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 Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]

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MessageSujet: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyMer 31 Déc - 17:17

WHO AM I ?


    • { FIRST ME *


Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] Th18c710


    Nom : Tezuka.
    Prénom : Merryl/Lynn.
    Surnoms : Dîtes, activer donc votre imagination !
    Sexe : Féminine.
    Age : Dix-sept ans tout juste.
    Statut : Classical people.
    Classe Sociale : Riche.

    Physical Appearance :
    Merryl, c'est quoi ?

    Une fille parmi tant d'autre ? Ce serait te mentir. Certes est-elle une humaine avec de la chair et des os, mais n'y a-t-il pas ce petit plus qui fait que justement nous n'avons rien de commun, un truc qui nous différencie des autres ? Mais quel est donc ce petit plus chez Merryl ? Ah, tu veux savoir. Tu sauras tout, mais après avoir regardé cette jeune fille sous tous les angles.
    Ainsi nous allons commencer par la tête de Merryl. Elle a un visage fin, qui fait paraître quelques boutons dus à la puberté, sans aucun doute, ne laissons pas les imperfections de côté et disons les choses comme elles sont. Ce minois possède de beaux saphirs faisant office d'yeux. Ces derniers sont constamment illuminés par une petite étincelle de malice et de joie de vivre. Ces yeux qui pétillent d'aventure et qui n'ont peur de rien. Ou presque. Ils sont d'ailleurs assez grands sans êtres choquants mais ne sont pas petits pour autant. Des cils normaux, ni longs, ni courts voilent ces yeux couleur océan. Que dire d'autre si ce n'est que son visage a un de ces teint couleur pêche, tantôt clair, tantôt plus foncé, qui s'accorde harmonieusement avec la chevelure de la demoiselle. Cette chevelure n'est autre que de longs cheveux blonds, raides, parfois qui frisent ou qui bouclent selon les envie de Merryl. Cette chevelure descend jusqu'au coccyx de l’adolescente bientôt jeune femme. Ces derniers se voient souvent épinglés d'une multitude de barrettes toutes plus farfelues les unes que les autres. Elle colore assez souvent ses cheveux pour ne pas ainsi dire tout le temps. Les couleurs varient selon ses humeurs, ses yeux aussi. Une chevelure peu souvent coiffée mais bel et bien brossée se voit quelque peu changée en un champ de bataille sur le crâne de la jeune fille. Si nous devions parler encore de son visage, je dirais qu'elle a un front assez simple mais tout de même bien particulier. Il pourrait te paraître large et assez moche à première vue mais il reste quand même petit, donnant une forme un peu ovale à son minois. Sa mâchoire joue aussi sur la formation de ce visage aux imperfections visibles et invisibles. Elle est petite et on peut voir que ses dents ne sont pas très bien alignées, toujours sans pour autant être choquant. Son nez légèrement retroussé lui donne un petit air niais et un peu enfantin. Ses oreilles sont petites, cachés par l'épaisse crinière de notre chère amie ainsi décrite. Ses pommettes ne sont pas vraiment marquées mais ses fossettes, elles, sont très voyantes quand elle sourit. Cela ne la rend pas laide ni magnifique, juste un petit plus qui la rend si amicale et joyeuse.
    Passons désormais au tronc de l'arbre. C'est un corps aux hanches bien dessinées mais qui cachent sans doute des cicatrices, voyantes ou non. Une poitrine pas vraiment importante et Merryl ne s’en plaint pas du tout. Il faut dire que ça l'arrange plutôt. On ne peut pas vraiment dire que notre chère amie est grosse ni maigre. Quoiqu'en surpoids, nous pouvons dire qu'elle dépasse un peu la moyenne conseillée pour sa taille mais qu'est-ce qu'elle s'en fiche. Ne mentons pas, hein. Elle fait aux alentours de cinquante kilogrammes pour une taille approximative des un mètre soixante centimètres. Je vais te le dire franchement, je crois qu'elle fait un ou deux centimètres de moins que les données que je t'ai fourni, mais chut ! C'est un secret. Mis à part cette confidence quelque peu foireuse dans cette description, ces kilos ne se voient pas dans son ventre qui lui est plat mais avec des formes tout de même, mais plus dans les cuisses. Pas dans les fesses, dans les cuisses ! Ses fesses sont normales, ni trop bombées, ni plates comme une planche de surf. Mais ce ne sont là que des détails un peu futiles et indiscrets que je dévoile là. Soyons plus sérieux. Si sa taille semble fine à première vue, ses membres le sont tout autant. Mais si on l'approche de plus près, on peut voir qu'elle possède des bras un peu comme les enfants de bas âge. Tu sais, ces bras un peu boudinés, doux au touché et avec ce parfum doux et paisible. Disons que Merryl les possèdent mais sans l'odeur. Au fait, ça te dirait de savoir quel parfum elle utilise ? Bah en fait elle en a pas un en particulier. Fruité et sucré un jour, épicé et faisant ressortir de la rébellion une autre fois. Enfin, voilà quoi, petit plus. Mais tous ses mouvements sont gracieux et énergiques à la fois. Ses doigts sont en revanche fins et pas si boudinés que ça. Un poignet fin aussi, qui se voit couvert de bracelet colorés et extravagants. Tu ne verras quasiment jamais d'ongles au bout de ses doigts de jeune femme. Pourquoi ? Parce que c'est un tic habituel chez elle de ronger ses ongles quand elle s'ennuie. En tout cas, ce n’est pas ça qui va arrêter son extravagance. Ses épaules sont droites et un peu carrées, avec des omoplates qui ressortent légèrement dans son dos. Son cou est assez court, souvent caché par un casque de musique avec quelques colliers colorés.
    Nous en arrivons à la fin de cette description. Voilà que nous nous trouvons devant le moment phare : ses cuisses. Non, c’est pas que c’est une mocheté assurée, c’est juste que cela gâche un peut tout chez elle. Non, elles sont pas énormes, ni maigres comme ton p’tit doigt mais plus boudiné sans pour autant être choquant, rappelons-le. Mais que dire, mis à part que ses jambes sont un peu grotesques par rapport au reste de son corps ? Disons simplement que Merryl possède des jambes assez musclées mais qui restent quand même fragiles à l’œil, la première fois qu’on la voit. Ses mollets sont barrés de deux cicatrices, dues à un accident. Sinon, ses pieds sont tout de même petits. Hé, c’est pas une naine, hein ! C’est juste que sa taille de chaussure vaut environ trente-six ou bien trente-sept. Qui a dit que tous les gens devaient être parfaits ? Il faut bien des personnes sur qui on peut dire : Ah, je suis plus jolie qu’elle ! Tss, foutaises pures et mensongères !
    Damne, voilà que j’oubliais quelque chose d’essentiel. Oh, ne t’inquiètes pas, c’est seulement que j’omettais le fait de te dire comment elle s’habille. Vous l’auriez remarqué au court de cette description que Merryl est le genre de fille qui n’hésite pas à se faire remarquer avec des habits bien voyants et extravagants. Les couleurs restent variées mais tout de même bien accordées. Non pas que notre chère amie déjantée ne s’occupe pas de son apparence mais elle est plutôt du genre à vouloir se démarquer des autres. Chacun son style, n’est-ce pas ? En tout cas, les habits varient eux aussi, en fonction de son humeur. Vous ne la verrez jamais sans bijoux fantaisies ou autre. Elle dit sans cesse que cela reflète ça personnalité, ce qui n’est pas tout à fait faux. Mais disons aussi que la jeune fille n’hésite pas à faire pleurer le porte-monnaie de ses parents pour avoir sa garde-robe à jour. Tatata, voyons, tu as là Merryl, une fille qui sait ce qu’elle veut !

    Read My Mind :
    Et Merryl elle pense comment ?

    Bah en fait cette jeune femme est encore une fille un peu gaga dans sa tête. Elle aime s’amuser et faire n’importe quoi, violer les règles qu’on lui impose et faire tout le contraire de ce qu’on lui demande de faire. Néanmoins, ses amis savent qu’ils peuvent compter sur elle sérieusement car elle sait être sérieuse quand il le faut. C’est une fêtarde, une fille qui n’aime pas l’ennui et la solitude. Merryl, elle sourit tout le temps. Même quand elle est triste. Mais que dire face à une telle bonne humeur ? Et bien rien. On se contente de ne pas briser cette joie constante chez elle, de peur de ne plus voir son beau sourire. Cette blondinette, elle est malicieuse et n’en rate pas une pour faire des blagues ou faire une connerie. Tu vois, je te l’avais bien dit que c’était encore une gamine dans sa tête. Mais arrêtons-en là le hors sujet et continuons. Si son mental est encore enfantin, sa visions de la vie est tordue et bien étudiée. La vie est pourrie. Ah ! Mais pourquoi donc ça ? Parce que ces robots inutiles polluent notre belle Terre pas si belle que ça. Bel argument, hein. Elle n’aime pas ces êtres crées de la main de l’Homme. Merryl les trouve inutiles et horribles. Ils font, ils obéissent… Ah, voilà qu’ils aiment désormais. Dans son cœur, elle ne les porte pas du tout et les rejette. Par contre, elle n’en laisse rien paraître sur son visage et quand ses amis lui présentent leur nouveau partenaire, elle fait semblant d’être contente pour eux. Merryl toise souvent ces êtres fictifs dans sa tête avec méchanceté et dégoût. Elle les évite, s’en éloigne le plus possible. Dis, tu ne trouves pas qu’au fond, cette fille se paye la tête des gens en masquant sa vraie nature ? Parce que c’est pas vraiment elle, là. Non mais en fait je viens de te décrire celle que tu pourras voir tous les jours dans le rue mais la vraie Merryl n’est pas du tout celle que tu crois. En fait, son véritable elle est plus froid. Ouais, t’as bien entendu, cette future femme n’est pas vraiment gentille. Elle essaye juste de paraître cool. Non en fait, elle l’est mais sans l’être vraiment. C’est compliqué à comprendre ? Voyons voir. Merryl est en fait quelqu’un de fourbe, si on peut dire. Franchement, elle est super sympa et tout et tout, mais elle peut parfois se montrer dure et froide. Parfois même blessante. On la croit naïve et enfantine mais au final, elle est bien mature. Je veux dire par là qu’elle sait ce qu’elle veut, qu’elle réfléchit bien avant d’agir. On l’a dit surdouée pour l’argumentation mais au final, elle n’y voit que de la logique dans ses paroles. Ah, logique évidemment. Peu de personne la comprennent et elle se sent seule dans ce monde. Hé, attends deux secondes, c’est pas parce qu’elle a deux personnalités très distincts l’une de l’autre qu’elle n’est pas amicale et qu’on ne peut pas compter sur elle à tout moment. C’est une fille qui adore faire la fête, je l’ai déjà dit et cela reste tel quel dans les deux mentalités. Merryl adore les défis et tout ce qui touche à prouver quelque chose. Quand elle perd, on peut la croire mauvaise joueuse mais elle s’en remet bien vite en déclarant vengeance ! Elle n’est pas rancunière et ne s’énerve pas pour rien. On se moque d’elle ? Et alors. Cela reste l’avis des gens, qu’est-ce que ça peut lui faire ? Ce n’est pas leur vie mais la sienne, alors elle en fait ce qu’elle veut. Elle dit aussi ne pas avoir besoin de l’Amour. Tu sais, celui qui rend heureuse les femmes tout aussi bien que les hommes quand ils trouvent leur âme sœur et qu’ils s’aiment follement. Et bah tu vois, ça écoeure notre jeune amie. En fait, ce n’est pas qu’elle ne veut pas de cet amour, c’est juste qu’elle ne veut pas lui courir après. Merryl se dit toujours la même chose : si l’amour me tombe dessus, c’est bien mais s’il ne vient pas, j’m’en fous. De plus, elle, rester chez elle toute journée sans rien faire, c’est mission impossible. Une vraie pile électrique cette fille. Jamais le temps de la voir ne pas s’amuser. Hé, j’viens de dire une connerie, damne. Merryl aime bien se retrouver seule dans un parc, assise sur un banc, en face d’un lac, sous un arbre, pour penser. A quoi ? Bah tout et rien. Sa vie, ce qu’elle va faire demain, s’il y a de nouveau sur sa vision de cette vie pourrie qu’elle mène. Elle trouve sa vie sans valeur et pas envieuse du tout. Elle se dit qu’elle manque de piment, d’un peu d’aventure et d’action. En gros, que sa vie est trop ennuyeuse et monotone. Petite fille devient grande, coco ! Dis, je te fais une deuxième confidence, Merryl est le genre de fille aussi qui n’aime pas vraiment se faire remarquer lors de grands évènements. On pourrait dire qu’elle est un peu timide au début mais quand elle est dans l’ambiance, ça part bien, ne. Si ses poumons vont mal et qu’ils ne supportent pas très bien le froid, ainsi que la poussière, sa n’empêche pas cette fille à pousser la chansonnette. Hé, c’est qu’elle adore la jeune femme. Chanter, danser, jouer d’un instrument ou tout ce qui rapporte à la musique la passionne. Tout autant que la mécanique et tout ce qui touche au fait de réparer et fabriquer. C’est une fille aux doigts de fée. Idée farfelue par-ci, idée fantaisiste par-là sont les bienvenues. Ce qu’elle rêve et imagine, Merryl fait en sorte que ça se réalise, quand cela reste possible. Mais elle se dit que beaucoup de choses impossibles sont devenues possibles. Enfin bref. C’est une fille qui n’est pas vraiment patiente et qui s’accroche à son idée. Elle n’est pas du genre à abandonner facilement ou à se laisser battre très vite. La vie de notre chère amie est active et toujours ponctuée de bêtises en tout genre. Tu veux savoir quelque chose, encore ? Elle fait une connerie au moins une fois par jour pour ne pas ainsi dire deux. Hé, j’suis gentille, je ne fais que dire la vérité ! Merryl déteste la mal bouffe. Non pas qu'elle est contre le fait de manger un hamburger de temps en temps, mais elle aime les bonnes choses. Disons que son plat préféré est les lasagnes.
    Si nous pouvions trier ce qu’elle aime ou pas, ça donnerait à peu près ça : elle aime beaucoup de choses comme elle en déteste tout autant. Les petites choses mignonnes et colorées la font fondre, tandis que les choses banales et dénudées de toute fantaisie la laisse de marbre. Hé, la simplicité est la meilleure des choses , c‘est bien connu ! Elle n’aime pas les choses éphémères et froides, comme la neige. Elle trouve ça dommage qu’une telle beauté disparaisse. Mais disons que plusieurs choses ne plaisent pas à Merryl. Quoi de plus normal, après tout ?


Dernière édition par Merryl Tezuka [Alyss] le Ven 2 Jan - 16:50, édité 3 fois
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyMer 31 Déc - 17:18

    Dear Diary :
    « Me, Myself & I, a Happy beginning. »


    Il faut dire que l'arrivée tant attendue du bébé de la noble famille des Tezuka provoqua une certaine agitation dans leur entourage, amis ou parents. Tout le monde se demandait si le nouveau né allait être une fille ou un garçon. Étant donné que la famille avait déjà un fils, tout le monde espérait une fille, pour qu'il n'y ait pas de rivalité dans la famille. Les Tezuka était une famille sympathique et joviale, qui n'abusait pas de leur statut de riche pour se vanter et dépenser leur argent à tout vent. Tout le monde appréciait cette famille. De plus, âmes charitables qu'avaient ces personnes, ils n'hésitaient pas à faire des dons pour les orphelins ou autres actions de charité. Ces organisations apprirent à ne pas trop abuser de leur bonté. Si cette famille agissait comme ça, c'était bien pour ne pas ressembler à celles qui étaient égoïstes et vaniteuses. Mais revenons en à cette fameuse naissance. Kelly Lidwell Tezuka, la mère, en était déjà à son neuvième mois de grossesse et n'allait pas tarder à accoucher. C'est pour ça que tout le monde restait dans la villa. Le père s'affairait en tous sens, excité et paniqué à la fois. Et si l'accouchement tournait, si... etc. Les docteurs lui disaient que tout irait bien mais le père ne semblait pas se calmer. Avec tout ce monde dans la maison familiale, personne ne remarquait Alam, le premier enfant. Il restait dans l'ombre et regardait tout ce beau monde aller et venir sans arrêt. Depuis que sa mère était enceinte, plus personne ne faisait attention à lui. Quand il racontait ses journées et ce qu'il avait appris, tous se contentaient de dire : c'est bien. Mais voilà, ces deux seuls mots ne lui suffisaient pas. Il avait l'impression d'être abandonné et haïssait déjà celui ou celle qui allait partager sa vie et qui avait déjà volé tout l'amour parental qu'il possédait. Même ses amis ne parlaient plus que de ça. Personne ne semblait remarquer ses longues absences. Personne sauf une. Sa mère. Elle demandait sans arrêt où était son fils. On lui répondait : Oh, quelque part en vadrouille. Mais cela ne rassurait pas Kelly... Mais comme elle restait dans son lit toute la journée à supporter les contractions de plus en plus fortes, elle ne pouvait pas savoir ce qu'Alam faisait.

    Puis le jour de la naissance arriva. C'était un jeudi après-midi, sous un ciel printanier et jovial. Le ciel était bleu azur, sans nuages, le soleil brillant et brûlant de milles feux. Les oiseaux gazouillaient et chantaient gaiement à la fenêtre du troisième étage de la villa des Tezuka. Ses mêmes fenêtres étaient ouvertes et on pouvait des cris de douleurs. Cris de douleurs dûs à la naissance tant attendue. La jeune maman anglaise luttait contre la souffrance mais l'accouchement se passa très bien. Nakatsu Tezuka, appelé Natsu, le père, avait failli tomber dans les pommes mais avait tenu le coup jusqu'à la fin. Bien sûr, vous vous en doutiez, le jeune Alam âgé de quatre ans n'était pas là. Il était parti dehors, loin de la maison, tout seul. Il n'avait pas voulu voir ses amis parce qu'il savait très bien que le sujet phare serait : la naissance. Lui n'en avait rien à faire de l'arrivée de sa sœur ou de son frère, qu'importait ! Pour Alam, cet enfant était méchant. Jalousie et tristesse sont deux nouvelles émotions qui naquirent dans l'esprit du petit garçon aux cheveux bruns. Il avait marché pendant une bonne heure avant de se retrouver dans un petit parc, de trouver un banc et s'endormir jusqu'à la fin de l'après-midi avant de rentrer chez lui.

    Le soir, en revenant, il vit sa mère debout, à l'entrée, tenant le nouveau né avec précaution dans ses bras. A cette vue, Alam baissa la tête, jaloux de tant de tendresse. Kelly, inquiète et un peu faible à cause des efforts fournis pour accoucher l'arrêta sec avant de lui demander d'une voix qui trahissait sa panique :

    « Où étais-tu, Alam ? »

    « Quelque part… » avait-t-il répondu naturellement.


    La jeune maman ne se posa pas de question et referma la porte, sereine. Alam avait remarqué, en voyant de loin : l'enfant était une fille. Cela ne lui faisait ni chaud ni froid mais il se disait au moins qu'il n'y aurait pas de favoritisme pour ce qui était de reprendre la relève. Son cœur se fit plus léger. Mais son père, lui, n'avait d'yeux que pour sa fille chérie. Merryl Lynn qu'elle s'appelait. Ce bébé ne ressemblait à personne. Avec ses cheveux châtains blonds, ses yeux de saphirs et sa peau laiteuse, on se demandait vraiment si c'était la progéniture des Tezuka. En tout cas, les deux parents étaient conquis par tant de beauté. On la promettait à un grand avenir social. Qu'elle ferait de grande chose dans sa vie.


    « Mon enfance fut une joyeuse mélodie. »


    Quand Merryl eut deux années, elle savait déjà à peu près parler et savait très bien marcher. Fascinés par tant de capacités, les parents de la petite blondinette employèrent plus tôt que prévu ses tuteurs. Savoir sa sœur plus douée que lui le mettait en rogne, lui Alam, son frère. Il se disait sans cesse : une fille, ça peut pas être aussi fort qu'un garçon. Ah ah, foutaises ! Il s'avéra que Merryl n'aimait pas du tout tout ce qui touchait à la peinture mais plus la musique & la création et qu'elle convoitait depuis quelques jours la mécanique. Damne, une fille aimant un métier d'homme, entre autre. Son père se bornait à dire que ce genre de choses, très dangereuses disait-il, n'étaient pas faites pour les femmes, que ces dernières devaient être dans l'art et à la maison. Chose qui ne plut guère à la mère. Celle-ci disait que c'était peut-être le moment pour les femmes de montrer ce qu'elles valaient. Si le père disait que ce n'était pas pour la gente féminine, le frère aussi s'y mettait. Alors âgé de six ans, Alam comprenait parfaitement la politique et les systèmes de l'argumentation, ce qui provoquait de très grands débats dans la villa. Kelly était fière de son fils mais M. Tezuka voulait voir son premier enfant dans autre chose que la politique, bon sang ! Tout prenait une tournure inverse de ce qu'il avait prévu. Alam était le genre de petit garçon frêle et dont les capacités intellectuelles étaient, disons le franchement, médiocres mais dont les capacités politiques étaient une merveille. Tandis que Merryl, c'était l'âme d'une créatrice, d'une aventurière, dans un corps résistant et dont l'imagination et la hargne étaient déjà bien présents. La première fois qu'elle avait pris une horloge ne fonctionnant plus, elle avait donné un grand coup de poing dessus pour la réparer et le moteur se remit en marche. Personne ne savait comme elle avait appris ça mais Natsu disait que c'était simplement un coup de chance. Les rôles étaient inversés et ça amusait beaucoup Kelly. Alam gardait ça pour lui-même mais il s'avérait qu'il pensait fort que si tout partait en cacahuète, c'était bien à cause de sa sœur, logique non ? La jalousie est un vilain défaut, c'est bien connu mais n'est-ce pas tout simplement humain ? Il évitait tout contacte avec celle qui avait chamboulé sa vie mais il gardait tout de même un œil sur elle, au cas où disait-il.

    Un jour, toujours dans la même année qu'est la deuxième année d'existence de Merryl, les deux parents étaient sortis réglés quelques affaires pour la journée. Alam, pas très enthousiaste à l'idée de devoir supporter sa sœur toute la journée avait poussé un soupir de lassitude, ce qui valut de nouveau un sourire amusé de la maman anglaise. Au début de la journée, tôt le matin, Merryl s'était réveillée et ne savait pas du tout quoi faire. C'est pour ça que, du haut de sa petite taille, elle réussit à s'extirper de sa grande chambre et de gagner celle de son frère à pas de velours. Elle se tenait dans le cadran de la porte, timide. Elle fit quelques pas et se retrouva bien vite sur l'un des côtés du lit de son frère. Elle se tripota un instant les mains. Son frangin dormait à poings fermés et Merryl hésitait à le faire. Mais faire quoi au juste ? Bah simplement s'introduire dans son lit pour se rendormir. Hé, c'est qu'une gamine de deux ans, hein ! Elle souleva donc légèrement la couette pour s'installer naturellement dedans. Ah, ah, aucune pudeur et aucun gêne. En fait, son frère ne bougea pas d'un poil, trop occupé à somnoler tranquillement. Puis elle se colla contre lui et ferma les yeux. Elle avait osé et elle savait déjà très bien ce qui allait arriver au réveil de son frère mais elle s'en fichait. Mais c'est qu'elle était déjà sûre d'elle la petite !

    Effectivement, au réveil tardif d'Alam, ce dernier poussa un cri de surprise en voyant sa petite sœur à côté de lui dans son lit. Il était surpris mais aussi dubitatif. Mais que faisait cette gamine dans sa chambre ? Avait-elle fait un cauchemar ? Roh et puis il s'en tapait au final. Il la secoua gentiment mais elle ne se réveillait pas. C'est qu'elle dormait profondément la gamine ! Alam secoua Merryl plus énergiquement en espérant que ses yeux bleus allaient s'ouvrir enfin. Sa petite tête d'enfant angélique déstabilisa un instant son frère et il regrettait un peu de l'avoir réveillé. Mais non, il reprit bien vite ses esprits et la chassa hors de sa chambre. Merryl avait les yeux tout pleins de sommeil et n'avait pas tout compris la scène. Elle était donc retournée dans sa chambre pour que les gouvernantes puissent l'habiller, la coiffer et tout le bordel. La blondinette faisait souvent tout un speech parce qu'elle n'aimait pas être manipulée ainsi, mais elle n'y pouvait encore rien.

    Dans la journée, Merryl ne fit que suivre son frère de partout. Lui était agacé de cette sangsue ! Ah, ah, la petite fille aux cheveux blonds le savait bien mais elle avait rien à foutre que d'embêter Alam. Ce dernier faisait une véritable partie de cache-cache, ce que voulait exactement notre jeune Merryl, et avait bien du mal à semer la petite emmerdeuse, comme il l'appelait. Mais voilà deux heures qu'ils tournoyaient comme ça dans la maison et Alam commençait à perdre patience. Oh mais voilà que le jeune garçon fut sauvé par le gong, si on peut dire ! L'heure de la leçon avait sonné. En allant vers sa salle d'apprentissage, ainsi l'avait-il nommé, il remarqua que sa petite enquiquineuse de sœur s'était enfin détachée de lui. Enfin tranquille, il ouvrit la porte tranquillement pour ensuite la refermer aussitôt. Là, à côté de son bureau se trouvait sa petite sœur emmerdeuse, toute souriante. Son tuteur ne semblait pas contre le fait que la petite dernière assiste à son cours ou plutôt disons les choses comme elles sont, il n'avait pas trop le choix. Alam prit une grande inspiration avant de rouvrir la porte de la salle et de s'installer à sa table, tout de même outré que sa sœur est l'audace de perturber son moment d'apprentissage ! Il la haïssait encore plus qu'avant et ce n'était pas près de changer.
    Comme Alam écrivait bien, son tuteur, M. Torelli, lui demanda d'écrire le nom de Merryl son cahier. Le jeune garçon de six ans et demi eut une montée de colère en lui mais écrivit rapidement le nom demandé sans enthousiasme. Peu après, M. Torelli lui demanda de montrer son travail à la petite blondinette. Alam, à contre cœur, lui montra son écriture. Elle eut juste le temps de frôler la page et les lettres avant que son frère ne lui enlève le cahier. Merryl applaudit comme une dératée en criant le mot bravo à tout bouts de champs. Elle battait des mains joyeusement et dansait sur ses pieds comme une folle. Les deux hommes de la pièce la regardèrent avec étonnement. L'un, le plus vieux, souriait et l'autre regardait cette petite fille rigoler. Faut dire qu'elle était mignonne comme ça la petit Merryl et Alam voyait à quel point elle était jolie. Hein ? Comment ça ? Tu dis que le fait qu'Alam ait dit du bien d'elle signifie qu'il l'apprécie, au fond ? Mais ce que tu es perspicace ! En fait oui, il faisait le jaloux et le frère qui n'aime pas la petite mais en fait, il l'adore. Elle est belle, drôle, chiante mais tellement attachante. Et à la grande surprise de la blondinette, son frère se mit à rire. Et ils ont ri de plus belle sous les yeux attendris du tuteur. Ils finirent donc la leçon ensembles et restèrent collés l'un à l'autre durant tout le reste de la journée. A la fin de celle-ci, quand leur parents revinrent, ils découvrirent leur deux enfants s'amuser dans le salon, jouant au gendarme et au voleur. Il les voyait s'épanouir ensembles. Eux aussi étaient heureux. Alam et Merryl s'étaient réconciliés.


    « J’voulais ci, j’voulais ça, pourquoi donc que je ne pouvais pas ? »


    Cinquième années de la vie de Merryl. Elle a grandi et s'est embellie. Mais le pire dans tous ça, c'est son caractère. Autoritaire et encore plus sûre d'elle, elle en fait voir de toutes les couleurs à sa famille. Exigeante au niveau gastronomique, notre petite tête d'ange commençait à bien forger son caractère. Petite princesse capricieuse et malicieuse, elle savait se faire comprendre en un coup et, en général, elle obtenait ce qu'elle voulait. Comme quand son père lui avait dit que les tournevis et compagnie n'étaient pas faits pas pour elle. Oh oui, ce débat avait duré bien longtemps. Sauf que cette fois-ci, Alam avait été du côté de la gente féminine. Au final, le père dû capituler et donner son accord pour que sa fille chérie est une chance dans ce milieu peu convenable pour une fille telle qu'elle. C'est une première victoire, entre autre, non ? Donc, dés son plus âge elle apprit l'art de la réparation, de la création et de la confection. Elle était douée, ça se voyait. Mais pour ce qui était de manipuler d'autres trucs, genre un pinceau et de la peinture pour faire une peinture comme Picasso, c'était une vraie calamité. Autant dire qu'elle ne savait pas créer une forme avec un pinceau sur une toile. Merryl se sentait plus à l'aise avec un tournevis en main et des clous, qu'autre chose. L'apprentissage de la mécanique et de l'art musical était rude pour son âge mais la petite Merryl tenait bon. C'était une vraie passion pour elle et son entourage la voyait progresser de jour en jour, d'heure en heure. Future mécanicienne à la volonté de fer !

    Même si le père s'était résigné à donner son accord pour que sa fille devienne une manieuse de tournevis et manipulatrice d'objets technologiques, il voyait encore la petite tant rêvé. Celle féminine et qui adorerait la poésie ou celle qui serait devenue une adepte du pinceau... Mais non, il fallait que Natsu revienne à la réalité et voie que sa fille n'était pas celle espérée. Malgré cela, il avait beaucoup de fierté pour sa fille adorée. En même temps, vu le caractère de Merryl, comment en pas être aussi hargneuse qu'elle ? C'est un secret qu'elle conserve très bien.


Dernière édition par Merryl Tezuka [Alyss] le Jeu 1 Jan - 1:11, édité 4 fois
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Nadechiko Haru [Kyandii]
 
 
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyMer 31 Déc - 18:07

    Bienvenue ! & merci de t'être inscrite =D
    Jusque là, j'adore ta fiche <3
    Bonne chance pour finir le tout =)
    *Lui donne du Nutella en cadeau <3*
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyJeu 1 Jan - 0:34

« Je serais Alyss au Pays des Merveilles. »


Quand Merryl eut dépasser ses huit ans, cela faisait déjà trois ans que son apprentissage de la mécanique se faisait une grande place dans la vie de la petite fille. Mais suite à une maladie grave de son père, elle délaissa un peu son rêve pour rester au près de lui. Elle lui chantait des chansons et lui racontait des histoires drôles. Elle lui racontait surtout ses rêves étranges qu'elle faisait en ce moment. Disons déjà que la jeune Merryl avait commencé à se démarquer des autres filles de son âge en optant une tenue vestimentaire extravagante. La couleur de ses habits étaient voyantes, farfelues et étranges. Elle ne s'habillait pas comme les autres parce que justement elle n'était pas comme les autres. Par exemple, les robots inventés par l'homme la fascinait mais la gênait aussi. Elle ne savait pas vraiment comment exprimer sa pensée. Dans ses rêves se passant à Floating World, elle vit avec une femme de la trentaine, riche et gentille. Sauf qu'Alyss, ainsi s'est-elle nommée là-bas, voulait faire son rêve à elle, donc devenir mécanicienne et chanter à temps partiel. Bien sûr, elle était quelque peu trop jeune pour exercer le métier voulut, donc Alyss restait dans la maison, chantant, réparant et confectionnant toujours autant. Natsu, fiévreux, rigolait à chaque fois que sa fille chérie imitait celle qui l'hébergeait dans la ville de Neville East, côté riche de cette ville divisée en deux. Mais souvent, notre jeune Merryl trouvait toujours le moyen de s'infiltrer dans un de ces bateaux qui amenaient les gens de chaque côté de la rive de l'immense lac séparant les deux quartiers. Elle ne se faisait jamais attraper mais faisait tout de même attention de ne pas se faire prendre la main dans le sac. Ce qu'elle faisait une fois arrivée de l'autre côté ? Elle enfilait ses rollers et parcourait la ville de long en large, en étudiant leur vie. Elle se faisait des amis comme des ennemis et s'amusait beaucoup plus de l'autre côté de sa maison. Mais bon, elle avait des horaires et se devait de les respecter. Cette femme qui l'hébergeait dans ce mode s'appelait Mlle Segawa, célibataire et jamais mariée. C'était une femme au caractère encore rebelle et dont le physique ressemblait fort à une jeune fille fringante de vingt ans. Dans sa grande maison, où elle habitait seule avant l'arrivée d'Alyss, elle y hébergeait quelques fois ses amis. C'est lors d'une promenade dans le parc à proximité de sa demeure qu'elle rencontra alors notre jeune amie, perdue. Elle prit la décision de l'adopter.

Au début, M. Tezuka avait déglutit quand il avait appris que sa fille s'était retrouvée propulsée dans un monde inconnu et seule. Mais le fait de savoir qu'elle était en sécurité avec une femme au caractère proche de celui de sa mère le rassurait. Il avait alors demander à Merryl d'une voix amusée s'il pouvait lui aussi partir pour le Pays des Merveilles, comme le disait si bien Merryl. Cette dernière avait répondu d'un grand remplit d'enthousiasme.


« Tu seras Alyss au Pays des Merveilles. » avait dit dans un murmure son père avant de partir pour un sommeil à Floating World.


La blondinette avait sourit et était sortie en silence de la chambre pour retourner à ses occupations : entre autre la mécanique. Elle créait toujours des objets tous plus bizarres et colorés les uns que les autres.



« Je deviens l’Alyss des rues. »


On la disait belle et rebelle. On la disait intelligente et naïve. On la disait cultivée et fainéante. On la disait gourmande et égoïste. On disait beaucoup de choses sur elle. Sur Merryl. Elle avait dix ans quand on lui apprit qu'il était tant pour elle de ne plus penser à ses gamineries et ses rêves enfantins de devenir mécanicienne ou bien chanteuse. Mais qui donc pouvait contester ses désirs ? Mais voyons, c'est bien la vieille bique des Tezuka, la grand-mère ! La petite fille n'apprécie pas du tout cette dernière et l'appelle justement la vielle bique pas fraîche. En fait, si elle a choisi ce surnom c'est bien parce qu'elle n'aime pas l'odeur que dégage cette vieille personne. Mme Tezuka était le genre de vieille femme autoritaire et sévère qui n'accordait aucune pitié et qui détestait les échecs. Seulement, avec une petite fille telle que Merryl, dur dur de se faire respecter. A chaque fois, la jeune blonde trouvait toujours le moyen de faire échouer sa grand-mère. Du genre lors d'un dîner familial ou pour les affaires, la Merryl faisait toujours le clown pour amuser la galerie. Oh non, les gens ne disaient jamais des trucs du genre : alors c'est donc ça la fille des Tezuka; ou bien : Quelle honte pour cette famille ! Ils disaient plutôt qu'elle était mignonne et pleine de joie de vivre. Vous vous en doutez, la grand-mère n'était pas du tout de cette avis. C'est pour ça qu'elle supprima un temps soit peu la passion de sa petite fille. Elle voulut que Merryl devienne une fille comme les autres, ce qui était, disons le tout aussi franchement que d'habitude, impossible. La blondinette âgée de dix années désormais devenait plus colérique et répondait souvent maintenant. Pas à ses parents, ni à personne d'autre d'ailleurs, à part quand certains devenaient provocateurs, mais c'est surtout envers la vieille bique pas fraîche qu'elle se rebellait. Elle n'aimait pas qu'on lui donnât des ordres à tout vent, alors elle se faisait comprendre à sa manière. Ses amis l'appelaient l'Alyss des rues depuis. Au lieu de jouer sagement à la poupée dans sa chambre, Merryl allait dehors faire du skate, du roller, faire l'idiote et l'aventurière. Il était rare de ne pas la voir rentrer chez elle avec quelques égratignures et couverte de poussières. Sa grand-mère était outrée à chaque fois de la voir dans cet état.

C'est pourquoi Mme Tezuka décida de reprendre en main notre jeune amie. Elle la fit appeler dans son bureau personnel et Merryl dût y aller à contre cœur. Mais elle ne s'attendait vraiment pas à voir sa grand-mère si sérieuse et énervée qui était habituellement si calme, on croirait presque que le monde fonctionne sous ses ordres. Là, elle semblait déçue et colérique. Quand l'Alyss des rues fit son entrer dans la pièce, le mot de bienvenue fut un simple : Asseyez-vous; sec et autoritaire. La petite fille s'exécuta et regarda sa grand-mère marcher de long en large avec sa canne. Elle aurait bien rigolé mais le moment n'était pas aux rigolades et aux blagues. Une minute passa dans un silence complet, pesant. Puis la personne âgée se retourna soudainement pour demander d'une voix sans émotion, avec un regard lançant des éclairs :


« Mais qu’avez-vous donc la tête ? » puis en essayant de reprendre son calme : « Vous êtes une honte pour les Tezuka… »


Merryl ne répondit rien. Enfin jusqu'à ce Mme Tezuka voulut en rajouter une couche, elle dit simplement :

« Je n’ai jamais demandé à avoir une vie pareille. » elle reprit avec un petit sourire enfantin : « Je veux faire ce qu’il me plaît. »


Son interlocutrice s'arrêta net. Comme si la dernière phrase avait été une bombe qui n'aurait pas dû être lâchée, elle s'avança jusqu'à la petite blonde et lui donna une grande gifle. La joue de Merryl était rouge mais elle n'a pas pleuré. Justement, ce geste semblait l'amuser. La grand-mère déclara sèchement que sa petite fille ne ferait pas ce qu'elle voudrait car elle faisait partie des Tezuka. Merryl s'était levée brusquement et avait dit d'un ton moqueur :


« Jamais. » et en rigolant mais dont le regard était sérieux : « J’vous aime pas. »


Puis elle partit ne courant, faisant claquer la porte du bureau en s'en allant. La vieille dame resta un moment pensive sur les dernières paroles de sa petite-fille, puis s'affala sur une des chaise, bouleversée. Jamais elle n'aurait pensé que les propos de Merryl auraient eu autant d'impact sur elle. Mme Tezuka avait l'impression d'avoir fait une fatale erreur en la giflant et en lui confisquant ses rêves. Réflexion et émotions dans ces pensées. Il paraît que depuis ce jour, la grand-mère s'en est allée pour sa maison de vacances et qu'on n'entendit plus parler d'elle. De plus, il faut dire que personne ne s'était opposée à son départ soudain, encore moins notre chère Merryl qui ne demandait qu'à être libre et pouvoir poursuivre ses rêves en toute tranquillité.


« A force de trop rêver, j’en suis fascinée. »


Si l'adolescence est quelque chose de bien, alors pour Merryl c'est une sorte de transformation intégrale. A douze ans, cette blondinette se teignait les cheveux et mettait des lentilles de contact colorées, ainsi que ses tenues toujours plus extravagantes. Ses rêves n'avaient pas trop changé depuis la dernière fois, c'est-à-dire il y a deux ans, mais sa vision des choses s'est un peu développée et tordue. Elle voyait souvent les choses négativement sur cette Terre mais positivement à Neville, son Pays des Merveilles, dont elle est Alyss. D'ailleurs, l'Alyss des rues s'est vue remplacée par l'Alyss Rêveuse. Et oui, à force de rêver comme ça, à s'échapper de Neville East pour le côté opposé et vivre avec Mlle Segawa, Merryl devenait complètement gaga et enfantine. Elle ne parlait plus que de ça. Elle avait souvent hâte de retrouver son lit pour plonger dans son monde. Mais son père, toujours avec sa maladie qui le rendait faible, la préoccupait beaucoup. Elle restait tous les jours à son chevet pour lui tenir compagnie et lui sortir des blagues certes à deux balles, mais qui faisait beaucoup rire Natsu. Pour faire tout de même plaisir à ce dernier, Merryl s'était mise à étudier et à travailler un peu plus pour sa scolarité. Mais il s'avéra, lors des vacances de Noël qu'une nouvelle épouvantable pour la blonde lui parvint. Depuis tout petite, elle avait des problèmes respiratoires et c'était pour ça qu'elle allait si souvent faire des examens à l'hôpital. Ses parents avaient préféré garder ça pour eux, en attendant le bon moment. Mais c'est à force d'avoir trop poussé la chansonnette que le mal ressurgit. On lui annonça qu'elle ne pourrait plus jamais chanter ni faire de sport demandant trop d'effort. Merryl avait l'impression de tout perdre. Elle avait pleuré. Longtemps, beaucoup. Mais au final, les médecins durent lâcher la bombe. Ils disaient que ce problème respiratoire pouvait être mortelle. Qu'il pouvait la tuer dans cinq minutes, dans trois heures, dans quatre ans, vingt ans, soixante ans... En gros que c'était comme une bombe qui, si on la brusquait un peu trop, exploserait à tout moment. Ne le cachons pas, Merryl avait peur. De mourir peut-être... Ou bien de ne pas pouvoir réaliser ses rêves. En tout cas, cette nouvelle la perturba complètement et elle ne parla plus pendant plusieurs jours.

Mais eu final, nous avons là Merryl, pas n'importe qui. C'est pour ça qu'une semaine après, lors d'un matin fort ensoleillé qui annonçait une très belle journée, une voix s'éleva dans la villa des Tezuka. Une voix familière aux oreilles des habitants de cette maison. A peine ont-ils entendu la voix qu'ils se levèrent tous d'un coup pour dévaler les escaliers et se ruer dans le salon. Là, devant la télé, micro en main, console et karaoké en marche, Merryl chantait à pleins poumons. La prenant pour folle, son frère Alam tenta de la stopper mais elle le repoussa en lui faisant comprendre que si son cœur devait la lâcher dans peu de temps, alors il fallait qu'elle profite un maximum de sa vie actuelle. Alam répliqua rapidement que ce qu'elle faisait raccourcissait ses chances de survie. Mais l'adolescente se bornait à dire qu'elle devait effectuer tous ce qu'elle avait à faire. Sachant pertinemment qu'il était futile de continuer ce débat, ils la laissèrent à ses occupations pour animer la maison comme à son habitude. Mais au fond, tout le monde se faisait un sang d'encre pour elle. Merryl était jeune, pleine de joie de vivre et avait tellement de rêves en tête. Il aurait été dommage de les lui confisquer comme sa grand-mère avant l'avait fait. Et l'Alyss Rêveuse n'allait pas s'arrêter là à cause de sa maladie, oh que non ! Elle faisait toujours autant de sport, tel que le skate et le roller, qui lui était déconseillé à cause de ses difficultés respiratoires. Mais qu'est-ce qu'elle s'en fichait, elle ! Vivons la vie à fond et te pose pas de question !


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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyJeu 1 Jan - 1:12

« Mais qu’est-ce qu’un destin ? Sûrement un rêve sans fin. »


Elle avait quatorze ans, elle pouvait mourir à tout moment. Elle avait des rêves plein la tête, cela ne l'empêchait en aucun cas d'être une fille un peu bête. Merryl travaillait à temps partiel chez un mécanicien-garagiste de Neville West. Son employeur, si nous pouvons dire ça comme ça, s'appelait Frédéric Nativa un franco-espagnol venu s'installer au Japon il y a peu pour une vie meilleure, comme beaucoup d'autres personnes. Il avait trente-cinq ans, était blond tout comme la jeune blonde adolescente, avait des yeux noisettes pétillants et une carrure forte. Il était en quelque sorte le meilleur ami de Merryl à Floating World. Elle n'avait jamais retrouvé son frère Alam dans ce monde et encore moins ses parents. Roh et puis pour elle, c'était mieux ainsi. Elle était très heureuse en compagnie de Mlle Segawa et ne s'en plaignait pas. Si cette femme l'hébergeait et la nourrissait, l'adolescente voulait tout de même apprendre à vivre avec ses propres moyens et donc commencer à être autonome. La jeune femme avait très bien compris et respectait son choix. Merryl continuait toujours ses voyages clandestins d'une rive à l'autre et n'avait toujours pas peur de se faire attraper. l'Alyss Rêveuse s'était mise à chanter dans un bar aussi, pour gagner un peu plus. Elle aimait ça et personne ne savait que son cœur pouvait exploser à tout moment en faisant tout ça. Elle n'avait rien dit, de peur que personne ne la comprennent et qu'on lui refuse le travail qu'elle voulait faire.

Dans sa vie réelle, pas imaginative, rien n'avait vraiment changé et ça lui convenait bien. Elle continuait toujours ses études et sa passion. Son père allait mieux, son frère allait partir pour l'Angleterre, la France et encore d'autres pays. Naturel, me direz-vous, il a désormais seize ans, désormais en âge de commencer à chercher du travail. Il voulait évoluer dans le milieu politique, vu qu'il était assez doué mais pas non plus prodige. Merryl lui avait toujours dit : T'as vraiment rien à foutre dans un tel contexte. Alam en avait bien rit mais il lui répondit avec humour que la mécanique ne lui allait pas mieux, juste pour ne pas paraître faible par rapport à ses mots. Il partit donc de la maison pendant les grandes vacances, au mois de Juillet pour Londres et son histoire. Même si elle refusait de le montrer, ses paroles et son attitude montraient bien que son frère adoré allait lui manquer énormément. Merryl lui avait dit avec sérieux que s'il ne réussissait pas, elle le bouderait pendant longtemps. Réaction de gamine qui fit mourir de rire son frangin. Elle en avait légèrement rougie et avait sorti un 'pff' qui signifiait bien des choses. Mais voilà, ainsi va la vie, il faut la prendre du bon côté, pas du mauvais, comme le fait souvent l'Alyss Rêveuse.



« Me, Myself & I, will be a happy ending. »


Elle espérait tenir longtemps avec ce truc qui lui rongeait le système respiratoire. Cela faisait déjà dix-sept ans quelle subsistait, et ce n'était pas près de se terminer, d'après elle. Merryl avait une mentalité de fer et s'accrochait à la vie. Elle effectuait toujours ses activités qu'on lui déconseillait mais, comme à son habitude, elle voulait prouver qu'avec cette pourriture on peut vivre normalement. Prouver des choses. Ah, c'est la spécialité de la jeune fille. Ses rêves, elle les réalisait petit à petit et sûrement. Dans sa vie réelle, elle devenait une bonne élève et dans sa vie rêvée, elle devenait une mécanicienne et chanteuse renommée dans les petits quartiers. Non pas qu'elle était célèbre mais elle se faisait une petite place dans ce monde. Son frère était parti depuis trois ans déjà mais cela n'empêchait pas du tout le fait qu'ils puissent ne pas s'appeler ou s'écrire. Ils le faisaient en fait tous les jours. Ils se racontaient tout. Alam lui relatait sa journée et ses découvertes, tandis que Merryl lui expliquait sa vie, ses rêves, ses passions, tous les trucs habituels quoi. Les parents de ses deux personnes se préparaient déjà au pire avec leur fille au tempérament de feu. Elle sortait souvent, s'amusait beaucoup mais le mal était toujours là. Traquant notre Alyss des Rues et Rêveuse à toute heure de la journée. Sur un simple déclic, il pouvait faire boum. Merryl se forçait à ne pas y penser mais comme cette chose planait au-dessus d'elle continuellement dans sa vie, elle ne pouvait pas l'effacer complètement. Ce mal était là, dans son cœur, toujours présent. Jusqu'à sa mort.

Ma vie est un merveilleux rêve sans fin, qui tiendra je l'espère jusqu'à demain au moins. J'ai rêvé de temps de choses que je me pose souvent cette question : comment ai-je pu tous les avoir réalisé ? Une question un peu idiote, peut-on dire.
J'ai dix-sept ans, je vis encore et je compte l'être le plus longtemps possible, si le destin me le permet. Un rêve. I'm floating between two worlds, my dreams and my life.


Dernière édition par Merryl Tezuka [Alyss] le Ven 2 Jan - 2:05, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyJeu 1 Jan - 21:16

    Bienvenue ~!
    Juste pour dire "waouh"! On est pas les seules (Isklive et moi) à écrire des romans comme des acharnées de la même tranche d'âge! En tout cas, je te souhaite la bienvenue, tout en t'octroyant de bien rêver...
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyVen 2 Jan - 16:48

    • { SECOND ME *


Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] Kururu10


    Nom : Tezuka.
    Prénom : Merryl/Lynn.
    Surnoms : Alyss.
    Statut : Mécanicienne & Chanteuse à mi-temps.
    Classe Sociale : Si sa voix fonctionne et qu'y a des clients, tout baigne. Elle est bien assurée derrière, alors disons qu'elle est dans la moyenne.

    Me & Myself :

    Alyss, ainsi est-elle désignée dans ce monde-ci, ne change pas vraiment quand elle part au Pays des Merveilles. En fait, on pourrait plutôt dire que sa liberté s'agrandit, que ces foutus robots ne la gênent plus et elle devient donc quelque peu plus mature et autonome. Chose impossible dans sa vie réelle. Ou pas. En tout cas, nous pouvons dire qu'elle est heureuse à Neville. Dans les deux côtés de la ville. Côté vestimentaire, il est certes pour elle plus difficile de s'acheter les vêtements désirés vu que ses moyens sont assez limités mais elle reste néanmoins dans sa mode et son style de vêtements toujours autant extravagant. Alyss ne pense plus à sa maladie quand elle est à Floating Word. Parce que là-bas, elle ne sait pas vraiment comme le dire, mais elle y trouve une sorte de pureté qu'elle ne retrouve pas sur Terre, et a comme l'impression d'être apaisée et que le compte à rebours ralentit. Comme nous l'avons déjà dit plus haut, elle partage sa vie avec Mlle Segawa, une jeune femme célibataire depuis peu. Elle ressemble fort à sa mère et c'est plus pour cette raison que la jeune fille l'apprécie tant. Mlle Segawa est brune, avec des yeux marron foncés, elle est une scientifique. Elle apprend beaucoup de chose à Alyss, qui elle, ne se lasse pas de l'écouter. De plus, la blonde passe presque tout son temps au garage et reste avec son meilleur ami Fred'. Ce dernier a toujours considéré l'Alyss des Rues & Rêveuse comme sa petite sœur. Et inversement, comme il se doit. Alyss a des ennemis comme des amis, quoiqu'un peu plus d'ennemis vu son caractère d'enfant gaga et dérangée du cerveau, comme ils la désignent si bien pour la décrire en quelques mots.

    Comme il est dit dans la description mentale d'Alyss, elle n'aime pas la mal bouffe et n'hésite pas à mettre l'argent pour manger quelque chose de bon, voir excellent. Toujours aussi exigeante, la demoiselle aux cheveux blonds. De plus, si nous devions détailler encore plus sa vie là-bas, on pourrait dire qu'elle ne cherche pas vraiment à bien vivre mais plutôt à vivre paisiblement et comme elle le souhaite. De plus, on peut dire que ses rêves se réalisent bel et bien à Neville. Elle se le dit souvent : je peux désormais mourir sereine et remplie de joie. Son cœur peut la lâcher désormais quand il le veut, même si sa volonté veut qu'elle vive encore longtemps, la bombe n'a pas encore éclaté. Elle n'a toujours pas retrouvé son frère Alam ou ses parents dans ce monde de rêveries. Soyons sûrs d'une chose, elle apprécie ses deux deux vies. Certes bien différentes l'une de l'autre mais si agréable pour elle.

    I'm floating between two Worlds.



#

    * REALITY SHOW *

    Personnalités sur l’avatar : Kururu d'Air Gear.
    Prénom : Claudine, assumons-nous.
    Pseudos : Lynn/Riiriin.
    Âge : 13 pommes dans le panier. Hé, c'est avec le d'mi derrière. =O
    Sexe : Le mensonge au féminin ?
    Comment trouvez-vous le contexte ? Un peu difficile à comprendre, je l'avoue, mais j'en suis fan. ♥ u__u
    Et le design ? Le rose/violet c'tait pas ma tasse de thé mais il est très bien passé. Celui actuellement me plait beaucoup.
    Où avez-vous connu le forum ? Via les partenariats.
    Avez-vous reçu un colis ? Ouais, ça disait juste ces mots : CODE BON BY NEHO J'm'attendais à du Nutella. ;___;
    Quel parfum ? Mmh... Peut-être CODE BON BY NEHO?

    Quelque chose à ajouter ? Et oui, je ne suis pas vraiment douée. ==' En voulant éditer ma page où y'avait tout ça, bah j'ai fait une mauvaise manip' avec mon clavier et pfuit ! plus rien. -______-' Mon poste a été supprimé et j'avais même pas eu le temps de faire un copier/coller. Raah, que l'année 2009 commence bien. >____>
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptyVen 2 Jan - 16:53

J'ai enfin fini. @________@ J'espère ne pas avoir été trop longue. x3
J'accepte avec grand plaisir le Nutella. <3
Sankyu very much pour les compliments, les filles. (l)
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] EmptySam 10 Jan - 12:18

    Notre temps de réponse est impardonable. (surtout qu'une fiche aussi belle, y en a pas tout les jours)

    >Validée, rêve bien.
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MessageSujet: Re: Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@]   Merryl - Me & Myself [FiNiSH` @_@] Empty

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