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 Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée

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Xue Hiroto [Akagane]
 
 
Xue Hiroto [Akagane]


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Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée Empty
MessageSujet: Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée   Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée EmptyMar 9 Déc - 1:35


Découvrez Marilyn Manson!


WHO AM I ?

    • { RED-HAIRED, PSYCHO, BLOOD AND IT’S A BEAUTIFUL DAY *

Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée Bitchplzgrell_var

    Nom : Hiroto [博翔 ; caractères signifiant estime, voler]
    Prénom : Xue [雪 ; neige] ; c’est chinois et ça s’écrit en chinois. Il ne veut pas voir d’hiragana et autres Katakana d’un moche pas croyable dans son prénom. Xue en caractère chinois sinon rien. Tche.
    Surnoms : Xue-san, Hiroto-sama.
    Sexe : Malgré son apparence androgyne et parfois son horrible tendance à parler de lui au féminin (et a avoir un prénom asexué, qui plus est), Xue est bel et bien un homme, pas mal, d’ailleurs.
    Age : Il a 32ans. Et va d’ailleurs sur ses 33… Évitez de lui rappeler, sauf si vous aimez vous recevoir des tronçonneuses dans la tête. Il est né un 29 février 2147.
    Statut : Après avoir démontré des facultés incroyables en sciences, mathématiques et surtout en robotique, Xue fut considéré comme le génie de cette ère nouvelle. Il est à présent gérant de l’une des plus grandes multinationales du monde et l’un des roboticiens les plus réputés de cette terre. « PDG de la Mûgen Corporation, bonjour ! »
    Classe Sociale : Riche, immensément riche, incroyablement riche. On estime sa fortune à 530 milliards de yen (environs 49 milliards de dollar). Beau chiffre, n'est-ce pas ? Il est considéré comme l'un des trois hommes les plus riches du Japon.

  • L'amour? Stupide, futile, fait pour les fangirls trop niaises, inexistant.
  • L'amitié? Pire encore que l'amour. Une véritable utopie.
  • La confiance? Seulement envers moi et les Zero.
  • La musique? Impossible de travailler sans. Mais je n'écouterais que The Rasmus ou Marilyn Manson.
  • Le surnaturel? Inexistant.
  • La chirurgie esthétique? Très pratique. Être beau devient à la portée de tout le monde. C'était un métier en tête de liste de ceux que je voulais faire.
  • L'actualité? J'en suis au cœur.
  • Les Oubliés? STUPIDE GAMINS PRÉTENTIEUX ! Je vous trouve je vous étripe ! Mais ce n'est pas comme si je craignais réellement quelque chose de vous *soupir* vous êtes juste inutile. Des adolescents rebelles, tout simplement, qui savent rien faire de leur dix doigts. D'ici deux ans vous serez dissous.
  • La Gommose? Une organisation gouvernementale qui s'occupe de l'environnement ? Intéressant.
  • Chanson favorite? Heart-Shapped Glasses, Marilyn Manson
  • Personne admirée? Moi-même.
  • Mûgen Corporation? ... Vous vous foutez de ma gueule ?
  • La Politique du gouvernement? Je m'en fous.
  • La théorie des deux mondes? What's this ?
  • Un mot a quelqu'un en particulier? "Je n'aurais jamais dû vous laisser vivant." "Tu me manques."
  • Les médias? Stupides personnes facilement manipulables.
  • Vin ou bière ? Tequila Sunrise !
  • Lieu favori ? Ma chambre d'hôtel.

    Sexy guy and bloodstain :
    Yûka était une nouvelle stagiaire à la Mûgen Corporation, ainsi elle ignorait tout du mode de fonctionnement de cette puissante et imposante entreprise. Elle se souvenait qu’elle n’avait pas rencontré le « grand patron », mais un quelconque associé en lequel il avait, paraît-il, toute confiance. De ce qu’elle savait, très peu avait le loisir de voir leur PDG. Seuls les plus hauts placés connaissaient son visage, les autres se devaient de l’imaginer. Quelle ne fut pas sa surprise lorsqu’elle se sût choisie pour aller apporter des documents très importants au patron fantôme. Yûka avait suscité la jalousie chez ses comparses stagiaires. Elle, la nouvelle dont personne ne connaissait le nom, donner des documents à Xue ? Peuh ! N’importe quoi ! Quel délire franchement. Non mais pour qui elle se prenait cette traînée, à peine arrivée, déjà pistonnée ! Quelle pétasse ! Dire que d’autres se cassaient le cul à bosser alors que des filles comme elle couchaient pour réussir. Voici ce que disaient les regards méprisants de ses « collègues ».

    Yûka n’en avait que faire. Elle était heureuse de pouvoir aller rejoindre son patron pour le rencontrer en chair et en os. Elle l’imaginait la quarantaine, les cheveux poivre et sel, les yeux noirs, entourés de pattes d’oie. Le genre PDG en costard trois pièces et attaché-case, avec un sourire rare pour les plus méritants. C’est le cœur battant et la tête pleine d’à priori qu’elle pénétra dans l’ascenseur et appuya sur le petit bouton « trente-six ». Il paraissait que le sixième étage était entièrement réservé au patron, à la secrétaire du patron et à Ichijo, le bras droit du patron. On disait qu’il n’était pas rare de voir deux gamins courir partout ; les fils du Président. Cela la conformait encore plus dans son idée d’homme à la quarantaine, marié, deux enfants, un chien peut-être. Elle sourit à ce tableau tellement cliché. Enfin le « ding » indiquant la fin de tout. La fin du rêve. Elle allait le voir, en vrai. Elle s’attarda au secrétariat, demandant l’emplacement du bureau du patron. On lui indiqua et elle s’y rendit, le cœur battant.

    La première chose qu’elle vit ou plutôt entendit fut un « NE MARCHE PAS SUR SOL ! ». Haha, très drôle, et comment faire, elle volait ? En tout cas elle fut surprise du timbre androgyne de la voix de Hiroto-sama. Pour un homme de quarante ans, il avait la voix légèrement féminine, un ténor. Cette dernière semblait à mi-chemin entre homme et femme. L’image de la quarantaine se brisa pour laisser place à un de ces jeunes génies de dix-neuf ans insupportables. Elle nota dans l’air une odeur de Santal et de cannelle, senteur automnale et chaude… Mêlée à la rouille trop bien connue du sang. D’autres fragrances, plus légères et moins discernables, régnaient dans la pièce. Quel étrange parfum que celui qui accompagnait Xue-san… L’odeur de sang, qui saturait la pièce sombre, rendait l’endroit terrifiant. Mais quel genre de diable pouvait être le constructeur de robot le plus reconnu du monde ? Elle n’était pas sûre de vouloir le savoir. Prudemment, enjambant avec grand mal les feuilles qui jonchaient le sol, elle se dirigea au bureau de son patron.

    Et l’image qu’elle eue fut bien différente de ce à quoi elle s’attendait. A peine éclairé par la lueur bleuâtre d’un écran d'ordinateur portable se trouvait un jeune homme dans la fleur de l’âge. Trente ans, toute au plus. Son visage angulaire semblait soudé à l’écran du personal computer. Il possédait des cheveux d’un rouge sombre inquiétant dans cette salle sentant le sang. Elle se demanda quelle était sa couleur naturelle – car il était évident que rouge écarlate, en couleur de cheveux, ça n’existait pas. Bien évidemment, Yûka ne pouvait savoir que son PDG avait en réalité les cheveux d’un noir de jais tant la couleur était bien faite. Vu que Xue se trouvait assis, il était impossible pour la stagiaire de définir clairement leur longueur. Jusqu’aux fesses peut-être, ou un peu plus long ? Ah, comme elle aimerait qu’il se lève et qu’il la laisse juger ! Mais c’était déjà un exploit que de voir cette icône vivante en chair et en os, elle n’en demanderait pas plus.

    Puis elle s’attarda sur son regard, concentré sur quelque chose de terriblement passionnant – plus qu’elle, en tout cas. Ce dernier était caché derrière une paire de lunette aux montures sanguines et rectangulaires. Il possédait les pupilles d’un serpent, perfide et fallacieux. Des yeux vert sombre, tirant vers l’olive. Etrange comme elle était captivée par ce regard qui s’était enfin posé sur elle. Il semblait lire en son âme comme dans un livre ouvert et être ainsi mise à nue la gênait. Sur des lèvres qui lui semblaient exsangues s’étira un long rictus narquois, laissant apparaître des dents taillées en pointes. Qui donc était cet être abscons ? Elle n’était pas sûre de vouloir le savoir. Quoi qu’il en soit, il alluma la lampe de bureau, lui permettant ainsi de mieux le contempler. Ses cheveux et ses yeux semblaient d’une couleur plus vive à la lumière tamisée de cette lampe. Xue se leva et elle put constater qu’en effet, ses cheveux lui arrivaient bel et bien aux fesses. Xue ne portait pas de costard-cravate. Il semblait habillé d’une mode dépassée : celles des gentlemen londoniens du XIXème siècle.

    D’ailleurs, si ce dernier était véritablement sino-japonais, il n’avait aucune caractéristique des deux pays. Il semblait plus être d’un genre européen, allemand peut-être. Un personnage kitsch et haut en couleur, quoique très effrayant. Pourtant sa carrure était loin d’être imposante. Il devait mesurer au plus un mètre quatre-vingt-cinq et était assez longiligne. Elle l’imaginait plus comme une anguille agile se faufilant partout qu’un homme violent ayant beaucoup – trop – de force. Il devait probablement posséder une musculature assez fine, qu’il n’entretenait par ailleurs pas vraiment, préférant sûrement ses ordinateurs portables… Et elle n’était pas bien loin de la vérité, Xue était doué pour la course et les acrobaties, mais ses coups de poing ou pied ne devaient pas être bien puissants. Malgré ça, il se dégageait de cet homme une aura charismatique incroyable et angoissante. L’odeur de sang venait bel et bien de lui et le rictus qu’il affichait la terrorisait. Elle le sentait… dangereux. Gardant toujours ce sourire inquiétant, il la salua et lui demanda ce qu’elle désirait. Elle se hâta de s’excuser platement, de déposer rapidement les dossiers sur son bureau et de s’en aller presque en courant.

    Le sourire de Xue s’agrandit alors qu’il se tournait vers ses tendres jumeaux, étendus lascivement sur le canapé un peu plus loin dans le bureau. Il murmura :

    « J’ai trouvé notre amante de cette nuit… »

    Xue se rassit, parcourut très rapidement les dossiers et éteignit la lumière pour se re-concentrer sur son ordinateur.


Dernière édition par Xue Hiroto [Akagane] le Jeu 16 Avr - 11:32, édité 9 fois
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Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée Empty
MessageSujet: Re: Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée   Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée EmptyVen 12 Déc - 13:53

    He’s dangerous, give him help :
    Penché sur son ordinateur, les yeux perdus dans le vide, la pièce baignée dans le noir, impossible de dire quelles pensées traversent l’esprit abscons et tordu de Xue. On pourrait le définir comme un Geek. Ces hommes qui ne sortent jamais de leur maison, craignant la lumière du jour comme ces légendaires vampires – qu’en passant il trouve d’un classique affligeant. Après tout, a-t-on déjà vu Xue sans ordinateur, sans portable, sans GPS ? Sans quoi que ce soit qui se rapporte à la technologie ? Non. On trouvera toujours le tueur en train de comploter pour dominer le monde derrière un écran de MacBook. Car oui, tel un fidèle rat de laboratoire bien nommé Cortex, Xue rêve de conquérir le monde ; de le détruire plus précisément. Je sais, ça fait tellement méchant de dessin-animé pas très innovant qui dévoile son plan au héros alors qu’il va se faire défoncer sa race. Mais Xue n’est pas un méchant de dessin-animé pas innovant. Xue est un méchant de dessin-animé intelligent, qui se garde bien de dire ses petits secrets au monde. Car il estime que personne n’a besoin de connaître sa vie. De le connaître tout court, d’ailleurs. Faîtes un sondage, demandez aux employés de la Mûgen à quoi ressemble Xue, ils vous répondront « vaguement… En fait, j’en sais que dalle ». Xue ne s’est jamais montré, il préfère faire profil bas et déléguer ses tâches…

    Car Monsieur est un flemmard. De première catégorie qui plus est. Il donne tout son boulot aux autres ou ne le fait pas, tout simplement. Si son tendre Zero n’était pas là pour le mettre au travail, qui sait ce que serait devenue la Mûgen à cette heure-ci ? Mais pourtant, une fois lancé dans un projet, on n’arrête plus Xue, et on ne dérange pas Xue – sauf si les tronçonneuses vous attirent. En effet, il se jette corps et âme dedans, n’ayant plus que ça en tête ; il ne fera jamais quelque chose d’autre alors qu’il construit un robot qui l’inspire, c’est tout bonnement impossible pour lui. Il y passera ses journées et ses nuits, jusqu’à mourir de fatigue sur son travail – chose qui n’arrive, étrangement, jamais. De même, lorsqu’il a une idée en tête, impossible de la lui faire sortir, têtu comme une mule, Xue semble déterminé dans tout ce qu’il entreprend et le finira jusqu’au bout, ou mourra. Il considérera comme un échec personnel toute chose qu’il n’arrive pas à terminer. Et Xue déteste l’échec au plus haut point, c’est d’ailleurs pour cela qu’il évite soigneusement tout ce qui peut le pousser à commettre un insuccès. Ainsi, il ne jouera jamais aux échecs, justement, aux jeux de sociétés ou vidéos, ne s’aventurera jamais à apprendre d’un instrument de musique, etcetera. Pourtant, Xue possède un sens de l’art propre et se révèle exceptionnellement doué en dessin, mais dessiner n’a encore jamais amené quelqu’un à l’échec.

    Outre ce côté flemmard et déterminé, Xue n’est absolument pas comme un PDG devrait être. On l’imagine sérieux, dévoué corps et âme dans son entreprise. C’est complètement faux. Il est plus du genre « gai luron qui gambade dans un champ de fleurs ensanglantées ». Carrément barré, Xue semble doté d’un sens de l’humour très lourd et incompréhensible. Lui-même paraît se perdre dans ses délires trop théâtraux. Car oui, Xue est un homme qui aime la gestuelle, et il n’hésite par ailleurs pas à ajouter à ses paroles des mouvements amples et superflus. Il se considère comme un acteur de première catégorie et sait donc par conséquent très bien jouer la comédie, même si son vrai caractère revient bien rapidement au galop. Je vous devine sceptique. Son vrai caractère ? N’est-il donc pas un scientifique complètement fou ? Oui, si bien sûr qu’il l’est, comment qualifier le chinois autrement ? Après tout, il est muni d’un sadisme incroyable – surtout envers ces demoiselles – et tombe fou amoureux de tout ses projets. De plus on notera quelques sentiments « pédophile » vu qu’il apprécie les jeunes éphèbes plus que les personnes de son âge. De même, puisqu’on en a ses préférences sexuelles, il préfère coucher et tuer. Garde à ne pas vous trouver dans son lit, sinon il se fera une joie de vous rendre plus belle avec votre beau sang rouge… « Sex, sex, sex and don’t forget the violence ». Alors oui, le chinois est complètement fou, mais ce n’est pas tout.

    Pour lui, tout ce qu’il entreprend lui semble logique. Il est convaincu que l’être humain est voué à l’échec, à la chute, à la décadence et c’est pour cela qu’il construit par ailleurs des robots. Depuis sa tendre enfance il considère les femmes comme des vulgaires putes, incapable d’assumer leur responsabilité. Et puisqu’on parle de responsabilité, il faut savoir que Xue n’assume pas les siennes non plus. C’est dans son code génétique, sa mère et son père étaient des irresponsables, lui aussi est devenu un être fuyant tout ce qui ressemble de près ou de loin à une implication plus poussée. On notera aussi qu’il n’assume les conséquences de ses actes que lorsque cela peut lui être profitable, sinon ce sont les autres qui prendront pour lui. Et il sait très bien faire le pauvre petit PDG novice qui s’est fait roulé dans la farine par des associés vils qui n’en veulent qu’à sa fortune colossale. Mais n’est-ce pas l’inverse, dans l’histoire ? Si, évidemment, mais pour le prouver, cela sera bien difficile. D’ailleurs, monsieur possède une langue de vipère, véritable bouclier contre les calomnies le concernant puisque lui-même peut raconter les pires inepties sur la vie d’untel ou d’untel. On ne compte plus le nombre de vie, de famille, qu’il a détruites rien qu’en ouvrant là bouche. Et si par le plus grand des hasards vous gagnez à ce petit jeu, fuyez, fuyez, si vous tenez à la vie.

    Ayant du mal à donner sa confiance aux autres, il préfère les fuir, convaincu qu’ils lui veulent du mal. Paranoïaque ? Assurément, sinon pourquoi changerait-il de Palace toutes les deux semaines ? On ne cherche pas Xue, c’est Xue qui vous trouve, et uniquement s’il ne peut pas faire autrement. Il déteste demander de l’aide aux autres et fera tout pour aller jusqu’au bout tout seul. Encore une fois, il considère qu’être redevable aux autres est un échec, et chacun sait comment il considère l’échec. D’ailleurs, lorsqu’il en essuie un – chose extrêmement rare – il aura tendance à tenter de se suicider, le tout bien évidemment dans un dialogue digne de Roméo de Shakespeare. Notons d’ailleurs qu’il apprécie tout particulièrement cet auteur et la pièce Romeo and Juliet. Il n’est pas rare qu’il récite à tout va des répliques de cette dernière et à considérer ses robots comme ses Roméo. D’ailleurs, il parle souvent de lui au féminin, jouant sur l’ambiguïté de son physique trop androgyne. Mais quoi qu’il en dise il reste un homme, et par ailleurs, ne se travestira jamais en femme – car n’oublions pas que Xue est misogyne sur les bords. Un homme peut-être un peu fou, peut-être trop indécis, trop paradoxal et trop superficiel – jamais on a vu un mâle mettre autant de produit cosmétique sur son corps ! Mais un homme tout de même, qui, lors de rare sursaut de virilité, crie au monde qu’il ne peut y avoir plus masculin que lui. Enfin si, mais l’auto-persuasion n’a jamais tué personne, si ?

    Très attaché aux choses matérielles, il n’est pas rare qu’il donne des noms à tout ce qu’il trouve et qui lui tient à cœur. Ainsi, sa tronçonneuse, sans laquelle il ne sort jamais, portera l’affectueux nom de Sweety, ses ordinateurs se nommeront Yuki (Yuki1, Yuki2, Yuki3, Xue ayant la fâcheuse tendance à les envoyer contre le mur lorsque quelque chose ne va pas dans son sens), son lit se nommera Ai (Ah, Amour, quel nom divin pour un lit) etcetera, etcetera… Et interdiction de dire que « c’est gamin, mignon, futile » ou peu importe quoi d’autre ! Sinon son courroux se déversera sur vous, et un Xue en colère et un tueur psychopathe fou amoureux de la couleur rouge sang. Un Xue en colère est un méchant de dessin-animé intelligent qui n’hésitera pas à vous réduire en chair à pâté grâce à Sweety et ses robots. Surtout que Xue, ayant fait des études pour faire partie de la police scientifique, sera probablement l’un des seuls êtres sur terre à pouvoir vous tuer sans laisser aucun indice. Alors n’oubliez jamais que sous ses airs de laborantin déjanté se cache un Samaël terrifiant, bientôt prêt à conquérir le monde…

    Bloody, bloody memories :
    Rencontrer Hiroto Xue fut la chose à la fois la plus merveilleuse et la plus horrible de ma vie. Je n’ai jamais vu pareil homme, pareil paradoxe. Et malgré le fait que nous nous connaissons depuis seize maintenant, je n’arrive toujours pas à le cerner. Il reste un mystère entier, et je pense que même lorsque cela fera trente ans, je n’aurais pas plus à raconter sur lui qu’aujourd’hui.

    J’avais vingt ans quand nous nous rencontrâmes à l’université. Nous faisions tous les deux partie de la section scientifique et étions les meilleurs de notre catégorie. Je ne connaissais même pas son visage, juste son nom. L’éternel premier, celui qui était toujours devant moi dans tous nos examens. Je le haïssais, dans un sens. Personne ne m’avait jamais battu, personne n’avait osé avoir de meilleures notes que moi, sauf lui. Dans un sens, cette compétition anonyme m’excitait. Oh, bien sûr, lui devait s’en foutre totalement à cette époque, il était premier et n’en avait que faire, je suis persuadé que même s’il avait eu les pires notes, il aurait été heureux. Nous étions dans le même amphithéâtre, nous suivions les mêmes cours, mais il m’était impossible de dire lequel des quelque deux cent élèves de notre promotions était Xue. Je l’imaginai typé chinois, mais il n’y avait aucun typé chinois. Alors, avec précaution, je me fis une petite liste de potentiel Xue. J’imaginais que c’était un homme brun, les yeux noirs, et l’air blasé. J’étais complètement à côté de la plaque.

    C’est un ami commun qui me présenta mon ennemi juré qui ignorait son statut. Il s’appelait Riku et avait un look grunge à mourir de rire. Le genre de punk qu’on se demande ce qu’il fout dans la section scientifique, mais il était une personne exceptionnellement intelligente et avait des dons d’orateur incroyables. Maintenant, il bosse pour nous et est notre porte-parole médiatique. Riku, donc, m’invita à une soirée avec des potes. Et je le vis, seul dans un coin, un verre de vodka à la main, des cheveux rouge lui arrivant à mi-dos, les yeux d’un vert peu engageant, qui brillait presque dans la pâle lumière de la soirée. Il était adossé à la fenêtre et fixait le monde d’un air blasé et ennuyé. Il était vêtu d’un jean droit et sombre, ainsi que d’un T-Shirt large, blanc avec écrit « You suck guy ! ». Coup de foudre – à l’époque, j’étais libre et libertin, je couchai avec n’importe quoi. J’ignorai encore qu’il était cet être que je haïssais tant. La première approche fut difficile, il semblait dégager un répulsif à relations sociale, un truc assez fou. Personne ne voulait le côtoyer, sauf Riku, avec lequel il discuta pendant quelque minute avant que ce dernier n’aille s’occuper d’une jolie blonde à la peau mate. C’était ma chance.

    « Yo ! » déclarai-je simplement. Il me toisa longuement, but un gorgée de sa vodka et me répondit de sa voix androgyne « Salut. ». Ca semblait mal parti pour engager une relation « et plus si affinité » puisqu’il paraissait hermétique à tout contact humain. Comment créer des affinités avec ça, vraiment ?! Cependant, loin de me laisser démonter, je commençai à monologuer sur les problèmes de la fac, que payer ses études c’était la lose et que je m’en sortais pas – il répondit par ailleurs que c’était le lot de tout le monde. Puis j’attaquai le sacro-saint sujet qu’était ma place de second. Je m’escrimai contre ce foutu Hiroto Xue, ce salopard qui ne ressemblait même pas à un chinois et qui me volait la place de premier qui me revenait de droit ! Puis, je lui demandais son avis et le questionnait, genre s’il le connaissait pas ou quoi. Il me toisa longuement, blasé, avant de répondre d’une voix lasse :

    « Enchanté Ichijo, je suis Xue. Ravi de te rencontrer. »

    Je ne sais toujours pas si j’ai rêvé en voyant l’ombre furtive d’un sourire triomphant apparaître ce jour-là sur son visage. Quoi qu’il en soit, d’après Riku et Xue, la tête que je tirais à ce moment fut mythique. J’imagine que j’ai dû le regarder, mes yeux noirs écarquillés, la bouche ouverte, comme un poisson. Il en profita pour y fourrer sa langue avant de se retourner se chercher un verre de vodka. Ce type m’imposait sa supériorité ! Et il osait me rouler un patin devant le peuple ! J’m’étais fait couper l’herbe sous le pied et royalement en plus ! Putain ! Non seulement je m’étais ridiculisé en admettant ne pas savoir qu’il était et quand je l’apprenais, c’était mon pire ennemi ! Arg ! Horreur et Damnation ! J’avais envie de me pendre. Je m’avançais vers lui et lui colla mon poing dans sa gueule. Non mais oh ! On ne me ridiculise pas, moi ! On se contente juste d’être premier ! Et toc ! Xue, d’abord abasourdi, la lèvre légèrement ouverte, se remit vite de ses émotions et attaqua d’une manière très fourbe : un coup de pied sauvage dans le tibia. Félon, certes mais trèèèès efficace. Aussitôt, un bagarre s’enclencha et je fus ravi de voir que j’avais l’avantage sur ce merdeux qui se croyait supérieur aux autres… Jusqu’à qu’il me jette son verre de tequila à la gueule. Je m’attendais à un coup de pied sous la ceinture ou un coup dans le ventre. Mais non, il avait adopté la technique « mon copain vient de me larguer ». Okkkk. Qui était ce type bizarre ? N’empêche, ce fut efficace et mes ardeurs retombèrent immédiatement. Il lança, amusé :

    « Oh, mon pauvre chéri, on supporte pas de se faire dominer par plus petit que soi ? Allons voyons, la jalousie est un vilain défaut tu sais, faut pas taper les gens pour ça. Maintenant va prendre une douche, tu colles de partout, c’est répugnant. »

    J’allais le massacrer. Sauvagement. Les autres invités rirent – notamment Hana, la jolie fille du cours d’Art. J’étais dégoûté. Hiroto Xue paierait, je me le jurais.


Dernière édition par Xue Hiroto [Akagane] le Jeu 16 Avr - 11:50, édité 3 fois
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Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée Empty
MessageSujet: Re: Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée   Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée EmptyVen 30 Jan - 1:27


    Je n’eus cependant jamais le loisir de goûter à cette vengeance tant désirée et ce n’avait pas été faute d’avoir essayé. J’avais concocté de nombreux plans dans ma tête, dans ma chambre, dans la salle de bain ou encore à la fac pour le faire sombrer. Et rien ne marchait jamais. Comme s’il prévoyait déjà à l’avance tout ce que j’avais prévu de faire pour lui pourrir la vie. J’appris plus tard grâce à Riku – et encore après de la bouche même du concerné – qu’en réalité Xue aurait pu avoir un master 2 en médecine alors qu’il était à peine âgé de seize ans mais, vu qu’il avait préféré glander dans son appartement à construire des choses hybrides, il avait plus ou moins foiré cette voie. Enfin personne ne doutait que s’il voulait se lancer dans le métier maintenant il y parviendrait. Xue était remarquable à ce niveau-là. Et c’est notamment pour ça que personne n’arriverait jamais à le surprendre.

    Ce type pouvait faire ce qu’il voulait ! Tant que ça ne concernait pas l’histoire – matière dans laquelle il était étrangement nul. Et pourtant, il avait préféré prendre une scolarité normale, avec des cours normaux en se mettant plus ou moins au niveau des autres élèves, normaux eux aussi. Bien souvent, pourtant, il préférait sécher les cours et comploter dans son coin. Enfin tout ça pour dire que les fabuleuses péripéties de moi tentant de combattre le mal m’avait finalement rendu très proche du personnage et au final, on pouvait se considérer comme des meilleurs amis. Bien qu’à chaque fois qu’on se vît ce fut pour s’envoyer des vannes à la gueule. Mais je devais avouer que ça ne me déplaisait pas. Entre temps, d’ailleurs, nous découvrîmes avec stupeur et tremblement les penchants pédophiles pour Riku. Ce dernier se justifia immédiatement « je n’ai jamais violé personne ! je suis lolicon ! Je ne les aime que dans les mangas ! » et il ne me convaincu pas. Depuis j’ai toujours observé mon ami de manière différente. Xue, au contraire, sembla se rapprocher de lui et aimait lui montrer des croquis de ce qu’il appelait « les futurs maîtres du mondes », nous montrant qu’il avait aussi un côté pervers pédophile. Ces derniers ressemblaient tantôt à des enfants de six ans au visage d’ange, à des adolescentes gothiques ou encore à des jeunes garçons d’environs douze ans aux traits trop félins pour être innocents. Personne ne le prenait au sérieux. Nous aurions dû, cependant.

    Quoi qu’il en soit nous formions tous les trois une petite bande très unie et j’eus le loisir d’offrir à Xue pour ses vingt-et-un an un allé simple pour le paradis. Enfin ce dernier n’était pas détendu, pas souple et que peu avenant. Ce fut, en clair, un véritable fiasco. Cependant j’appris par la suite qu’il était devenu fichtrement bon. Quoi qu’il en soit, je fus forcé d’avouer que oui, Xue était un homme intéressant et d’abandonner finalement ma quête de vengeance après un an et deux mois de tentatives vaines. De toute manière il me fit bien comprendre qu’il était lassé de ce petit jeu et qu’il avait d’autre chat à fouetter que de s’occuper de « mes plans puérils et tellement prévisibles, va jouer ailleurs veux-tu, papa travaille, lui ! » D’ailleurs, à cette époque, j’ignorai ce qu’il complotait dans son coin – je dois avouer que j’ignore toujours ce qu’il complote dans son coin mais ce n’est pas pareil. Jusqu’au jour fatidique où il nous trouva, la bouche en cœur, avec une idée farfelue. Il me restait encore deux années à travailler d’arrache-pied pour devenir ingénieur en robotique et il ne restait plus rien à faire pour Riku, qui avait déjà toutes les portes du marketing ouvertes mais qui glandait ouvertement à la fac pour nous déconcentrer en période de partiel parce que c’était fun.

    Un jour que nous nous retrouvions chez lui pour notre partie de billard hebdomadaire, il lança la bombe qui fut un tollé général, par ailleurs.

    « Moi je dis qu’on perd notre temps et qu’on devrait monter notre organisation de robotique. »

    Ce que Xue ignorait c’est que si lui était promis à un grand avenir sans rien foutre – ou à se faire assassiner pour délit d’insolence et de foutage de gueule chronique du monde – nous, nous avions d’autres problèmes tels que « réussir notre année bordel de merde ! Tu fais chier, on peut pas t’écouter, on va tout foirer, on va se planter et finalement on crèvera seul en finissant éboueur car on t’auras suivi. Moi, j’en suis pas » avais-je déclaré catégorique. Riku, plus posé, avait simplement haussé ses épaules halées et esquissé un faible sourire, quoiqu’un tantinet démoniaque – mais Riku sans sourire démoniaque n’était pas Riku.

    « Moi j’en serais que si tu nous prouves que t’es capable de la gérer, ton entreprise. Et que tu as des créations dignes de ce nom à présenter. »

    Xue sembla s’offusquer et ouvrit la bouche pour rétorquer qu’il nous avait déjà prouvé de quoi il était capable. Et c’était vrai, très récemment il nous avait dévoilé son premier robot, conçu par lui-même jusqu’à la carte mère. Il s’agissait de ces espèces de chiots robots qu’on achète aux enfants pour Noël, sauf que ce dernier était bien plus sophistiqué que cela. Riku secoua la tête de droite à gauche.

    « Ce n’est plus vendeur et c’est une idée déjà vue. Par conséquent tu vas devoir trouver autre chose pour me convaincre.
    — Et moi aussi… Je te suivrais si je suis assuré d’avoir un bon boulot derrière. »

    Xue nous regarda avec des yeux pétillants. Cette lueur qui parfois apparaissait lorsqu’il était excité. Il prenait ça comme un défi personnel et ferait tout pour nous prouver qu’il était capable du meilleur… Ou du pire. Nous étions le trois Février. Je ne revis pas Xue avant le vingt-huit mars. Il ne décrocha même pas son téléphone lorsque je tentais de l’appeler pour ses vingt-deux ans. Cependant, un jour alors que j’étais au lit avec une plante sublime aux longs cheveux noirs répondant au doux nom de Marie-Marie (ce n’est pas une blague et d’ailleurs, cette femme deviendra par la suite ma femme), Xue m’appela. Réflexe oblige, je me suis arrêté à l’ instant fatidique pour décrocher. Je crus que j’allais étriper Xue alors qu’il riait à gorge déployée au téléphone, se foutant visiblement du fait qu’il m’est ruiné ma nuit d’amour avec la douce.

    « Rapplique fista à la maison, fils, papa a une surprise pour toi !
    — Désolé, maman, mais ton fils est très occupé actuellement.
    — M’en tape, tu rapplique quand même ou je viens te tirer par la peau du cul et je te trimballe nu dans la rue jusqu’à mon appart. »

    Aurais-je oublié de dire que Xue a toujours eu un tempérament excessif et autoritaire ? Je soupirai et abandonnai donc ma belle. Pour la petite histoire, Marie-Marie retourna en France furieuse et j’eus toutes les peines du monde à la convaincre de venir me rejoindre au Japon ou je l’attendais impatiemment. Bref. Ainsi je me rendais chez mon meilleur ami avec la ferme intention de lui carrer mon poing là où je pensais. Je ne fus qu’à demi surpris de voir Riku a la porte, nonchalant, se griller une clope tout en se grattant l’arrière de la tête avec un pistolet or – ne cherchez surtout pas à comprendre pourquoi diable il avait ce flingue, sachez juste que ce n’est pas du plastique. Ce dernier jeta sa clope sur le sol, l’écrasa et hurla.

    « Xuxu-chan adoré, tes fils prodigues sont arrivés. »

    J’en conclus que Xue nous attendait tout les deux avant de nous montrer je ne sais quoi. Etrangement une certaine excitation me gagna à ce moment là et je faillis lui sauter au cou lorsqu’il ouvrit la porte. En un mois mon ami avait bien changé. Il avait teint ses cheveux dans un coloris rouge sanguin et je crus ne pas le reconnaître. Cependant ses yeux couleur absinthe cachés derrière des lunettes aux montures écaillées rouge le trahirent. Lui aussi se trémoussait d’excitation alors qu’il nous laissa entrer. Riku commenta sa coupe en lui disant que ça lui allait bien. Moi je trouvais qu’il ressemblait à un clown mais ne dit rien – et j’ignorais que plus tard cette couleur lui irait trop bien et qu’il se transformerait en l’homme le plus sexy de la planète. Une jolie jeune fille aux cheveux châtain clair nous accueillit. Elle avait des yeux vert émeraude et était habillée en soubrette, avec quelques petits soubresaut de la tête lorsqu’elle parlait – étrange tic – mais rien d’alarmant. Je la saluais poliment et lançai à Xue

    « Pas la peine de nous faire rappliquer pour nous montrer à quel âge tu prends tes victimes. La pauvre chérie, elle doit souffrir avec toi et tes dix-sept centimètres.
    — Ta gueule, l’impuissant. Ran, montre donc à nos invités ce que tu es réellement. »

    Riku haussa un sourcil sceptique et je haussai les épaules alors que la dénommée Ran se présenta « je suis le prototype HX.1. Conçue spécialement pour servir et aduler Xue. » ânonna-t-elle comme un enfant qui récitait sa leçon. J’en lâchai mon paquet de clope. Cette fille si humaine était un robot. Un humanoïde ! Et à part le bug de sa tête, rien ne laissait sous entendre qu’elle était un droïde. Xue se colla lascivement à elle, envoyant des ondes en forme de cœur – je vous jure, je les ai vu.

    « N’est-elle pas merveilleuuuuuuuse ? Et moi ? Ne suis-je pas merveilleux ? Un véritable génie vous dis-je ! Alors ? Ca vous convient comme preuve pour monter notre entreprise ? »

    Riku et moi-même étions trop ébahis pour répondre quoi que ce soit. On hocha simplement la tête, la mâchoire décrochée. Et c'est ainsi que commença la merveilleuse aventure de la création de la Mûgen Corporation. Ce fut des années et des années de galère pour parvenir à l'entreprise que vous connaissez tous à présent. Premièrement il fallait abandonner nos études, au risque de se ramasser pour le restant de notre vie. Chouette. Venait ensuite le problème du local, du matos et tout ce genre de trucs qui coutait la peau du cul. Et bien évidement personne n'avait les moyens de se payer ce type de chose. Xue avait été émancipé à l'âge de quatorze ans et il galérait chaque jour que Dieu faisait pour payer son loyer, sa bouffe, sa facture d'électricité – qui atteignait des montants mirobolants... Il n'était donc pas bien riche. Moi, j'habitais toujours chez mes parents et gagnais de quoi payer mes études en bossant dans un McDonald’s. Je n'avais aucune économie. Et Riku, qui vivait aussi seul, n'avait rien et c'était son frère jumeau qui l'entretenait – chose étrange quand on voit la gueule que se payait Taro, mais bon. Donc, conclusion ce fut la croix et la bannière pour parvenir à nos fins. Cependant, grâce à beaucoup de sueur et un coup magique du destin, nous nous en sortîmes. Nous avions tous arrêté la fac, ce qui nous faisait des frais en moins et tout l'argent qu'on mettait pour nos études fut redirigé vers l'achat d'un immeuble délabré dans la zone industrielle. Trois étage, tout à rénover, l'électricité à installer enfin, vous voyez le genre.

    Xue réussit à vendre ses constructions et à en obtenir la coquette somme de cent trois million de yen, le tout confondu. Ceci nous servit à retaper l'immeuble. Riku quant à lui se trouva un boulot qui payait très bien – encore aujourd'hui il reste inconnu – et fournit donc l'argent nécessaire pour payer tout le reste. Genre les métaux, les cartes mères, et cetera, et cetera. Cependant, malgré tous nos efforts il me semblait que personne ne paraissait être intéressé par nos créations – qui étaient pourtant excellentes, alors que nous n'étions que trois à bosser dessus. Et encore une fois, ce fut Riku qui nous sauva la mise, ce héros. Ayant fait des études de marketing et autre, c'est lui qui décida de lancer une campagne de pub. Assez kitsch et amusante mais cela attira de nombreux clients masculins qui désiraient posséder une poupée gonflable plus vivante... Et grâce au bouche à oreille; nous eûmes de plus en plus de monde qui désirait avoir son robot à lui, personnalisé etc. Bon, je vous ai fait une version raccourcie, mais il faut savoir que cela nous a bien pris six ans pour arriver à un tel résultat. C'était vraiment galère et les premiers robots de sa Majesté n’étaient vraiment, vraiment, pas au point. Beaucoup nous avaient demandé qu'on les répare, gratuitement. On a manqué de faire faillite au moins cinq fois et le nombre de fois que j'ai cru lâché l'affaire, je ne le compte plus...

    Le pire fut probablement Xue. Il s'est tapé de sérieuse crise de nerfs avec cette histoire, jusqu'à s'enfermer complètement dans son monde. Il était peut-être le patron, mais ne se contentait que de donner quelques ordres, de gueuler et de créer les robots. Le reste, c'était nous qui gérions. D'ailleurs, à présent, peu ont déjà vu leur chef en chair et en os. Je suis celui qui s'occupe des nouvelles recrues et qui fait l'intermédiaire entre le chinois fini à l'Orangina sanguine et le peuple de la Mûgen... Me demandez pas où Xue a chopé ce nom, d'ailleurs, j'en sais rien. Ca lui a pété à la gueule un jour de mars. Enfin bref. Ainsi, aux beaux jours de nos vingt-huit ans – trente pour sa seigneurie le roi des flingues – la Mûgen Corporation devint l'une des trois plus grandes entreprises du monde et nous goûtâmes aux joies d'être millionnaires – et plus tard milliardaire. Xue s'octroya le luxe de se payer cinq suites royales dans des palaces dispersés aux quatre coins de Tokyo. Et personne n'avait le droit de venir le voir chez lui sous peine de mort lente et douloureuse. D'ailleurs, en cette heureuse année de nos vingt-huit ans, il se passa de nombreuses choses non négligeables.
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Xue Hiroto [Akagane]
 
 
Xue Hiroto [Akagane]


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Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée Empty
MessageSujet: Re: Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée   Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée EmptyDim 26 Avr - 16:40

    Premièrement Xue organisa un kidnapping sur ma personne et me traîna de force en Chine – Riku avait les reines de la Mûgen Corporation et personne ne pouvait en prédire le sort dès à présent. Une fois dans le pays de Mao, le misogyne maître du monde auto déclaré m'amena à un bar. Nous y fîmes la rencontre de Hiroto Jiang et qui était, d'après les dire du rouge, son petit frère. Ce dernier ne le reconnut pas. Et je crois que je n'ai jamais vu Xue aussi rageur de ma vie, ce qui était en soit une image très amusante.

    « Je te jure cette famille de merde que j'ai ! J'ai envie de tous les massacrer à la tronçonneuse !
    - C'est pas comme ça que ton père est mort ? Hésitai-je, conscient que mon ami détestait qu'on parle de sa famille.
    - Ta gueule, abruti. Mon petit frère ne me reconnaît pas. Ma mère m'a salement abandonné et j'espère qu'elle est crevée quelque part. Et mon père, cette pourriture est mort. Il n'en manque plus qu'un sur la liste pour débarrasser la terre de tous ces parasites...
    - T'aime vraiment pas ta famille, hein ?
    - Du tout. Ca me fait chier. De toute manière c'est pas une famille que j'ai. On est juste lié par le même code génétique. »

    Je me tus et haussai les épaules. Le lendemain nous revînmes au café. Jiang avait démissionné. Xue ne pourrait donc jamais renouer avec son frère. Histoire tragique. Dans l'avion qui nous reconduit au Japon il me parla vaguement de sa vie, dit qu'il s'était fait émancipé à quatorze ans pour échapper à l'orphelinat – son père avait été assassiné de manière barbare à la tronçonneuse –, que sa connasse de mère l'avait abandonné aux mains de son père, alcoolique et violent, en emportant Jiang mais pas lui. Je fus obligé de m'offusquer avec lui. Elle aurait tôt fait de lui dire qu'elle le haïssait et qu'elle voulait le voir crever que la chose aurait été la même.

    Puis, plus tard, en juin très précisément, Xue se maria. Lui, le misogyne qui haïssait tout ce qui avait un vagin se marier ! Avec Hana, une copine de fac – qui côtoyait l’aile d’Art. Nous en fûmes tous surpris, et Hana remonta en flèche dans mon estime. Elle devait être une femme merveilleuse pour avoir réussi à voler le cœur de ce psychopathe. Ou alors elle l’avait drogué. Peu importe la raison, nous fûmes tous invités au mariage – qui fut une véritable catastrophe. Hana le voulait en plein air, Xue à l’intérieur, elle voulait de la harpe, il voulait Marilyn Manson – même si le gars était mort depuis perpette. Il y eu des désaccords sur la coiffure de Xue – qui réussit à garder ses longs cheveux rouges – mais au final, tout se passa bien et ils échangèrent leur alliance avec amour. Même encore aujourd’hui, ce passage de la vie de Xue reste flou pour moi. Je ne sais toujours pas à partir de quand il la demanda en mariage ni même quand il commença à sortir avec elle.

    Cependant, ce mariage ne dura pas très longtemps. Deux ans, au plus. En effet, dès ses trente ans Xue se lança dans le projet fou de créer les robots les plus parfaits du monde. Et ce projet impliquait qu’il se ferme totalement au monde. Durant tout ce temps, je me devais de gérer la Mûgen Corporation pendant que lui s’occupait de créer le projet « Zero. » Hana ne supporta pas de voir son cher mari plus occupé à dorloter ses pièces mécaniques que son corps parfait et demanda le divorce. Xue ne lui pardonna jamais et se jura même de la tuer un jour. Cette période qui s’étale sur quatre ans fut longue et douloureuse pour tout le monde. Les nombreux échecs que le chinois essuyait le mirent à cran et il ne cessait de gueuler sur tout et n’importe quoi, devenant même parfois très violent. Il passait ses journées enfermé dans son bureau, gribouillant sur des milliers de feuille volante des schémas bien trop compliqués, même pour moi. Equations, vecteurs de forces, théories étranges, je n’ai jamais vu quelque chose d’aussi compliqué – je suis presque certains que les équations des physiciens théoriciens n’égalaient pas ce stade de difficulté. Et pourtant, il y arriva.

    Une pièce entière au sous-sol de la Mûgen était dédiée aux soixante-trois prototypes des Zero. Ce projet lui bouffa littéralement sa vie. En quatre ans il avait perdu vingt-six kilo et avait fait je ne sais combien de séjour à l’hôpital pour dépression. Mais lorsque nous vîmes le résultat – Riku et moi – nous tombâmes sur le cul. Deux humanoïdes aux excroissances félines nous furent présentés. Le premier possédait une longue crinière verte et s’appelait Kirimaru. Le second, une espèce d’angora aux cheveux carmin s’appelait Sora. Ils furent introduits comme étant ses fils et tout le monde s’en contente bien. Personne n’a jamais su la vérité et personne n’en saura jamais rien j’imagine. Cependant ces deux terreurs qui me pourrissent royalement la vie et me détestent pour une raison obscure sont aisément capable de détruire le monde. Xue est un être effrayant, et je l’ai appris à mes dépends…

    • { BE CAREFUL, KIDS. A CHAIN SAW IS VERY DANGEROUS *


Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée Contradiction


    Nom : Hiroto
    Prénom : Xue
    Surnoms : Akagane ; formé des kanji Akai « rouge » et Gane « acier », on peut traduire son nom par « acier rouge » ce qui lui va somme toute très bien.
    Statut : Remaker officiel du film « Massacre à la tronçonneuse ». Vraiment, il prend son très cher bébé, sa faux, et l’enfonce dans des gens, comme ça, pour le plaisir. Ah, et parallèlement, créateur de robots déjantés et psychopathes.
    Classe Sociale : Désespérément riche…

    Me & Myself :

    (Description générale du second personnage, physique et morale ; donnez également une petite histoire sur son passé / minimum 20 lignes pour le tout.


    * FRE@K $HOW *
    Xue } Kiss me, lick me, love me, kill me. || Terminée Lust_getalife

    Personnalité sur l’avatar : Greil Sutcliff ; Kuroshitsuji.
    Prénom : A.N Onyme.
    Pseudos : Miru-chan, Lustucru, Psycho-patte, Gremlins, Guizmon, Grande Déesse de ce Monde *enclume*
    Âge : J’ai seize ans, et je vais pas sur mes dix sept…
    Sexe : Dieu est un être asexué, je vous laisse deviner, donc.
    Comment trouvez-vous le contexte ? Oh non, j’en ai marre de dire que c’est super ! Faisons notre marginale définitivement ironique : c’est carrément naze, c’est pour ça que je suis là en deux exemplaires, d’ailleurs.
    Et le design ? Oh, STFU, Ego’s Hachi. Tu sais ce que j’en pense.
    Où avez-vous connu le forum ? Un petit lapin qui s’appelait Yutsu avait rendez-vous avec sa Xue-ette, ses parents ne voulaient pas qu’elle deviennent sa copine, parce qu’en faite, Xue-ette, c’était une flicquette ! *ce serait pas l’inverse dans l’histoire ? << Whatever*
    Avez-vous reçu un colis ? CODE BON BY NEHOHI
    Quel parfum ? CODE BON BY NEHOHI mais le sang ça déchire tout aussi.

    Quelque chose à ajouter ? C’est naze, les tomates séchées.

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