèches blanches retombant sur ses orbes presque transparentes. Le jeune homme leva la tête vers le ciel dans un soupir ennuyé. Il attendait patiemment la catastrophe qu’il sentait venir à plein nez. Juste une intuition qu’il avait. Il était à cent pourcents sûr qu’une connerie allait lui tomber dessus dans moins de..cinq..quatre…trois…deux…un … !
« Hey mec, tu viens de me marcher sur le pied. »
Une grosse brute à la voix un peu trop aigue pour sa stature le toisa du haut de son mètres quatre-vingt-dix. Oups…Yutsuki, jouant au civil et non au policier, lui adressa un beau sourire ironique avant que toute sa bande ne rapplique et déclenche la bagarre du siècle. La foule s’écarta et quelques curieux s’arrêtent pour admirer le combat de clowns qui se profilaient sous leurs yeux. Yutsuki se battait n’importe comment là, on aurait pas dit qu’il maîtrisait plusieurs styles de combat car il se résumait à ; mordre, griffer, grogner, taper. C’était ridicule, grotesque, à pleurer. Finalement, après s’être bien amusé à se faire latter la gueule par une bande de types au Q.I de poney, il se fit éjecter de la mêlé se battant toujours sans remarquer qu’ils se tapaient entre eux. Yutsuki roula au sol sur trois bons mètres, son pantalon déchiré par endroit, des écorchures sanguinolentes sur le visage et les cheveux en bataille totale. Son corps vint heurter quelqu’un, ou plutôt les jambes de quelqu’un. Il se mit sur le dos pour fixer qui venait d’arrêter, volontairement ou involontairement, sa chute avec un rictus lumineux quoique moqueur. Comme il avait envie de rire là maintenant. Mais par politesse, il se tut en rassemblant le peu de fierté qu’il n’avait pas et se releva et épousseta sa veste pleine de poussières et sa chemise en dessous s’était fendue dans toute sa longueur et on pouvait voir son torse, ses abdos et même son boxer qui dépassait de son pantalon.
Les jeunes de nos jours alors, tous des débraillés ! Il regarda le… « truc » qui avait arrêté sa chute et siffla un « merci » presque trop joyeux pour que ça soit sincère.
Edit by O: Le frigide ennuyeux te kikite >DEdit Yu : Tais toi et baise è_éEdit by O: Un jour, je t'abaisserai à me faire ce que je veux.. héhé.Edit Yu : Arrête de saloper mon post, machine à merde.
Dernière édition par Yutsuki Majinaï [Isklive] le Mar 25 Aoû - 14:27, édité 2 fois | |
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| | Sujet: Re: Oh my god ! So Scandalous ! [Charles] Dim 23 Aoû - 19:12 | |
| Il est rare de me voir loin de Monsieur. Mais il arrive qu'une raison de force majeure m'éloigne de lui pour quelque temps. En général je m'assure qu'il ne craint rien là où je le laisse, sinon je ne pourrais pas le quitter l'esprit tranquille. C'est ainsi qu'en cette fin d'après-midi je l'ai laissé se préparer pour aller au Millenium. J'ai chargé un collègue de l'y amener et de faire garder les nombreuses entrées, ainsi que de garder un œil sur lui. Certes, je ne suis toujours pas rassuré, mais savoir que des collègues fiables s'occupent de lui a tout de même le mérite de m'empêcher de me ronger les ongles... Façon de parler bien évidemment, car je n'ôte jamais mes gants, n'est-ce pas.
Ainsi, laissant Sir Peter s'apprêter pour sa soirée, je suis allé m'aventurer dans les ruelles du centre de Sakura District. À vrai dire, « ruelles » ne correspond pas tout à fait à l'allée bien droite et parallèle dans laquelle je me suis engagé. Mais enfin, si les figures de style ne sont plus permises, où va le monde ? Ah, la rue de traverse où mes pas me mènent pourrait être qualifiée de ruelle si elle n'était pas aussi propre... Cette ville moderne manque un peu de romantisme... Mais, que dis-je ! Ruelle sombre signifierait insécurité, donc danger pour Sir Peter. C'est donc exclu... Je préfère cette propreté aseptisée à ce qui pourrait porter préjudice à Monsieur.
Voici la boutique que je cherchais, Tout pour votre Matou, une très bonne animalerie dédiée aux chats. Le gérant est une des rares personnes que je peux reconnaître comme sympathique, car il nourrit les chats errants et rachète ceux qui ont été capturés par la fourrière. Certes, il les soigne ensuite et leur lustre le poil, mais je dois reconnaître que sa manie de les revendre à prix d'or me déplaît quelque peu. Mais je ne suis aujourd'hui pas venu pour me procurer un nouveau chat, après tout, Tisiphone se suffit à elle-même, et d'ailleurs je crois qu'elle va bientôt mettre bas. C'est pour cela que je viens quérir un nouveau panier plus grand où elle pourra mieux allaiter ses petits. Le gérant me propose des croquettes pour chatte enceinte ainsi qu'un grattoir pour chaton. Je ne peux pas non plus résister aux petites souris automobiles... Il faudra cependant que je garde les petits loin de Sir Peter, toute l'agitation causée par ces adorables petites bêtes lui taperait sur les nerfs. Il est vrai que le seul animal qu'il ait apprécié de toute sa vie est Tisiphone, et aucun autre chat. C'est sans doute car ils se ressemblent énormément.
Je ressors donc de la boutique avec un grand sac rempli de nourriture et d'accessoires pour chats et chatons. J'espère que je pourrai au moins caresser un des chatons, car Tisiphone me semble tout aussi retorse que Monsieur, je n'ose pas poser la main sur elle. Et si tous ses petits avaient dès la naissance ce regard de dédain affectueux que Peter comme Tisiphone m'offrent ? Je crains que ce ne soit une éventualité à prendre hautement en compte, car tous les chats ont pour moi ce genre d'attentions. Il me faudra donc me résigner à les caresser des yeux.
Bien, à présent, les affaires sérieuses... Les accessoires pour chat n'étaient qu'un prétexte, le réel but de ma sortie était d'acheter des recharges pour mon Teaser et mon revolver. On n'en a jamais trop, et j'en ai utilisé il y a peu. Quant à me souvenir quand... Ce doit avoir été lors de la soirée où Monsieur a encore tenté de voir si l'alcool pouvait faire disparaître ma frigidité... J'aurai tiré un ou deux coups de feu en état d'ébriété avancée... Il me faudra prévenir Monsieur que je ne boirai plus... Ah, et pourtant, je sais que je ne pourrai pas lui refuser cette faveur s'il me redemande de boire... Il est vraiment impossible !
Enfin, le Coup de feu, une charmante boutique tenue par une jeune femme qui ferait mieux d'être une idol qu'une vendeuse d'armes. D'après ma base de données elle a été sniper pendant quelques années puis s'est reconvertie il y a peu en armurière. C'est en tous cas une garantie de qualité sur ses armes, car elle voue un amour immodéré à ces dangereuses petites machines. Elle me reconnaît à mon entrée et va chercher la commande que j'avais passée. Elle me prévient aussi qu'elle aura bientôt un nouveau modèle de Teaser plus petit et plus puissant. Je lui en passe commande, ce sera sans doute plus simple à manier. Après avoir réglé le montant de mes achats, je dissimule les recharges dans les différentes poches de ma queue-de-pie, salue l'ex-tueuse et me dirige vers l'allée centrale. Il est plus que temps de rentrer afin de déposer mes emplettes et rejoindre Monsieur au Millenium. Oh, je sais que ma présence ou mon absence lui sont bien égales en ces circonstances, puisque je n'entre jamais dans les boîtes de nuit, depuis cette fois-là... Mais je préfère me rassurer moi-même que tout va bien.
Malheureusement, j'ai fortement l'impression que je ne pourrai pas rentrer aussi vite que je ne le désire. Cette impression est accentuée par la vision de ces deux jeunes qui se tapent dessus, se mordent et se griffes sans aucune élégance. L'art du combat se doit d'être gracieux et dansé, pas un massacre pareil, voyons ! Et en plus le plus grand appelle ses camarades à la rescousse.. Les jeunes d'aujourd'hui* ne sont plus ce qu'ils étaient... Les combats à la loyale, ils ne connaissent sans doute pas... Quelle pitié...
Bon, il ne faut pas que je m'attarde ici, je m'apprête à continuer mon chemin quand je vois qu'un des combattants s'extirpe subrepticement de la mêlée, laissant tous ceux du même clan se taper dessus entre eux. C'est fort amusant ma foi, mais ce fait n'expliquerait pas le fait que je m'attarde si ce malotru n'avait pas roulé jusqu'à mes pieds. Je n'ai aucune envie que son sang sale ne souille mon pantalon, donc je tends un de mes pieds en avant et le réceptionne avec ma semelle. Le voilà qui se relève... Avait-il besoin de me démontrer que je n'avais pas tort en supposant que c'était un voyou comme les autres ? Sa tenue bien déchirée et même débraillée aurait pu me donner un haut-le-coeur si j'avais été plus sensible, mais j'y échappe heureusement. Cependant, le joyeux « merci » qu'il me siffle a le don de m'exaspérer au plus haut point. Comme si j'avais eu besoin de cela en plus. Mon habituel sourire est quelque peu crispé.
« Mais de rien, très cher. » articulé-je posément en lui offrant une légère courbette que ce butor ne mérite pas. Je m'apprête ensuite à le quitter, et lui tourne le dos, avant de me souvenir que je suis en train d'oublier le sac d'emplettes de chez Tout pour votre matou. Je me retourne donc et ramasse le sac que j'avais posé – pourquoi donc ? Ce gougnafier me fixe toujours.
« En quoi puis-je vous être utile ? » demandé-je, parfaitement calme extérieurement, le gentelman en personne, mon léger sourire toujours vissé aux lèvres. _______ *les jeunes d'aujourd'hui, les jeunes d'aujourd'hui... il a 23 ans aussi lui, hein... |
| | | | Yutsuki Majinaï [Isklive]
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| | Sujet: Re: Oh my god ! So Scandalous ! [Charles] Lun 24 Aoû - 21:55 | |
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*Merde, il a une de ces têtes de psychorigide ce mec.*
Yutsuki, toujours aussi poli que ça soit intérieurement ou oralement, fixa le gentleman toujours avec cet air ouvert qui trompait tout le monde. Son visage à la peau d’albâtre avait des traits fins et enviables de tous alors que des lèvres à peine rosées gardèrent un sourire sans émotion collé sur son visage d’ange mais pourtant bourré de charisme. Yutsuki Majinaï, le dernier de la lignée de la plus grande famille que le Japon ait connue, faisait face à Charles McEwen. Le jeune policier pencha légèrement sa tête sur le côté en fermant les yeux, son sourire charmeur s’étirant un peu alors qu’il tendit une main pâle et sans égratignure vers celle de son interlocuteur. Sans attendre qu’il ne daigne à approcher la sienne, il saisit celle de Charles, sa main froide et agréable se glissa sur le gant du serviteur. Il la serra doucement, et non pas comme une brute assoiffée de démontrer sa force ;
« Yutsuki Majinaï pour vous servir, c’est gentil de votre part d’avoir arrêté ma chute. »
Sa voix était claire, coulant comme l’eau d’une cascade et ne butant sur aucun mot. Il serait totalement déplacé de se demander qui sont les Majinaï, cela veut dire que vous venez de débarquer au Japon ou que vous êtes un énorme inculte. Cette illustre famille connue pour sa grandeur, ses innombrables génies qu’elle engendrait et surtout pour sa tragédie, avait fait naître les débats et attisé les hypothèses des théoriciens qui s’arrachaient la vérité. Tout cela était stupide pour Yutsuki qui détestait que l’on balance des mensonges par-ci et par-là sur sa famille. Mais enfin peu importe, il ne pouvait arrêter toute la presse de Tokyo, et même les procès n’y changeraient rien alors il avait rapidement abandonné ce combat stérile qui alimentait la presse à scandales. Il lâcha lentement la main de son compagnon et rouvrit ses yeux bleus transparents caractéristiques de sa noble lignée. Aussitôt, il remarqua qu’il avait fait tomber des gouttes de sang au sol et se rendit compte que sa joue avait une mince coupure d’où s’écoulait un mince filet d’hémoglobine précieuse.
« Ah, je suis confus, j’espère que je ne vous ai pas tâché. »
Un sourire désolé teinta son visage tandis qu’il recula de quelques pas pour éviter de sâââlir notre cher et dévoué. Il baissa ses yeux sur le sachet au nom du magasin ridicule et rit intérieurement en pensant à son pauvre chat qu’il écrabouillait tous les matins et sept jours sur sept. Le jeune Majinaï lâcha un bâillement qu’il cacha à peine d’une main tandis qu’il restait torse nu et sans même esquisser un mouvement pour fermer sa veste ou bien descendre son boxer. Des vieux passèrent et firent exprès de parler bien fort pour que Yutsuki entende ‘Et c’est ça le chef de la police ! Pauvre famille qui doit s’en retourner dans sa tombe.’ Le faux albinos étira son rictus amusé et n’adressa qu’un regard sans intérêt aux vieux qui le dénigraient sans savoir de quoi il était capable. Mais bref, le centre de son attention c’était Charles qui semblait aimer les chats, hein Chachou ! Pour engager la conversation et un peu réparer cet accident, il lui parla avec détachement de son chat qu’il avait ORIGINALEMENT appelé « Neko »… Oui très intéressant Yutsuki. T’aurais pu parler de tout, de la criminalité d’aujourd’hui, des effectifs de police mais NON tu parles de ton chat. Surtout que l’autre frigide il doit s’en foutre complètement, tu le sais mais tu continues ! Jusqu’à ce que l’inspiration te manque et que tu t’étires de tout ton long en faisant rougir les demoiselles qui passaient par là et ne ratèrent pas une seule seconde de tes abdos saillant sous la peau. Yutsuki n’avait jamais revendiqué être un génie malgré ses ancêtres aux titres majestueux, mais quand même, être à la tête des forces policières à vingt-trois ans relevait de l’élitisme..ou du suicide ? Il se craqua fortement la nuque de droite à gauche, puis les doigts un par un avant de baisser la tête pour voir…deux chats entrain de se frotter à ses jambes en reniflant ses mollets.
« J’ai une tête d’herbe à chat ? Dégagez. »
Il secoua ses jambes pour le faire partir mais rien à faire, les félins ronronnèrent de plaisir et s’agrippèrent à son pantalon de cuir qui lui avait coûte les yeux de la tête. Bientôt, d’autres chats vinrent et ce fut bientôt toute une colonie de chat de gouttière qui attaqua notre flic international. Il grimaça, se débattant comme il pouvait au milieu de la voie publique sans se soucier de ce que pouvait bien penser le jeune homme face à lui. Après tout…il avait d’autres chat à fouetter ?
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| | | | Invité
Invité
| | Sujet: Re: Oh my god ! So Scandalous ! [Charles] Mar 25 Aoû - 20:15 | |
| Je savais bien que je n'aurais pas du m'attarder. Je savais bien que cette journée avait mal commencé. Je l'avais su dès l'instant où les blancs d'oeufs que j'avais soigneusement battus en neige étaient tombés sans que personne n'y touche. Un signe pareil, ça ne trompe pas. Je n'aurais pas même dû sortir de la demeure de Monsieur. Au moins je n'aurais pas fait de mauvaises rencontre là-dedans. Et si en fait mes ennuis ne faisaient que commencer que Sir Peter se trouvait une victime plus intéressante que la norme aujourd'hui ? Ce serait catastrophique. Au bas mot. Voire cataclysmique ! Je le savais ! Des blancs qui tombent, c'est un signe qui ne trompe jamais.
Et voilà, j'en étais sûr ! Ce malotru me serre la main... Ses mains sont certainement crasseuses... Ma nouvelle paire de gants ! Quelle horreur... En plus je les aimais vraiment ces gants-là... Mais j'aurais dû y penser... Désormais, les gants blancs seront prohibés quand je sortirai. Ils seront très probablement impossibles à rattraper... C'est vraiment ce que je hais chez les gamins d'aujourd'hui, aucun sens de l'hygiène et de la propreté ! Toucher mes gants... Quel sacrilège !
« Yutsuki Majinaï pour vous servir, c’est gentil de votre part d’avoir arrêté ma chute. »
Yutsuki Majinaï ? Le dernier Majinaï ? Non, ce n'est pas possible voyons... Il ne traînerait pas en ville dans un accoutrement pareil... Quoiqu'il est vrai qu'on dise beaucoup de mal de lui et notamment qu'il est un chef de la police plus qu'atypique... Avoir une relation telle que lui pourrait être très utile à Monsieur, il va falloir jouer profil bas... Ce qu'évidemment je déteste avec ce genre de personnage, mais puisque c'est pour Sir Peter, il va bien falloir s'y plier. C'est fort ennuyeux ma foi...
« Ah, je suis confus, j’espère que je ne vous ai pas tâché. »
Tâché ? Ah oui, cette goutte de sang... C'est gentil de s'en inquiéter mais j'ai su l'éviter, merci. Mais je ne lui répondrai pas ça, il faut que je mesure mes mots... Il semble savoir se comporter... Peu m'importe que ce ne soit qu'une façade, je n'ai pas grand-chose à dire là-dessus moi-même, d'autant plus que je vais devoir en user jusqu'à la moelle à présent. Si Sir Peter était là, ce serait bien plus simple, il a tendance à me rendre encore plus inexpressif. Son attitude m'est toujours d'une grande aide.
« Mais ce n'est rien, Monsieur Majinaï. Je suis ravi d'avoir pu vous être d'une quelconque aide. »
Oui, j'ai été ravi. Sisi, je vous assure, Monsieur le faux-gentleman... J'ai été ra-vi... d'avoir pu vous rattraper avec la semelle de ma chaussure. Ce fut d'ailleurs un trop grand honneur pour vous... Pardon, je devrais dire que c'était un trop grand honneur pour moi mais étrangement, cela ne passe pas si facilement. Il faut savoir se tenir pour garder une certaine crédibilité, même si je dois tout de même concéder que vous connaissez ce qu'il faut savoir pour savoir plaire par vos manières et votre politesse.
Mais oui, recule-toi, quelle bonne idée.. Ah, il semble savoir ce qui est meilleur pour lui... Pourtant, il ne devrait rien avoir à craindre de moi, puisqu'il est chef de la police... Peut-être essaie-t-il de me manipuler... Méfions-nous... Mais, cette tenue négligée, cette attitude hautaine me dresse l'échine... Je ne vois pas comment je pourrais d'une quelconque manière tirer quoi que ce soit de lui, d'autant plus que je suis sûr que Monsieur ne supporterait pas cette personne. Enfin, ne préjugeons pas des avis de Monsieur, il est si imprévisible.
Tiens, voilà des mauvaises langues... Même si les personnes comme ce Yutsuki me tapent sur les nerfs, les langues de vipère ont tendance à me faire sortir de mes gonds... Façon de parler, bien évidemment, puisque je ne suis que de glace, n'est-ce pas. Je suis totalement insensible, froid. Pénible. C'est ça, exactement. Pénible. Comment ai-je pu oublier cela.. Heureusement que mon corps ne l'a pas oublié, lui. Mon sourire est toujours là. Il ne s'efface pas si facilement, non Monsieur.
Il a un chat ? S'il pensait s'en tirer à si bon compte, il se trompe. Le tout n'est pas d'avoir un chat, mais savoir s'en occuper. Alors si ce pauvre Neko, très originalement nommé, d'ailleurs, souffre du traitement de son maître, c'est mauvais. De quoi chuter dans les abysses insondables de mon estime pour lui. Tu t'en rends compte ? Non, sans doute pas, hein.
Alors là... Je pensais que le mauvais goût ne connaissait pas de sommets pareil, mais tu pousses l'inélégance jusqu'à t'étirer si nonchalamment, exhibitionniste ! Et ensuite tu te craques les doigts et le cou... C'est mauvais pour toi, hein ? Mais je suppose que tu es masochiste. Personne d'autre qu'un masochiste ne voudrait être chef de la police à ton âge. Je prétends avoir un poste pareil, moi ? Non, je suis beaucoup mieux avec Monsieur. Il n'y a aucune profession qui puisse me plaire autant qu'être le majordome, le dévoué majordome, de Sir Peter. Enfin...
« J’ai une tête d’herbe à chat ? Dégagez. »
Cette fois, c'en est trop. Il ose parler à des chats de cette manière ? Alors qu'il a l'immense privilège de se faire approcher sans crainte par ces charmantes petites bêtes ? Je n'en peux plus ! C'est un ignorant, un goujat, un rustre et en plus il se dit maître d'un chat alors qu'il ne semble de toute évidence pas apprécier leur compagnie. Quelle chance il a d'être tant apprécié par ces félins.
« Monsieur, je suis au regret de vous apprendre que les chats sont rois en ce monde et qu'il faut les laisser faire ce qu'ils veulent. »
Et par conséquent, tu devrais cesser de te débattre, tu vas finir pas leur faire mal ! Un crochet dans le menton devrait te calmer... Je suis vraiment désolé Monsieur Peter, vous devrez vous attirer les faveurs de la police d'une autre façon, car je pense qu'assommer le chef de la Police vient de me disqualifier dans cette quête-là.
Bon, où ai-je rangé ce pot de pâtée... Mmh, ça ne suffira pas, mais je ne peux quand même pas leur donner les croquettes pour chatte enceinte... Ah, j'ai une boîte de pâtée en plus, quel merveilleux hasard... Venez, petits chats, mangez cette nourriture...
Pourquoi ils restent collés à cet abruti de policier ? |
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